Au cours de son meeting sur la paix, à Chambéry, qui a rassemblé 3500 personnes, Éric Zemmour a démontré de façon magistrale qu’il avait l’étoffe d’un grand président. C’est incontestable et seuls les esprits chagrins ou malveillants peuvent nier cette évidence. Éric Zemmour est véritablement un grand monsieur, sans flatterie aucune.
Lui seul nous rendra la fierté d’être français après tant d’années de déclin, lui seul a une vision gaullienne du pouvoir.
Son discours sur le conflit ukrainien est une référence. Parfaite connaissance de la géopolitique, maîtrise du dossier, esprit d’analyse percutant et surtout des solutions lucides pour un retour à une paix durable.
Les professionnels de la politique qui se gargarisent de leur « expérience » malgré leurs 30 années d’échecs peuvent en prendre de la graine.
Franchement, quel contraste avec la médiocrité du discours de Valérie Pécresse, qui, interrogée par Léa Salamé sur le dossier ukrainien, s’est retrouvée désemparée, cherchant ses mots, pour finalement égrener des banalités d’une pauvreté affligeante. Elle faisait pitié et avait visiblement hâte d’en finir. Léa Salamé n’a d’ailleurs pas eu la cruauté de prolonger le supplice.
Le staff de LR ricane parce que Zemmour ne pensait pas que Poutine envahirait l’Ukraine, mais Les Républicains seraient bien avisés de balayer devant leur porte.
Tout d’abord, le président Zelensky tenait le même discours que Zemmour à la veille de l’attaque. Personne ne croyait à une invasion.
Ensuite, Valérie Pécresse, en termes de géopolitique et d’esprit d’analyse, illustre le néant absolu. Et ça prétend devenir chef des armées et présidente d’une puissance nucléaire ! Tout cela est consternant.
Jugez plutôt, Valérie Pécresse apparaît à la 70e minute.
Mais revenons à Chambéry.
Dans une ambiance survoltée, au milieu d’une marée de drapeaux, où la ferveur et l’émotion sont garanties, Éric Zemmour arrive, ovationné par la foule en délire, au son d’une musique conquérante.
Il remercie l’assemblée, ainsi que tous les maires qui lui ont apporté leur parrainage.
« Nos meetings sont des moments de joie car nous respirons l’air pur de la vérité »
Et la salle de scander « On vous aime ». Rien de tel pour ravir notre patriote.
Mais c’est un discours de gravité qui s’annonce, essentiellement porté sur le dossier ukrainien et la paix en Europe.
« La paix est fragile et la préserver est un combat »
Nous avons cru pouvoir éviter la guerre. Mais, je le répète :
L’expansion ininterrompue de l’Otan à l’Est est un motif d’inquiétude pour les Russes et ils sont prêts à se battre pour l’empêcher. Les États-Unis le savent très bien.
Si la France ne se démarque pas de la diplomatie des États-Unis, c’est la parole de la France qui n’aura plus aucune valeur. Dans l’Histoire, on ne négocie qu’entre seigneurs, jamais avec un vassal.
La France ne doit être inféodée ni aux Russes, ni aux Américains, ni à personne.
La France a un devoir de puissance et doit rester indépendante.
En 2008, en Géorgie, Nicolas Sarkozy a pu ramener la paix car la parole de la France pesait encore. Mais aujourd’hui, elle ne pèse rien. Vladimir Poutine sait très bien qu’Emmanuel Macron n’est qu’un émissaire des États-Unis.
C’est la place de la France qui est en jeu. Alors que faire ?
L’urgence est de stopper la guerre et seule la France peut jouer un rôle. Elle est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et peut imposer un dialogue équilibré.
Ensuite il faut garantir une paix durable en traitant les causes profondes du conflit. Une paix de l’Atlantique à l’Oural.
Il faut donc empêcher les États-Unis de s’installer militairement aux frontières de la Russie.
Je propose un traité de paix signé par les Américains, les Russes, les Européens, afin d’inscrire dans le marbre la fin de l’expansion de l’Otan à l’Est. Cette garantie s’accompagnant d’un cessez-le-feu immédiat et d’un retrait des troupes russes des zones occupées, dans le respect des frontières des États voisins de la Russie.
Voulons-nous une guerre contre la Russie ? Non !
Les sanctions sont-elles efficaces ? Non ! Elles vont surtout affaiblir l’Europe mais ne traitent aucunement le problème de fond, celui de la sécurité en Europe.
Henri Kissinger déplorait qu’après l’effondrement de l’URSS, la Russie n’ait pas été associée à un ensemble de sécurité en Europe.
Et Brzezinski considérait que le fait d’annoncer dès 2008, une future entrée de l’Ukraine dans l’Otan, avait été une provocation contre-productive.
Nous partageons une longue histoire avec la Russie. Nous connaissons les Russes et les Russes nous connaissent. Seule la diplomatie dans le respect de la Russie ramènera la paix.
Il faut tirer les leçons de cette tragédie pour protéger la France car nous vivons le retour de trois éléments :
Le retour du tragique, le retour des frontières, le retour de la souveraineté. Tout ce que les mondialistes ont cru pouvoir jeter aux oubliettes, en croyant la paix éternelle. Quelle erreur !
Nous vivons dans un monde dangereux, où le tragique n’a pas disparu, où les frontières sont indispensables et où la souveraineté est la garantie de paix entre les peuples.
Le rôle d’un président, c’est de protéger nos frontières et notre souveraineté, de renforcer nos armées, notre police, notre justice, pour nous éviter le tragique, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Le monde qui vient sera celui des États forts et des nations puissantes.
Nous allons vivre les rancunes de l’Histoire, les rivalités idéologiques, les tensions religieuses, les guerres de civilisation.
Ce grand retour du tragique aux quatre coins du monde, nos élites ne l’ont pas vu venir, elles n’y ont pas cru.
Le monde qui vient sera rude, avec ses crises politiques, migratoires, énergétiques, économiques.
Nous avons donc un devoir de puissance.
Je porterai le budget des armées à 70 milliards d’ici 2030.
Une nation qui a les moyens de se défendre est une nation respectée et écoutée. Si nous voulons la paix, nous devons consolider notre armée.
Nous ne serons protégés par personne, ni par les Américains, ni par l’Europe. Restons indépendants.
Le but ultime de toute politique, c’est l’intérêt des Français.
Je ne veux pas d’une deuxième guerre froide, avec un Occident soumis aux États-Unis face à une alliance Russie, Chine et Iran.
L’Union européenne a renoncé à son indépendance, en se précipitant sous la protection américaine.
La France doit rester indépendante. Je sortirai donc du commandement intégré de l’Otan.
C’est la seule façon de pouvoir jouer notre rôle d’arbitre pour préserver la paix. La France doit être une puissance d’équilibre.
Nous ne serons les obligés de personne, ni des Américains, ni de l’Otan, ni des Russes, ni des Chinois, ni de l’UE, ni de l’ONU.
Le gaullisme de reconquête que je défends, ce n’est pas pour faire la guerre, mais pour nous assurer un avenir serein. Nous sommes le camp de la paix.
Il faut donc un traité qui garantissent les frontières de l’Ukraine et la sécurité de la Russie.
La France est dans le camp de la paix, de la tranquillité, de la liberté.
La souveraineté, c’est nous ! La paix, c’est nous ! La sécurité, c’est nous !
Vive notre liberté, vive la République et surtout vive la France !
Et c’est dans une liesse incroyable que la foule entonne la Marseillaise.
Un grand meeting et du très grand Zemmour, à la hauteur des évènements tragiques qui secouent l’Europe.
Quel contraste avec la médiocrité d’une Valérie Pécresse, totalement dépassée par la situation.
Puisse le peuple français comprendre que ce n’est pas dans un mondialisme suicidaire que se trouve son salut, ni dans une utopique puissance européenne, sans armée ni diplomatie affirmée.
Seule une vision gaullienne de notre indépendance et de notre souveraineté assurera notre sécurité et notre avenir parmi les nations puissantes. Zemmour est le seul candidat capable de relever le défi.
Jacques Guillemain
https://ripostelaique.com/meeting-sur-la-paix-z-a-vraiment-letoffe-dun-tres-grand-president.html
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Zemmour a écrit une lettre, à Macron, visible sur les réseaux sociaux, pour lui demander de faire intervenir Sarkozy et Védrine impérativement avant que le conflit s’envenime ..
Deux poids deux mesures, pas de justice, pas d’équité, c’est comme ça que ça fonctionne dans ce nouvel univers que nous découvrons.
Nous, peuples d’Europe, nous allons payer pour la folie des démocrates américains, qui rêvaient depuis Obama de se payer Poutine.
Personne n’avait cru à la réaction de Poutine.
Cela faisait si longtemps qu’on s’essuyait les pieds sur la Russie et qu’on l’humiliait par diverses brimades.
Poutine a prévenu, Poutine a suivi l’avancée des US grignotant d’année en année du territoire jusqu’aux portes de Moscou.
Les occidentaux s’en foutaient, l’UE se croyait invincible sous la coupe de Washington, et patatras , ce qui devait arriver, arriva.
Macron a joué son rôle de cabotin, caniche de Biden.
Il aurait dû convaincre Zelensky d’enlever ses troupes du Donbass, au lieu de quoi, il est allé transmettre les ordres des Américains à Poutine lui-même, confirmant à quel point il le méprisait. Comme c’est stupide !
Et maintenant, on veut que nous plaignions les Ukrainiens, mais depuis 8 ans, on ne devait surtout pas voir les habitants du Donbass, massacrés et chassés de leurs maisons détruites.
Après avoir constaté combien Macron s’est fait rouler dans la farine par Poutine, imaginez Pécresse aller discuter au Kremlin !
Et ces gens de l’UE, quel désastre, insipides, absents,je ne citerai même pas de noms….
Quant à la Maison Blanche, ce qui est arrivé ne serait pas arrivé, Poutine sait avec qui il travaille et ce n’est pas brillant.
Z a raison de dire qu’un Poutine doit s’occuper de l’Europe et de la France, il en faudrait bien deux ! Ca n’empêche qu’il condamne l’agression russe et la Pécresse, au lieu de parler disqualification devrait écouter le discours de Chambéry au lieu d’essayer de faire oublier son Douglas.
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je ne pense pas non…
Bonjour Christine,
ça ne passe toujours pas, message » une erreur s’est produite »
en tout cas celui-ci est passé… je ne comprends pas, quel est le problème exactement ?