Marre du bio, c'est devenu une religion comme une autre (2) : quand "le Monde" prétend me débarrasser des limaces…

RR a pour ligne éditoriale de dénoncer avant tout l’islam, la disparition de la souveraineté de la France, la mondialisation… bref tout ce qui provoque le naufrage de la civilisation que nous aimons mais je sais que si nous nous regroupons autour de ces valeurs essentielles, nous pouvons diverger sur d’autres. RR n’est pas monolithique et représente bien tous les Français.
Ainsi, certains sont chasseurs, d’autres détestent la chasse, certains mangent bio, d’autres pensent que c’est une supercherie.
Il en est ainsi du sujet traité par notre ami Raoul. Il n’a d’autre ambition que d’amener à se poser des questions. Et si de ses questions, de ses remarques, naissent des débats, des interrogations… il aura fait avancer chacun de nous sur un sujet qui n’est pas si anodin  que cela, tant le bio occupe de plus en plus de place. Il nous appartient, à RR, de pouvoir, sur ce sujet comme sur bien d’autres, peser le pour et le contre, et surtout avoir des éléments pour penser et choisir. 
En attendant je vous souhaite à tous la même crise de fou rire que la mienne en lisant l’article de Raoul, les conseils des uns et des autres et ses remarques acerbes de bon sens. Dieu que ça fait du bien d’être entre Gaulois, qu’on soit pour ou contre le bio. D’ailleurs, faut-il comme nos gauchos décider entre le blanc et le noir pour tout ? 
Bonne lecture à tous!
C.Tasin

Pour lire la première partie, c’est ici :
https://resistancerepublicaine.com/2020/12/12/marre-du-bio-cest-devenu-une-religion-comme-une-autre-limposture-du-bio-1/
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DEUXIÈME PARTIE : 

Pour donner quelque crédit à cet article, je dois confesser que je suis ingénieur agronome de formation (pour la théorie) mais surtout (pour la pratique) jardinier depuis tout petit : j’ai appris avec mon arrière-grand-père puis avec mes grands-parents. J’ai vécu toute mon enfance à la campagne.

Professionnellement, j’ai dû effectuer un inévitable passage à Paris d’une dizaine d’années donc je connais également la vie citadine.

Enfin, depuis plus de seize ans, je vis sur une île où jardinage et maraîchage occupent une bonne partie de mon temps, avec plus d’un hectare pour m’occuper.

Je précise que je ne suis en aucun cas défenseur des géants de la chimie ou de l’agro-industrie sur lesquels je ne saurais porter de jugement assez dur.

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Partons d’une observation :

Afin de meubler la séquestration imposée par nos gouvernants, et bravant les règles du confinement, j’ai passé plusieurs centaines d’heures à remettre en état et cultiver un potager en friche.

Comme chacun doit le savoir, un certain nombre de maladies ou de ravageurs vient s’opposer à l’obtention de bonnes récoltes, en qualité ou en quantité.

Me souvenant des produits appropriés utilisés par mes aïeux, (avec parcimonie et à bon escient), j’ai cherché à les trouver dans les magasins spécialisés. Le vendeur a rigolé :

  • Mais Monsieur, ces produits sont désormais interdits !
  • Ah bon ? Mais qu’avez-vous à la place ?
  • Ben, des produits bio.
  • Ça marche ?

Le vendeur a eu une moue dubitatrice et une formule plutôt mesurée pour vanter la qualité de ces nouveaux produits :

  • De toute façon, il n’y a rien d’autres, alors…

 
Alors, j’ai testé.
Résultat : catastrophique !

Les produits de traitement (pourtant assez onéreux) se sont avérés d’une inefficacité remarquable. J’estime avoir été victime d’une escroquerie caractérisée.

Le summum a été l’anti-limaces.
J’ai constaté en fait qu’il avait pour principale vertu d’agir comme un véritable aimant envers ces gastéropodes qui s’en repaissaient puis repartaient bien gavés non sans avoir aussi dévoré mes plants de salade en guise de dessert.
J’ai bien sûr cherché à mettre à jour mes connaissances en surfant sur le Net.
Le fabriquant de l’anti-limaces vante ainsi son produit :

L’EFFICACITÉ DE L’ANTI-LIMACES BIO À BASE DE PHOSPHATE DE FER EST INCONTESTABLE

Il ne faut pas comparer le mode d’action de cet anti-limace bio à un produit classique type « granulés bleus ». Les modes de fonctionnements sont différents.

Après avoir été en contact avec le produit bio, la limace ou l’escargot se réfugie dans son refuge et meurt par déshydratation. Elle ne laisse donc aucune trace baveuse sur le sol, c’est ce qui fait que la plupart des gens se posent des questions quant à l’action de l’anti-limaces bio.

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Magnifique : Émile Coué de la Châtaigneraie ne pourrait qu’approuver !
D’abord une affirmation péremptoire : « L’efficacité est incontestable. »
Ensuite : comme les éléphants, les limaces se cachent pour mourir !
Je fais hélas partie de ces « gens qui se posent des questions » jusqu’à obtenir des réponses.
J’ai pourtant réitéré le traitement plusieurs jours d’affilée (il fallait aussi finir ce fichu paquet de granulés). Rien !
Était-ce les fantômes des limaces mortes qui continuaient à grignoter ce qui restait des plants ? Ou bien s’agissait-il de gastéropodes ayant intégré un gène christique leur permettant de ressusciter le troisième jour ?
Je laisserai aux gens compétents le soin de trancher.

Pour ma part, j’ai recherché d’autres moyens de lutte biologique. J’ai au moins trouvé une source de rigolade.

J’ai découvert à mon grand amusement qu’un des principaux sites de conseil en jardinage est sur la page du journal des bobos parisiens : Le Monde ! (Rubrique « binette et jardins »).

Voici ce Le Monde nous conseille pour éviter les limaces ( extraits du Monde en italique)
Prévention contre les escargots et limaces

Dans un premier temps, il faut connaitre qui sont les prédateurs naturels des limaces et escargots, et favoriser leur présence. Ce sont les hérissons, les orvets, les crapauds, les lézards, les oiseaux, les carabes (notamment le carabe doré) et les poules qui sont les plus grands consommateurs de ces mollusques.

J’ai bien cherché des éleveurs de crapauds, d’orvets ou de carabes dorés : rien !
Pour les poules, j’aurais bien essayé, mais toute personne ayant un minimum de connaissance de la vie à la campagne devrait savoir que la poule becquerait d’abord la salade….
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Lutte contre les escargots et limaces
Le traitement naturel anti-limaces consiste à épandre des granulés de phosphate ferreux (orthophosphate de fer) que vous achèterez en jardinerie
(pour l’efficacité, se référer à la méthode expérimentale que j’ai exposée ci-dessus…)
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Enfin, reste la méthode biologique :

La lutte biologique consiste, elle, à introduire le prédateur spécifique contre ces gastéropodes, qui est un nématode appelé Phasmarhabditis hermaphrodita. Il s’agit de petits vers non segmentés qui se nourrissent de limaces. Ils se diluent dans l’eau d’un arrosoir : il ne faut pas non plus avoir un jardin de 10.000 m², d’autant que ces petites bêtes ont un certain coût et qu’il convient de renouveler l’opération pour que l’opération reste efficace.

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J’ai cherché : on peut trouver à acheter des Phasmarhabditis hermaphrodita, ces grands dévoreurs de limaces.
Quoi ? 11,50 euros et pour traiter 10 mètres carrés ? Mon jardin fait 700 mètres carrés (sans compter les allées), et il faut « renouveler fréquemment l’opération pour que l’opération soit efficace ! »….

Ça mettrait carrément la laitue au prix du caviar blanc.
Enfin, ultime recours si tous les remèdes de charlatan n’ont pas marché :
Le ramassage, chaque matin, des escargots et limaces qui sont encore à la tâche ne doit pas être non plus négligé.

J’invite le journaliste parisien à venir « chaque matin » ramasser les limaces sur les 7 ares de mon jardin, ou mieux de venir de nuit avec une lampe torche quand les limaces sont « à la tâche » … Il comprendra peut-être.  Ce qui est possible au niveau de la jardinière qu’il cultive avec zèle et dévotion sur le toit de l’immeuble de son journal parisien ne l’est pas dans la vraie vie.

Notre journaliste a réalisé l’opération inverse de celle préconisée par Alphonse Allais : il construit la campagne à la ville…
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Il est pitoyable de voir le niveau d’incompétence de ces spécialistes auto-proclamés. J’ai pris l’exemple des limaces, mais on retrouve exactement les mêmes sottises pour les autres ravageurs, comme les doryphores. Quand toutes les méthodes biologiques ont finalement fait la preuve de leur inefficacité, le dernier recours reste toujours le même

Et l’une des manières pour s’en débarrasser efficacement et durablement est de les détruire manuellement. Tous les deux jours, ramassez les doryphores adultes. Pour les tuer rapidement, vous pouvez tout simplement les noyer dans un seau d’eau. Écrasez également des larves en les frottant vigoureusement contre les feuilles. Les pontes sont de couleur jaune se logeant généralement sur le dos des feuilles. Il faudra répéter l’opération jusqu’à l’extermination définitive des chrysomèles. Le seul inconvénient du ramassage manuel est son côté à la fois laborieux et minutieux, car il faut soigneusement examiner les plants un à un. Ça risque d’être très fatigant et accaparant en cas de vastes surfaces à couvrir.

Tout de même… un éclair de lucidité semble avoir finalement frappé l’auteur de cet article qui reconnaît ainsi à demi-mot qu’en pratique, ça ne marche pas.

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Conclusion partielle : si les éditorialistes écrivant dans « Le Monde » sont du même niveau que leurs collègues traitant d’agronomie, je comprends mieux désormais la ligne éditoriale du « Monde »

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Délaissant donc la rubrique « Binette et jardins », j’ai approfondi mes recherches et suis tombé sur pire encore. Si, Si !

Voici les « remèdes » ou « trucs » infaillibles trouvés au hasard des articles ou des revues :
Ici, on conseille de disposer un cordon de cendres autour les plates-bandes à protéger.
J’ai essayé : ça ne marche pas car « il faudrait renouveler la cendre après chaque pluie ou après chaque arrosage ». Je vous laisse imaginer les mètres cubes de cendre nécessaires.
Sans compter que la même revue affirme plus loin :

N’augmentez jamais la dose recommandée d’un engrais, au risque de brûler les racines des végétaux auxquels on l’applique. De plus, les minéraux appliqués en trop finissent éventuellement dans les cours d’eau où ils provoquent la pollution.

Faut savoir ! La cendre étant très riche en potasse, je flingue mes salades et je ruine l’équilibre écologique du ruisseau adjacent. Peut-être est-ce une stratégie de la terre brûlée (au sens propre du terme ?). D’une certaine manière, le problème des limaces est ainsi réglé puisqu’il n’y aura plus de salade à manger…
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Là, on conseille d’utiliser une barrière en coquilles d’œuf écrasées ou en aiguilles de pins qui empêcheraient la limace de ramper…
Plus loin, le « piège à bière » est également préconisé.
On peut tenter la décoction d’ail, le « purin de rhubarbe » voire le « purin de limaces » dont la recette est fort obligeamment donnée :
« On jette une dizaine de limaces par litre d’eau bouillante et on laisse reposer le mélange une dizaine de jours, jusqu’à ce que les limaces soient décomposées. On déverse alors le purin sur le sol autour des plantes, sans toucher les végétaux. L’odeur est abominable. ».

De toutes les méthodes utilisées, une seule a donné des résultats scientifiquement vérifiables : celle du purin de limace, puisque pour le préparer, il m’aura fallu occire dix limaces…

Quant à imaginer que les limaces fuiraient le cadavre en décomposition de leur congénère, c’est tout faux. Au contraire, ces gastéropodes sont particulièrement attirés par les restes de leurs infortunées collègues ébouillantées. J’ai vérifié cette découverte en allant consulter la bibliographie : la limace est effectivement réputée nécrophage…

Je n’ai pas osé tenter l’eau bénite, ni la prière… alors de guerre lasse, j’ai abandonné.

Les limaces allaient pouvoir continuer à festoyer, et j’irai acheter mes salades au supermarché.
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Fort heureusement la Providence m’a sauvé : j’ai trouvé un pot en verre contenant les « granulés bleus » honnis par les adeptes du bio.

Ce pot sommeillait dans un coin du grenier de la maison de mon grand-père, donc avait plus de trente ans, le pauvre homme ayant disparu en 1985.
Une seule application des « granulés bleus » : radical ! Un vrai pogrome de limaces.
Et j’ai pu avoir de belles laitues.
Sur un exemple précis, je vous ai démontré que le bio est une utopie.
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Pire, paradoxalement, le bio est anti-écologiste. Par les rendements nettement inférieurs qu’il provoque trop souvent, il augmente d’autant le besoin en surfaces cultivées. Une des espèces les plus affectées est celle du blé où les chiffres sont accablants : la chute de rendement en bio est en moyenne de 40%.

Vouloir bannir à tout prix et systématiquement toute molécule de synthèse est d’une sottise sans nom, au moins égale à celle de l’agriculture productiviste aveugle à tout problème environnemental.

Rappelons-nous : après-guerre, le défi était de nourrir une population affamée pour laquelle le budget alimentaire représentait plus de la moitié de ses dépenses. Pour cela, on a modernisé l’agriculture.

On a remembré abusivement en détruisant toutes les haies, on a mécanisé, et on a utilisé des engrais et à outrance et répandu sans discernement des produits phytosanitaires.

Pour ces derniers, c’était la méthode préventive : on traitait selon un calendrier bien précis, par précaution.

Pour faire un parallèle, c’est un peu comme si l’on prenait de l’aspirine avant d’avoir mal à la tête. Ça marcherait probablement, mais qu’est-ce qu’on consommerait comme aspirine !

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Depuis, les choses ont considérablement évolué.
D’une part le défi de la production a été relevé, probablement au-delà même des objectifs : les rendements ont explosé et la part de l’alimentaire ne représente plus que 11% du budget des ménages.
D’autre part les abus d’utilisation des produits phyto ont eu des conséquences néfastes. Là, les multinationales des pesticides ont joué un rôle criminel, sacrifiant notre santé sur l’autel de leur profits.
Pour faire un parallèle avec l’actualité, c’est un peu comme si des firmes pharmaceutiques exerçaient un lobbying intense pour rendre obligatoire le vaccin anti-Covid, et faire interdire des formes de traitement bon marché…
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Cependant, si l’on analyse les conséquences de cette agriculture productiviste avec recul, le bénéfice a été supérieur aux risques. C’est la version technocratique du « globalement positif » de Georges Marchais.

En effet, on connait l’espérance de vie des hommes primitifs vivant dans un monde bio idéal non contaminé par des molécules de synthèse.
Parallèlement au développement de l’agriculture productiviste, au cours des 70 dernières années, l’espérance de vie moyenne s’est améliorée de 69.9 ans en 1960 à 82.8 en 2019.
Si l’agriculture intensive était aussi diabolique qu’on veut bien le dire, aurait-on eu une telle progression ?
Le monde paysan est très conscient des excès du passé.

Les produits phyto ne sont utilisés qu’en cas de besoin, ce qui en diminue la consommation de façon souvent spectaculaire : c’est ce qu’on appelle l’agriculture raisonnée, juste milieu entre le tout-productivisme et le bio.

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Je ne voudrais surtout pas donner des arguments aux inconditionnels du « en même temps » qui trop souvent est à l’origine de la majorité de nos problèmes.

Cependant, dans certains cas vouloir ne connaître que l’interrupteur (autoriser / interdire), et ignorer le rhéostat (jouer sur un curseur) est d’une rare sottise.
 
Demain, suite et fin de notre triptyque sur le bio….
 
 
 

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13 Commentaires

  1. Mon potager est le long d’une haie comment cultiver sans anti-limaces granulés , certes utilisé avec parcimonie mais néanmoins impératif si on veut récolter , n’oublions pas qu’un potager c’est cultiver 50 plantes différentes venant du monde entier sur un petit terrain imparfait ne convenant qu’a une dizaine d’entre elles ,notons que les contre-prédateurs ne sont pas souvent là. Partant de là il faut bien produire et se faire aider de temps a autres par des petits coups de pouce n’est pas la fin du monde . Ne jamais oublier que sur cette terre tout est poison et que c’est la dose qui tue donc contrôlons notre poignet et justement lorsqu’il faut . Les légumes d’hiver sont justement très intéressants car les prédateurs sont moins nombreux , pour les arrosages on est tranquille ,le gel rend les légumes plus savoureux , avec une simple feuille de plastique beaucoup de plantes résistent au froid même les salades habituées progressivement .Un dernier conseil nourrissons le sol par des apports conséquents en produits naturels organiques avant de vouloir nourrir les plantes par de la chimie minérale a saturation , là aussi par temps froid un petit coup de pouce n’est pas non plus la fin du monde , il faut bien compenser la biologie endormie du sol qui sous 14 ° ralentie fortement .

  2. Oui et on s’étonne qu’il y aie de plus en plus de cancer tu m’étonne avec toutes les cochonneries qui sont arrosées sur les fruits ,légumes etc

  3. A l’entrée de mon jardin et autour de mes planches de légumes, j’ai mis plein de petites pancartes “INTERDIT AUX LIMACES ET AUX ESCARGOTS”.
    Et bien ça marche, ils sont tous morts … de rire !

  4. Le bio à petite échelle est très bien. Espérer nourrir la population mondiale avec le bio, c’est la famine assurée, très vite. Nicolas Hulot qui déclarait vouloir faire la guerre à l’agriculture intensive se retrouverait à faire la guerre contre des centaines de millions d’envahisseurs affamés. Une petite crise en 2011, rappelez-vous avait enflammé l’Amérique du sud et le Moyen-Orient, déclenchant les révolutions arabes. Il faudra qu’il assume.

  5. drôle de voir les critiques des anti-bio
    des gens qui ne veulent pas se remettre en question ?
    bien entendu le ” bio ” est devenu un mode de vie, un business, un excès, au début c’était cher car en développement, maintenant, business bien développé, c’est tjrs aussi chéro, bref, je privilège au mieux le bio car c’est qd mm un peu plus naturel, par exemple je choisis un oeuf avec la réf. 0 ou 1, de prendre des fruits / légumes le moins traités apparemment, en poisson des sardines ou macro ds les conserves car les gros poissons englobent plus les ” merdes ” de la mer, et de la volaille avec un label … bon ben on y croit ou pas, faut essayer d’éviter l’alimentation transformée, les plats tout préparé avec plein de conservateur dedans et manger raisonnablement sans trop d’excès … ds le temps il n’y avait pas toutes ces chimies ds l’alimentation et c’était pas la fin du monde … puis aujourd’hui, il y a qd mm beaucoup de personnes qui cultivent ss chimie comme les permaculteurs et ça cultive drôlement bien, donc … bah chacun est libre de faire ce qu’il veut du moment que cela ne casse pas les c…. aux autres

  6. oui mais bon …
    je ne suis pas écolo. mais les traitements ou produits chimiques détruisent qd mm beaucoup la nature, les insectes, moins d’oiseaux, d’abeilles, la liste est longue … soit, le bio est devenu un business et au tt début “ils” disaient que c’était cher car c’est le tout début, plus il se vendra de bio, moins ce sera cher, ben oui tient on en est tjrs au mm point alors que ça n’arrête pas de grandir … avant la guerre il n’y avait pas ttes ces merdes de chimie ds les champs … qd on voit que les pommes reçoivent plus de 50 traitements par an pas étonnant à la longue que certains se choppent des maladies, non ?

  7. « les pauvres limaces » … il y a une loi de la nature : chaque espèce défend son habitat – mon potager c’est mon territoire que je défends contre les envahisseurs, profiteurs , opportunistes et parasites. Ce sont de jolies petites bêtes, mais en dehors de mes salades.

  8. Moi aussi je dois préciser qu’en plus de la passion, ma fille a le diplôme de jardinier et que nous cultivons pour nous deux – pour subvenir aux besoins d’une famille de 4 personnes, c’est du boulot… mais cela vaut la peine ! Dès qu’on est pris dans l’aventure potager on n’a plus envie de financer les compagnies aériennes et les vacances exotiques : on est mieux chez soi ! Au début de ma carrière d’horticulteur amateur j’avais un carré magnifique avec des laitues splendides, un vilain matin nous avons eu la grêle qui a trituré mes laitues et la nuit suivant les limaces ont fini le boulot… ça c’était en 1996… nous n’avons pas encore trouvé de solution contre les limaces… et , en effet les poules sont de grands amateurs de laitues… mais c’est pas tout : les merles se servent en premier et mon chien chipe les fraises et les tomates. Malgré tout nous parvenons à un bon résultat mais cela ne s’apprend pas du jour au lendemain, nous nous orientons vers les plantes qui « vont bien ensemble » et cette année nous avons eu de beaux poireaux sans vers ! Notre défi : avoir des légumes frais même en hiver.

    • ,👏👏👏allez voir l’excellent travail et tous les conseils avisés du ”Jardin d’Olivier ”sur YouTube.Ma femme et moi avons désormais un jardin potager ,enfin!!! Et nous sommes quasiment autonomes depuis en prolongeant les productions de légumes ,le plus longtemps possible.
      Pour les limaces nous avons observé qu’elles sont attirées par les plants en souffrance ,en priorité et qu’il faut éviter les sites ou stagne l’humidité comme les allées heureuses ,surtout après arrosage.
      Elles adorent la bière,mais le piège doit être conçu de façon à ce que la pluie de dilue par le DÉLICIEUX et fatal breuvage.
      Ce pauvre Girodet à beau se démener comme un diable,l’agriculture biologique et SURTOUT biodynamique sera celle qui nourrira toute l’Humanité dans le futur .Lorsque celle ci aura changé son approche du Vivant.Nous restons des pionniers à notre modeste échelle ,cependant😉💪🐢🐸🐜🐝bon jardinage!

  9. Mais qu’on fiche la paix aux limaces et aux escargots! Mon voisin, écolo-gaucho-crétin de stricte observance, à peine arrivé dans le jardin de mon immeuble, a commencé à faire la chasse à ces inoffensives bestioles, avec de la bière, dont j’ai vidé les verres au fur et à mesure.
    Il a dû trouver un moyen plus radical car je n’ai plus vu un seul gastéropode, alors que j’en voyais au temps des pluies, depuis cinquante ans .
    Ainsi va l’écologie.

  10. Eh oui le parallèle avec BIG PHARMA n’est pas farfelu!
    Traiter, OUI!!!
    Guérir NON!!!
    Faire payer, TOUJOURS PLUS!!!
    Le même principe que les “anti parasitaires” bio de perlimpinpin!

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