4 août 1789 : l’abolition des privilèges de la caste macronienne est chaque jour davantage nécessaire !

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D’abord un petit rappel historique, parce qu’il faut se souvenir, parce qu’il faut fêter la nuit du 4 août, parce que sans cette nuit et la révolution qui va avec, le tiers-Etat serait toujours le seul, lui la classe la plus pauvre, sans avantages, sans privilèges, à payer l’impôt, la gabelle, à se farcir les corvées, à ne pouvoir devenir propriétaire, à ne pas avoir le droit de  vote… bref à avoir un statut digne de celui des Chinois et autres esclaves d’Arabie saoudite actuelle.

Quoi qu’en pensent et disent les monarchistes, la révolution était inéluctable et nécessaire. Et ce n’est pas parce que des êtres immondes comme Macron ont pris le pouvoir en 2017 que l’on doit cracher sur 1789. 

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Abolition des privilèges et des droits féodaux

Dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l’Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d’unanimité, proclament l’abolition des droits féodaux et de divers privilèges. Ce moment de grande ferveur nationale s’inscrit parmi les grands événements mythiques de la Révolution française.

La Grande Peur

L’abolition des privilèges est la conséquence inopinée de la prise de la BastilleDans les semaines qui suivent celle-ci, les paysans s’émeuvent. Ils craignent une réaction nobiliaire comme il s’en est déjà produit dans les décennies antérieures, avec la réactivation de vieux droits féodaux tombés en désuétude.

Une Grande Peur se répand dans les campagnes. En de nombreux endroits, les paysans s’arment sur la foi de rumeurs qui font état d’attaques de brigands ou de gens d’armes à la solde des «aristocrates». Le tocsin sonne aux églises des villages, propageant la panique.

Les députés qui siègent à Versailles s’en inquiètent. «Le peuple cherche à secouer enfin un joug qui depuis tant de siècles pèse sur sa tête, s’exclame à l’Assemblée le duc d’Aiguillon, l’insurrection trouve son excuse dans les vexations dont il est la victime».

Le 3 août, une centaine de députés, ardents partisans de la Révolution, se concerte sur la stratégie à adopter. Plusieurs sont originaires de Bretagne. C’est le «Club breton» (futur club des Jacobins). Ils prennent la résolution de détruire tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations.

Euphorie patriotique

Le lendemain soir, à huit heures, l’Assemblée, passablement troublée, se réunit et disserte sur les moyens de rétablir l’ordre. C’est alors que le duc d’Aiguillon (29 ans) propose d’offrir aux paysans de racheter les droits seigneuriaux à des conditions modérées. Ce libéral est aussi la deuxième fortune de France après le roi.

Le vicomte de Noailles, un cadet de famille sans fortune, surenchérit et propose d’en finir avec les droits seigneuriaux, «restes odieux de la féodalité» selon ses termes. Il suggère rien moins que d’«abolir sans rachat» les corvées seigneuriales et autres servitudes personnelles.

L’évêque de Chartres monte à la tribune et propose l’abolition des droits de chasse, ce qui ne lui coûte rien mais pèse sur les nobles. Le duc du Châtelet dit à ses voisins : «L’évêque nous ôte la chasse ; je vais lui ôter ses dîmes». Et, montant à la tribune, il suggère que les dîmes en nature (impôts payés à l’Église par les paysans) soient converties en redevances pécunières rachetables à volonté.

Là-dessus, voilà que sont attaqués les privilèges des provinces. Le mot privilège vient du latin et désigne une «loi particulière» : il fut longtemps synonyme de liberté. En effet, chaque fois qu’une nouvelle province était annexée, le roi promettait de respecter ses privilèges, c’est-à-dire ses libertés, les lois particulières traditionnelles, les coutumes et droits immémoriaux de ses habitants. C’est ainsi qu’au cours des siècles s’étaient imposés des droits garantissant les libertés locales.

Tout cela prend fin en cette nuit mémorable. Les représentants du Dauphiné, suivis par ceux de Bretagne et des autres pays d’État, provinces jouissant de privilèges, font don de ceux-ci à la Nation. Les représentants des villes font de même. Pour finir, un membre du Parlement de Paris proclame le renoncement à l’hérédité des offices (charges de magistrature).

Au milieu des applaudissements et des cris de joie, sont ainsi abattus les justices seigneuriales, les banalités, les jurandes et les maîtrises, la vénalité des charges, les privilèges des provinces et des villes.

Une application mesurée

Passé le moment d’euphorie, les députés prennent le temps de réfléchir. Ils décident que seuls les droits féodaux pesant sur les personnes seront abolis sans indemnité d’aucune sorte.

L’avocat Adrien Duport, ardent député, rédige le texte final. Il est voté et publié le 11 août au soir. Avec lui disparaissent à jamais certains archaïsmes comme la corvée obligatoire, de même que des injustices criantes comme la dîme ecclésiastique, uniquement payée par les pauvres.

Certains autres droits féodaux, ceux pesant sur les terres comme les cens et les champarts, devront toutefois être rachetés. À cette seule condition, les paysans pourront devenir propriétaires de plein droit de leurs terres.

Sitôt connue,  cette restriction suscite quelques désillusions dans les campagnes mais elle est abrogée quelques mois plus tard. L’ensemble des droits féodaux sera irrévocablement aboli sans contrepartie ni exception par le décret du 25 août 1792, quelques jours après la chute de la monarchie.

https://www.herodote.net/4_aout_1789-evenement-17890804.php

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Ensuite il nous appartient, en ces temps d’UE, de Macronisme, de dictature, de Covid… d’analyser  et de démontrer qu’une autre nuit du 4 août devra arriver, tôt ou tard, pour préserver, précisément, les acquis datant de 1789.

C’est qu’ils ont restauré des privilèges inouis datant du Moyen Âge.

Ce ne sont plus des citoyens élus par leurs concitoyens qui font et disent la loi, mais des technocrates bruxellois. A mort ! dirait, à juste titre, Robespierre ! 

Ce ne sont plus des Voltaire, des Montesquieu et des Diderot qui réfléchissent, publient, dénoncent, pèsent pour réformer. Ce sont des marionnettes des politiques, des guignols, des Hanouna, des Bourdin, des Aphatie, des Pujadas, des Morandini, des Ferrari, des Pulvar... j’en passe et des meilleurs, notamment dans la presse écrite, aux mains des gauchos et autres dégénérés. A mort ! dirait, à juste titre, Robespierre ! 

-Ce ne sont plus des avocats comme Danton, issu de la bourgeoisie de robe et au talent prodigieux, comme Robespierre, lui aussi issu de la bourgeoisie de robe, lui aussi orateur et penseur extraordinaire, comme Saint-Just, ce tribun de génie, lui aussi simple clerc… qui ont montré par leur vie, par leurs engagements la maxime attribuée à Danton :  « il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée ». Et oui, en ce temps-là on se battait pour la France….

Non, à présent ce ne sont que des écrivaillons, des amoureux du pornographe comme le chantait Brassens, des stars du foot ou du cinéma qui prétendent détenir la vérité et participer à la rééducation du bon peuple de Gaulois réfractaires.

Et les journaleux de se précipiter pour interviewer une Béart  bonne actrice mais de piètre intelligence, une Deneuve excellente elle aussi dans son art mais  bien peu fine politiquement, un Omar Sy qui joue comme un pied mais se croit autorisé par ses succès de circonstance à dégueuler sur la France et les Français, jusqu’au quasi illettré et jaloux Ribéry et au raciste Thuram qui est censé faire découvrir Delacroix et profite de l’opportunité pour lui cracher dessus. Comme sur la France.

https://resistancerepublicaine.com/2018/01/17/le-grand-gourou-thuram-invite-tous-les-idiots-a-cracher-sur-delacroix/

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-Ils avaient Danton et Robespierre (réconcilions dans notre mémoire ces 2 monstres sacrés), on a Dupont-Moretti et Taubira.

O tempora, O mores ! 

-Ils avaient Voltaire et Diderot, on a BHL et Philippe Besson.

O tempora, O mores ! 

-Ils avaient Olympes de Gouges et Madame de Staël,  on a la bécasse Camélia Jordana et Leila Slimani, franco-marocaine chargée par Macron de le représenter à la francophonie, jusqu’à ce qu’elle se fâche avec lui, lui reprochant de ne pas ouvrir encore davantage la France aux sans-papiers…

O tempora, O mores ! 

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Plus près de nous, où sont les Hugo, les Lamartine, les Zola, les Clémenceau ? 

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Sommes-nous en train de retourner aux âges obscurs, au Moyen Âge soumis au christianisme et à l’obscurantisme jusqu’à ce que la Renaissance, la science et les voyages éclairent, dans tous les sens du mot l’homme et lui fassent franchir, en 5 siècles, une révolution incroyable, avec l’école obligatoire, la fin du travail des enfants, des lois pour protéger les travailleurs, des aides sociales pour les indigents, la laïcité, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, des voyages en avion permettant de parcourir des milliers de km en quelques heures, la culture et la science à la portée de chacun, quelle que soit son origine, la possibilité pour le plus pauvre d’entre nous de devenir un Einstein ou un Molière ?

On peut le croire, le redouter, s’arracher les cheveux. 

Le constat actuel est sans appel. Oui nous faisons du retro-pédalage, à tous les niveaux. Oui, notre civilisation est en train de mourir. Mais, en 1789, ils n’avaient pas plus de forces et de moyens que nous, au contraire. Pourtant ils y sont parvenus. Mais les Français d’en bas, les Gilets jaunes de l’époque, les Jacques ont osé donner de la voix et exiger le changement… 

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Que sont nos Gilets Jaunes et nos Jacques devenus que j’avais de si près tenus ? 

 

 

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6 Commentaires

  1. Madame,

    Je ne crois pas nécessaire de jeter le bébé avec l’eau du bain pour rallier de pauvres esprits en mal de révolution à des thèses fausses et totalement éculées.
    Il suffit de prendre un des nombreux livres édités sur l’économie de la révolution pour découvrir, tout simplement, et sans appel réactionnaire, que la dite révolution à détrônées la France de sa première place économique pour la mener aux confins de la misère social.
    Est-ce que le pays qui a le meilleurs taux démographique est un pays qui par à la dérive économique ou sociale? Assurément pas.
    La révolution à d’autres racines, celle des salons sous Louis XV ou des apprentis penseurs, le ventre bien rond philosophais (tout étant relatif) sur la misère du peuple et s’en retournaient à leur château, hôtel particulier ou maison de maître pour, encore, philosopher, cette fois par écrit, sur la misère du lendemain. C’est beau de se gaver de mot… Quand on en a les moyens! Plus près de nous Zola le faisait très bien, confortablement assis dans son château. Notre ami Emanuel, l’autre… mène le même train de vie. La révolution populaire dans une chaise à porteur gaver de menu repas et de vins capiteux. « Lamentablissime »…
    La révolution n’est pas le produit du peuple, ni la notre, ni celle d’autres nations. Il faut beaucoup d’argent pour mener une révolution. Le peuple n’en à pas. Alors?
    Elle est le désir de la classe intermédiaire à prendre le pouvoir pour exploiter le peuple à son profit.
    Le meilleurs exemple est, à mon sens, Lafayette que je me garderais bien d’appeler : » M. de Lafayette ». Après des mois à avoir faire le siège du cabinet de Louis XVI il obtint enfin, ce que le Roi ne voulait pas, six millions de francs or pour armer des bateaux et livrer des armes aux insurgés Américains. Mais, peut-on croire, ne serait-ce qu’une seconde qu’au pauvre lieutenant ait obtenu, seul, un pareil financement. Non, bien sur. Il a fallut tout une équipe de banquiers, d’affairistes, d’ambitieux et d’opportuniste pour y parvenir.
    Quand ces derniers se sont-ils posé la question de savoir si le peuple avait assez de pain, d’hygiène, de sécurité, de santé? Jamais.
    Et pourtant ce sont eux qui ont fait la révolution.
    Alors, la nuit du quatre aout, c’est billevesées et variétés.
    Y a franchement pas de quoi sortir un cégétiste de son match de foot.

  2. je me disais ce matin:l’exil de certains chanteurs harcelés fiscalement dans les années 70 trouve peut-etre son explication dans la médiocrité de la relève qu’on nous a imposée par la suite:quoi de commun entre le talent d’un Polnareff ou d’un Alain Barrière et les tristes jérémiades des bruel et autres goldman?

  3. Tout pourrait repartir.
    Aussi bien contre l’établissement que contre l’islam et les racailles.
    Il suffirait d’une seule étincelle.
    Au départ du mouvement Gilets Jaunes, il n’y avait que trois personnes qui appelaient à manifester une journée contre le prix des carburants, et on a vu l’ampleur que çà a pris.
    Au point que le gouvernement prenne peur et pourrisse le mouvement par tous les moyens déloyaux tels que l’usage volontairement détourné des LBD et des grenades de désencerclement et en laissant oeuvrer les blacks blocs.
    Qu’ils le veuillent ou non, la mayonnaise, dont ils ont eux mêmes fournis les ingrédients, est en train de prendre.
    Le moment est proche où les pères de familles en auront mare de se faire tabasser, où les femmes et les filles en auront assez de se faire agresser, violer et massacrer, où les conducteurs des transports en communs n’accepteront plus leur sort, ou les profs ne supporteront plus de se faire insulter, où les pompiers refuseront de se laisser caillasser, où les flics ne toléreront plus de se faire cramer et les militaires d’être exposés inutilement dans des pays qui les détestent.
    ET LA, CA VA CHIER!!!
    Et forcement, les premiers à y passer seront ceux qui se croient à l’abris aujourd’hui; juges, journalistes, députés, jusqu’à ce que le gouvernement assiégé se rende, ensuite ce sera le grand ménage.
    Les cloches sonneront à nouveau et les imams fermeront définitivement leur gueules.
    Les réverbères ne serviront pas qu’à donner de la lumière, les arbres, tels les vergers du Roi Louis, porteront d’étranges fruits et les marchands de cordes seront dévalisés.

  4. Excellent article ! Il est temps de renverser la table et sans attendre les élections de 2022 !

  5. Nécessaire rappel et très Belle mise en perspective. Belle journée à vous

  6. J’y pensais hier. Je me disais : A la révolution, les Nobles et le Clergé ont abandonné leurs privilèges. Au total, aujourd’hui, c’est la haute bourgeoisie qui a pris le pouvoir et s’est donnée de nouveaux privilèges. Mais eux sont plus dangereux et immoraux.

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