Charles Demassieux nous a gratifié sur RL de 2 articles concernant le livre du psychiatre Guy Sorel « Psychanalyse d’Allah ou la religion intouchable ».
https://ripostelaique.com/entretien-avec-guy-sorel-autour-de-psychanalyse-dallah.html
https://ripostelaique.com/psychanalyse-dallah-un-livre-edifiant-sur-lislam.html
Au delà de ces deux articles fort intéressants, il est des conclusions qui présentent des points de faiblesse de l’islam, points de faiblesse nullement évoqués dans les critiques courantes de l’islam.
Deux vidéos traitent du livre de Guy Sorel, une relativement facile à écouter, son interview sur TVL dont j’ajoute l’enregistrement (30 min, c’est raisonnable) en fin d’article :
Et celle de l’entretien avec Sami Aldeeb (1h 10 min et plus réservé sur le déroulement) :
Certes Guy Sorel n’a pas convoqué Allah sur son divan, mais il décrypte ses propos, propos exprimés dans le coran incréé.
Guy Sorel ne se présente nullement en adversaire de l’islam, comme un praticien qui dissèque la « structure mentale » que soutient son avènement.
Par ailleurs, il s’est particulièrement documenté sur l’époque, les peuples, le lieu. Il n’hésite pas à replacer l’islam dans son contexte civilisationnel qui ressemble à ceux des autres civilisations*, contextes qui nous sont totalement étrangers aujourd’hui (en espérant qu’ils ne redeviennent pas contemporains).
Je suis subjugué d’y retrouver la même vision historique que je m’en suis fait (j’ai les chevilles qui enflent)…
* : L’époque est extrêmement violente, même en Europe, même sur le plan religieux à l’exemple des guerres de christianisation de Charlemagne en Saxe !
J’ai relevé pour le moins deux points de faiblesse jamais invoqués de l’idéologie islamique.
Autant la prétention de supériorité de l’islam disposant d’un livre « saint » incréé peut paraître une force, autant elle offre prise à une analyse psy si ce n’est simplement philosophique.
La prétention d’un Dieu absolu induit sa toute puissance, sa possession de tout… Il n’a donc rien à envier, il ne peut avoir de manque, il ne peut avoir de désir comme tout homme.
Or Allah désire et demande qu’on l’adore ! C’est totalement contradictoire, ainsi un anthropomorphisme psychique, si ce n’est physique, ce dont l’islam et accuse le christianisme et le judaïsme.
Le deuxième sujet correspond à l’association dont l’islam accuse le judaïsme et le christianisme (Sourate 9 verset 30 : « Les juifs disent Uzaïr est fils d’Allah*. Les chrétiens disent Christ est fils d’Allah. Ils reproduisent la parole des mécréants avant eux. »). Or en permanence, dans le coran ce que que dit Allah, Mahomet le dit, et réciproquement. Il y a une association pratique, quoique prétende l’islam !
* : Très fantaisiste, si c’était le cas, pourquoi tant de juifs sont restés à Babylone au lieu de suivre le fils de Dieu lors du retour en Israël ?
A la visualisation de cette vidéo, vous pourrez certainement en tirer d’autres éléments, j’ai relevé ceux qui m’ont le plus frappé.
1,469 total views, 2 views today
Hitler, le Mahomet allemand du XXe siècle, s’est-il inspiré du Coran pour son Mein Kampf ? Il semblerait – sauf erreur – qu’il existe de nombreux points communs entre ces deux livres « sacrés » pour leurs lecteurs.
Anthropomorphisme culturel, aussi, quand il faut négocier avec allah le nombre de prières par jour qu’il demande ; parti de 50 il accepte de descendre à 5, sauvant la face, en disant que chacune comptera pour 10. Une vraie négo du souk …
Et bien qu »intemporel’, il a quand-même fallu attendre, quoi, disons 4000 ans de civilisations humaines, avant qu’il ne fixe ce qu’il voulait. Du grand n’importe quoi. J’ai eeu l’occasion de discuter de ça avec un muzz … Rien n’y fait, pas du tout choqué, pour lui c’est normal, allah a attendu son prophète, c’est tout.
L’islam, selon un auteur dont j’ai oublié le nom, est une religion sataniste et Allah c’est Lucifer, et Mahomet un serviteur de ce même Allah.
Moi, j’ai résolu le problème : Dieu, Yahvé et Allah, etc… ce sont les mêmes béquilles qui aident à rendre supportable l’angoisse qui accompagne plus ou moins fortement selon le moment, le parcours de toute vie humaine. Une superstition prophylactique de la psychologie de chaque être humain, une sorte de raisonnement névrotique vous évitant la folie attachée au ressenti de l’ épouvante de la mort, épouvante non refoulée et prégnante, qui par ce moyen est contenue mais toujours prête à revenir submerger, noyer la cognition dans la folie à chaque instant de la vie !
Nota : Rédigé sincèrement, mes chers amis; et sans aucune prétention. Je remercie les écrits du Philosophe Michel Onfray qui sont venus à leurs jour et heure parachever ma très, très longue réflexion sur le sujet.