Professeur Peyromaure : « Le confinement et le pass vaccinal ont été des mesures alimentées par la peur »

Partout en France et dans le monde, les mises en cause des décisions prises pendant la crise Covid se multiplient Parallèlement à la commission d’enquête sur le sujet au Sénat, au travail de Fullmich et bien d’autres, même des journalistes qui, pendant la crise, ont relayé la politique sanitaire de  Macron-Véran donnent la parole à des dissidents comme Raoult mais aussi à des gens qui ont pignon sur rue comme Michaël Peyromaure.

Remarquable interview, excellentes questions, sans fard, de Sonia Mabrouk. Voilà un médecin qui ne mâche pas ses mots.

Ci-dessous j’ai transcrit ou résumé l’essentiel de l’interview.

Christine Tasin

 

Le Professeur Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin de Paris, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la situation des hôpitaux, de la réintégration des soignants non vaccinés, de la vaccination contre la variole du singe, des déserts médicaux et du système de santé.

Peyromaure a été marqué par le confinement et le pass vaccinal, mesures inimaginables au XXIème siècle. Mesures qui, en sus, n’ont pas permis de juguler l’épidémie ni d’en influencer le cours. Il dénonce, entre autres, l’immense gabegie d’argent public.

Son plus grand étonnement ça a été que tant de gens adhèrent à ce qui s’est passé et en particulier les médecins, du Conseil scientifique ou les autres, et notamment les médecins qui intervenaient dans les medias pour que ces mesures soient mises en place.

Selon lui, les médecins auraient dû s’opposer au pass sanitaire qui est anti-déontologique, liberticide, inefficace. Le bilan du confinement, comme celui du pass sanitaire n’est pas bon.

Il n’aurait pas fallu exclure les soignants non vaccinés, surtout qu’on est en pénurie de personnel. Mais je ne pense pas que beaucoup reviendront car ils sont nombreux à avoir changé de métier ou bien sont parties à l’étranger où on est beaucoup plus accueillants avec les soignants, suisse, Luxembourg, Begique, Canada..

La Haute autorité de santé recommande un rappel du vaxxin  à l’automne, si c’est juste recommandé, ok mais si c’est une obligation je n’adhère pas.

Si vous vous rendez à l’hôpital actuellement il faut toujours présenter son pass sanitaire, ce qui ne se justifie pas, d’autant que le contrôle des pass sanitaire à l’entrée de l’hôpital public coûte 60 millions d’euros par mois !

Le masque à l’hôpital est stupide d’autant que le covid qui circule actuellement les gens sont juste enrhumés ou asymptomatiques. Il faut l’abolir et on verra si un jour on a à nouveau des formes graves.

Les urgences qui ferment ? Mais aussi des services, beaucoup. On est au bord du précipice, partout en France. A Cochin où je travaille o a toujours 30% des salles d’opération fermées !Donc chaque semaine on est obligés de reporter des opérations , ce qui est douloureux et même dangereux ! Et ce n’est pas du tout lié à l’épidémie.

Le système de santé français est brisé…

Oui on a perdu beaucoup de nos soignants… Jusque dans les années 2000 le système français était considéré comme le meilleur du monde…et à présent on met la poussière sous le tapis, c’est vrai aussi dans le domaine de l’éducation.

Le vrai problème est que les moyens sont mal affectés, affectés au mauvais endroit. On a une suradministration, une technostructure extrêmement lourde et coûteuse  avec une vingtaine d’agences régionales de santé, ce qui complique tout au niveau du schéma décisionnel. On a un mille-feuilles très lourd où beaucoup d’argent s’en va. Et là où on besoin d’argent, c’est-à-dire au lit des malades et dans les cabinets de médecins il n’y en a plus autant…

On est un pays très généreux, on finance des bons de transport qui sont souvent considérés comme un dû, on a une médecine quasiment gratuite. Les 2/3 des gens qui passent aux urgences ne paient jamais le « reste à charge », les 2/3 c’est considérable ! Pareil pour la sécurité sociale, devenue un puits sans fond, il y a des millions de gens qui sont soignés gratuitement, or les soins légers devraient être payants !

La France est devenue très bureaucratique, et l’hôpital fait partie des endroits où la bureaucratie est très très lourde. Nos infirmières, par exemple, passent 3 à 4 heures par jour devant des écrans, devant des ordinateurs, au motif qu’il faut de la traçabilité, qu’il faut que toutes les consignes doivent être inscrites… Finalement elles n’exercent plus leur vrai métier.

J’ai 2 petites propositions  pour contrer les déserts médicaux : imposer aux médecins étrangers qui demandent l’autorisation d’exercer en France de la conditionner à une installation dans les zones sous dotées en médecins. La seconde mesure est qu’il faut revenir à un internant régional, c’est-à-dire que jusque dans les années 80 l’internat était fait par région, il y  en avait 7 ou 8 ou 10 et les internes faisaient leur cursus, leur apprentissage dans les régions et à la fin ils y restaient.

Tous les ministres qui défilent mentent. Ils disent qu’ils sont là pour garantir l’accès aux soins. C’est un discours creux. Aujourd’hui ce ne sont pas les patients qu’il faut cajoler, il faut prendre le problème à l’envers, revaloriser les soignants, leur rendre de la liberté et les remettre sur le devant de la scène, le reste suivra.

Oui, on flatte les électeurs sans tenir compte de l’intérêt général.

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9 Commentaires

  1. « mesures alimentées par la peur », pas vraiment, disons plutôt que la peur a été utilisée pour imposer ces mesures.
    La peur distillée sur les ondes 24h non stop.
    Ils n’ont pas du tout eu peur d’interdire les médicaments qui marchent, et cela, dès le début de l’épidémie, avant qu’elle n’arrive en France, aidée par la grande ouverture des frontières.

    L’épidémie a été organisée, n’ayons pas peur de le crier sur les toits.
    Elle a été programmée pour vendre les vaxxins Pfizer, et les coupables et responsables doivent être jugés.
    Tant que macron sera encensé par les débiles, on ne pourra rien faire.

  2. […] Alors que l’impression était initialement apparue que la myocardite était l’élément crucial, Burkhardt et son équipe sont maintenant arrivés à la conclusion que les dommages vasculaires en particulier devaient être particulièrement préoccupants. Ceux-ci affectent à la fois les petits et les gros vaisseaux. Ils rappelaient des dommages toxiques, c’est pourquoi la pensée s’est portée sur la protéine de pointe – une toxine fabriquée par le corps lui-même à la suite de la vaccination contre le Covid . En fait, la protéine de pointe est produite dans le deltoïde , le muscle de la partie supérieure du bras où l’injection est administrée. Mais les pathologistes l’ont également trouvé dans de nombreuses autres parties du corps. Vos principales constatations concernent le cœur (myocardite), laPoumons (alvéolite) et organes non lymphatiques (amok lymphocytaire). De plus, des découvertes inquiétantes sont apparues dans le cerveau – la protéine de pointe y a également été détectée.
    Prof. Burkhardt : L’influence des vaccinations Covid …/…
    https://tinyurl.com/ybuevznm

  3. « Le confinement et le pass vaccinal ont été des mesures alimentées par la peur »
    Qu’est-ce qui permet d’affirmer que la « peur » aurait justifié les mesures dictatoriales?
    Se satisfaire d’une telle explication serait faire preuve d’une grande naïveté
    Ils avaient peut-être peur que le traitement Raoult marche, ça oui… en tous les cas ils n’avaient pas peur d’imposer des injections expérimentales qui se révèlent être des poisons dangereux

  4. ============================
    ◘ La révolution de l’acier vert est en marche. L’UE est-elle prête à franchir le pas ? | 30/05/2022
    https://fr.euronews.com/green/2022/05/30/la-revolution-de-l-acier-vert-est-en-marche-l-ue-est-elle-prete-a-franchir-le-pas

    •► Sans acier, notre monde serait bien différent. Pas de chemins de fer, de ponts, de vélos ou de voitures. Pas de machines à laver ni de réfrigérateurs.

    La plupart des appareils médicaux et outils mécaniques de pointe seraient quasiment impossibles à fabriquer. L’acier est essentiel à l’économie circulaire et pourtant, certains décideurs politiques et ONG continuent de le considérer comme un problème, au lieu d’une solution.

    L’Association européenne de l’acier (EUROFER), qui représente la quasi-totalité de l’industrie sidérurgique en Europe, est déterminée à dénoncer cette préconception et invite l’Union européenne à soutenir la mise en place de 60 grands projets à faible émission de carbone, sur tout le continent, d’ici 2030.
    …/…

  5. Nous patriotes on le sais tout ça, que c’était une immense connerie ce vaccin qui n’en est pas un, le pass (de la honte) sanitaire qu’ils disent, que tout ça n’a servi à rien. A rien pas si sur, car ça a permis à des ignobles pourritures et des salopards de s’enrichir tout en regardant les plus faibles crever, alors qu’on avait les traitement qui marchaient. Bilan de leurs saloperies la France est dans une merde noire. Mééééééé la macronie et l’UE ont fait venir des milliers de migrants qu’il a fallu faire bouffer et qui nous coûtent une fortune. Méééééééééé l’autre salopards psychopathe à été remis sur son trône par une majorité de français. Faut être con quand même.

  6. Je suis parfaitement sinon en accord avec ce qu’il dit concernant la gestion sanitaire inique que l’on nous a imposée avec complicités médicales (les soignants ont toujours aimé qu’on les mette en avant avec un ego souvent surdimensionné…), et le masque, il y en a assez c’est fou que les gens acceptent de se mettre ça sur le visage !

  7. Donc les restes à charge non, que la Sécurité Sociale redevienne réservée aux Français (les vrais) c’est élémentairement normal ! Que l’on arrête aussi d’imposer un médecin traitant qui implique d’être moins remboursé si on va ailleurs (on a le droit à plusieurs avis médicaux, c’est même recommandé), institué soit-disant pour éviter la surenchère de consultations, cela n’a pas de sens d’autant que ceux qui bénéficient de la CMU, eux, n’hésitent pas à pratiquer la nomadisme médical car ils ne paient strictement rien.

    Bizarre, mais les Français ne disent rien à ce sujet…. et certains, le comble, ne savent même pas que la Sécurité Sociale a un compte à leur nom et cumule les dits restes ci-dessus d’année en année. Quand ils auront la facture ainsi que celle de l’hôpital en sus vu que certains praticiens se permettent de se mettre dans les poches « légalement » dans une institution pourtant publique (que « certains » bien sûr ne paieront pas), ils se réveilleront peut-être, j’en connais et des pourtant à 100 % pour une maladie grave.

  8. Je ne suis pas d’accord avec tout mais l’essentiel y est.
    Pour la Sécurité Sociale, il ne se rend pas compte que beaucoup de gens actuellement ont des restes à charge lourds avec les « restes » et « dûs » sur les médicaments, consultations et examens médicaux institués par Sarkosy. Je ne lui pardonnerai jamais ça, on hésite à se faire soigner du coup (j’en fait partie) et en même temps, RSA et AME créés.

  9. Payer les soins, faut-il encore en avoir les moyens, aussi pour les transports à l’hôpital. Le faire, c’est exclure une partie des patients du parcours de soins. Quand je vais au service d’urologie de l’hôpital à côté de chez moi, ils sont toujours en retard, par contre ils prennent leur café pendant une demi-heure en mangeant un gâteau au chocolat pendant qu’on patiente.

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