Quand il n’engraisse pas un troupeau de francs-maçons obèses, le sénat peut servir à remuer la vase pour débusquer les crabes.
Ainsi, pour se donner de l’importance et peut-être négocier quelques privilèges supplémentaires (?) cet EHPAD de luxe a décidé d’enquêter sur « l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques. »
Tout le monde connaît les coupables…
Mais l’inspecteur Clouseau enquête en binôme avec la panthère rose, parité oblige. Ce n’est pas demain la veille que l’inspecteur Harry va dégainer son Smith & Wesson model 29.
Du 15 décembre au 16 mars, au train de sénateur (forcément !) on a discuté dans des comités Théodule, palabré dans des commissions, glosé dans des sous-commissions et phosphoré dans des groupes de travail, Pour remettre un rapport que ses rares lecteurs oublieront vite. Comme les « remontrances » annuelles de la Cour des Comptes. Et qu’on archivera avec le sentiment du devoir accompli.
Bonne occasion toutefois, entre deux « banquets républicains » d’auditionner quelques « experts » pour en savoir un peu plus sur cette sous-traitance des fonctions régaliennes de l’État à des organismes privés, pour la plupart émanations ou antennes de groupes multinationaux intégrés dans l’ossature du Nouvel Ordre Mondial, dégoulinant de conflits d’intérêts, de trahisons et de coups tordus.
Pas d’accusés, seulement des témoins traités avec des égards
Aucun risque pour les personnes entendues d’être privées de boire et de manger pendant 48 heures, et de prendre des coups de Bottin sur la tête. Ces pratiques ancestrales de la police politique, et surtout de la webstapo, sont réservées à « selzéceux » qui offensent le dictateur et sa femme à barbe, en faisant preuve de curiosité inopportune.
Bien entendu, les « témoins » qui ne sont pas à charge, ont été triés sur le volet :
Quelques ministres comme le varan à la bave toxique, la maréchale Parly toujours plus martiale, droite dans ses Louboutin, et l’inénarrable comtesse de Montchalin née Amélie Pommier.
Avec des comparses du pouvoir comme Hirsch qui devrait se faire hospitaliser vu son état de délabrement, et Migaud parangon de la transparence et de la moralité de la vie publique à la mode HATVP. L’impartialité et l’objectivé transpirent de son C.V : Ancien secrétaire national du P.S, député socialiste et conseiller attitré d’Aubry « la mèremptoire » il a de sacrées références !
Ajoutez-y une brochette de hauts fonctionnaires de divers ministères et un paquet d’énarques qui ont pantouflé dans des entreprises sous tutelle étatique, et dont on attend un regard critique « citoyen », leur carrière dut-elle en souffrir.
Et pour finir, sans trop les bousculer, des représentants des fameux « cabinets de conseils privés » qu’affectionne le tyran. Mais attention, pas de vagues ! On pose gentiment quelques questions anodines à des sous-fifres. Sur des sujets déjà effleurés par « Médiapartouze » et « Le Canard déchaîné » spécialistes des enquêtes corrosives. De préférence contre les gens de droite.
Les conseilleurs en chef ne sont pas conviés à un grand déballage assorti de sanctions pénales en cas de mensonges.
À la différence de l’ami Vlad, ils préfèrent les tables rondes
Pour enquêter sur la dilapidation des deniers publics au profit des copains du despote, on papote autour de tables rondes avec les syndicats CGT et CFDT de fonctionnaires. On disserte de la fonction publique en général. Et on questionne des profs de Sciences peaux de zébie et de divers instituts para-étatiques chargés de déformer les futures zélites. Plus faux cul tu meurs !
Pour ce qui est des « conseilleurs » pas payeurs mais grassement payés, on va entendre des cadres de Ernst & Young. Une multinationale qui définit sa vocation comme la « construction d’un monde meilleur » (sic) alors que le cabinet a été impliqué et condamné dans une longue liste de scandales comptables et financiers au cours de son histoire.
Il n’y a pas à dire, comme avec Pfizer, Duhamel, Bigorgne et Jean-Britt, Tyranneau d’Amiens est le roi du casting !
En comparaison, les requins de Capgemini et Wavestone qui se goinfrent légalement et modérément (tout est relatif !) feraient figure de poissons rouges.
Reste le gros morceau Mc Kinsey
Conseiller en stratégie installé à New York depuis 1926, disposant de succursales dans 65 pays, et employant 30.000 personnes, ce cabinet très apprécié des dictateurs de tout poil, empoche 130.000 euros par semaine pour vendre à Macronescu des recettes sanitaires permettant de mieux mater et écraser les Français.
Confinements, couvre-feux, ausweis, muselières, contraintes vaccinales, passeports intérieurs, malgré toute sa perversité, le petit n’y aurait sûrement pas pensé tout seul !
À la rigueur peut-on le créditer du Rivotril et de l’interdiction de soins aux covidés, comme des énucléations et mutilations des Gilets Jaunes. Ça, c’est du domaine d’un psychopathe serial killer, intellectuellement figé à la frontière imprécise entre sale gamin tordu et ado dépravé, qui jouit de la souffrance d’autrui.
Mc Kinsey a un palmarès qui a sûrement impressionné favorablement le despote.
Aux USA, pour échapper aux procès, les dirigeants de ce trust ont accepté de payer 600 millions de dollars pour indemniser quelques unes des victimes de leurs « conseils » auprès des principaux fabricants d’opioïdes, afin de stimuler les ventes de ces prétendus médicaments, déclenchant une épidémie de dépendance qui a secoué le pays et causé plus de 400.000 morts.
Avant le covidus macronibus, ils s’étaient déjà sérieusement entraînés à l’écrémage !
Pour expliquer le fait que Mc Kinsey n’a pas payé un cent d’impôt en France depuis 10 ans, le sénat aurait pu auditionner Victor Fabius, directeur associé de la compagnie. Ce manager de classe internationale (bon sang ne saurait mentir !) aurait sûrement fourni des explications valables pour étouffer d’injustes accusations.
Mais la pratique courante en Macronie veut que les intéressés se défilent, et envoient des sous-fifres s’expliquer à leur place et chanter leurs louanges. Comme « Paris-Match » et « Gala » simples voitures balais au service de Jean-Britt.
Ainsi les sénateurs ont-ils entendu un certain Karim Tadjeddine cadre chez Mc Kinsey mais aussi président de « Génération France » nommé par Macronescu à ce poste en récompense de sa participation à la fondation de LREM. Comme on peut s’en douter, ses réponses convenues, conformes aux « vérités » officielles n’ont apporté aucun élément nouveau.
Cependant certaines déclarations de Tadjeddine, lors de son audition sous serment devant la commission le 18 janvier, sont susceptibles de constituer un faux témoignage devant une commission d’enquête. Les faits auraient été signalés au Procureur de la République. Mais en tiendra-t-il compte comme des costards de Fillon ? Ou comme des dénégations de Benalla ? Il y a loin de la coupe aux lèvres.
Tout ça a quand même perturbé la digestion des sénateurs
Plus d’un milliard d’euros dilapidés en 2021 au profit des copains du tyran, il y a de quoi avaler son dentier et mal le digérer, même avec un estomac d’autruche.
D’autant qu’outre la crise sanitaire, alibi acceptable pour les blaireaux, il faut ajouter la privatisation des radars routiers, des APL et de l’assurance chômage par décrets. Contournant délibérément le parlement. Où toutes ces mesures seraient passées grâce à sa majorité. Mais moins discrètement.
Sans oublier les diverses « consultations des Français » (dont il n’a rien à cirer) sur ses « grandes réformes » qui n’existent que dans son imagination. C’est ainsi qu’on appelle en novlangue les sondages de propagande commandés et payés par l’Élysée.
En Macronie, on fait ses coups en douce. Ou « en Doucet », c’est selon. Mais pas toujours. L’arrogance puérile du conducator le pousse parfois à afficher crânement ses caprices, pour affirmer l’étendue de son pouvoir. Comme par exemple la réorganisation de Tracfin confiée à des experts en évasion fiscale. Ou l’attribution du ministère de la justice à un avocat de la pègre et des terroristes.
Les sénateurs, peu portés sur l’emphase, parlent de « phénomène tentaculaire » qui obère tous les services publics, forcés d’acquérir des conseils inutiles et coûteux, voire pernicieux. Souvent assortis de rideaux de fumée pour abonder les comptes de campagne secrets des prête-noms du candidat officiel.
Ainsi, entre autres forfaitures, des cabinets conseillent les préfectures sur l’organisation des élections présidentielles et législatives de 2022. Près de 300.000 euros ont déjà été versés officiellement pour ces magouilles. Et ce n’est qu’un début. Sans que le Conseil Constitutionnel de Fabius père évoque l’inéligibilité du tricheur.
Christian Navis
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https://ripostelaique.com/mac-kinsey-le-senat-enquete-sur-les-magouilles-du-dictateur.html
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Dommage que comme pour les vrais cabinets, on ne puisse pas tirer la chasse et expédier ces étrons à leur véritable place, c’est-à-dire les égouts.
Qu’attend t’on pour aller cravater tous ces pourris du cabinet mc kinsey et surtout la pourriture de fiston fabius et de lui caresser les côtes avec son assassin de père à coup de volé de bois vert ! J’écris ,nous écrivons dans le vide pluqs de la moitié des franchouillards émasculés s’en tapent le coquillard , normal ils aiment se faire sodomiser depuis plus de trente ans !