Dimanche cinéma : snobez les snobs et régalez-vous avec "la septième compagnie"

Un grand merci à Claude T.A.L qui, dans un article de circonstance (hélas), a récemment rappelé à mon souvenir deux films qui m’avaient bien fait rire quand je les avais vus à la télé il y a quelques décennies.

https://resistancerepublicaine.com/2020/12/08/a-cause-de-macron-on-se-croirait-en-juin-40-on-recule-on-recule-alors-vive-la-7eme-compagnie/

La septième compagnie, ce sont 3 films, de Robert Lamoureux. Aux yeux des critiques estampillés par le système, traduisez par les critiques qui se la jouent dans les salons parisiens entre 2 fumettes, c’est l’équivalent du roman de gare, du sous-cinéma juste bon à occuper les Sans-dents, qui, à l’époque s’appelaient Bidochon.  Encensés par la foule ignare, par le peuple qui ne sait pas ce qu’est l’art, par des abrutis ne connaissant ni Freud ni Télérama, qui n’ont jamais entendu parler de Robert Bresson ni de Maurice Pialat et encore moins du Chien Andalou de Bunuel…

C’est que dans la trilogie de Robert Lamoureux,  Mais où est passée la septième compagnie (1973), On a retrouvé la septième compagnie (1975), La septième compagnie au Clair de Lune (1977), on rigole bien, de choses simples, dans la tradition de la comédie de Molière, elle-même héritée de Plaute et Térence : des jeux  de mot, du comique de situation, du comique de gestes, de caractère, de répétition… des coups reçus, des grimaces, des quiproquos… Tout y est. Mais Lamoureux n’est pas un intello. Mais ses acteurs sont des acteurs comiques…  Et le comique, en France, ça fait trop peuple, trop trivial, sauf si c’est Woody Allen….

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J’avais donc le souvenir d’avoir bien ri, il.y a 40 ans, devant les premiers films (je ne me souviens pas du 3ème, je ne sais pas si je l’ai vu) tout en en ayant tout de même presque un peu honte… C’était l’époque où je lisais Télérama et Le Nouvel Obs… et j’avais bien compris que je n’étais pas dans le vent en riant de choses simples, voire simplistes, même si je ne me suis jamais empêchée de regarder le moindre film sous prétexte qu’il aurait été démoli par la critique faisant la loi à gauche.

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J’ai donc revu sur DVD ces derniers jours, 40 ans après, après la piqûre de rappel de Claude, Mais où est passée la septième compagnie et On a retrouvé la 7ème Compagnie, pour voir, pour savoir, avec mes yeux de femme mûre qui a beaucoup lu, beaucoup vu, beaucoup analysé ; avec mes yeux de cinéphile avertie et tant pis si je ne suis pas modeste… Vous voulez que je vous dise ? Je n’ai pas fait pipi de rire, mais j’ai pleuré de rire quelques fois, comme il y a 40 ans, devant certaines scènes culte… C’est que du bonheur.

Et puis, ce qui ne gâte rien,  on revit au travers de ces films, sous le prisme de la rigolade, la drôle de guerre, ces Français qui reculent, qui ne se battent pas, encerclés et battus par des Allemands  qui pratiquent la blitzkrieg… Bref, un petit rappel historique montrant qu’il y avait alors trop d’officiers  qui, formatés dans le souvenir de la « Der des Der », n’avaient pas envie de se battre, de mourir, pensaient que la guerre ne serait pas longue et ne pouvaient pas deviner l’horreur que serait celle-ci ni ce que Hitler réservait à ses ennemis…

Enfin, je fonds devant ces Gaulois lâches ou courageux, égoïstes ou altruistes,, cherchant à éviter les emmerdes ou à profiter de l’occasion… C’est Astérix…  Et les moments de fierté devant ces anti-héros qui font la nique aux collabos et aux Boches, à l’insu de leur plein gré, c’est que du bonheur. C’est peut-être pour ça que les bobos du Monde et de Télérama n’aiment pas La 7ème Compagnie, au fond, parce qu’elle permet d’aimer encore plus sa patrie. Et puis, le nom des héros, qui fleure si bon la France de chez nous, quel bonheur ! Chaudard, Pitivier, Tassin, merveilleusement incarnés par Pierre Mondy, Jean Lefebvre, Aldo  Maccione (dans le premier film puis remplacé par Henri Guybet), si démerdes. Avec eux, tout culs-terreux qu’ils soient vous êtes sûrs de ne jamais mourir de faim ou de soif, car ils sont démerdes et ils ont des tas de  cordes à leur arc pour réparer un char,  piéger le lapin et le faire cuire en pleine campagne, faire évader toute une compagnie au nez et à la barbe des soldats et à l’ébahissement des gradés nés avec une cuiller d’argent dans la bouche… Que du bonheur ! 

Alors passez 2 ou 3 soirées cinéma avec vos enfants et petits-enfants, des soirées de rire partagé, ça vaut toutes les sorties du monde. Vous oublierez le couvre-feu imbécile, et vous ferez la nique à Macron-Castex en étant heureux malgré eux.

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10 répliques culte :  c’est aussi à ça qu’on reconnaît un film populaire, donc un film réussi, non ? 

 
 
 

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9 Comments

  1. Bonjour,
    J’ai moi-même bien rigolé en regardant ces films sur la 7ème compagnie lorsque j’étais gamin…
    Depuis j’ai lu la bataille de Stonne de Jean-Paul AUTANT et j’ai appris, à travers cet exemple édifiant, combien certaines unités de l’armée française, bien entraînées, bien équipées et bien commandées s’étaient vaillamment battues et avaient causé de grands dégâts à l’armée allemande tant en hommes qu’en matériels jusqu’à faire douter et démoraliser ses soldats.
    Pensez aussi à la bataille de Gembloux en Belgique où les blindés français et l’artillerie ont détruit 164 panzers alors que l’armée française perdait 105 blindés !
    Comparez le nombre des tués Français et des tués Allemands sur le front et demandez-vous ensuite comment des soldats qui auraient tous fui, comme ceux de la 7ème compagnie, auraient pu causer tant de morts à l’armée allemande et pousser, par exemple, le régiment d’élite Gross Deutchland ( Grande Allemagne) préféré d’ Hitler à demander son retrait du front devant Stonne après ses très nombreuses pertes…?
    N’oubliez pas non plus que l’armée des Alpes a su résister aux invasions conjointes des armées allemande et italienne.

  2. Christine :
    ne dites pas de mal de Bunuel car je regarde aussi bien la partie d’échecs du  » 7 ième sceau » que la célèbre  » pas si vite  » de la « 7 ième compagnie « 

    • Mais ai-je dit du mal de Bunuel ? J’aime Bunuel, j’adore Bergman et notamment son 7ème sceau ! Je disais que pour les pseudo-critiques intellos il n’y en avait que pour eux. Je n’aime pas trop quant à moi le cinéma facile dit populaire, il y a populaire et populaire comme intello et intello

  3. Ils y a 25 et 30 ans mes enfants adoraient et moi aussi. Pourquoi les voit on de moins en moins sur les chaines les 7éme Cie, de Funès, Belmondo ? C’est parce qu’ils prennent l’audimat aux autres. Et il n’y a pas la diversité obligatoire.

  4. @François des Groux Je n’ai jamais été adepte de la série des « Gendarmes… » et je n’ai pas souvenir de propos racistes etc ( il faut dire que j’ai dû en regarder un seul et il y a des lustres).
    Voir du racisme, du facho etc à tout bout de champ, çà devient tellement obsessionnel qu’ils vont finir par devenir complètement fous s’ils continuent comme çà !
    S’ils espèrent faire disparaître le racisme avec leurs méthodes actuelles, ils vont arriver à un résultat contraire.
    Des gens ( pas encore « les » gens, hélas ) commencent à ouvrir les yeux et en avoir marre au point qu’ils commencent à dire :  » je n’ai jamais été raciste mais là, je vais le devenir, çà va trop loin « .
    Je plains sincèrement cette petite partie de la jeunesse ( élevée par des parents qui ont encore la tête sur les épaules et enseignent à leurs enfants certaines valeurs ) qui n’est pas contaminée par le virus du choléra gôchiasse et qui va se retrouver de plus en plus seule et minoritaire ( les aînés s’éteignant petit à petit ) pour lutter contre les fléaux destructeurs de tous les arts de vivre, qui nous submergent que mettent en place les dégénérés : interdiction de faire de l’humour, interdiction de parler de çi ou de çà ou de tel ou untel, interdiction de dévoiler certaines vérités, interdiction de critiquer, interdiction de ne pas aimer certaines personnes , pratiques ou tenues vestimentaires, impossibilité de se déplacer tranquillement, en toute sécurité, où l’on veut sans risquer de se faire attaquer, harcelé, volé ou insulté et sans tomber sur des nids de voiléees, de barbus ou tout simplement sur des gens frustrés et hargneux,
    Quel monde sinistre, délirant, anxiogène, pauvre, cruel… , ces cinglés aveuglés par leurs idéologies nous préparent. Les générations futures n’ayant connu que çà s’en contenteront puisqu’elles n’auront pas connu les jours heureux d’une époque plus gaie. Çà fait peur !

  5. J’a-do-reee ! Je les regarde à chaque fois qu’ils repassent à la télé ( dont il y a peu de temps ) et je me marre toujours autant.
    Merci pour cette compil.
    Jean Lefèvbre est impayable ; je pleure de rire à chaque fois quand ils sont dans la dépanneuse et qu’ils « tombent » sur un Allemand en panne avec sa voiture et qu’il s’adresse à lui en allemand pour être dépanné. Le moment où il se penche vers ses collègues pour tenter de baragouiner ce que l’autre lui a dit est mémorable.
    La seule réplique qui ne pourra plus avoir lieu sous peu, c’est lorsqu’il demande du saucisson :  » mon copain, il veut du à l’aïl ! « , puisqu’au train où vont les choses, si les Français continuent dans leurs délires, on aura plus que du  » h’lal  » !
    La seul

  6. Bien d’accord avec Christine !
    De toute façon, j’ai fait le test : si nos enfants rient devant ces films des années 70-80 et redemandent de les voir, c’est que c’est bon.
    Bien sûr, les De Funès, les 7ème compagnie mais aussi les Bronzés ou Clavier, que les gauchos détestent parce qu’il n’est pas… de gauche et le dit.
    Par exemple, je me rappelle que T7 jours avait descendu « Opération Corned beef ». Alors que nos enfants ont bien ri.
    Ras le bol des films chiants, intellectuels, tristes, gris !
    Et maintenant, ils arrivent à trouver la série des Gendarmes (bon, les derniers ne volent pas haut, c’est vrai) « raciste et misogyne ».
    https://www.lepoint.fr/culture/le-gendarme-et-les-gendarmettes-raciste-moi-raciste-12-12-2020-2405442_3.php
    Mais on vous emm… Télérama et compagnie !

  7. J’ai du voir ces films dans ma jeunesse
    Je ne savais pas qu’ils étaient de Robert Lamoureux
    Pour moi ce monsieur c »était la chasse au canard sur disque 45 tours…..

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