L’immigration incontrôlée se poursuit par  la route des Balkans : l’UE verse 3 millions à la Bosnie, dépassée

Photo : les migrants quittent le camp de réfugiés de Lipa, auquel ils ont mis le feu  la semaine précédente, en cours d’évacuation, et qui est situé à la frontière avec la Croatie à Bihac, en Bosnie-Herzégovine, pour rejoindre Sarajevo le 29 décembre 2020

Direction l’Europe, par milliers.

Tout se passe comme avant.

Juste avant Noël, quelques centaines de migrants clandestins, des Afghans pour la plupart, dans la lointaine Bosnie-Herzégovine, refusent de s’installer dans un logement permanent, préférant continuer leur route vers l’Europe.

 Bosnie : des migrants incités par des ONG mettent le feu à leur centre d’accueil.

Camp de Lipa (Bosnie) 23 décembre :

L’incendie s’est déclaré dans un dépôt de carburant et a été déclenché par des migrants clandestins.  Le camp de Lipa, situé près de Bihać, à proximité de la frontière croate sur la « route des Balkans », avait déjà été dans le collimateur de certaines ONG. Le problème a maintenant été « résolu » à leur manière.

Et ils reçoivent des signaux d’espoir de la part de l’UE qui leur indique que cela  vaut toujours la peine d’insister par tous les moyens pour être autorisé à venir en Europe.

Bosnie-Herzégovine : L’Union européenne débloque 3 millions d’euros pour les migrants.

Plus de trois millions d’euros pour aider les migrants présents en Bosnie-Herzégovine. L’enveloppe annoncée lundi 4 janvier par la Commission européenne répond à une aide d’urgence. 1.700 personnes sont actuellement sans abri.

[point de vue de l’UE] :

L’institution européenne critique les autorités locales et évoque une ”situation inacceptable” qui aurait pu être évitée si le pays avait agi rapidement. “La Bosnie-Herzégovine devrait agir en pays qui souhaite rejoindre l’Union européenne. La vie de personnes ne peut pas être sacrifiée pour des raisons de politique interne“, insiste Peter Stano, porte-parole de la Commission.

Ces fonds supplémentaires s’ajoutent aux 13 millions d’euros d’aide humanitaire déboursés depuis 2018 par l’UE pour aider la Bosnie-Herzégovine à faire face aux arrivées de migrants.

Mais pour les experts ces reproches ne sont pas dénués d’intérêt. « Ces critiques européennes sont justifiées mais peu crédibles car les Etats membres poursuivent le même principe (…) c’est-à-dire maltraiter les migrants et faire de la politique sur le dos des réfugiés », explique Gerald Knaus, directeur de European Stability Initiative.

La situation s’est détériorée sur le terrain ces dernières semaines. Dans le camp de Lipa les migrants ont refusé l’aide alimentaire pour réclamer de meilleures conditions. Un incendie causé volontairement par les migrants a détruit les installations laissant les migrants sans abri et sans de quoi se nourrir en plein hiver. La Bosnie-Herzégovine peine à répondre à l’afflux de migrantss qui passent sur son territoire pour rejoindre l’Union européenne par la Croatie.

Cinq ans après le début de l’immigration massive en Europe et la politique d’accueil de Merkel en 2015, il semble que rien n’ait changé.

 En 2021, de nouveaux points chauds et centres d’immigration continueront à être maintenus artificiellement en vie.

 En Europe, les hommes politiques, les médias, les associations et la télévision publique font chacun leur part pour perpétuer la misère au lieu de  faire  enfin un constat sur une base factuelle et d’exiger et d’imposer des solutions politiques réelles et à long terme.

Un mélange d’incompétence, de tromperie et de complaisance, de soi-disant gestes humanitaires qui, en fin de compte, entraînent encore plus de gens sous les feux des médias dans des situations encore plus précaires, d’où ils sont ensuite amenés en Europe : le premier point chaud se trouve en 2021 à nouveau sur la route des Balkans, plus précisément en Bosnie-Herzégovine.

En ce début d’année  2021, l’invasion se fait  à nouveau par la route terrestre, la  fameuse route des Balkans. Cette principale voie d’immigration continue vers l’Europe n’a délibérément pas été fermée, même après cinq ans et une série de déclarations politiques qui se sont révélées être du vent.

 

Allemagne : pour Merz, possible successeur de Merkel, l’époque d’Angela Merkel c’est  « 16 années de succès ».

Le lendemain du Nouvel An, par exemple, Friedrich Merz, le candidat à la présidence de la CDU, le parti de Merkel la CDU, a  qualifié sans sourciller, l’époque d’Angela Merkel de « 16 années de succès ».

Les politiciens européens ne  parviennent même pas à critiquer la politique désastreuse de leurs prédécesseurs. Merz (possible successeur de Merkel ), lui aussi, semble vouloir continuer à faire comme la chancelière – en regardant les  sondages véreux et en courtisant les Verts, sondages qui ont été continuellement gonflés par les médias et les chaînes publiques comme un soufflé jusqu’aux élections du Bundestag en automne.

Merz a commenté la situation en Bosnie-Herzégovine en disant que « les gens doivent être aidés sur place ».

Merz, soit dit en passant, continue de les appeler « réfugiés », tout comme les Verts et le SPD.

Ce qu’il n’a pas dit, c’est que les migrants  avaient refusé d’emménager dans un nouveau logement permanent pour l’hiver. Ce qu’il n’a pas dit non plus,  c’est que ces personnes avaient mis le feu à leurs tentes d’hébergement afin d’accroître les difficultés en plein hiver et d’augmenter la pression sur les pays de l’UE disposés à les accueillir et à rendre les images encore plus efficaces (la photo de l’année ayant été  une image des incendies criminels à Lesbos).

Les motivations des migrants ?

C’est donc le jour de l’an 2021, que s’est  déroulée la dernière épreuve de force dans le camp de Lipa en Bosnie-Herzégovine, qui avait auparavant été partiellement incendié par ses résidents : lorsque les militaires ont voulu monter de nouvelles tentes plus grandes et plus solides, les migrants clandestins ont protesté contre cette amélioration, les mêmes migrants qui avaient auparavant refusé de s’installer dans les logements permanents de l’ancienne caserne militaire.

Pourquoi ? Parce qu’ils voulaient se rendre en Europe !

Pourquoi l’Europe ? Parce qu’ici, il y a de l’aide sociale, des logements et bien d’autres choses encore qui leur sont prodiguées, ce qui n’existe pas dans les pays d’origine de ces personnes.

Ce n’est pas une nouveauté des années 2020 : il y a des écarts de richesse dans le monde.

Et le reconnaître aujourd’hui est particulièrement difficile pour ceux qui sont déjà nés dans cette prospérité. Le monde est-il juste ? Comment cette prospérité se concrétise-t-elle ? S’épanouit-elle particulièrement bien dans une économie sociale de marché et dans des conditions de démocratie libérale ? Et les Afghans ou les Africains ont-ils droit à la prospérité que les Français, les Allemands, les Danois, les Suédois, ou leurs ancêtres, ont atteinte ?

Pour l’instant, les pays européens veulent et organisent le Grand remplacement et déroulent le tapis rouge aux migrants.

Voir chaque jour dans l’actualité, comme cet article édifiant : Belgique l’allocation d’aide aux personnes âgées désormais accessible à tous les plus de 65 ans, indépendamment de leur nationalité.

 

Source / Euronews / Twitter

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