Voilà ce que les Français doivent comprendre pour voter pour Zemmour et éliminer Macron et les autres. Voilà ce que les Suisses doivent comprendre pour éliminer
le Conseiller fédéral Berset et sa gauche. Les Chinois l’ont expliqué au temps de la dynastie des Zhou il y a des millénaires.
Le mandat du Ciel
“La légitimité politique est un problème qui touche à la vie et à la mort d’un ordre politique. Faute de démontrer sa légitimité, un ordre politique non
reconnu et démuni de soutien universel fait face à deux dangers : (1) la société ne coopère pas et conduit à ce que l’ordre politique est impuissant à s’appliquer
ou est défait. Confucius avait une opinion claire sur ce problème : « Si l’appellation n’est pas juste alors le discours est incohérent ; si le discours est incohérent,
aucune cause ne peut réussir{ » ; (2) l’ordre politique privé de la coopération de la société peut difficilement mobiliser celle-ci, il se retrouve impuissant
à résister aux défis d’autres forces politiques et peut être facilement renversé.
La légitimité politique n’est autre que le « mandat du Ciel » de l’ordre politique. SI le mandat du Ciel est perdu, c’est la révolution. Un pouvoir dénué
de légitimité ne peut se maintenir que grâce à la violence. Mais une grande violence est impropre à établir une société efficace et une société inefficace conduit
fatalement à un effondrement politique. Cela signifie que, si politique et société ne sont pas en phase, le politique échouera inévitablement. Quant à la révolution,
son point crucial n’est pas la prise du pouvoir, mais la construction d’un nouvel ordre politique. Au sens strict, la révolution est nécessairement une révolution
de système. Si une force politique renverse un pouvoir existant tout en héritant de son système traditionnel, au mieux on ne pourra parler que de la continuation
de la légitimité et non de révolution. D’après ce critère, l’histoire chinoise n’a connu que trois vraies révolutions de système : le système Tianxia établi
par la dynastie des Zhou, le système administratif unifié de régions et préfectures établi par les Qin et les Han{97}, et enfin le système contemporain apparu après
l’effondrement de la dynastie des Qing en 1911, toujours inachevé à ce jour.”
— Tianxia, tout sous un même ciel (IDEES) de Zhao Tingyang traduit par Jean-paul Tchang
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Voilà ce que les Français doivent comprendre pour voter pour Zemmour et éliminer Macron et les autres. Voilà ce que les Suisses doivent comprendre pour éliminer
le Conseiller fédéral Berset et sa gauche. Les Chinois l’ont expliqué au temps de la dynastie des Zhou il y a des millénaires.
Le mandat du Ciel
“La légitimité politique est un problème qui touche à la vie et à la mort d’un ordre politique. Faute de démontrer sa légitimité, un ordre politique non
reconnu et démuni de soutien universel fait face à deux dangers : (1) la société ne coopère pas et conduit à ce que l’ordre politique est impuissant à s’appliquer
ou est défait. Confucius avait une opinion claire sur ce problème : « Si l’appellation n’est pas juste alors le discours est incohérent ; si le discours est incohérent,
aucune cause ne peut réussir{ » ; (2) l’ordre politique privé de la coopération de la société peut difficilement mobiliser celle-ci, il se retrouve impuissant
à résister aux défis d’autres forces politiques et peut être facilement renversé.
La légitimité politique n’est autre que le « mandat du Ciel » de l’ordre politique. SI le mandat du Ciel est perdu, c’est la révolution. Un pouvoir dénué
de légitimité ne peut se maintenir que grâce à la violence. Mais une grande violence est impropre à établir une société efficace et une société inefficace conduit
fatalement à un effondrement politique. Cela signifie que, si politique et société ne sont pas en phase, le politique échouera inévitablement. Quant à la révolution,
son point crucial n’est pas la prise du pouvoir, mais la construction d’un nouvel ordre politique. Au sens strict, la révolution est nécessairement une révolution
de système. Si une force politique renverse un pouvoir existant tout en héritant de son système traditionnel, au mieux on ne pourra parler que de la continuation
de la légitimité et non de révolution. D’après ce critère, l’histoire chinoise n’a connu que trois vraies révolutions de système : le système Tianxia établi
par la dynastie des Zhou, le système administratif unifié de régions et préfectures établi par les Qin et les Han{97}, et enfin le système contemporain apparu après
l’effondrement de la dynastie des Qing en 1911, toujours inachevé à ce jour.”
— Tianxia, tout sous un même ciel (IDEES) de Zhao Tingyang traduit par Jean-paul Tchang
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