LE PRINTEMPS EST LÀ, N’OUBLIEZ PAS DE VOTER NON PLUS.
Pour la première fois depuis longtemps, je me suis rendu dans mon potager. L’ophtalmologiste qui me suit me l’a autorisé. Mais pas d’efforts inutiles, il me faut faire attention. Ne soulevez pas de poids trop lourds, m’a-t-elle dit. Et comme il faisait un soleil radieux, j’ai dû jardiner avec des lunettes noires. Un peu déprimant entre nous soit-dit.
J’ai passé mon motoculteur en long, en large et en travers pour éliminer les mauvaises herbes, et j’ai répandu du compost et de l’engrais complet biologique. Il faisait si beau, que c’était presque dommage de travailler. Mes amis les oiseaux, que je nourris tout le long de l’hiver, n’ont même plus peur de moi. Rouges- gorges , mésanges charbonnières, moineaux, tourterelles, pigeons, tous chantent et préparent la saison des nids. Je n’ai pas encore vu d’hirondelles, mais ça ne saurait tarder. Même les écureuils étaient de sortie. Il régnait une telle paix dans mon petit coin de paradis, que j’avais peine à imaginer que le monde pouvait être en guerre, que des terroristes tuaient ça et là, que des hommes politiques, au lieu de faire le bonheur de leur peuple, le nôtre en l’occurrence, passaient le plus clair de leur temps à concocter de nouvelles perfidies.
Le printemps est une période de renouveau, après les longs mois d’automne et d’hiver. On ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine forme d’optimisme, malgré la grisaille ambiante. Les forces nous reviennent, le moral aussi. Nous n’éprouvons pas les mêmes sentiments sous un ciel bleu ou par temps de pluie. Des poètes ont chanté le printemps, d’autres l’automne, l’hiver ou l’été. Il est des poètes gais, optimistes, désespérés, comme les quatre saisons. Lire du Baudelaire, du Verlaine ou du Rimbaud un jour de pluie, c’est plonger dans la déprime, mais aussi accéder à une certaine forme de vérité, sur le temps qui passe, les amours qui se meurent, ou qui s’en vont. Pour le printemps, j’apprécie toujours de me remémorer les quelques vers de Charles d’Orléans.
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie, etc.
J’ai composé il y a fort longtemps un sonnet sur le printemps. Il vaut ce qu’il vaut. J’en ai aussi composé bien d’autres sur les autres saisons. Je vous livre celui de la saison vernale, en réclamant toute votre indulgence.
PRINTEMPS
C’est un léger parfum, comme une odeur subtile,
Un léger friselis, un zéphyr impalpable,
Une abeille au carreau, une araignée qui file,
Du linge qui sèche, la porte d’une étable.
C’est l’humble pâquerette égayant la prairie,
Et toutes les fenêtres ouvertes à deux battants,
Le chant de l’alouette, un peu comme une amie.
C’est l’humble cafetière en émail tout jauni,
Posée sur la nappe parée de fleurs, d’épis,
De la confiture dans des pots ébréchés.
C’est aussi un vieux chat au pelage tout rêche,
Qui dort sur un sofa à la couleur passée,
De vieux bocaux en verre aux effluves de pêches.
Voilà mes amis, c’est le printemps. Mais ce n’est pas une raison d’oublier l’échéance qui s’approche, c’est- à -dire les élections présidentielles. Ce peut être aussi pour nous la saison politique du renouveau. Chasser l’ignoble Macron du pouvoir, qui nous accable depuis tant d’années. Cinq ans, c’est long et c’est court. Aussi, n’oublions pas d’aller voter pour Zemmour. C’est le seul qui peut sortir la France de l’impasse dans laquelle elle se trouve. Une hirondelle ne fait pas la saison du printemps, mais un vote peut faire le printemps de la France. Si par malheur l’imposteur devait être réélu, et ce serait un grand malheur, il nous reste les législatives pour l’empêcher de nous nuire davantage. Croyez-moi, amis de Résistance Républicaine, si les moutons qui ont voté Macron viennent se plaindre ensuite des conséquences désastreuses des décisions prises par le tyran, nous n’oublierons pas de leur rappeler leur forfaiture. Zemmour a semé une graine, qui a levé et ne mourra jamais, et qui s’appelle l’espoir; l’espoir de voir notre beau pays redevenir ce qu’il était : un havre de paix, où nous pourrons vivre en sécurité, dans nos rues, nos maisons, dans nos quartiers. La France, la France éternelle, ne mourra jamais tant qu’il restera des résistants.
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ZEMMOUR en AVRIL
RACAILLE en EXIL
EXCELLENT !!
Magnifique bravo
Vive le retour du printemps, des beaux jours et d’Argo !
Merci, mon ami Argo, de tant de beauté, de fraîcheur, et de merveilles dans ton si bel article. Il redonne force et espoir.
Quant à ton merveilleux poème, il est comme d’habitude : emprunt d’une émotion mêlée d’humour et, ô combien, patriotique !
Merci de ces beaux moments passés à te lire.
Merci pour ce partage d émotions et d espoirs. Saluez de ma part les oiseaux.