Le journaleux Julien Vaurillon du Midi Libre incarne la médiocrité de la presse subventionnée

Des millions d’euros de subventions publiques pour venir en aide aux torchons les plus divers qui font l’opinion, des avantages fiscaux exorbitants au nom d’une « liberté de la presse » toute relative, des avantages en tous genres… pour écrire quoi ? Souvent des articles de mauvaise qualité, avec des partis pris.

On ne compte plus les articles où Eric Zemmour est désigné par l’expression péjorative « polémiste » dans quasiment tous les médias officiels, c’est-à-dire subventionnés, ceux qui ont intérêt à se tenir bien s’ils veulent continuer à avoir leurs étrennes.

Emmanuel Macron, en revanche, n’a jamais été qualifié de « polémiste », à savoir une personne qui recherche la guerre, le conflit, l’affrontement (du grec « polemos », la guerre), alors qu’il a multiplié depuis des années les invectives et les provocations à l’égard des Français.

Ces provocations sont nombreuses et quelques exemples suffiront à rafraîchir la mémoire : https://www.lavoixdunord.fr/501368/article/2018-12-05/ces-phrases-polemiques-d-emmanuel-macron-qui-ont-mis-de-l-huile-sur-le-feu .

Les journalistes font la pluie et le beau temps dans l’opinion publique. Ce rôle est-il légitime, compte tenu de la médiocrité de bon nombre de personnes exerçant cette profession (ou occupation) ?

Un article du 31 octobre du « Midi libre » m’a particulièrement interpellé. Sur le fond, il est question du meurtre d’un enfant qui, pour Halloween, était venu réclamer des bonbons à son meurtrier en Espagne.

En lisant l’article, on se dit que n’importe qui peut désormais sortir diplômé d’une « école de journalisme ».

Je laisse de côté le fond sordide de l’affaire, qui illustre bien les négligences de la Justice en Espagne comme en France, un véritable danger public étant remis en liberté alors qu’il aurait dû subir la perpétuité, voire la peine de mort, pour ceux qui, comme moi, sont favorables à l’application de la loi du Talion.

Sur la forme, cet article illustre typiquement le journalisme sensationnel, le journalisme qui fait vendre, privilégiant les gros titres à la qualité des analyses. Un « horrible meurtre » est annoncé, comme si tous les meurtres n’étaient pas horribles…

On ne saurait négliger le rôle que jouent beaucoup de journalistes dans la défaite du droit pénal en France.

Leurs mises en scène pour vendre, des journaux ou des publicités, tous médias confondus, tendent à brouiller les frontières entre la fiction et la réalité. Les gens sont tellement friands de séries policières et de films d’horreur qu’ils ont fini par accepter toute cette violence, à y trouver du piment pour épicer leur existence, pourvu que cela arrive aux autres, avec la complaisance de « journaleux » sans scrupules.

Mon opinion passera peut-être pour extrémiste ou exagérée, mais à y bien réfléchir, elle correspond à la vérité, sinon l’ensemble de la population ferait des pieds et des mains pour empêcher ce laxisme tant dans la prévention que dans la répression de la criminalité.

Les journalistes décrivent les faits divers comme ils écriraient un roman. On utilise le passé, puis on passe au présent pour donner un petit coup d’accélération au récit et maintenir l’intérêt du lecteur avide de découvrir quel mal on a encore commis en ce bas monde…

EXTRAIT :

COMMENTAIRE :

Dans la même journée, on passe de l’imparfait au présent, comme si l’on écrivait un roman policier.

Sur la forme, le journaliste du Midi libre a dû avoir ses diplômes dans un Kinder surprise, si l’on juge les tournures qu’il emploie.

Le style manque d’abord d’élégance. Le journaliste emploie une formule impersonnelle, le fameux « il y a » qu’on apprend à proscrire d’une bonne rédaction dès le collège, après un début de phrase (« après avoir appris l’évènement ») qui supposerait immédiatement une tournure personnelle (par exemple, « les habitants »).

 

EXTRAIT :

COMMENTAIRE :

Il ne maîtrise pas l’emploi de la virgule, qui correspond à une pause dans la lecture. Il « cale » en effet sa virgule entre l’auxiliaire « avoir » et son participe passé « réprimandé ». En bon français, on ne peut l’accepter éventuellement que si « durant plusieurs minutes » avaient été mis en incise, donc avec une virgule avant « durant ». L’idéal me semble-t-il étant de ne pas séparer l’auxiliaire du participe passé, en écrivant plutôt donc : « durant plusieurs minutes, deux cents personnes ont réprimandé les officiers ».

EXTRAIT :

D’ailleurs, on écrit normalement « deux cents » en lettres dans un article et le mot « personne » étant féminin, c’est « elles » qui ont accusé les officiers, et non « ils ».

EXTRAIT :

C’est qu’on écrit vite quand on est journaliste, on ne doit pas trop se relire, ni trop réfléchir. Il faut savoir faire des raccourcis. Eric Zemmour = polémiste. Marine le Pen = extrême-droite. Critiquer l’islam = racisme. Faut pas trop se prendre la tête, quand on est journaliste !

J’aurais écrit pour ma part :  »Le meurtrier présumé avait déjà été condamné pour meurtre et agression sexuelle. Il avait déjà tenté de kidnapper etc ». Mais un vrai journaliste, ça doit être approximatif. Enfin j’imagine que c’est ce qu’on apprend à l’école de journalisme.

Péchés véniels sans doute, la suite étant plus grave encore avec une phrase tout simplement incompréhensible.

EXTRAIT :

COMMENTAIRE :

Apparemment, Julien Vaurillon du « Midi libre » a dû mal à distinguer « qui » et « qu’ils ». Là, normalement, cela empêche d’avoir son Brevet des collèges mais pas de devenir journaliste semble-t-il…

En effet, vraisemblablement, ce ne sont pas « les agents » qui ont informé « les voisins » qu’il y avait un danger public dans l’immeuble, mais plutôt « les voisins » qui ont dû informer « les agents » de police afin qu’ils interpellent ce pédophile.

Cette interprétation s’impose d’autant plus que le verbe « reprocher » appelle un complément d’objet qui manque dans cette phrase bancale.

Je pense qu’il faut donc décrypter l’énoncé ainsi : « plusieurs de ces voisins ont reproché aux agents qu’ils les avaient déjà prévenus que le détenu avait tenté » etc.

D’ailleurs, le mot « détenu » est inapproprié car le voisin n’était pas détenu quand les voisins alertèrent les forces de l’ordre quant à ses tentatives d’enlèvement…

Enfin, cerise sur le gâteau journalistique, la fin de l’article contient un superbe pléonasme, l’accusé étant connu pour le « meurtre malveillant (sic) » d’une « agente immobilière » (ça sonne bizarrement la féminisation des fonctions).

Ce journaliste invente a contrario le « meurtre bienveillant » !

J’ignore en quoi cela consiste : c’est peut-être celui où l’on demande avec amabilité à sa victime qui n’a pas envie de mourir de se faire étrangler, décapiter, tirer dessus à bout portant, etc.

A quand le « viol gentil », la « sympathique escroquerie », l' »adorable cambriolage », le « doux égorgement »… ?

EXTRAIT :

CONCLUSION

Encore une fois, on ne saurait négliger la rôle de la presse dans la banalisation du mal, l’acceptation du « monde à l’envers » dans lequel nous vivons.

Nous aurions les moyens d’empêcher le sang de couler, les vies d’être gaspillées, avec la peine de mort notamment, la loi du Talion, le renforcement du principe de précaution, mais que lirait-on alors dans la presse ?

De vrais articles sur les abus quotidien du pouvoir politique, au lieu de faits divers sordides, mais enfin, vous n’y pensez pas !

Enfin et surtout, comment des esprits aussi confus, incapables d’écrire un article correctement, pourraient-ils décrypter l’actualité, proposer des analyses suffisantes à éclairer les lecteurs dans leurs choix politiques ? Les avantages accordés à la presse n’ont plus aucune raison d’être.

Dans le même temps, les médias alternatifs qui proposent des analyses différentes, comme Résistance républicaine, sont persécutés en justice.

Pas étonnant qu’on finisse avec un Macron au pouvoir et un pourcentage important de moutons prêts à voter à nouveau pour lui…

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5 Commentaires

  1. GROS TITRE de mon enfance ! « RADARD. ».en couverture………….. UN CHAT SAUVE UNE FAMILLE DE SIX PERSONNES !! ……… en troisième page …. il mange l’omelette aux champignons que la maitresse de maison avait préparée pour le repas de midi !

  2. vaurillon???
    Il ne mérite pas un « V » majuscule…
    Plutôt mon poing dans la g…!!!

  3. Ah la fameuse écriture inclusive…. utilisée par des médiocres, c’est encore pire !

    PS:. Qui aurait l’adresse courriel de cette journalope ? Juste histoire de lui bloquer sa messagerie…

    • Je n’ai rien contre lui en particulier ; j’ai choisi son cas de cancre manifeste pour interroger les compétences requises d’un « journaliste » de nos jours…

  4. Vaurillon ne vaut rien. Il est à l’article de la mort journalistique ! Avec les nouveaux arrivants , ce sera pire! Des articles en verlan ou en idiome des banlieues…

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