Immigration : Salvini à la croisée des chemins ! Avec ou contre Draghi ?


Il est temps que Salvini recouvre la raison, celle ici affichée en 2014 !


Il est temps pour Salvini de rompre avec le gouvernement Draghi, Draghi qui ouvre les ports d’Italie aux migrants dont les arrivées ne cessent de croître à nouveau, aidées par les ONG comme « SOS Méditerranée » qui débarquent des centaines de migrants chaque semaine !

Le Viségrad Post fait un résumé de la situation politique en Italie, la Lega de Salvini perd ses voix, Fratellini d’Italia de Georgia Meloni en engrange et passe devant la Lega…

La crédibilité de Salvini est en jeu.

Bill Ravotti – le 12 août 2021.

Italie – Mario Draghi vient tout juste de lui envoyer un message d’une grande clarté, sous la forme d’un nouvel arrivage de 800 clandestins pendant le weekend.

A son ministre Matteo Salvini, qui venait de soumettre la poursuite de sa participation au gouvernement à la condition d’un arrêt des débarquements clandestins, Mario Draghi semble avoir envoyé un message, sous la forme d’un arrivage tout frais de plus de 800 clandestins au cours du weekend.

Il y a plusieurs mois, Salvini, après une première réaction pleine de scepticisme, avait décidé, suivant les conseils que lui prodiguaient les caciques de la Lega, d’entrer au gouvernement d’unité nationale formé par Mario Draghi.

Des sources internes à la Lega nous répétaient alors que ce « lifting europhile » de Salvini allait doper son image, améliorant ainsi ses chances de devenir Premier ministre.
==> ce qui est équivalent à la dédiabolisation du FN-RN et de MLP, commencée sous l’influence de Philippot, même conséquence !

De toute évidence, leur calcul était faux : ils ne s’attendaient pas à l’ascension fulgurante de Giorgia Meloni, dont le parti a maintenant une popularité estimée au-dessus de celle de la Lega par plusieurs sondages récents (même si c’est d’une courte tête).

« La Lega veut s’allier à Draghi dans l’espoir de laver son nom en Europe, en se débarrassant de sa réputation de parti eurosceptique », affirmait une source haut-placée dans la Lega, qui a contribué à la définition de cette politique.

Laver son nom ? Pourquoi donc ? Nous parlons du parti qui, à peine deux ans plus tôt, venait de dominer les dernières élections italiennes !

Mais comme Salvini va très tôt le découvrir, en Italie, la Lega n’est pas capable de dépasser la gauche sur son flanc européiste. Les chiffres de popularité de la Lega n’ont de cesse de s’effondrer, alors même qu’elle venait de faire le meilleur score en nombre de voix (34%) aux dernières élections européennes (celles de 2019). Aujourd’hui, elle est tombée à environ 20% d’intentions de vote, ce qui représente une chute d’environ 41% en deux ans à peine.

Cette évolution contraste avec celle des Frères d’Italie (FdI) de Meloni, qui n’ont attiré que 6.5% des suffrages en 2019, mais ont aujourd’hui des intentions de vote chiffrées à 20-21% – une progression d’environ 67% (Etrange calcul, en réalité une progression de plus de 200% pour FdI, plus simple de voir que les 14% perdus par la Lega sont passés à FdI : les patriotes ont tout intérêt à s’allier, globalement, ils n’ont pas progressé, probablement à cause de l’alliance de Salvini avec Draghi, ce qui les a dépités !).

Les sondages nous montrent donc un retournement de situation des plus complets (Ici au 2 août).

Pendant ce temps, le gouvernement Draghi continue à livrer à l’ennemi les frontières de l’Italie. Dans le courant du weekend, une nouvelle fournée de 800 clandestins a été autorisée à débarquer en Italie, quelques jours à peine après la déclaration de Salvini dans laquelle il avait affirmé que la poursuite des débarquements mettait en péril son soutien au gouvernement.

Et maintenant, de quelle sorte de preuve Salvini a-t-il encore besoin ?

Un navire allemand de transport de migrants, avec 257 clandestins à son bord, a accosté samedi en Sicile, après avoir obtenu pour cela l’autorisation des autorités italiennes … et, quelques heures plus tard, un bateau « humanitaire » français, convoyant 549 clandestins, a reçu une permission portuaire du même type.

 

Salvini et sa Lega ont librement choisi d’accorder leur soutien à ce gouvernement immigrationniste… en pleine connaissance des antécédents en matière d’immigration de l’actuel ministre de l’Intérieur. Il est difficile de s’imaginer comment Salvini a pu croire que les choses, cette fois-ci, allaient se passer différemment.

Il a commis une erreur colossale. Seule Giorgia Meloni, incarnant l’opposition patriote, s’en est tenue à ses principes, en refusant son soutien à ce gouvernement d’union sacrée.

Salvini a certes « bénéficié » de conseils empoisonnés, mais Salvini, après tout, est doué du libre arbitre. Il a choisi d’entrer dans ce gouvernement où siègent aussi Matteo Renzi et les socialistes pro-immigration.

Il y a quelques jours, il a clairement affirmé que son soutien au gouvernement deviendrait incertain si le gouvernement Draghi continuait à autoriser les entrées sur le territoire.

Or on dirait que Draghi vient d’envoyer à Salvini sa réponse : plus de 800 clandestins en deux jours à peine. Des actes qui parlent plus fort que n’importe quelles paroles.

Il est hors de doute que Salvini est en perte de crédibilité, et que ses décisions récentes en ont laissé plus d’un perplexe. S’il ne quitte pas ce gouvernement très vite, comment pourrait-on encore lui faire confiance pour diriger l’Italie à l’avenir ?

Et pourtant, l’Italie (et l’Europe) ont besoin à la fois de Meloni et de Salvini, et ont besoin qu’ils jouent dans la même équipe. On peut craindre que certains (notamment au PPE) ne soient en train de tenter de les dresser l’un contre l’autre. Et en effet, on remarque l’apparition de tensions, qui risqueraient à l’avenir de créer une diversion fatale à la coalition de droite actuelle.

Incontestablement, Salvini a été très décevant au cours de ces derniers mois, et, même si l’auteur de ces lignes n’est pas encore disposé à le passer par-dessus bord sans autre forme de procès, Salvini semble être vraiment trop décidé à compromettre ses chances de devenir le prochain Premier ministre de l’Italie. Mais il pourrait malgré tout fournir à un gouvernement Meloni un très bon ministre de l’Intérieur.

Il est grand temps pour Salvini de se débarrasser de son masque sanitaire europhile. Il faut qu’il rejoigne Meloni dans son combat légitime, et qu’il commence à faire pression sur le gouvernement actuel en vue de provoquer des élections anticipées.

Combien de nouveaux débarquements faut-il pour qu’il y en ait trop – demandait Salvini l’autre jour. C’est une très bonne question, que Salvini devrait lui-même se poser, et à laquelle il devrait répondre, au lieu de maintenir son soutien au gouvernement.

Draghi, de son côté, y a apporté une réponse immédiate, sous la forme d’un nouvel arrivage de 800 clandestins en l’espace de deux jours. A présent, c’est au tour de Salvini de donner sa réponse à Draghi : une réponse par les actes, consistant à quitter son gouvernement.

Le fils prodigue de l’Italie doit revenir au bercail.

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10 Comments

  1. Pardonnez mon propos simpliste : Les Italiens sont des hypocrites, toujours à tourner leur veste et à tirer leur épingle du jeu. Ils nous renvoient les migrants en utilisant tous les subterfuges. L’Italie pourrait stopper l’arrivée des migrants en envoyant la marine pour les empêcher d’accoster quitte à se mettre en porte à faux par rapport à l’Europe. Dans quelques temps, ces bateaux accosteront à Marseille. La France est envahie, il suffit de voir nos villes et toutes ces femmes avec plusieurs enfants et enceintes. Zemmour est le seul qui expose les réalités et récemment en face de contradicteurs tels que Laurent Joffrin, Attali et les autres qui mettent la tête dans le sable et qui n’ont rien à lui opposer sur cette question.
    Je me demande comment tous ces migrants, tous ces maghrébins trouvent à se loger chez Nous alors qu’en 1962 les Métropolitains qui haïssaient les rapatriés d’Algérie, refusaient de leur louer des appartements, Gaston Deferre les ayant enjoints à « retourner d’où ils venaient », et les dockers à Marseille qui les accueillaient par des slogans  » Les Pieds-Noirs à la mer » ! Actuellement le même accueil des Français envers tous ces gens, est inimaginable.

  2. Compromission, traîtrise, félonie, maîtres mots ! Devant le fric de Bilderberg et consorts…
    Dur de se refaire une image ensuite. Et heureusement, car lorsque le bateau a pris l’eau……..

  3. Qu’est-ce qu’on attend pour fermer les frontières et filtrer les passages ? Qui le veut, le peut !! Peut-on entrer si facilement dans les pays tels que l’Arabie Saoudite, etc.. ???

  4. Je pense qu il ne faut plus compter sur les politiques depuis longtemps seul les peuples doivent décider pour leur avenir

  5. Une analyse qui reflète bien la situation de la droite italienne. Salvini les a » toutes collectionnées «  . Cerise sur le gâteau : il s’est fait rouler dans la farine par le Mouvement 5 Étoiles lorsqu’il a accepté «  Il reddito di Cittadinanza «  la première étape du Revenu Universel voulu par les Mondialistes…Revenu Universel qui sera schématiquement financé par les Italiens du Nord ( électorat traditionnel de Salvini) au profit des Italiens du Sud ( électorat de gauche) …plus con , tu meurs. Depuis quelques jours …Salvini fait du rétropédalage en dénonçant «  il reddito di Cittadinanza «  …beaucoup trop de bras cassés dans ce parti…je suis un ancien de LegaFrancia émanation française de la LEGA.

  6. Il ne faut pas perdre de vue non plus qu’en dehors du gouvernement, Salvini était poursuivi avec acharnement par le mur des cons de la justice gauchiste italienne qui voulait lui faire la peau avec la bénédiction de toute la gauche italienne. Il a risqué de revenir aux affaires car en dehors du gouvernement il n’avait plus aucun pouvoir. C’est un pari risqué qui lui coûte de la popularité c’est certain. Il a tendance à faire trop vite confiance à des adversaires politique, d’abord Conte et maintenant Draghi. Ces derniers l’ont inclus dans leur gouvernement par opportunisme et calcul politique. Depuis Berlusconi, l’Italie n’est plus une démocratie car tous ceux qui lui ont succédé n’ont jamais été élus par le peuple: Monti, Prodi, Renzi, Letta, Conte et maintenant Draghi. Ils ont tous été propulsés par l’oligarchie européenne gouvernée par Davos, le Bilderberg et la Trilatérale.

  7. Il ne faut plus parlementer, maintenant il faut sortir les fourches.

  8. À coups d’Anti-républicanisme ils ont muselé, en France le Nationalisme souverainiste, stratégie de guerre par laquelle ils ont avancé dans la destruction de la France et de la Société Française.

    Ça leur va bien mainteannt alors que la France est mourante, prête à éclater de décrêter pour défendre et permettre l’anti-républicanisme des migrants.

    « Loi Séparatisme » : le Conseil Constitutionnel censure l’article 24 prévoyant le refus de délivrance du titre de séjour pour les migrants qui « rejettent des principes de la République »

    Ces gens qui nous font la guerre en permanence, d’accaprent des fonctions politiques non pour servir la Frnce et encore moins les Français, mais bien pour leur idéologie d’internationalisme universel; la république universelle, … « La fameuse paix universelle » qui se fait en sacrifiant des millions d’êtres pendant des siècles par une pratique très démocratique.

    On a quand même le droit d’être au courant de leur plan et d’avoir notre mot à dire sur la réalisation de leur projet et les méthodes pour le concrétiser.

    Qu’est la démocratie et pour qui est-elle, qui la pense, la décide, l’applique ?

    • et donc, une fois de plus, une loi qui était censée défendre notre France contre les terroristes , le séparatisme, l’islamisation, est vidée totalement de sa substance.
      Elle va être retoquée, suffisamment de fois, pour en arriver à des conclusions qui seront contraires à l’idée de départ

  9. Il va payer ses palinodies comme MLP va payer elle aussi. Ils ne sont plus crédibles ! Si devenir politiquement correct c’est renoncer à ses idées, alors ils vont disparaître !

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