Le trumpisme a-t-il encore un avenir ?

Voilà un personnage qui n’a pas grand chose à voir avec nos politicards professionnels, car il dit carrément ce qu’il pense, il fait ce qu’il avait promis de faire et il annonce tout ce qu’il va faire en snobant les meRdias, lesquels avaient annoncé, d’emblée, leur hostilité !!… Du jamais vu dans le monde de la politique…

C’est d’ailleurs le reproche que lui firent bien des Américains et même une partie de ceux de son propre camp. A titre d’exemple, je me souviens avoir lu que Donald Trump avait déclaré publiquement que « personnellement il avait toujours voté contre les guerres faites à l’Irak et à la Libye qui s’étaient soldées par des centaines de milliers de morts inutiles »…    Etant béotien dans le domaine des us et coutumes de ce milieu, j’étais plutôt admiratif devant une telle franchise et honnêteté intellectuelle, mais, car il y a un mais, je me demande s’il ne s’est pas ainsi mis à dos le lobby le plus puissant des Etats Unis, celui de son complexe militaro-industriel et le monde financier qui y est adossé. Ceci expliquerait bien des choses…     

  Je trouve également admirable qu’un milliardaire newyorkais qui n’avait rien à y gagner se soit lancé dans une telle bagarre contre ce monde gangrèné par le fric, les meRdias corrompus, les intérêts particuliers, l’ethno-masochisme, la repentance permanente, les perversions pédo-sexuelles etc…, bagarre dans laquelle il savait qu’il n’y aurait que des gnons à prendre … Chapeau Donald ! 

Je ne pense pas que les capacités de nuisance du lobby précité aient quelque influence sur le patriotisme des leaders militaires et sur l’armée américaine en général. Les zozos actuellement en place à la Maison Blanche n’auront pas certainement pas intérêt à pousser aux émeutes…

Je crois ne pas avoir été le seul à m’être approprié, en faveur de notre cher pays, les slogans populaires de Donald Trump : « America first », « Make America great again » ! Il a osé !

Pour ceux qui, comme moi, sont intéressés par son avenir politique et celui de ce grand pays, je me permets de reproduire, ci-après, un article de Christian Daisug- correspondant permanent aux Etats Unis du quotidien « Présent » – du 30Janvier dernier :

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« Peu de Présidents ont laissé dans la chair de leur pays et dans le coeur de son peuple autant de marques que Donald Trump. Aucun président à un seul mandat n’a quitté la Maison Blanche avec 75 millions de voix, 51% d’opinions favorales et les deux tiers de son parti d’accord pour une future candidature à la magistrature suprême. Trump restera dans l’Histoire comme une figure à part. Alors que le vaincu est en général promis à la solitude et à l’oprobe, lui semble au contraire grandi dans l’épreuve, galvanisé sous les coups. La gratitude pour ce qu’il a promis et donné, la compassion pour son départ truqué, la joie de sentir intacte la fidélité de ses troupes pourraient être l’amorce d’une sorte de légende à l’américaine : le franc-tireur, l’iconoplaste terrassé par des forces obscures qui hantent l’Etat depuis des décennies pour le pervertir. Trump dressé comme ultime recours. Trump profilé dans le dernier créneau. Il a irrigué les esprits de ses idées, de ses principes.

Mais ce trumpisme a-t-il encore une chance? Inventaire pour l’avenir.

 

 Qu’a fait Trump ?

Trump a désigné l’ennemi. Sans l’identification exacte du camp à combattre, on le sait, il n’est pas de victoire possible.

Durant quatre ans, Trump a montré du doigt le bolcho-globalisme, l’hydre qui combine l’efficacité d’une dictature <<douce>> et les perspectives d’un nivellement communiste. Il a tenu cet Etat des profondeurs (deep state) pour le fossoyeur de l’Amérique. Il a clamé que son influence semi-clandestine empêchait toute réforme, viciait tout progrès. Il a fait de ses spadassins voués à la prédation les naufrageurs d’un pays menacé qui exigeait des défenseurs. Trump a battu le rappel d’un patriotisme assoupi. Il fut le seul dans l’histoire moderne. Aucun de ses prédécesseurs n’a eu l’intuition de proclamer que l’ennemi non seulement campait aux portes mais s’était déjà incrusté à l’intérieur. Aucun de ses prédecesseurs n’a eu l’audace de porter le fer là où il le fallait. Le trumpisme restera parce que l’ennemi est toujours là. Plus que jamais debout, féroce et méprisant.  

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Trump a bâti une coalition. On a un peu oublié ce qu’était le parti républicain après les défaites à la présidentielle de John McCain en 2008 et de Mitt Romney en 2012 : une cohorte de déboussollés à la recherche d’un chef, d’un programme et d’un dynamisme. Autrement dit, le parti de Lincoln et de Reagan était devenu une coquille vide. Ses responsables géraient douillettement leurs fiefs électoraux tandis que les militants tentaient de croire encore aux vertu d’un conservatisme obsolète et dangereux. Le libre-échange, une fiscalité d’égoïstes et un capitalisme vagabond avaient fragilisé l’Amérique et tué à petit feu sa classe moyenne.

Trump balaya d’un coup cette funeste poussière et plaça au centre d’une nouvelle coalition un personnage jusqu’ici oublié : le travailleur, le célèbre <<col bleu>> ou <<bleu de chauffe>>. Autour de lui se sont peu à peu agglomérées des forces anciennes, traditionnelles et solides. L’Amérique profonde sortait de son trou : les <<sans voix>> rompaient le silence. Les pro-vie, la droite religieuse, les bourgeois réactionnaires, la gauche trahie, les libéraux décus, les minorités frustrées marchèrent comme un seul homme derrière le slogan <<America first>> Ce fut le peuple de Trump. Cet élan là demeure inoxydable.

 

Un programme  

Trump a laissé un programme. Ses prédécesseurs n’eurent pas besoin de programme personnel, original- le genre de schéma qui pose un chef et montre son esprit-. Ils avaient celui des globocrates. Durant un quart de siècle, on a ouvert les frontières, privilégié l’illégal, alourdi les impôts, chassé les usines, nourri le chômage et choyé Wall Street. Trump s’employa à faire le contraire. Du social mêlé au national. L’Amérique aux américains. Les vieilles rangaines sont utiles : elles situent les vrais problèmes et sollicitent le bon sens. C’est sur ce bon sens que Trump appuya son programme. Un programme de gouvernement qui restera valable encore longtemps. Et surtout, un programme de combat. Lorsque Trump ferma les frontières, installa le protectionnisme, renforça la classe moyenne, limita l’avortement, corseta l’Etat et rapatria les soldats, il situa son action à deux niveaux : gérer les affaires publiques et arracher les tentacules subversifs. L’Amérique qui avait un besoin urgent d’une nouvelle direction, exigeait aussi une nouvelle mystique. Celle de l’impérissable Nation. 

Je me permets de rappeler que Christian Daisug est le correspondant permanent de « Présent » aux Etats Unis et que ce Quotidien est à la recherche d’au moins 500 nouveaux abonnés pour survivre (www.present.fr)

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17 Commentaires

  1. Trump reviendra, avec les gens qui le suivent, sous un autre nom peut-être, mais il reviendra ! En espérant qu’il ne revienne pas trop tard !

    • oui il reviendra d’une façon ou d’une autre: IL est TRUMP,
      au fait est il PARTI ? pas un jour ne passe où je sens l’esprit dans les médias ! Dingue hein!

  2. Bien des politiques républicains, dont certains n’aiment pas du tout Trump, savent parfaitement, pour l’avoir vu fonctionner, que le Trumpisme est l’avenir d’une Amérique forte et indépendante, et voudraient continuer dans cette ligne sans Trump ! Ce qui, bien sûr, ne marchera pas car les millions de « bleu de chauffe » ou autre dénomination que vous employez Conan, savent parfaitement qu’il faut que Trump soit aux commandes. 63 000 000 d’entre eux ont voté pour lui en 2016 sans connaître ce milliardaire qui faisait plein de promesses. 75 000 000, soit 12 000 000 de plus, ont voté pour lui en 2020 car ils ont vu en lui un gars qui tenait ses promesses. Il aurait pu employer la loi martiale pour prouver les fraudes électorales, mais c’est une méthode de force qu’il n’aime pas. Trump est anti-violence et, j’en suis convaincu, veut revenir au pouvoir par les voies traditionnelles. Désormais, suite aux nombreux décrets pris par Biden mettant au chômage des millers et bientôt des millions de travailleurs d’un trait de plume, des millions d’électeurs supplémentaires viendront, le moment venu, ajouter leurs voix à celles existantes pour remettre Trump à la Maison blanche en 2024, à condition de vérifier de très près le déroulement des élections.

    • Trump était parfaitement connu avant d’annoncer sa candidature en 2015. Les Démocrates ont triché lors de la présidentielle 2016 mais il s’est passé deux choses : 1) intoxiqués par leurs propres sondages mensongers, ils n’ont pas pris la précaution de permettre aux machines de vote de fabriquer des votes Hillary Clinton sans limite et 2) la NSA est intervenue pour protéger Trump en empêchant la CIA d’aller au bout du coup d’état. En 2020, 76% des Américains ont plébiscité Trump, soit beaucoup plus que les 75 millions d’électeurs fréquemment allégués. Il reviendra. Et n’attendra pas 2024. C’est pour bientôt, très bientôt, je ne parle même pas en termes de mois.

      • Il est absolument certain que Trump était largement en tête mais avez-vous des sources précises sur le score de 76% ?

  3. Trump sera de retour au mois de mars, vraisemblablement. Joe Biden n’a jamais été élu président des Etats-Unis. Maintenant, il faut consulter les sites dits « conspirationnistes » pour avoir un début d’information crédible.

    • heeeeu vous parlez de qui ? tous ces charlots, ces prophètes youtubeurs annonçant tous les 15jrs des arrestations, des ceci des cela ? vu leur identité je me demande d’ailleurs si ils sont réellement pro-Trump …

  4. Bravo Conan pour votre article et merci d’avoir mis en avant celui de Christian.
    Trump restera notre étoile du Nord, une direction à suivre pour retrouver l’éclat de notre liberté !

    • Merci beaucoup.
      Je vois que, tout comme moi, beaucoup de patriotes-résistants sont émus et réjouis par l’article de Christian Daisug qui a trouvé les mots justes pour décrire ce que ressentent les américains- tout du moins ceux qui sont encore amoureux de leur pays !-

  5. Je dirai plus que jamais ! Avec une progression importante chez les noirs et les latinos, comment les pseudo démocrates pourraient ne pas tenir compte de 75 millions d’électeurs…. ?

  6. Trump à la capacité de rebondir surtout si la présidence de Biden aboutit à un fiasco, le problème maintenant c’est le temps qui passe, Trump aura 78 ans à la prochaine présidentielle ?

  7. le trumpisme a-t-il encore un avenir ?

    • soit c’est l’avenir
    • soit c’est la fin et pas que pour les Etats Unis
  8. Merci Conan pour cet article plein de réel et qui remet du baume au coeur : cela nous change de tous les défaitistes qui hantent ce site.

  9. Bravo, bel article qui réchauffe le coeur !
    Très belle analyse également de l’auteur de Présent qui donne envie de le lire plus fréquemment ! Au surplus beaucoup de panache !

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