Lucky luke ne fume plus, vote Joe Biden et s'agenouille avec les "Black Lives Matter"

On imagine que les ayants-droits de feu Morris, le génial créateur de Lucky Luke (1946), ont donné leur accord pour transformer « l’homme qui tire plus vite que son ombre » en nouvelle icône de la gauche antiraciste et racialiste.

Mais pour certains universitaires, le dessinateur Achdé n’est pas allé assez loin : il aurait fallu montrer Lucky Luke aux prises avec un KKK lynchant des Noirs et des cowboys exterminant des Indiens.

Oui, bon, en même temps, c’est une bande dessinée destinée aux enfants de 7 à 77 ans…

Pas grave ! Le but étant de montrer que tous les Blancs étaient et restent à jamais d’ignobles racistes terrorisant les minorités.

Sauf, évidemment, Lucky Luke qui est devenu, pour la bonne cause, un non-binaire végan ne fumant plus et votant Joe Biden après s’être agenouillé avec les Black Lives Matter.

On attend impatiemment Tintin et Haddock pacsés, Les aventures des Schtroumpfes LGBTQ+, Black et Mortimer contre les fachos ou Astérix et Obélix adoptent un migrant numide.

Lucky Luke : le cow-boy confronté au racisme dans un nouvel opus, sorti ce vendredi

Dans « Un cow-boy dans le coton », Lucky Luke est confronté au racisme. Et pour les spécialistes de l’histoire américaine, c’est plus ou moins réussi. 

Lucky Luke, l’homme qui tire plus vite que son ombre, est confronté à un ennemi coriace dans sa nouvelle aventure : le racisme.

« Un cow-boy dans le coton », qui sort ce vendredi, est le troisième épisode de Lucky Luke signé du scénariste Jul et du dessinateur Achdé.

S’il a été conçu bien avant la mort de George Floyd aux mains de la police à Minneapolis le 25 mai, le mouvement de protestation antiraciste Black Lives Matter le rend d’autant plus d’actualité.

« Les Noirs étaient quasiment absents de l’univers de Lucky Luke », remarque Jul dans le dossier de presse. Mais « la résonance avec des questions brûlantes aujourd’hui est fortuite ». 

Quelques années après l’abolition de l’esclavage (en 1865), Lucky Luke hérite d’une plantation de coton en Louisiane, un État où ce cow-boy découvre une société très différente de son Far West, avec une élite blanche raciste qui terrorise ses ouvriers agricoles noirs. On croise une jeune femme noire révoltée appelée Angela – comme la militante Angela Davis – et le Ku Klux Klan.

À quel point est-ce réaliste? Les avis d’universitaires français, spécialistes de la période, sont partagés. 

Élodie Grossi, maître de conférences à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, déplore « une image romantisée des plantations de Louisiane, semblables à de grandes demeures opulentes, sans montrer la violence routinière et les conditions de vie et d’habitation des esclaves ou anciens esclaves »…

Pour son confrère Michaël Roy, de l’université de Paris-Nanterre, une BD de 48 pages ne peut pas montrer toutes les nuances que traque un historien. « Les auteurs s’en tiennent donc à quelques représentations connues, à commencer par la plantation de coton, alors qu’en Louisiane c’est la canne à sucre qui prédomine ».

« Caricatural » sur les Indiens

Certaines parties ont séduit ce chercheur. « La définition qui est donnée du KKK, une société secrète pour faire régner la terreur et maintenir la suprématie des blancs, est rigoureusement exacte »…

Nicolas Martin-Breteau se dit « heureux que cet épisode paraisse. C’est important: à une époque où on débat de nos monuments, de savoir s’il faut les déboulonner ou les mettre en contexte, Lucky Luke est lui-même un monument, qui peut aider à la compréhension de l’histoire ».

« Ce qui serait formidable maintenant, ce serait que la série change de regard sur les Indiens. Là, elle reste un peu caricaturale. On est dans une période de guerre, de déportation et de pure et simple extermination. Lucky Luke, personnellement il est gentil, mais il appartient à un groupe social, les cow-boys, qui a participé à cette guerre », remarque-t-il.

C’est un défaut que perçoit également Élodie Grossi, contestant « le portrait qui est donné des Américains du Nord ou de l’Ouest, présentés comme tous uniformément antiracistes ». Pourtant « il serait faux de considérer que seuls les États du Sud faisaient acte de racisme », rappelle-t-elle

https://www.sudouest.fr/2020/10/23/lucky-luke-le-cow-boy-confronte-au-racisme-dans-un-nouvel-opus-sorti-ce-vendredi-7996621-790.php

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12 Commentaires

  1. Lucky Luke a fait son coming out : dans le prochain épisode, on le verra dans un body rose confisquer le ranch d’un cow boy au nom du droit au logement pour donner un toit aux Daltons qui ont viré leur cuti . Pour se faire pardonner de l’asservissement imposé à son fidèle compagnon, maintenant c’est lui qui porte Jolly Jumper et il a remplacé ses Colts par le petit livre vert de Nicolas Hulot.

  2. Hier j’ai moi aussi regardé par hasard des extraits des meilleurs scènes des classiques du cinema Français, cela faisait des siècles que je ne les avais revu .
    J’ai redouté que cela puisse me paraitre trop daté et …non ! Le charme a fait encore son effet , plus encore que lorsque je les voyais quand j’étais plus jeune . Pas une ride et les films que j’ai pu voir entre temps me paraissent en comparaison mal joués, mal mis en scène .pas dans la réalité , pas avec ce naturel et en même temps toute la magie , toute la poésie de ces joyaux.
    Le prétexte de ceux d’aujourd’hui étant de gagner leur croute , eux c’était de faire des oeuvres d’art . Le 7ème art c’est ça l!
    Avec nos grands écrans 4K je

  3. Hahhh….tristesse !!! Je préférais de loin le Lucky Luke de mon enfance, avec la clope au bec, et ce n’est pas pour autant que je me suis mis à fumer !!! Prochain album, un Lucky Luke transgenre ???

  4. Y a encore quelqu’un qui achète Lucky Luke? Ya encore quelqu’un qui va au cinéma? qui regarde la télé? qui écoute les miauleurs depuis qu’il n’y a plus de chanteurs, etc.? J’ai compris la manipulation comme ceci: dans les premiers Tintin, les Congolais étaient des Nègres, puis ils sont devenus Noirs, dans les années 1950 dans les albums de Buck Danny les Japonais étaient des méchants « faces de prune », ensuite ils sont devenus des gentils, quand j’étais petite, les Allemands étaient des Boches, au lycée ils sont devenus la jeunesse de la future Union Européenne. Tiens, hier j’ai regardé un DVD avec un vrai film : « ascenseur pour l’échafaud » ça n’a pas pris une ride ! Les vieux Lucky Luke non plus.
    Par contre je ne suis pas arrivée au bout du dernier Asterix.

  5. napoleonkom dit
    entierement d’accord !j imagine une Clémentine Autain , la fausse violée °°, en Ma Dalton et sa fratrie en LCI
    °° son « viol » n » aurait eté qu une vaste blague inventée pour se faire connaitre et propulser vers la celebrité……une astuce comme une autre….
    n importe quel psy vous dira que dans cette situation réelle, la victime fera tout pour n’ en jamais parler, et a fortiori sans témoin….et tenter d’ oublier
    comme dirait Le Juge Roy Bean :
    qu on la baise !!

  6. L’intérêt de Lucky Luke, c’était d’être une BD caricaturale du Far-West avec de gros clichés et des références historiques parsemée de jeux de mots à la Goscinny. Tous les personnages étaient caricaturaux des Dalton aux indiens et c’est ce qui faisait rire. Si maintenant Lucky Luke devient réaliste et politiquement correct plus personne ne le lira.

  7. Bonjour,
    Cet universitaire ment.
    le KKK ne voulait pas maintenir « la suprématie des Blancs » (sic)
    Le KKK détestait tout autant les catholiques et les juifs, que les Noirs, qui sont l’archétype du « Blanc » dans la France de 2020.

  8. « Pour son confrère Michaël Roy,
    un parent du Juge Roy Bean ?
    La loi a l’ est du Pecos……
    au moins ce Juge n’ aura jamais de mur des cons
    qu on le pende !! 😆

  9. A noter que les fameux « Etats du Sud » étaient démocrates et ceux du Nord républicains. Les membres du KKK auraient bien pu être des gens de la famille Biden mais bon, on refait l’histoire, contrairement à l’idée reçue.
    A noter également que le président de l’époque est maintenant visé par les racialistes qui imaginent son déboulonnage, comme quoi, rien n’arrête.

  10. « (…) ont donné leur accord pour transformer « l’homme qui tire plus vite que son ombre » en nouvelle icône de la gauche antiraciste et racialiste. ». Bref, en un mec qui n’en a plus..

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