Macron nous a refait le vieux coup espagnol du « No pasaran ».
« Ils ne passeront pas. »
Mais il y a longtemps qu’ils sont passés. Ils sont partout.
Comme toutes les saloperies : virus, bactéries, moisissures, vermine, rats, ils se sont infiltrés dans toutes les strates de notre monde, dans tous les recoins, dans tous les étages. Ils ont profité de toutes les béances, de tous les aveuglements, de tous les dénis, de toutes les lâchetés de nos politicards et de nos médias, de toutes les complicités, de toutes les ONG avec leur prétendu désir humanitaire, de toutes les mansuétudes des juges pour s’imposer de Biarritz à Dunkerque, de Brest à Menton, de La Rochelle à Lyon, de Nantes à Strasbourg.
Ils sont passés et s’approchent du pouvoir. Soumission de Houellebecq porte en lui quelque chose de la prophétie.
Ils sont déjà au pouvoir dans les têtes.
La semaine passée, sous la houlette de Abdelhakim Sefrioui, dont Marianne a livré une biographie sans concessions des parents d’élèves voulaient organiser une manifestation devant le collège pour s’en prendre à « ce voyou », comprendre Samuel Paty.
Dans les dernières secondes de la vidéo, Sefrioui dit : « Mais dans l’après-midi, l’Inspection académique a contacté le parent d’élève et lui a exprimé son étonnement de savoir que ça c’est passé comme ça dans le cours de ce voyou, et qu’ils allaient sévir ».
Il semble confirmer que Samuel Paty s’apprêtait à être sanctionné par l’Académie des Yvelines pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet. L’Éducation nationale se préparait donc à suivre les serpents depuis longtemps sorti de leurs œufs coraniques.
La principale avait ordonné à l’enseignant de s’excuser devant les parents d’élèves, ce qu’il avait fait. Le harcèlement avait continué.
Vendredi 9 octobre, la principale du collège avait alors demandé à un inspecteur de venir rappeler à Samuel Paty « les règles de laïcité et de neutralité » dans le but de permettre « de préparer la rencontre programmée entre le professeur, la principale puis les parents d’élèves ».
Cela donne une idée de la manière dont l’administration de l’Éducation nationale soutient les professeurs.
Les propos de Blanquer, invité du 20 h de France 2 samedi 17 octobre sur « Cette émotion ne doit pas être synonyme de peur. Je pense à ce professeur qui n’avait pas peur d’exercer son métier. La peur n’est pas notre religion. J’en appelle à l’unité du monde adulte, défendre sans peur et sans reproche la liberté, l’égalité, la fraternité et donc la laïcité » ne valent rien.
Ils ont la coloration diarrhéique de la couardise.
Quant à ceux de Macron : « Un de nos concitoyens a été assassiné aujourd’hui parce qu’il enseignait, parce qu’il a prôné à des élèves la liberté d’expression, la liberté de croire et de ne pas croire », comment croire une seconde à leur sincérité.
Et je passe sur son appel à « l’ensemble de nos compatriotes à faire bloc, à être unis, car nous sommes d’abord et avant tout des citoyens unis par des mêmes valeurs, une histoire : cette unité est indispensable », sur « nous sommes avec[les enseignants], la nation tout entière sera là, à leurs côtés, aujourd’hui et demain, pour les protéger et les défendre, leur permettre de faire leur métier qui est le plus beau qui soit : faire des citoyens libres ».
Les médias nous montrent des élèves éplorés devant le collège Bois d’Aulne.
Bougies et fleurs. Pancartes “Je suis enseignant”, “Je suis professeur”.
Triste mise en scène de village Potemkine.
Parce que la réalité, elle était au même endroit, vendredi, après la découverte de l’exécution de Samuel Paty. Les adolescents qui s’étaient regroupés devant l’établissement scolaire ne paraissaient guère chagrinés.
Une jeune fille se disant musulmane assurait que le professeur « avait une réputation de raciste », sa copine notait que présenter les caricatures de Mahomet « c’est une offense ». « Il a insulté notre prophète, marmonnait un collégien.
Une adolescente demandait sans frémir : « Vous voulez-voir sa tête ? La photo est sur Twitter ». Et de présenter sur son écran de téléphone, sans émotion, la tête coupée et ensanglantée de Samuel Paty et les mots de son assassin.
En n’apprenant cela, je me demande si là n’est pas la raison pour laquelle Macron veut imposer l’apprentissage de l’arabe dans les écoles ?
Jorge Semprun racontait que ce qui l’avait sauvé durant sa captivité à Buchenwald était de connaître l’allemand et ainsi comprendre les ordres des gardiens.
Enseigner la langue de Mahomet à nos enfants pour qu’ils puissent comprendre les ordres des égorgeurs dans la France islamisée ?
Comme le demande Jean-Paul Brighelli, Blanquer s’honorerait de débaptiser le collège Bois d’Aulne pour l’appeler Samuel-Paty. Et en sanctionnant les fonctionnaires de l’Académie des Yvelines, sans oublier la principale du collège qui se couvrait administrativement, avant de se cacher sous un niqab ?
Blanquer ne fera rien.
Il parle d’un « cadrage national strict et puissant » pour la rentrée du 2 novembre.
Mais la couardise, comme toujours, l’emportera. Et le cadrage sera peut-être celui des professeurs pour qu’ils cessent enfin avec leurs conneries de liberté d’expression en se servant des caricatures de Mahomet.
Les syndicats, les associations, les partis politiques, les médias (Libé a ouvert le bal en titrant Professeur décapité à Conflans : l’extrême droite, première sur la récup, (https://www.liberation.fr/politiques/2020/10/17/professeur-decapite-a-conflans-l-extreme-droite-premiere-sur-la-recup_1802705), les politicards mélenchonisés vont défiler en hurlant leur soutien à la famille de Samuel Paty et surtout “pas d’amalgame”.
Il sera toujours plus grave de dévoiler la photo de la tête de Samuel Paty laissée sur le bitume que de vouloir combattre l’islam.
Ce n’est pas l’islamophobie qui tue, mais l’anti-islamophobie.
Cette décapitation est peut-être dernière chance pour que la France se réveille face à l’islam. Soyons certains que les Français la laisseront passer.
https://ripostelaique.com/lacademie-des-yvelines-voulait-sanctionner-samuel-paty.html
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Quel est le ténor de la dite extrême droite qui ne parle pas d’islam de France ????
Y zy font tous dans leur froc!!!
Gérard
Il faut reconnaître que lorsqu’un politichien déclare « ils ne passeront pas » – effectivement, :ILS ne passent pas—
N’est-ce pas Monsieur Clémenceau?
Bonsoir , quant à moi je suis abasourdi sur le drame . Les enfoiré , islamistes salafistes de mes nœuds ne passerons pas . Je suis prêt à participer au combat . De toute manière il faudra en découdre avec ces fumistes . Il faut montrer que nous sommes forts , ne pas montrer la peur . Vive la France , Vive la République .
le bourrage de crâne habituel servi par la gauche,
un professeur avec ses diplômes, ses examens, ses concours, ses connaissances, doit s’excuser devant le blédard parce que désolé, la terre n’est pas plate comme l’a dit leur supposé prophète.
il ne faut pas « heurter leur sensibilité », mais devant la tête de leur professeur qui gît sur le trottoir, ils ne font preuve d’aucune sensibilité, mais plutôt d’une froideur qui s’apparenterait à de l’inhumanité, tiens donc !!! et peut-être aussi à une sorte de satisfaction revancharde, tiens donc !!
et dire qu’on nous a tant vanté leur sensibilité !!
quartier sensible par ci , quartier sensible par là !!
pauvres de nous !! quels pauvres cons nous sommes !!
Bonjour,
Oui, vous mettez le doigt sur ce qui est le plus sinistre.
Des enseignants, porteurs de l’héritage de la France, qui ploient les genoux devant des petits barbares.
Ce pauvre Samuel devait se sentir écrasé de toutes parts, et enfoncé par sa hiérarchie.
Lui demander de faire des excuses, c’est un peu fort de café, c’est l’humilier volontairement en lui demandant de lécher le cul des parents muzz !
quelle déchéance !! où se trouve l’EN d’antan ??
tiens il faudrait demander au vieux Chevènement qu’en penseraient ses parents instituteurs de la vieille école
@frejusien
« lui demander de faire des excuses ». Mais au nom de quoi ?
Nos enfants n’ont pas eu de cours sur les caricatures de Charlie mais ils ont rapporté qu’il y avait des allusions à « la désinformation de l’extrême-droite sur l’islam, religion de paix blablabla » et que ceux qui tuaient au nom de l’islam « n’étaient pas de vrais musulmans »… vous voyez le genre.
macron en bon Ponce – Pilate veut avoir bonne conscience , lui qui préconise islamisation de la France ,avec un islam De France , façonné par lui, inutile en dire plus ces milice et son moretto surveille et traque surtout les patriotes seuls rempart démocratique face au barbare islam.
De toute façon ,les faux chialeurs de sinistres et de l’ordure de freluquet qui nous font leurs cinémas de compassion , alors qu’ils sont complices de cette décapitation donc de la mort de cet enseignant ,des ordures vous dis-je , qui ont convaincu les même trouduc à cette mascarade de marche tous ces sans couilles d’enseignants avec leurs pancartes je suis « enseignante » « liberté d’expression » bandes d’immondes bouffons votre collègue est mort à cause de votre lâcheté ,de votre soumission à ce gouvernement d’assassins et d’avoir la chiasse de dénoncé l’islamerde , vous n(êtes que des étrons de l’enseignement , en un mot des merdes, comme votre sinistre de tutelle !
Je souscris totalement à cette mise à niveau;les carottes sont déjà cuites Mais si les Français ne se réveillent pas dès à présent, elles seront mangées :comprenne qui veut