Paris : les équipes d’Hidalgo font le trottoir : « Tu montes… te faire vacciner ? »

Ce qu’il ne faut pas faire pour trouver des clients…

Le Monde

Il faut un début à tout. Ce mardi 30 mars, c’est dans la rue que Lucie Bommenel, médecin généraliste parisienne, recrute ses patients.

 Faubourg-du-Temple, dans le 11e arrondissement, elle aborde les passants. « Bonjour, je suis médecin, est-ce que vous êtes vacciné ? »

 L’homme aux cheveux blancs dit non.

« Vous voulez l’être ? Alors, suivez-moi… » A petits pas, elle l’accompagne jusqu’au centre éphémère installé par la Mairie, l’Agence régionale de santé et l’Assurance-maladie juste à côté, rue Robert-Houdin.

 

Une demi-heure plus tard, Jean-Paul a dans le bras une première dose de sérum AstraZeneca contre le Covid-19, et n’en revient toujours pas.

 « J’allais chez mon dentiste, je me suis perdu dans le quartier, et soudain, cette dame m’intercepte », raconte-t-il dans la salle de repos, tandis que le personnel surveille qu’aucun effet secondaire n’apparaît.

 

Il est à la fois content et surpris : « Alors que la moitié des gens de plus de 75 ans cherche désespérément à se faire vacciner, ici, on m’a fait une injection sans que j’aie rien demandé. Pourtant, je n’ai que 72 ans, je n’étais pas prioritaire jusqu’à ces derniers jours. Manifestement, ce centre a des doses et ne veut pas les perdre… »

Un vieux plan en main, l’homme se demande comment rentrer chez lui, à l’autre bout de Paris, lui qui ne prend plus le métro depuis le premier confinement. Mais il rêve déjà à la suite : « Cette injection me sera utile quand je partirai en vacances à l’étranger, et que j’aurai besoin d’un passeport vaccinal. »

[NDLR : C’est bien, le message est bien rentré dans les têtes].

 

En pleine pénurie mondiale de vaccins anti-Covid-19, la situation paraît paradoxale. Tandis que certains s’épuisent à chercher d’introuvables créneaux sur Doctolib, les équipes de la Mairie de Paris, elles, peinent parfois à trouver des habitants prêts à se faire piquer. Au point d’aller les chercher dans la rue.

 

Accueillir ceux qui passent

Depuis début mars, la maire socialiste Anne Hidalgo a décidé d’ouvrir des centres de vaccination provisoires, sans rendez-vous, « au pied des logements sociaux, là où il n’y a pas beaucoup de médecins traitants », a-t-elle résumé, mercredi 31 mars sur BFM-TV. Objectif : « Vacciner là où le virus circule beaucoup, et toucher un public parfois précaire, qui ne prendra pas rendez-vous sur Internet », complète son adjointe Anne-Claire Boux, chargée de la politique de la ville.

 

Quelques opérations ont déjà eu lieu dans les 10e, 11e et 18e arrondissements. Les suivantes sont prévues dans d’autres quartiers populaires, comme à Saint-Blaise (20e), la Goutte-d’Or (18e), ou boulevard Kellermann (13e).

(…)

Si les clients sont contents, tant mieux.

La maquerelle et ses supérieurs aussi.

Un système bien huilé, du trottoir au sommet de la pyramide.

Tu viens chéri ?

Petites femmes qui vous sourient

En vous disant : “Tu viens chéri”

Et Prosper qui dans un coin

Discrètement surveille son gagne-pain…

Dans le Pigalle des années 1970

 

 743 total views,  2 views today

image_pdf

19 Commentaires

  1. Ben moi, à 86 ans, venant de me prendre un gros râteau sentimental avec une jeunette de 12 ans, je me suis fait vacciner car c’est gratuit..
    .. alors que la corde pour me pendre était hors de prix car vendue seulement en rouleau de 100 mètres…

  2. C’est quand même incroyable , alors que l’on veut nous imposer le passeport vaccinal pour sortir hors de nos frontières, des migrants rentrent en masse dans le pays sans que cela n’offusque l’ hidalgo vaccineuse bien au contraire , son discours ce serait plutôt :”Venez à moi les petits migrants!”

  3. Ca racole dur, mais ce n’est pas pittoresque, romanesque ou bon enfant, ni drôle, car nos heures appartiennent bien aux plus sombres de l’histoire.
    Tous ceux qui collaborent comme gentils soignants piqueurs ou comme gentils moutons piqués devront répondre de leur obéissance de mauvais aloi, de leur traîtrise, et de leur responsabilité totale, car on n’injecte pas des “médecines” suspectes, aux effets non maîtrisées et qui peuvent être mortels (pour le plus grand bonheur des mondialistes-eugénistes-nazis) , quand le bénéfice est minime ou nul, et aussi parce que la dictature ne s’instaure pas sans ces actions concrètes des collabos qui donnent corps au rêve du dictateur.

  4. L’âne hide algote envoie ses impies coureurs pour ramener tous ceux qui ne se sont pas fait vacciner vers les vaccinodromes de la mort , ,je piaf d’impatience qu’il y est un impie coureur qui m’accoste , je vais lui faire passer l’envie de faire le bon chien à sa traitresse l’âne hilde algote la sotte

  5. Il est vrai qu a la vue de tout ces gens , il faut ce faire violence pour ne pas devenir vulgaire .

  6. “(…) tandis que le personnel surveille qu’aucun effet secondaire n’apparaît (…)”. Sauf sue les effets secondzires peuvent se faire attendre avant un certain trmos. R V dans six mois, voire moins ?
    Quoiqu’il en soit, bonne chance à cet homme. Sincèrement.

    • Tenir le haut du pavé, oui, mais il faut d’abord descendre du trottoir.

  7. Lucie Bommenel, médecin généraliste parisienne, perçoit combien pour chaque client sollicité ?

  8. surtout ! surtout ! ne vous faites pas vacciner ; ne vous transformez pas en rats de laboratoires !

  9. L’histoire ne dit pas s’il est indispensable d’apporter le bois de chauffage.

  10. Sur la dernière photo, on devine que l’acte se passe « rue Veran ».
    Il a déjà une rue, le Mengele français ?

    • Bonjour.
      Bien vu!!!
      Moi, fan de voitures anciennes, j’ai regardé la GS Citroën dans la ruelle…

      • Marrant, moi aussi… je me suis dit “tiens, c’est une photo des années 70 ?”

        Comme quoi, les hommes aiment aussi les belles carrosseries 🙂

        • Je possédais la même GS vers la fin des années 70 . Bleue métallisée . Le problème sur ces bagnoles c’était les sphères qui remplaçaient les amortisseurs habituels et dont le système pouvait se mettre en rade !

      • Amusant. Moi, j’ai regardé la tenue de la femme (couvrante/non couvrante), ses jambes (style), et la voiture, et tout cela en gardant en mémoire qu’il s’agit d’une image des années 70 (c’est à analyser et psychanalyser, en tenant compte de l’âge et du sexe de l’observateur 🙂 ; ) ) ah ah, reflexes conditionnés …

  11. Envoyez chier tous ces donneurs de mort , tiens qu’il en est un qui vienne m’accoster , on va rire si il insiste !

  12. D’habitude, lorsqu’une fille de joie fait le trottoir, c’est plutôt le client qui fait une “injection” à la prostituée.
    Et que lui dit sa femme lorsqu’il lui a raconter qu’il avait joué au docteur avec une inconnue qui l’a accosté dans la rue???

Les commentaires sont fermés.