En Israël, le nouveau ministre noir de l’immigration accuse les Israéliens de… racisme

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Imaginons qu’au Wakanda, petit mais puissant pays d’Afrique de 6 millions d’habitants, je fasse partie de la minorité blanche (120 000 personnes soit 2% de la population).

Imaginons qu’au Wakanda, la religion soit celle du très ancien culte de la panthère noire et que les Wakandais tentent de sauver tous les adeptes menacés dans le monde par la famine, l’antipanthérisme, la guerre ou le génocide.

Il se trouve qu’à trois ans, membre d’une tribu d’Europe ayant adopté le panthérisme il y a fort longtemps, j’ai dû quitter mon pays d’origine car j’y risquais la mort.

Des militaires wakandais prêts à passer à l’action en 1984 (photo : Ministère de la Défense)

Grâce à une opération spéciale menée en 1984 par les services secrets wakandais, j’ai pu être sauvé de la famine et commencer une nouvelle vie au Wakanda. Bien sûr, immigré blanc sans ressources, j’ai dû affronter la solitude, la pauvreté et, parfois, une certaine xénophobie. Mais à force de travail et de persévérance, j’ai pu devenir le premier ministre blanc d’un pays de Noirs.

La première chose à faire ici, devant les journalistes, aurait été de remercier éternellement le pays d’accueil et ses habitants et de ne rien laisser transparaître de ses états d’âme.

Mais pas pour Pnina Tamano-Shata, juive d’origine éthiopienne, premier ministre noir de l’histoire d’Israël, semblant mettre d’abord en avant, dans cet article du Point, le racisme systémique des Israéliens et les violences policières contre les Noirs.

 

Le racisme est-il si prégnant en Israël ? N’y vivant pas, peut-être suis-je passé à côté d’un réel fait de société ? Après tout, pourquoi un Cohen d’Israël ne pourrait-il pas être aussi raciste qu’un Dupont de France, un Bouteldja d’Algérie ou un Traoré du Mali ?

Ou alors, on peut aussi soupçonner la journaliste française qui relate l’histoire, Danièle Kriegel (épouse de Charles Enderlin) – au tropisme de gauche bien marqué – de ne pas être insensible à la mode BLM

Comme partout dans le monde occidental, la gratitude ne semble donc pas être la première qualité des immigrés et Israël en fait l’amère expérience avec ses 140 000 Falashas et ses 42 000 migrants d’Érythrée et du Soudan (France24)

Et comme d’habitude, ça chouine aux discriminations, ça gueule au racisme et ça Black Lives Matter en cassant tout sur son passage.

Bientôt, on verra apparaître les premiers indigénistes racisés se battant contre l’État colonial hébreux et le privilège blanc du patriarcat juif hétérosexuel…

La ministre de l’Immigration, première femme d’origine éthiopienne à intégrer un gouvernement en Israël, dénonce le racisme et les violences policières.

[…]

Quand elle naît en 1981, sa famille vit à Wuzaba, en Éthiopie, un village sans eau courante ni électricité, près de Gondar, à 600 kilomètres d’Addis-Abeba. Elle a trois ans lors de la grande famine qui ravage le pays. Sa famille, juive, décide alors de quitter le village avec le secret espoir de se rendre en Israël.

Opération Moïse

Première étape : rejoindre un camp de réfugiés au Soudan. Deux cents kilomètres à pied. La faim, la soif, la chaleur torride et les attaques de bandits qui leur volent le peu qu’ils ont. Puis, une fois parvenue dans le camp, où s’entassent des milliers de personnes fuyant la famine, pas question de révéler son identité juive. On est au Soudan. Enfin arrive la délivrance […] c’est l’opération Moïse. Ce pont aérien au cours duquel, entre novembre 1984 et janvier 1985, 7 000 Juifs éthiopiens seront transférés d’Afrique en Israël.

[…] très vite, la petite Pnina fait face à ce nouveau pays, avec sa langue, son mode de vie, sa culture…

« J’ai très vite compris que ma couleur de peau serait un problème »

Reste qu’elle va tout affronter : la pauvreté – à 11 ans, Pnina fait des ménages dans des maisons de retraite – ; le racisme – « Dans le quartier où nous sommes arrivés à notre sortie du centre d’hébergement, un enfant nous a lancé des pierres en criant “Négro ! Négro !” J’ai très vite compris que ma couleur de peau serait un problème. »

[à partir de ce détail, doit-on généraliser sur la société israélienne ? – NDA]

 Sans oublier ces Israéliens qui les soupçonnent de ne pas être juifs.

Mais son credo reste le même : être la meilleure. École primaire, lycée, université. Elle réussit tout, étudie le droit et le journalisme.

Elle devient avocate et se trouve être également la première femme noire à présenter un programme à la télévision israélienne [mais où se trouve alors le racisme des Israéliens ? – NDA]

Mais le devenir de sa communauté reste au centre de ses préoccupations. Présidente de l’Association nationale des étudiants d’origine éthiopienne, puis membre d’un parti centriste, elle est au premier rang de la lutte contre les discriminations et les violences policières subies par les juifs d’origine éthiopienne.

Même aujourd’hui, son poste de ministre ne l’empêche pas de s’exprimer.

Que ce soit face à la mort de George Floyd aux États-Unis ou bien après le décès d’un jeune Juif éthiopien tué par un policier israélien : « La police, dit-elle, doit protéger les vies. Elle ne doit pas menacer les gens parce qu’ils sont noirs. Il en va de la responsabilité des gouvernements et des dirigeants en Israël aussi… »

https://www.lepoint.fr/monde/pnina-tamano-shata-de-la-famine-en-ethiopie-au-gouvernement-en-israel-20-07-2020-2384850_24.php?M_BT=1272298818872#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20200720

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Qu’il y ait de la xénophobie ou des préjugés en Israël (comme partout dans le monde) n’est pas nouveau : les réfugiés de 1948 ou des années 60 – Européens survivants de l’holocauste, Séfarades du Maghreb ou Juifs du Yémen – ont dû faire face à l’arrachement, à la solitude, au dénuement mais aussi à l’ostracisme des Sabras du Yichouv (installés avant l’indépendance).

Et alors ? Les Bretons et les Auvergnats montés à Paris aussi. Les Pieds-noirs et les harkis exilés en France également. Et les boat-people vietnamiens qui n’ont jamais fait parler d’eux ?

Mais quand une communauté, comme les Falashas d’Israël, pose constamment problème, n’y aurait-il pas une petite introspection à faire ?

L’attitude de Pnina Tamano-Shata nous renvoie finalement à nos pépites nationales, Najat Vallaud-Belkacem, Sibeth Ndiaye, Danièle Obono, Laeticia Avia : indécrottablement cyniques, ingrates, anti-France et communautaristes.

La mort, en juin 2019, de Solomon Teka, un Israélien d’origine éthiopienne de 19 ans, tué par un policier qui n’était pas en service, a suscité la colère au sein de la communauté.

« Il y a plus d’Ethiopiens en prison, plus de brutalité policière, plus de pauvreté et un taux de suicide élevé » dans la communauté éthiopienne, tonne Pnina Tamano-Shata, le poing serré, pour qui mettre fin aux « discriminations » est une priorité nationale.

https://information.tv5monde.com/terriennes/elections-en-israel-pnina-tamano-shata-la-deputee-porte-voix-des-falashas-348304

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En Israël, la colère des juifs d’origine éthiopienne après la mort d’un des leurs

Des pneus brûlés, des projectiles – bouteilles, pierres… – lancés sur les forces de l’ordre, des tirs pyrotechniques et des voitures incendiées.

[…] la colère des « Falashas » a du mal à retomber [et ravive] le spectre des violentes émeutes de 2015, lorsque des milliers de membres de cette communauté avaient embrasé le pays pour dénoncer les « discriminations » commises à leur égard.

https://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/En-Israel-colere-juifs-dorigine-ethiopienne-mort-dun-leurs-2019-07-04-1201033309

Israël: pourquoi les Falashas sont en colère

Une manifestation de Noirs contre le racisme de la police. Le théâtre des affrontements n’est pas Baltimore, mais Tel Aviv, en Israël.

L’événement a dégénéré dimanche entraînant près de soixante-dix blessés, dont 41 dans la police.

C’est une vidéo montrant deux policiers en train de frapper un soldat israélien d’origine éthiopienne qui a mis le feu aux poudres, la semaine dernière.

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/israel-pourquoi-les-falashas-sont-en-colere_1677052.html

Manifestation de migrants africains en Israël
BLM aussi à Tel Aviv ! (AFP)

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21 Commentaires

  1. De la même manière que le musulman a l’islam à fleur de peau, l’individu noir à la négritude à fleur de peau.
    Comme disait Léopold Senghor lors d’une conférence sur la négritude : « Le noir n’en peut plus de jalouser l’homme blanc, et pour celà le noir va exprimer toute sa rancœur tribale de ne pas être blanc, en accusant l’homme blanc, des pires atrocités physiques ou morales à son encontre. ».

  2. Quel dommage! L’Ethiopie est un ilot judéo-chrétien en Afrique au milieu d’un océan d’islam, une civilisation millénaire qui remonte à le reine de Saba. Mais hélas une fois arrivés en occident ces Africains (parfois chrétiens) si sympathiques chez eux se déculturent, dégénèrent et deviennent des frustrés jaloux vindicatifs allant parfois jusqu’à la délinquance. Quelle catastrophe que les transferts de population!

  3. Autre sujet, en Israël, les migrants soudanais et érythréens (non-juifs) posent d’énormes problèmes de sécurité, il n’est pas question de terrorisme, mais de droit commun. Le problème est la Cour Suprême qui a rendu invalide le principe de leur expulsion. Ils font donc ce qu’ils veulent, en toute impunité, sachant qu’ils ne sont pas expulsables.
    La gaucherie est nuisible partout dans le monde. Laxisme et protection de la racaille avant la sauvegarde des citoyens « normaux ».

  4. Etonnant, ce « négro, négro », je ne connais absolument pas ce mot en hébreu.
    On utilise le mot « koushi » pour dire noir, en référence au terme biblique Koush, qui était un des royaumes d’Afrique.
    On le traduirait normalement par « noir », mais absolument pas par négro.
    On sent bien que l’auteur de l’article « adapte » son propos au contexte français :-).

    Ceci étant dit, on constate avec la communauté juive éthiopienne, en Israël, une surcriminalité.

  5. QUI PEUT ME TRADUIRE EN ETHIOPIEN CE DICTON

     » fais du bien a Pnina elle chiera dans ta Mano  »

    en Israel, certains quartiers de tel aviv n’ on rien a envier au Val Fleury depuis que ces gens sont arrivés

    culture africaine, bien sur, et pas vraiment du genre a retrousser les manches et taper dans la butte

    le titre du film aurait du etre

    « va vite et reviens »

    même problèmes la bas avec les Erythréens chrétiens « migrants »

    on pourra toujours sortir les africains chrétiens, juifs, musulmans d’ afrique, mais on ne sortira jamais d’ eux l’ afrique

    • @Machinchose

      C’est fou car à Tel Aviv, j’ai assisté à une course-poursuite entre des policiers – blancs – et le conducteur d’un scooter, noir et sans casque (il est tombé). « Mince, c’est comme les rodéos du Val fourré » ai-je pensé !

      • le Val Fourré! merci Francois,

        j’ ai relevé ça dans « jeune afrique » le journal francophone des africains, né au maghreb (le Journal)

        «  » » Mes parents ne parlaient pas hébreu, alors j’étais leur porte-voix dès qu’ils se rendaient dans une administration pour y réclamer leurs droits. «  » »

        mais bien sur! ils ne parlaient pas hébreu parce qu ils n ont pas voulu faire l’ effort de s’ y mettre comme tous les nouveaux immigrants venus du mondeentier !!

        et je retiens qu on vient pour « réclamer ses droits »…………….les Devoirs, rien a péter

        les Préfectures de France croulent sous ce genre d’ exigence depuis quarantes ans

        « je viens pour mes droits »………….je connais!

    • @Machinchose

      ceux qui posent problème à Tel-Aviv, ce sont les migrants (non-juifs). Ces gens sont une véritable plaie, ils rajoutent en plus, à leur criminalité, un antisémitisme totalement décomplexé.

  6. Bonjour inutile de ce voiler la face, le monde entier va être confronté a un conflit ethnique entre blancs et noirs , désormais trop de haine sépare nos communautés l’une civilisée l’autre restée primaire avec ces sauvages coutumes, a terme seule la meilleure survivra ,ce conflit va être sanglant que les patriotes de tous bords choisissent bien leurs camps , il n’y aura aucune pitié pour les traîtres et collabos de envahisseur.

  7.  » Pnina Tamano-Shata, juive d’origine éthiopienne, premier ministre noir de l’histoire d’Israël  »

    Petite erreur il me semble, je propose d’écrire : première noire ministre en Israël

    • @G1Avis

      Les deux sont possibles. Je n’ai pas écrit qu’elle était Premier ministre mais le premier ministre noir de l’histoire d’Israël.

  8. Ils l’ont voulu, ben voilà ils l’ont et ça commence. Si ils c’étaient renseignés sur la situation en Europe et surtout chez nous, jamais ils auraient mis une noire ministre à leur gouvernement. PARTOUT OU IL Y A L’ISLAM AVEC DES NOIRS, C’EST LA MERDE.

    • Mais non elle n’est pas juive. Beaucoup d’africains ont essayé de se faire passer pour des falachas. Resultats, une fois en Israël, c’est délinquance et compagnie. Le film  » va, vis et deviens » parle d’un jeune nour qui se fait passer pour juif pour émigrer en Israël.
      Elle a un réflexe tribal totalement inapproprié. Sa patrie c’est l’Éthiopien. Qu’elle y retourne en se faisant élire ministre looool

      • @Hardy

        Mais je crois que c’est le cas de beaucoup de Russes venus émigrer en Israël entre 90 et les années 2000.

  9. Etonnant quand même : Israël a sauvé des Félashas (au judaïsme douteux selon certains) et a tenté de les intégrés dans la société israélienne en tant que juifs à part entière… et finalement on retrouve le même phénomène qu’ailleurs : délinquance élevée , prison bondée, pauvreté de éthiopiens « juifs ». Première remarque, au lieu de remercier les Israéliens de les avoir protéger, les Félashas les traitent de racistes. Deuxio, ils ne retournent pas en Ethiopie pour autant. Décidément, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Racistes le blancs mais y a bon miam-miam quand même !

    • @Vade Mecum

      C’est LA question en effet : le multiculturalisme est-il une chance et l’avenir de l’Occident ? Je vois surtout qu’il exacerbe, partout, les tensions intra-communautaires et la partition. Sauf que ce n’est pas de la faute des Blancs qui n’ont rien demandé (à part l’élite de gauche qui s’extasie dans l’immigration, le métissage forcé, la fin des identités nationales…)

      Importez 5% de racisés dans un pays homogène comme le Japon ou l’Islande et vous aurez les mêmes causes et les mêmes effets.

      Et encore, les Falashas sont théoriquement juifs, nous on a 15% de la population… musulmane.

      • Je suis d’accord avec vous, mais au delà de la religion,,je pense que la promiscuité blancs/africains (nord-Sud) est explosive car on ne vit pas dans les mêmes mentalités et avec la même histoire.

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