Pécresse et Macron vont faire la gueule ? Même pas, s’en fichent, de ce que veulent les Français, ces Gaulois réfractaires préhistoriques qui refusent l’avenir qu’ils leur promettent et qu’ils auront s’ils réussissent à les faire voter pour eux.
Par contre, le sondage, même s’il ne touche que 1000 personnes, dit bien que, chez nous, l’UE ne fait pas recette, ce qui explique d’ailleurs le faible taux de participation aux élections européennes.
Et il dit que l’euroscepticisme a le vent en poupe chez nous. Le discours de Z est le plus pragmatique, pas de grand bouleversement, pas de Frexit qui serait pour nombre des nôtres une plongée dans l’inconnu, assez anxiogène, juste un retour à nos fondamentaux, la souveraineté populaire. Un minimum. Souveraineté populaire sur laquelle s’essuie les pieds la caste mondialistes des Macron-Pécresse.
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Ainsi, 40% des Français interrogés se disent favorable à une «Europe des nations avec davantage de souveraineté des Etats» contre seulement 29% attachés à une «souveraineté européenne dans le cadre d’une Europe plus intégrée». Côté italien, 50% des sondés se positionnent à l’inverse pour l’Europe intégrée, contre 34% pour l’«Europe des nations». Les Allemands interrogés eux penchent à 38% pour l’Europe des nations et 43% pour plus de «souveraineté européenne».
Autre différence nationale notable, 31% des Français interrogés ne savaient pas répondre à cette question contre 16% des Italiens et 19% des Allemands. Ce chiffre passe à 42% pour les moins de 35 ans contre 18 % des Italiens et 16 % des Allemands.
Cet intérêt moindre des Français pour l’Europe se retrouve par ailleurs dans les réponses à la question : «Vous sentez-vous fier d’être Européen ?». Ils sont ainsi 68% à répondre «oui» contre 75% des Italiens et 78% des Allemands.
Le sondage montre que les jeunes français ne partagent pas non plus l’enthousiasme de leurs homologues allemands et italiens pour l’Europe. Deux tiers des Italiens et la moitié des Allemands de moins de 25 ans son favorables à une souveraineté européenne tandis qu’en France toutes les classes d’âge sont touchées par l’euroscepticisme.
L’enquête a été effectuée sur trois échantillons de 1 000 personnes en France, en Allemagne et en Italie, entre le 14 et le 20 décembre 2021
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1000 personnes, cela me paraît peu pour être vraiment « représentatif » de plusieurs dizaines de millions d’individus.
On sait que les spécialistes en statistiques ne « tripotent » , non pas les chiffres en eux-mêmes mais ce qu’ils croient être, en « intermédiaire », les « domaines » ainsi que les « profils sociaux »(ou même d’autres bases de référence), avec en outre leurs propres méthodes d’analyse (plus ou moins objectives).
On peut néanmoins se satisfaire du fait que de plus en plus, la tendance va nettement vers une préférence plutôt nationale que euro-fédéraliste.
Un critère également qui a l’air de « foutre le camp » (pour parler comme la du Barry) : l’adhésion à l’euro.
Question qui a permis au Figaro de se planter : à la Une d’avant-hier mercredi 29, ce journal se félicitait du fait suivant (je le cite) : « 20 ans après, le pari réussi de l’Euro, monnaie unique soutenue par une majorité d’Européens ».
Et hier, jeudi 30, à un sondage en interne qui posait la question : « 20 ans après l’adoption de l’euro, a-t-elle été bénéfique aux français », la réponse de ses lecteurs a été NEGATIVE pour 61 %.
Beau recul depuis 5 ans quand on nous disait alors que nombre de Français ne suivraient pas MLP en partie parce qu’elle prônait la sortie de l’euro.
Il faut que Zemmour organise un référendum sur la pertinence de rester dans l’UE s’il est élu.