Le prieuré des sœurs contemplatives de Saint-Jean de Troussures, dans l’Oise. – © La Croix
Fondée en 1982, la communauté des sœurs contemplatives de Saint-Jean est située dans le hameau de Rimont, à Fley, en pleine Bourgogne ! Bien que contemplative, et centrée sur la prière, leur vie monastique inclut aussi une grande part de travail ! Cette branche féminine compte aujourd’hui six prieurés, situés dans différents pays ! Allez c’est parti, Divine Box vous explique tout en trois minutes !
Les origines de la communauté
La famille de Saint-Jean est composée de trois congrégations religieuses. Dans la branche apostolique on retrouve des frères et des sœurs, mais la branche contemplative est, elle, exclusivement féminine. Bien que ces trois communautés soient indépendantes les unes des autres, elles partagent tout de même une histoire et une spiritualité communes. Elles sont notamment toutes les trois fondées par le père Marie-Dominique Philippe. Les frères sont les premiers en 1975, suivis en 1982 par les sœurs contemplatives puis en 1984 par les sœurs apostoliques.
Intéressons nous plus particulièrement à la branche des sœurs contemplatives de Saint-Jean. En 1982, le père Marie-Dominique Philippe fonde un prieuré à Rimont, où sœur Alix Parmentier accueille et encadre les jeunes filles. Un an passe et les moniales décident de s’installer à Saint-Jodard, pas très loin de Roanne, en Auvergne. La communauté est en pleine croissance car déjà en 1989, on retrouve les sœurs contemplatives de Saint-Jean dans cinq prieurés à travers le monde (France, Cameroun, États-Unis et Lituanie) !
L’arrivée à Troussures
En 2008, le prieuré Notre-Dame de Cana est fondé dans l’Oise, à Troussures, non loin de Beauvais. Les sœurs sont installées au centre du village, au château de Troussures. Elles y vivent dans le silence et la solitude, et un prieur général est élue tous les six ans pour diriger la congrégation. Aujourd’hui, elles sont sept moniales à vivre sur place, avec une vie communautaire rythmée par la prière, le travail et les moments en communauté.
Les sœurs se retrouvent plusieurs fois par jour dans leur chapelle pour prier ensemble. – © Frères de Saint-Jean
Les fameuses pralines aux amandes !
C’est donc dans ce petit prieuré de Troussures que les sœurs contemplatives de Saint-Jean développent leur artisanat monastique, avec des produits tels que la confiture et les pralines aux amandes caramélisées. Les sœurs comprennent ainsi mieux le travail quotidien des laïques. Elles assument en effet un travail qui leur permet de vivre du travail de leurs mains.
Les pralines aux amandes sont donc préparées avec talent et amour à la main dans l’atelier du prieuré de Troussures ! Elles sont tout simplement composées d’amandes et de sucre, plutôt simple non ? Les amandes sont grillées jusqu’à ce qu’elles soient caramélisées. Et bien-sûr, hors de question d’utiliser des colorants ou des conservateurs ! Il leur faut simplement beaucoup d’amour et de patience. Les sœurs mettent un point d’honneur à n’utiliser aucun ingrédient chimique ou OGM pour assurer la qualité du produit. Que demander de plus ?
Et voici un aperçu des pralines aux amandes des sœurs contemplatives de Saint-Jean. – © Divine Box
Pour acheter leurs bons produits et les rencontrer
Vous pouvez bien-sûr rendre visite aux sœurs, en vous rendant sur place : Sœurs contemplatives de Saint-Jean, 3 bis rue du Château, 60390 Troussures. Rendez-vous au magasin et partez à la recherche de ces petites pralines aux amandes ! Et plus qu’à déguster ! Cependant, si c’est un peu loin pour vous, rendez-vous sur la boutique monastique en ligne de Divine Box pour retrouver les produits monastiques des sœurs contemplatives de Saint-Jean !
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le père marie dominique philippe était un philosophe de génie .Malheureusement, sa moralité ne suivait pas.
À une certaine époque, je voulais être moine, mais la discipline que s’impose ces saints hommes n’était pas faite pour moi. Se lever mâtines, non merci! Il y a un renouveau spirituel en France, parfois un peu en dehors des sentiers de la religion. Nous avions un couvent dans notre village, huit religieuses en tout,qui avaient travaillé comme infirmières. Devenues trop âgées,quelques unes sont reparties pour la maison mère. Beaucoup sont décédées au couvent même. Quand elles ont cessé leur travail, elles continuaient d’aider et de visiter les gens âgés et les malades. Le village est bien vide sans elles.
Sympas ces articles sur les communautés religieuses. Ceci prouve la grande ouverture d’esprit de Christine et de certains membres de rr.
Peut être qu’un jour, il sera évoqué les soirées guérisons avec certains prêtres catholiques largement poussés par le succès grandissant des évangéliques. Pourtant, oui, il existe un renouveau de la chrétienté en France et dans le monde. C’est cela qui est le plus réjouissant en ce temps.
Connaissez-vous l’association sauvons les calvaires ? Croixetcalvaires.asso-web.com
Bonne fête de l’Ascension !