Merci !
Merci de dire OUI !
Oui à la vie , avec tous ses petits soucis,
et ses grands tremblements.
Merci pour la porte ouverte en grand,
à tous les courants d’air de la tendresse.
A tous ces vols désordonnés,
ces piaillements
de nos baisers .
Merci d’apprendre à poser tes mains nues
avec moi,
sur l’écorce du Monde,
pour y sentir vibrer
le cœur éternellement palpitant
de
l’Infini…
PACO. C’était hier.
26/11/2021.
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Dans le même esprit, si vous arrivez à trouver le livre, je vous conseil » Les hauts murs » de Auguste LE BRETON (auteur de du rififi à Paname, le clan des Siciliens, https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Le_Breton#S%C3%A9rie_Rififi )
Les hauts murs, La loi des rues, ces livres m’ont permis de m’identifier à…quelque chose. Pour commencer ! Mon sillage a traversé ces eaux grisâtres là…Les bagnes d’enfants venaient à peine de fermer, remplacés par les I.P.E.S. Mais les gardiens étaient les mêmes. Avec un œil dans le dos et des postures de matons.
J’ai lu cet ouvrage. Formidable bouquin. Il fut une époque où les enfants vivaient un véritable enfer. Mais pas besoin du bagne pour connaître l’enfer. J’ai eu un camarade au lycée, à Auxonne, qui était torturé par son père, qui était un haut gradé dans l’armée de l’air à Dijon. Il l’affamait, le faisait dormir à la cave, lui brûlait le corps avec des cigarettes. Les enseignants étaient au courant, personne n’a dénoncé ces faits. Peur du colonel? Il l’avait dit un jour qu’il tuerait son vieux une fois adulte. Mon père a été muté par la suite. Je ne l’ai plus jamais revu. Quand je pense encore à lui, comme ce soir, j’ai les larmes aux yeux. Comment peut-,on se conduire comme ça avec des enfants, même des enfants de l’assistance? Monstrueux! Je suis contre la peine de mort ou la vengeance, mais parfois je ferais exception!
Bon, je vais casser l’ambiance, mais je te propose ceci, en toute amitié. Merci de ton petit poème optimiste, un petit rayon de ce soleil bien pâle, qui brille pour tous!
OBSCURITÉ ET DESTINÉE OU LA COMPLAINTE DES GUEUX.
Merci à Dieu
De m’avoir fait boiteux,
Et puis impécunieux,
Et gueux parmi les gueux.
Sous la voûte des cieux
Je m’en vais malheureux,
Broyant du noir du bleu
La peur au fond des yeux.
Merci à Dieu
Pour mon estomac creux,
Le lot des miséreux.
Merci à Dieu
Pour tous ces jours frileux
Sous la voûte des cieux.
Bonjour, Paco.
Merci pour ces vers très positifs!
Il est en train de neiger chez moi, mais le soleil brille bien ici…! 😉
(Ils portent un nom particulier, ceux-là, de vers?)
…Passage marquant du film… que j’avais pourtant complètement oublié : de fait, je crois me souvenir ne l’avoir jamais vu en entier.
Mais ce passage avait fait impression.
(D’un film à peu près « équivalent » – dira-t-on… ma génération, c’était plutôt le film Les Choristes. Très beau – poétique en lui-même -, et avec une image de qualité…)
Bonjour Emilie.
C’est un petit poaime que j’ai écrit il y a des siècles et qui m’a semblé très en phase avec le contenu de la vidéo. Cette dernière, même si elle n’est pas d’une grande qualité d’image est particulièrement puissante. J’en ai eu les larmes aux yeux.