Certains laboratoires réussissent à orienter la recherche, les financements et les remboursements publics vers leurs traitements les plus chers. Parfois au détriment de la santé des malades ; combien de laboratoires sont-ils mis en cause pour avoir caché les graves effets secondaires de leur médicament ? Et la bataille contre le Covid-19 qui fait rage exacerbe l’appétit des laboratoires. L’unique quête du profit ne menace-t-elle pas la santé publique ?
Extraits :
Lien vers la vidéo sur le site de Arte, en rediffusion : https://www.arte.tv/fr/videos/085428-000-A/big-pharma-labos-tout-puissants/
Le Monde
Novartis, Roche, Pfizer, Johnson & Johnson, Sanofi : ces cinq mastodontes de l’industrie pharmaceutique – respectivement deux suisses, deux américains et un français – sont communément surnommés « Big Pharma ». Leurs chiffres d’affaires annuels oscillent, en 2019, entre 45 milliards et 70 milliards de dollars, soit des montants supérieurs aux PIB de nombreux Etats. De quoi se sentir flotter très loin au-dessus des lois. Surtout dans le contexte, inédit, d’une pandémie, dont l’issue repose sur la mise sur le marché, par cette même industrie pharmaceutique, d’un vaccin fiable et accessible.
Ceux qui suivent l’actualité du secteur connaissent la plupart des affaires évoquées dans le documentaire Big Pharma, labos tout-puissants, réalisé par Luc Hermann et Claire Lasko. Comme celle du Daraprim, médicament contre la toxoplasmose et le paludisme, dont le prix a bondi de 5 400 % en septembre 2015, sur décision de Martin Shkreli, gestionnaire d’un fonds d’investissement spéculatif. Son cynisme désarçonne. « Si je pouvais remonter le temps, j’aurais augmenté davantage le prix », déclare-t-il lors d’une audition publique, alors qu’il est accusé de fraude.
Dans la même veine, on découvre comment Novartis a réussi à imposer « son » Lucentis pour soigner la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), bien qu’il soit quarante fois plus cher que l’Avastin produit par son concurrent et partenaire Roche – au terme d’une démonstration un peu longuette.
Effets secondaires dangereux
Autre pathologie, autre pratique. Le Sovaldi fabriqué par Gilead, rare médicament contre l’hépatite C, a quant à lui été d’abord vendu 84 000 dollars (70 900 euros, pour trois mois de traitement) aux Etats-Unis, puis 42 000 euros en Europe, avant qu’un générique de Mylan n’obtienne l’autorisation de mise sur le marché dans les pays en développement (80 euros) grâce, entre autres, à l’arbitrage de l’ex-ministre de la santé française Marisol Touraine. Cette dernière intervient par ailleurs à propos du Kymriah (Novartis), thérapie génique prescrite chez les jeunes leucémiques et facturée 320 000 euros.
Si le prix est un levier de la puissance des laboratoires, il n’est pas le seul. Ils ont également besoin de « fidéliser » leurs malades-consommateurs. L’un d’eux, Johnson & Johnson, est actuellement accusé aux Etats-Unis d’encourager une surconsommation, potentiellement addictive, à un antidouleur à base d’opioïdes. D’autres n’ont pas hésité à nier les effets secondaires dangereux de leurs produits. Ce fut le cas des laboratoires Servier avec le Mediator, retiré du marché trente ans après sa mise en vente ; ou de la Dépakine, antiépileptique de Sanofi prescrit à des femmes enceintes et responsable de troubles physiques et moteurs chez des milliers d’enfants. Parmi eux, le fils de Marine Martin, qui témoigne longuement de son combat.
Alors que la toute-puissance de l’industrie pharmaceutique s’affirme au fil des reportages, quelques changements semblent s’amorcer : Martin Shkreli a été condamné en mars 2018 à sept ans de prison. Dans l’affaire de la Dépakine, Sanofi a été mis en examen pour « homicides involontaires » en août 2020 ; en septembre, l’Autorité de la concurrence a infligé une amende de 445 millions d’euros à Novartis, Roche et Genentech pour pratiques abusives dans le cadre du traitement de la DMLA.
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A quoi servent les amendes , sinon à remplir une deuxième fois les poches de l’Etat?*
Ne vaudrait-il pas mieux protéger les malades en amont ?
sréphane manigold restaurateur et fondateur du collectif « Restons ouverts » devenu épidémiologiste par la grâce des plateaux télé, veut rendre obligatoire la piquouse en 3ème dose pour les « plus fragiles ».
https://www.breizh-info.com/2021/10/28/173470/manigold-obligatoire/
Les adhérents de ce collectif devraient rendre leur tablier s’ils ne veulent pas être assimilés donc complices de fait, des propos de ce malade mental dangereux qui se donne le droit de décider qui est fragile ou pas. Bientôt un blanc-seing pour décider qui doit vivre ou mourir ? Propos ignobles pas très éloignés de ce gouvernement qui a interdit les traitements précoces du covid et permis des décès et combien de souffrances des victimes et leurs proches !
Si la Grande Muette n’intervient pas ce génocide continuera inpunément à la grande satisfaction de Big Pharma, de ses complices et de leurs comptes en banque.
FAUX JETON !
Alors qu’un rapport du Conseil scientifique fait état de plus de 20% de lits fermés dans les hôpitaux par manque d’effectifs, Olivier Véran reconnaît dans Libération l’épuisement des soignants et leurs « conditions de travail dégradées ». Il affirme avoir pris les mesures nécessaires, mais que « tout cela prend du temps ».
Véran détaille ses mesures pour pallier au manque de soignants et de lits dans les hôpitaux
Exactement !
Et ceux qui ne peuvent pas se soigner crèvent. Bande de pourritures et d’assassins. Faut pas s’étonner que ces pourritures veulent vacciner la terre entière.
La puissance corruptrice de l’argent, les réseaux de financement des partis politiques, le lobbying, les réseaux d’influence, montrent la faiblesse morale, structurelle et spirituelle d’une « élite autoproclamée » qui a vendu depuis longtemps son héritage humanitaire et vertueux pour un « plat de lentilles » alors qu’elle se pense supérieure sur terre. Qu’elle mange goulument et à satiété jusqu’à s’étouffer, c’est le seul bonheur que je lui souhaite, aucune indulgence, aucun pardon pour elle …..
Il y a cent mille fois pire que les opiacees. Ce sont les benzodiazepines. Le sevrage des opiacees est comparable a : a nice walk in a sunny park » comme temoignent par centaines de millions ceux qui ont ete addictes sans le savoir et aux opiacees et aux benzodiazepines ! La prise d opiacees ne modifie que legerement l equilibre chimique des neurotransmetteurs dans le cerveau quoiqu on veuille le faire croure. En revanche, les benzodiazepines qui agissent sur le controle central de toutes les mo oamines font des degats irreversibles, atroces, totalement destructeurs et leur sevrage prend souvent jusQu a 10 ans avec des dommages drastiques irreversibles tant au niveaucognitif que physique. Worst than heroin ! Lisez ce livre
Les benzodiazépines sont à l’origine de beaucoup de maladies d’Alzheimer.
Malheureusement les vidéos ne sont plus disponibles…
Bonjour : sûrement une question de zone géographique de diffusion
Bonsoir @Myriam :
Tentez de changer, PRO-VI-SOIREMENT de localisation avec votre VPN
le documentaire passe sous silence les milliards engrangés par BIG PHARMA et ses pseudo vaccins
Oui j’ai regardé hier soir cette émission tout à fait explicite, qui est d’ailleurs une rediffusion ! si les peuples n’ont pas compris !! Merci de le dire ici !
Ami Jules Ferry, merci pour cet article édifiant. Ces laboratoires sont des usines à fric! Les malades des vaches à lait!