En 2020, au nom de la grossophobie, les dégénérés auraient interdit à Mireille Rufel de tourner dans Opération corned-beef

L’opération corned-beef, qui a fait rire des millions de gens, a été tourné en 1990… Action, rebondissements, toutes les formes de comique…

Ce film, en sus, a permis à l’actrice Mireille Rufel de faire une carrière cinématographique, malgré son tour de taille imposant.  Ou plutôt grâce à son tour de taille et ses talents d’actrice !


Filmographie de Mireille Rufel :

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L‘opération corned-beef permet de rire de bon coeur, malgré quelques excès et vulgarités. Ce n’est pas ma tasse de thé, je préfère le rire un peu plus sain à mes yeux devant la 7ème Compagnie, mais ça se laisse voir, pour une soirée familiale de rire partagé en ces temps d’ascétisme contraint et forcé. 

Et surtout, ajouterai-je, en ces temps de culs serrés et de dégénérés actifs de tous les côtés.

Impossible, en 2020, de rire grâce au poids d’une actrice, à son  ridicule quand elle se met en mini-jupe pour faire des déclarations d’amour plus que cocasses à Christian Clavier époustouflé et écoeuré..

Vous imaginez Schiappa ? Les pseudo-féministes ? Les associations spécialisées contre la grossophobie ? 

https://resistancerepublicaine.com/2017/11/29/helene-bidard-pcf-paris-organise-une-journee-contre-la-grossophobie/

Mieux encore, il y a dans le film une scène désopilante mettant en scène un handicapé ! Pas sympa dans la vie, quand il lui arrive quelques soucis, le rire libérateur arrive, forcément. Sans se poser de questions ! Pas besoin d’être hancapophobe, d’être grossophobe, d’être homophobe (pensez à ce rire sain et gai devant La cage aux folles ou Le Père Noël est une ordure) pour apprécier un film qui met en boîte


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Il est certain que ce film, aujourd’hui n’obtiendrait tout simplement pas son visa d’exploitation…

Mais, dégâts collatéraux oblige, une Mireille Rufel n’aurait sans doute pas été engagée dans le monde du cinéma si ce monde n’avait pas eu besoin de gens gros, maigres, grands, gros, caricaturaux au possible, destinés à faire rire ou à jouer les faire-valoir.

En 2020, une Mireille Rufel aurait sans doute faire beaucoup de métiers mais pas celui d’actrice, qui lui plaît sans doute… Elle aurait donc eu la malchance, parce que grosse, parce que non conforme au modèle, de ne pas pouvoir jouer au cinéma parce que les réalisateurs interdits d’utiliser ce qui pourrait ressembler à du racisme, de la discrimination et compagnie. Combien de vies foutues à cause de leurs conneries ? 

Or peu de personnes, heureusement,  ressemblent aux anorexiques des défilés de mode, pas plus qu’aux modèles de beauté des années 60 qu’étaient Delon, Moreau, BB… Et comme le cinéma c’est la vie on a besoin de tous… Mais il on n’a plus le droit de rigoler pour une heure seulement, au cinéma, des gros, des maigres, des petits, des grands, des rouquins, des vieux, des jeunes… bref, si les vieilles recettes du rire sont interdites on met sur la touche tous ceux qui ne sont pas conformes au modèles des publicités. 

Ou comment, sous prétexte de lutter contre les discriminations, on peut mettre à part et foutre la vie en l’air de beaucoup de gens. Sans oublier que le cinéma devient de plus en chiant, didactique et moralisateur… Si on ne peut plus rire des caractéristiques corporelles ou intellectuelles, de la couleur de la peau, des particularités sexuelles, de l’âge, du genre… il ne reste  plus que les Blancs hétérosexuels  à ridiculiser. Pas sûr que ce soit toujours facile et efficace… 

Qu’est-ce qu’on s’emmerde au cinéma d’ici et de maintenant !
 
 
 

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4 Commentaires

  1. ce film est désopilant, rire garanti du début à la fin, non! éclats de rire, et surtout avec des ados et des plus petits, qu’est-ce qu’on rigole !! et avec d’excellents acteurs
    21/12/2020

  2. Quand un film Français d’aujourd’hui était programmé je changeais la chaine ou bien j’éteignais la télé aujourd’hui je n’en ai plus et vu la qualité des programmes je ne compte pas la remplacer .

    • dommage, hier soir il y avait BEN Hur, et aujourd’hui Josey Wales, c’est la période où les chaines repassent les bons vieux films,

  3. En outre, cette actrice, fort sympathique, était parfaitement à sa place ! Préférons-nous ce qui arrive à la place : de jeunes décérébrés à la vue basse (l’écran dans la main…) nuls en orthographe, grammaire; ET maths (là, il y a cumul…), et, surtout, absolument aucun humour, je cherche encore !…

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