Brrrrr ! Vendredi, la très sérieuse « cellule investigation » de Radio France faisait trembler de peur l’auditeur vache-à-lait en dénonçant l’emprise du « super-influenceur » Bolloré sur les cerveaux malléables.
En gros, à la façon complotiste dont les gaucho-médias aiment moquer l’esprit quand il s’agit d’invasion migratoire, de Grand remplacement, d’islamisation conquérante ou de covido-septicisme, le milliardaire breton achèterait toute la presse afin de mieux répandre sa sombre idéologie réactionnaire des heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité (genre Je suis partout, Gringoire…)
A les entendre, avec l’empire Bolloré, ce serait la fin du « pluralisme » dans la presse française et les médias en général.
Un « pluralisme » détenu à 95% par des médias subventionnés : Libération, Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, Le Point, L’Obs, L’Express et la presse régionale aux mains d’autres milliardaires aussi riches et puissants que Bolloré mais… de gauche et/ou proches de Macron (Arnault, Pinault, Drahi, Niel, Dassault, Bouygues…)
Et que dire du « pluralisme » des médias d’Etat et notamment des chaînes nationales, de l’AFP, de France Info et, donc, de Radio France, à 100% anti-patriote, anti-GJ, anti-antivax, anti-Zemmour ?
Pourtant, à part Face à l’Info de Christine Kelly où officiait le « polémiste » honni ou L’Heure des Pros, on ne voit pas bien où se cachent l’impolitiquement correct, la réaction, l’extrême-droite ou le fascisme des HLPSHH à travers les médias détenus par Bolloré (Canal+, CNews, Géo, Voici, Ça m’intéresse, Capital, Europe 1, le Journal du Dimanche et Paris Match ou Hachette).
Finalement, qu’est-ce qui n’est pas véritablement de gauche ou « progressiste » dans le PAF et l’espace médiatique hexagonal ? Quelques éditoriaux d’Yvan Rioufol ou de Mathieu Bock-Côté, des titres non subventionnés (Valeurs Actuelles, Présent, Minute – disparu en 2020) ou quelques sites internet (Fdesouche, Riposte Laïque, Résistance républicaine…) régulièrement poursuivis par la « justice » Mur des cons. Et puis, c’est tout.
Ont-ils si peur, avec Bolloré, de perdre 5% d’influence sur les cerveaux des moutons français au point de se ch… dessus ?
Seulement 538e fortune mondiale (donc très loin derrière les méga-influenceurs Bill Gates, Georges Soros ou Mark Zuckerberg) et 14e fortune française loin derrière Bernard Arnault (Le Parisien), François Pinault (Le Point), Patrick Drahi (L’Express, BFM TV, RMC…) ou Xavier Niel (Le Monde, Nice-Matin, La Provence, Médiapart…) dont le beau-père est… Bernard Arnault, le milliardaire breton « est un nain face au GAFAM » et au influenceurs nationaux.
Bolloré – certes un homme d’affaires avisé et catholique traditionnaliste – ne fait finalement peur qu’aux journaleux de gauche de Radio France et on attend avec impatience une grande enquête de la part de sa « cellule investigation » sur les milliardaires « super influenceurs » proches de Macron et leur emprise sur la presse française.
Culture, médias, édition…Vincent Bolloré, le « super influenceur », qui ne cesse d’agrandir son réseau
Du cinéma à la musique, en passant par les livres, les jeux vidéo, mais aussi les médias et la communication, l’emprise de Vincent Bolloré et de son groupe Vivendi est inédite. À la veille d’une élection présidentielle, enquête sur un industriel qui accroît sa sphère d’influence.
[…] Le 17 février 2022, le groupe de Vincent Bolloré aura 200 ans, l’occasion pour son patron de passer la main à ses quatre enfants […]
Une fortune construite en Afrique
[Comme nombre de fortunes françaises, par exemple le père de BHL, « philosophe » éditorialiste du Point, très lié à Pinault]
Vincent Bolloré adore rappeler, comme il l’a encore fait le 19 janvier 2022 devant la commission d’enquête sénatoriale, qu’il a construit sa fortune en sauvant une usine qui appartenait à sa famille [OCB : Odet-Cascadec-Bolloré]…
Mais la fortune du groupe se construit avant tout autour du transport et de la logistique. Avec en particulier le développement d’une quarantaine de lignes de chemin de fer et de concessions portuaires dans plusieurs dizaines de ports du golfe de Guinée, en Afrique. Cette implantation africaine lui vaut aujourd’hui des déboires judiciaires […]
Prendre le pouvoir ou faire de l’argent ?
[…] Le groupe possède aussi 49% du capital de Lagardère, et s’apprête à faire entrer dans son giron Europe 1, le JDD et Paris Match ainsi que le géant de l’édition Hachette…
Les équipes d’Europe 1 ont d’ailleurs déjà compris ce que signifiait leur rattachement à la chaîne CNews du groupe Vivendi […]
En se mettant en grève pendant une semaine, la rédaction s’est opposée à ce qu’elle a appelé une “CNewsisation” de son antenne […] « La perspective d’une élection présidentielle avec Louis de Raguenel, venant de Valeurs Actuelles, comme chef du service politique, l’absence de moyens pour le reportage, la fin des correspondances à l’étranger, tout ça montrait bien que l’on n’allait pas pouvoir travailler correctement », explique une ex-figure de l’antenne…
La valse des personnels
Cette reprise en main éditoriale d’Europe 1 inquiète aussi dans les rédactions du JDD et de Paris Match, qui appartiennent au même groupe. L’éviction d’Hervé Gattegno, directeur des deux rédactions, en octobre dernier après une Une de Paris Match sur Éric Zemmour et sa collaboratrice, avait déjà provoqué une certaine émotion […]
Arme de prédilection : les menaces judiciaires […]
[Et les menaces de la « justice » française, de la XVIIe Chambre, des associations antiracistes sur les patriotes et identitaires, on n’en parle et s’offusque quand ? – NDA]
Quand le groupe pousse un candidat
Fait inédit cette année : la chaîne a contribué à faire grimper la notoriété d’un candidat à l’élection présidentielle. Éric Zemmour avait été choisi sur Cnews par Vincent Bolloré lui-même.
[A mourir de rire quand on a vu 95% des médias pousser et soutenir en 2017 le candidat Macron – NDA]
Les médias : outil d’influence ?
L’empire médiatique de Bolloré comprend aussi le secteur du jeu vidéo avec Gameloft. La cible de l’industriel, c’était la maison mère Ubisoft, mais il n’a pas réussi à l’acquérir.
« Sa stratégie est d’être présent dans les médias qui forment les esprits. Or les jeux vidéo sont extrêmement présents chez les jeunes », explique Pierre-Etienne Marx, du syndicat des travailleurs du jeu vidéo. Ces jeux peuvent en effet passer des messages politiques même si les producteurs s’en défendent […]
[Parce que les djeuns voteront Zemmour en jouant aux Lapins crétins ou Assassin’s Creed ? – NDA]
« Le Journal du Dimanche et Paris Match n’ont aucun intérêt économique pour Vincent Bolloré. Ce sont des titres d’influence », tempère Isabelle Roberts, du site d’information Les Jours. Une influence qui s’étend au domaine de l’édition. La fusion entre Editis, propriété de Vivendi et Hachette, propriété de Lagardère, va permettre à Vincent Bolloré de contrôler un géant de la publication. « Edithachette », comme les professionnels du secteur l’appellent déjà, possèderait près de 70% de l’édition scolaire, plus de 50% du livre de poche, les deux dictionnaires Larousse et Le Robert, et plus d’une centaine de maisons d’édition comme Plon, La découverte, le Seuil, Fayard ou encore Grasset…
« Il sera impossible de sortir un livre sur Vincent Bolloré dans le giron des éditions Hachette ou Editis », affirme Nicolas Vescovacci.
[Et sortir un livre sur Macron et Brigitte, sur Arnault ou Niel, on peut ? – NDA]
La nomination de l’éditrice d’Éric Zemmour, Lise Böell, chez Plon, propriété d’Editis, a déjà créé quelques remous. « Elle est arrivée avec des auteurs rentables comme Éric Zemmour, mais aussi Philippe de Villiers… », explique Nicolas Gary, directeur de la publication ActuaLitté.
[Petit oubli de la « cellule investigation » : l’arrivée de Lise Böel chez Plon fait suite au refus d’Albin Michel de publier « La France n’a pas dit son dernier mot » d’Eric Zemmour… Une certaine pression de l’Elysée peut-être ? – NDA]
[…] « Le futur groupe Edithachette va représenter jusqu’à 100% des petits points de vente », s’inquiète Pierre Dutilleul, du Syndicat national de l’édition. Des auteurs comme Véronique Ovaldé redoutent une perte de biodiversité littéraire, tout comme les petites maisons d’édition indépendantes.
[On a pas entendu Dutilleul et Ovaldé, elle-même éditrice, soutenir Zemmour lors de sa confrontation avec Albin Michel… – NDA]
Bolloré : un nain face aux Gafam
« Ce qu’il restera de cette histoire c’est que Vincent Bolloré est un faiseur de candidat« , pense Isabelle Roberts.
Mais un tel pouvoir d’influence aux mains d’un seul homme ne doit-il pas être tempéré ?
C’est la question que se pose la commission d’enquête sénatoriale sur la concentration des médias qui doit remettre son rapport en mars. Une autre commission pilotée par Bercy et le ministère de la Culture travaille aussi sur le sujet.
Car la loi anti-trust de 1986 est aujourd’hui désuète, puisqu’elle n’empêche pas de cumuler radio,TV, livres et magazines. Elle est aussi dépassée par des géants du numérique comme Google ou Facebook, vecteurs d’information principaux chez les jeunes aujourd’hui. Pourquoi empêcher Vincent Bolloré d’investir autant dans la presse alors qu’il est « minuscule » face à Amazon, Google, Apple et autre Netflix argumente-on au sein du groupe […]
Au cas où il prendrait trop de place, certains éditeurs et libraires se préparent déjà à déposer des recours devant les autorités de la concurrence.
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Je donne mon avis quant aux jeux vidéos, étant moi-même joueuse. J’ai joué à certains épisodes de la série Assassin’s Creed et sachez que les producteurs n’hésitent pas à mettre du contenu destiné à favorisé les « minorités ». Ainsi dans AC, il y a deux factions rivales : les « gentils » assassins qui veulent que les hommes gardent leur libre arbitre, et les « méchants » templiers qui veulent contrôler les hommes (en gros). Le tout orchestré par des « divinités » extra-terrestres se faisant la guerre entre elles (j’ai arrêté après l’épisode III, n’ayant acheté Unity que parce qu’il se déroulait en France). Un bel effort avait été fait pour chaque opus de donner des résumés sur les monuments/événements/personnages où se déroule chaque opus, par contre, on avait droit à la fin à un commentaire « innocent » de la part d’un personnage du jeu, très politiquement correct évidemment.
Les éditeurs ou concepteurs qui veulent s’affranchir des conditions des « progressistes » en bavent. Le jeu Kingdom Come Deliverance en est un exemple, dénoncé par les SJW car trop blanc, hétéro, patriarcal (je l’ai acheté rien que pour les emmerder, mais il est pas mal dur).
Le ridicule ne tue pas, on peut le regretter parfois …
[Comme nombre de fortunes françaises, par exemple le père de BHL, « philosophe » éditorialiste du Point, très lié à Pinault]
xx
nous connûmes un Abbé Pinault, Curé de Paris 😆
BHV -bernard henri vendu- philosophe en solde a présent qui deboutonne, a chaque décade un bouton de sa chemise
il ne devrait pas tarder a arriver a son nombril, but supreme de son auto-adoration
pauvre, non riche con
Riche con et abject. Il parait qu’aimer son pays (la France) c’est une franchouillardise du plus mauvais goût.
Le pluralisme de la presse? Un oxymore?