Il faut se souvenir que depuis l’arrivée de Vladimir Poutine au Kremlin le 31 décembre 1999, la Russie a connu un spectaculaire redressement tant économique et financier que militaire tout en affirmant sa spécificité face aux pays occidentaux sur le plan que l’on peut qualifier de « moral » : alors que l’Occident fonce droit dans le globalisme, reniant ses valeurs traditionnelles et se laissant conquérir par de nouveaux principes, la Russie reste fidèle à ses traditions culturelles et familiales. Ceci est un point des plus importants pour expliquer la situation aujourd’hui.
Depuis 2000 donc, deux grands courants s’affrontent en Russie, d’importance inégale : le courant traditionnel incarné par Vladimir Poutine, et le courant « occidental libéral » incarné par plusieurs politiciens de bien moindre envergure qui rêvent d’appliquer à la Russie le modèle occidental. Sur le plan économique, c’est ce second courant qui l’emporte largement depuis 25 ans puisque la Russie est entrée de plein fouet dans le capitalisme sauvage à Moscou bien sûr mais également, bien que dans une moindre mesure, dans les régions. Si sur le plan économique l’immense majorité des Russes y a trouvé son compte, les choses ne sont pas si claires sur les autres plans et nombreux en Russie sont ceux qui se posent de sérieuses questions sur les relations avec les pays occidentaux.
On assiste en effet d’une part à une expansion de l’OTAN aux portes de la Russie malgré les promesses faites à l’époque de la chute de l’Union soviétique, mais on voit aussi des tentatives américaines de saper l’influence de la Russie. Les États-Unis qui pillaient tranquillement le pays sous Eltsine ont en effet vu leurs plans capoter avec l’arrivée de Vladimir Poutine et se sont rabattus sur des méthodes plus traditionnelles : l’ingérence dans les pays frontaliers traditionnellement alliés de la Russie, que ce soit en Géorgie, en Ukraine bien sûr, au Kazakhstan, en Tchétchénie également puisque les terroristes tchétchènes étaient armés et financés par les États-Unis, etc. etc. Et l’ingérence en Russie directement avec le financement des forces d’opposition sous le couvert des ONG.
Dans le même temps sur le plan politique, les États-Unis et les pays européens, avec qui la Russie voulait réellement s’associer à la chute de l’URSS, tentaient d’influencer la Russie pour qu’elle s’aligne sur leurs positions « morales » : suppression de la peine de mort (elle n’est pas supprimée en Russie mais n’est plus appliquée, ceci va d’ailleurs changer très prochainement), les valeurs familiales traditionnelles reniées par l’Occident et que la Russie persiste à soutenir, la question de l’immigration alors que l’Europe ouvre grand ses portes à qui veut entrer et que la Russie renforce ses contrôles, etc. etc. Ces pressions en Russie sont faites par ceux que l’on nomme « la 5e colonne », animée par certains politiciens jusqu’au sommet de l’État et disposant d’une influence bien réelle qui tentent par des essais discrets d’imposer en Russie les « valeurs » occidentales. Et si à Moscou et Saint-Pétersbourg les « occidentalistes » sont majoritaires, ils sont une infime minorité à l’échelle du pays. Mais l’influence de Moscou est primordiale.
Durant ces années, Vladimir Poutine ne manque toutefois pas de montrer à l’Occident qu’il est bien déterminé à guider la Russie dans ce qu’il considère comme son intérêt et sa voie légitime, par exemple en intervenant en Géorgie alors que les minorités russes sont attaquées en Ossétie, en Crimée bien entendu alors que le putsch financé par les États-Unis en Ukraine met en péril les bases militaires russes de Sébastopol et la communauté russe y vivant, et en Syrie à l’appel du président Assad, en quasi face-à-face avec les forces américaines. La riposte des pays occidentaux se fait sous la forme de « sanctions économiques » qui, si elles permettent en fait à la Russie de développer ses propres productions, montrent à Vladimir Poutine que les Occidentaux ont toujours en vue la mise au pas de la Russie, sans toutefois vouloir appliquer de méthodes militaires.
Conscient de la lente glissade de la Russie vers ce qu’il considère comme l’Occident « décadent », Vladimir Poutine est également parfaitement conscient qu’il lui faudra bien quitter le Kremlin un jour et il veut transmettre à son successeur une Russie fière de ses valeurs ancestrales et suffisamment puissante pour être à l’abri des tentatives de subversion des pays occidentaux. Il y a environ 2 ans, il décide alors de passer à l’attaque à l’intérieur de la Russie contre la 5e colonne. Ceci se fera avec l’aide des services de sécurité qui d’une part démantèleront l’opposition « non légale » (c’est-à-dire financée par les pays étrangers, contrairement à l’opposition « légale » de partis politiques), et d’autre part lanceront le plan « Только свои » (« Seulement les nôtres ») qui ciblera et mettra hors d’état de nuire ceux nuisant gravement aux intérêts de la Russie.
Les choses suivent leur train et c’est dans ce contexte que les forces ukrainiennes décident, sur ordre des États-Unis, de se préparer à attaquer le Donbass qui a déclaré son indépendance en 2014. Depuis cette date d’ailleurs, l’Ukraine bombardait régulièrement les populations civiles, faisant environ 14 000 morts. La Russie assistait discrètement les séparatistes, mais se refusait à intervenir directement : ses forces armées n’étaient pas encore prêtes. En 2021 donc les forces ukrainiennes se massent aux frontières du Donbass et multiplient les bombardements à l’arme lourde. Et cette fois, l’armée russe est prête avec de nouvelles armes totalement inédites (lasers, armes à effet magnétiques, armes hypersoniques, etc.) dont certaines ont été testées avec succès en Syrie. Dans le même temps les services de Renseignement russes établissent que l’Ukraine a la volonté de s’équiper d’armes nucléaires malgré leur engagement de rester une « puissance non nucléaire », avec l’accord des Américains.
C’est donc dans ce contexte que la Russie reconnaît l’indépendance des LDNR en février 2022 et décide d’une opération militaire destinée d’une part à défendre les populations russes du Donbass, d’autre part et surtout à neutraliser les factions néo-nazies ukrainiennes qui, manipulées par les pays occidentaux, représentent un véritable danger pour la Russie. Ceci déclenche une hystérie collective anti-russe en Occident, qui en fait a l’effet contraire à celui escompté : alors qu’une partie relativement importante (disons un tiers) des Russes ne comprend pas bien le pourquoi de cette opération militaire, l’immense majorité (80 à 85 %) se ressoude immédiatement autour du Président Poutine quand les « sanctions » occidentales s’abattent sur la Russie. Ce sont en fait les Américains et les Européens qui font remonter la côte de popularité de Vladimir Poutine qui sait qu’il peut donc aller de l’avant pour l’autre partie de son plan.
L’autre partie de son plan, ce n’est pas d’attaquer d’autres pays européens comme le prétendent les propagandistes occidentaux désireux de garder leurs peuples en situation de panique pour mieux les asservir, c’est de remettre de l’ordre en Russie pour faire cesser la glissade vers cet « Occident décadent ». C’est ainsi que le Parlement vote actuellement des séries de loi destinées à rétablir la souveraineté de la Russie et à supprimer les moyens utilisés par la « 5e colonne » pour occidentaliser le pays. Rétablissement probable de la peine de mort, peines très sévères pour ceux qui dénigrent la Russie et l’opération militaire en cours (15 ans de prison ; sont visés les agents de la 5e colonne), blocage des médias occidentaux faisant leur propagande contraire aux intérêts de la Russie, blocage des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube) qui, aux mains des globalistes, font acte de subversion en Russie, prochain blocage des avoirs des banques étrangères et saisie des propriétés des compagnies étrangères en Russie (en réponse aux sanctions similaires occidentales), blocage des exportations d’engrais (la Russie fournit entre 15 et 20 % des engrais mondiaux, forte hausse des prix des produits agricoles en vue en Occident), actions sur le gaz et le pétrole, etc.
Si à l’issue de l’intervention russe en Ukraine certaines mesures économiques seront remises en cause par seul intérêt de la Russie, il est plus que probable que les mesures visant à « désoccidentaliser » la Russie resteront en place, alors que des discussions très approfondies sont en cours avec les pays d’Asie sur le plan économique et financier. On voit déjà en Russie d’éminents politiciens membres de cette « 5e colonne » qui disparaissent de la circulation et restent muets, ayant compris que la partie est perdue.
Il est bien entendu souhaitable que l’opération militaire se termine au plus vite, ses objectifs remplis. C’est en bonne voie, les forces russes avancent lentement mais régulièrement avec la volonté d’éviter au maximum les victimes dans la population civile. Maintenant, la position des pays occidentaux reste déterminante : s’ils veulent intervenir directement, ils seront laminés. Mais dans tous les cas la Russie n’oubliera pas qu’ils fournissent des armes utilisées contre nos soldats. Ceci restera sur la facture finale et il est parfaitement clair qu’un nouveau « rideau de fer », idéologique bien plus que physique, est dorénavant en place entre la Russie et les pays occidentaux. Pays occidentaux qui, de fausse pandémie en crise climatique inexistante, enfermeront leurs peuples lobotomisés jusqu’à ce qu’un jour, peut-être, ceux-ci ne s’éveillent. Qu’ils sachent que si ce jour se présente, la Russie sera alors prête à les aider !
En près de 25 ans Vladimir Poutine aura donc réussi le tour de force de faire de la Russie une grande puissance, de redonner aux Russes fierté et sécurité, et d’éviter enfin à la Russie de glisser dans l’abîme d’un Occident en pleine dégringolade et en pleine décadence. Son successeur, déjà choisi pour se présenter avec le parrainage de Vladimir Poutine devant les Russes pour entrer au Kremlin, saura nous en sommes certains poursuivre sur le même chemin pour la grandeur de la Russie et la sécurité de son peuple.
La Rédaction de RusReinfo
Avec la participation de Boris G.Karpov
https://rusreinfo.ru
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la Suisse est comme l’europe gangrenée par la gauchiasserie et le wookisme et l’immigration d’allogènes muzz ,le temps de la neutralité suisse est finie , peuple suisse remercie tes conseillers fédéraux gauchiasses , amis suisses vous les avez élus vous n’avez encore rien vu de ce que ces dégénérés de gauchiasses peuvent faire comme saloperies , je vous plains !
Il y a plus de 8 ans, la Suisse aurait du offrir ses bons offices pour faire en sorte que ce conflit de faille interne à l’Ukraine soit réglé pacifiquement avant que l’armée et les milices ukrainiennes bombardent les provinces de l’est de l’Ukraine. Vraiment les diplomates suisses ne servent à rien. Ils n’ont pas été capables de nous avertir quand l’affaire Covid-19 naissait en Chine et n’ont pas été capables de faire connaître au peuple souverain suisse les violences croissantes qui se déroulaient en Ukraine depuis des années. Maintenant que la Suisse, Pasmalin et le charlatan Berset en tête, s’est jointe à la guerre économique et politique contre la Russie et a abandonné sa neutralité, elle ne sera plus crédible pour offrir ses bons offices dans les conflits intercivilisationnels et interidéologiques.
Ouais, on connaît son plan. Aujourd’hui l’Ukraine, hier la Crimée, la Tchétchénie, demain la Pologne, la Roumanie, puis les pays baltes, l’Allemagne puis la France en faisant le chantage au nucléaire pour que nous ne puissions pas nous défendre. Ma mère, Irina née Tchernovska, vient de me dire, si les Russes de Putin arrivent mieux vaut se suicider. Ce sont des bêtes ! Nous préférerions émigrer aux USA plutôt que de vivre sous la botte Putin.
Merci grandement pour ces informations, rassurantes et claires.
Je soutiens totalement le président POUTINE, et je suis jaloux que nous n’ayons pas le même chez nous.
Un président qui aime son peuple, qui défend sa population et la protège.
Contrairement au foutriquet qui nous déteste, nous accuse de tous les maux, nous fait envahir, nous exploite comme de vulgaires serfs pour assouvir ses envies.
Un foutriquet qui ne songe qu’à démolir notre culture, nous métisser par force, nous soumettre à l’islam.
Je vomis macron, et j’espère qu’on va s’en débarrasser.
VIVE POUTINE !
Qu’il réussisse ses entreprises au plus tôt !
Moi idem je le hais ce type
Un psychopathe drogué un dictateur
Vive Poutine
« suppression de la peine de mort (elle n’est pas supprimée en Russie mais n’est plus appliquée, ceci va d’ailleurs changer très prochainement) »: pour ceux qui disent quela RUssie fait une sale guerre en Ukraine ?