Il y a trente ans, adolescent, j’attendais avec impatience l’émission présentée par Eddy Mitchell, « La Dernière Séance ». En plus du film américain des années 50 ou 60, il y avait des dessins animés du génial Tex Avery.
J’adorais Wolfie, le loup obsédé sexuel qui devenait fou à la vue d’une pin up canon et, les yeux exorbités, se faisait invariablement assommer ou réduire en morceaux. Il y avait aussi Droopy, le chien déprimé ou Pépé le Putois (à l’accent français !), lui aussi obsédé par une chatte couleur moufette refusant obstinément ses embrassades.
J’étais loin de penser qu’un jour, ces créatures hilarantes disparaîtraient pour cause de gauchisme débile et intransigeant. Je ne connais aucune création humoristique venue de l’URSS : et pour cause, les communistes n’ont jamais eu d’humour et d’auto-dérision. Pas étonnant que les écolo-gauchistes, dignes héritiers du stalinisme, veuillent faire disparaître la bonne humeur, les sourires et les rires; pas étonnant non plus qu’ils s’entendent si bien avec les islamistes qui ne rigolent jamais et surtout pas sur le Coran et Mahomet
Ainsi, victime de la « cancel culture », Pépé le Putois, ce personnage libidineux des Looney Tunes (Bug Bunny, Daffy Duck… créés en 1945 par Tex Avery et son équipe à la MGM) disparaît des dessins animés de la Warner car il symboliserait… « la culture du viol » !
Même le très à gauche Télérama commence à s’inquiéter du phénomène : « On attend maintenant avec une certaine appréhension le sort réservé au loup de Tex Avery… »
Car en effet, s’il y a bien un symbole de cette « culture du viol », de la « masculinité toxique » et du « patriarcat occidental », c’est le lubrique et macho Wolfie !
Après Autant en emporte le vent, Peter Pan et Dumbo, également censurés, voici maintenant la purge des personnages de Tex Avery : avec les gauchistes de la « cancel culture », ce sont tous nos souvenirs d’enfance ou nos meilleurs moments cinématographiques qui seront massacrés. Avant notre propre massacre ?
Banni car il normaliserait «la culture du viol», Pépé le Putois, nouvelle victime de la «cancel culture»
La mouffette française n’est plus en odeur de sainteté. Elle a disparu de Space Jam 2, le dessin animé produit par Warner. Et devrait également ne plus figurer dans les dessins animés Looney Tunes. Des choix qui ravivent le débat à Hollywood.
Comme une bien mauvaise odeur de soufre et de bêtise. Le putois français Pepe Le Pew (Pépé le Putois) n’apparaîtra pas dans la suite du film Space Jam. Une décision à laquelle s’ajoute celle de rayer la mouffette de la liste des personnages des prochains dessins animés Looney Tunes.
Ce choix de Warner s’est fait sur fond de débat sur le sexisme et la « cancel culture » (culture de l’annulation) à Hollywood.
L’animal malheureux, dont le premier passe-temps se résume à poursuivre sans succès Pénélope, une chatte rebutée par ses avances et son odeur nauséabonde, a fait les gros titres la semaine dernière après qu’un chroniqueur du New York Times a déclaré, sans rire hélas, que Pepe «normalisait la culture du viol».
Quelques jours plus tard, on a découvert qu’une scène du dessin animé Space Jam : A New Legacy, mettant en scène Pepe, filmée en 2019, avait disparu du montage final.
«Cancel culture»
Certains internautes ont immédiatement dénoncé une forme de censure au nom du politiquement correct dont serait victime ce personnage vieux de plusieurs décennies. «Ça veut dire qu’ils vont aussi essayer d’annuler Fluffy ?», a tweeté Gabriel Iglesias, la voix du personnage Speedy Gonzales dans la suite de Space Jam…
Selon des sources proches de ces productions, ces décisions ont été prises plusieurs mois avant la publication de l’article du New York Times, écrit la semaine dernière en réaction à l’annonce de la mise à l’index de six albums du populaire auteur pour enfants Dr. Seuss pour leurs stéréotypes raciaux.
Récemment, des films classiques tels qu’Autant en emporte le vent, Peter Pan et Dumbo ont fait l’objet d’avertissements de contenu, ou ont été retirés ou reclassés sur les plateformes de streaming, pour des éléments jugés problématiques…
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La “cancel culture” à l’assaut de… Pépé le putois
[…] L’éditorialiste a précisé son propos sur son compte Twitter en commentant un extrait de cartoon où Pépé le putois harcèle la chatte Pénélope : « Il attrape et embrasse une fille qu’il ne connaît pas, de manière répétée, sans son consentement et contre sa volonté. Elle se débat fortement pour lui échapper mais il ne la relâche pas. Il verrouille la porte pour l’empêcher de fuir. »
La description est factuellement exacte. Mais Charles M. Blow oublie que :
1) Pépé le putois, doté (du moins dans la version originale) d’un accent français grotesque à la Maurice Chevalier, est un personnage de fiction outrancier jusqu’au ridicule qui suscite davantage la moquerie que l’admiration.
2) Les enfants, bien plus intelligents que ne le pense le journaliste du New York Times, sont parfaitement conscients de cette caricature.
[…] On attend maintenant avec une certaine appréhension le sort réservé au loup de Tex Avery…
https://www.telerama.fr/cinema/la-cancel-culture-a-lassaut-de…-pepe-le-putois-6837816.php
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le spectre de la connerie touche ( ou plutôt s’aggrave) sur tout les « décideurs » le temps de la révolution n’est plus très loin
J’adorai aussi ,ils deviennent aussi tarés que les musulmans ,alors adieu les tex avery et les vieux western ,il vaut mieux nous abrutir avec les pages de pub des séries à la cons et la télé réalité ou sa vole très bas .
Quant à Tom et Jerry, ils sont sérieusement menacés.
Dan une nouvelle version, Tom deviendrait pédé et Jerry serait africaine (d’ailleurs Homard l’américain est pressenti pour le rôle).
On respire !
Les violeurs seraient plus à rechercher chez, suivez mon regard, que chez Pépé le putois. Quand aux islamistes, vous avez entièrement raison, ils ne rigolent jamais, sauf quand ils se brûlent en se versant le thé à la menthe!
Et quand on voit les dessins animés d’aujourd’hui, bonjour la décadence.
Maintenant tous les dessins animés de notre enfance, les films magnifiques comme « Autant en emporte le vent » dits subversifs sont censurés et remplacés par une parodie des Oscars de la pire espèce de vulgarité, de grossièreté, de mauvais goût, de bassesse, de corruption, de trivialité, etc… Là c’est autorisé et même plus, encensé par des dégénérés de la pire espèce. Là c’est pour le cinéma, la littérature va bientôt suivre le même chemin… Au fait, « Blanche Neige » n’a pas encore subi les outrages des gauchistes handicapés du cerveau ? Cela ne saurait tarder.
Je suis un fan total des dessins animés de Tex Avery. Lui et sa bande d’hurluberlus ont inventé un style délirant, contrepoint à celui de Walt Disney.
Le personnage de Pépé le Pew ne représente qu’un « French lover » qui n’arrête pas de se prendre des vestes. De plus, les sectaires de la « cancel culture » ne s’offusquent pas du fait que ce violeur en puissance porte un paquet de clichés sur les Français (malodorants, érotomanes et têtus). Ces grands esprits auraient dû, aussi, protester contre ces relents francophobes…
Par ailleurs, j’ai trouvé ce passage sur la censure des dessins animés de Tex Avery (j’ai perdu la source…):
« Les cartoons de Tex Avery ont souvent été l’objet de censure, notamment pour leur caractère supposément « raciste » envers les Afro-Américains entre autres. Cette censure a touché la France au début des années 2000. Ainsi l’édition en DVD de l’ « intégrale » de sa période MGM sortie par Warner Home Video en 2003 n’a d’intégrale que le nom. En effet, deux des soixante-cinq films, La Cabane de l’oncle Tom et Le Pygmée demi-portion, ont été purement supprimés, tandis que de nombreux autres films ont subi des modifications ou coupures avec notamment la suppression de plans concernant des gags jugés non politiquement correct4. »
Enfin, l’expression « cancel culture » me fait saigner les oreilles. Comment ose-t-on accoler les mots « cancel » (annuler) et « culture » ?
Réponse à la question : la doxa de la gauchiasserie c’est la culture par le néant.
Époque merveilleuse où l’on voyait ces dessins animés et bien d’autres (Popeye, Tom & Jerry, Heckle & Jeckle, le serpent bleu, etc.) à la place de la pub.
Ça ne rendait peut-être pas les gosses plus intelligents mais au moins, ça ne les rendait pas abrutis.