Orban se couchera-t-il devant l'UE qui veut lui interdire de se débarrasser d'une fac soumise à Soros ?

En cassant la « loi contre l’Université Soros », la Cour de Justice de l’UE vient de rendre un arrêt qui va poser un gros problème à Orban, puisque ses arrêts sont contraignants, paraît-il, pour les Etats membres. Entre-temps la fameuse fac Soros est partie s’installer à Vienne, fuyant les obstacles mis par Orban à son fonctionnement, mais Soros résistera-t-il au plaisir de revenir, victorieux, en Hongrie ? Non, évidemment, sa fac a déjà annoncé la création d’un institut de recherches sur la démocratie dans les locaux de Budapest et le retour de certains de ses cursus….

Il est vrai que Soros l’a mauvaise. Déjà, en 2018, Orban l’avait contraint à déménager sa fondation Open Society et à quitter Budapest pour Berlin…

Rappel des faits :

En 2017, Orban fait voter une loi soumettant les universités étrangères désireuses de s’installer sur son sol à autorisation du gouvernement, loi ‘lex CEU » baptisée « loi anti-université de Soros ». Est visée,  « l’Université d’Europe centrale » (la fameuse CEU) financée et promue par Soros et consacrée, lors de sa fondation, à l’étude des conséquences de l’effondrement du communisme et à l’avènement du libéralisme.L’objectif des fondateurs est de favoriser l’émergence d’une élite centre-européenne favorable à la démocratie libérale et à la coopération inter-régionale. Bref, chacun l’aura compris, le but est de former les futures élites d’Europe centrale, toutes dévouées au mondialisme et à l’idéologie sorosienne. Mais cela n’a pas suffi. Après dix ans d’existence, l’université a élargi la portée de son objectif du niveau régional au niveau mondial, avec une attention particulière donnée à la démocratisation et aux Droits de l’Homme partout sur le globe. (citations en italique tirées de wikipedia)

L’Université d’Europe centrale est organisée comme une institution américaine, gouvernée par un Conseil d’Administration et une charte du Conseil des régents de l’université de l’État de New York, représentant le Département d’éducation de l’État de New York. Aux États-Unis, l’université est accréditée par la Commission de l’enseignement supérieur de l’Association des universités et écoles des États méridionaux1. En Hongrie, elle est reconnue officiellement comme une université privée, accréditée par le Comité hongrois d’accréditation depuis 2004. En avril 2017, cette accréditation est remise en question par une loi hongroise exigeant des établissements d’enseignement étrangers qu’ils offrent un cursus similaire dans leur pays d’origine2, et que la délivrance en Hongrie d’un diplôme d’un État fédéral fasse l’objet d’un accord avec l’administration fédérale (alors que l’enseignement supérieur est du ressort des États américains)3,4. La Commission européenne lance alors contre la Hongrie une procédure d’infraction pour cette loi jugée non respectueuse de la liberté académique5,6.

Mais, évidemment, étant dans l’UE, la Hongrie est tenue de suivre ses engagements à garantir la liberté académique, la liberté de créer des établissements d’enseignement supérieur, assimilés à la liberté d’entreprise, sauf à être « puni », privé des subventions européennes… Judit Varga,  ministre de la justice hongrois, a protesté devant l’arrêt de la Cour de justice européenne :“Les règles juridiques sont les mêmes pour toutes les universités en Hongrie. On ne peut pas créer une législation avantageant l’‘université Soros’ par rapport aux universités hongroises”. Et elle a ajouté cette phrase énigmatique : « La Hongrie va appliquer le jugement de la Cour européenne dans l’intérêt du peuple hongrois »,

Affaire à suivre ! Cette affaire met une fois de plus en valeur la dictature de l’UE se nourrissant de la disparition de la souveraineté populaire et nationale. Combien de temps encore avant que les « Brexit » ne se multiplient en Europe ? 

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3 Commentaires

  1. on peut aussi construire un mur pour « protéger  » cette université et procéder à des contrôles d’identité très long et très strict toujours dans le but d’assurer la sécurité des étudiants . Avec un peu de bonne volonté cela pourrait prendre des heures pour y rentrer si il y a un seul portique et deux préposés au contrôle des sacs.

  2. Ouais ! Et pendant ce temps chez-nous, à l’Assemblée Nationale, les combats les plus importants sont ceux-là
    __________________
    Mathilde Androuët@MAndrouet
    :::: https://twitter.com/MAndrouet
    Député européen, membre du Groupe Identité et Démocratie @GroupeID_FR
    | Conseillère régionale d’Île-de-France | Déléguée départementale RN des #Yvelines
    europarl.europa.eu/meps/fr/197691…A rejoint Twitter en septembre 2019
    >>>AG étudiante de gauche lors d’un blocage de fac ? Non non… Voici l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ! #DirectAN
    :::: https://twitter.com/MAndrouet/status/1314093265298370560

  3. L’UE est comme un furoncle sur une fesse pour le petit peuple et c’est voulu par les mondialistes. En France les dégâts sont impressionnant, et toute nos entreprises sont parties à l’étranger, l’UE nous impose une immigration folle qui bientôt surpassera en nombre le peule de France et pourra à terme nous imposer leur religion sataniste et meurtrière. La France est sur le point d’être détruite par L’UE si on ne réagit pas. Méééééééé c’est bien connu en France c’est quand on a chié au pantalon qu’on serre les fesse.

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