Commémoration du 22 juin 1940 : lire ou relire « l’étrange défaite »

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Il y a exactement  80 ans, c’était la signature de l’armistice : phase finale de l’effondrement de la France.

Hitler était arrivé en France le 21 juin, la veille.

Le 22 la France, à genoux, signait , dans un wagon de la Clairière de Rethondes .

Là-même, où les Allemands avaient signé, eux, l’armistice de 14-18, 22 ans plus tôt.

Hitler ordonnait la dévastation de la Clairière de Rethondes  immédiatement après la signature.

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En novembre 1940, l’historien médiéviste Marc Bloch dressait un tableau de l’incurie, de la complicité parfois qui avaient permis cette catastrophe dans son livre « l’étrange défaite ».

Marc Bloch, entré en Résistance, sera fusillé par les Allemands en 1944, après être tombé entre les mains de la Gestapo de Klaus Barbie.

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« L’étrange défaite » est  un livre magnifique et si nous étions dans un pays normal les lycéens en apprendraient des passages par cœur, en lieu et place de l’apprentissage du code de la route ou de la façon de placer les capotes…

Certains « historiens » néo-staliniens dénaturent ce livre en en faisant un acte d’accusation contre une grande bourgeoisie  française défaitiste.

Le propos de Marc Bloch est tout autre, il examine les responsabilités de chacun et le Parti Communiste, alors de fait dans la Collaboration, n’échappe pas à ses critiques.

La défaite,  pour lui, est fille de toutes les classes, de toutes les origines.

La Résistance, on le sait,  sera également la fille de toutes les classes, de toutes les origines.

Il faut lire ou relire Marc Bloch dans les temps que nous vivons.

A l’heure où une nouvelle « étrange défaite » nous est imposée par un front coalisé des milliardaires des multinationales, des médias, des antifas.

Par exemple relire ce passage,  entre mille à retenir :


 » Nos chefs ne de sont pas seulement laissé battre.

Ils ont estimé très tôt naturel d’être battus.

En déposant, avant l’heure, les armes, ils ont assuré le succès d’une faction.

D’autres cependant, dans le haut commandement, presque tous dans les rangs de l’armée, étaient loin de poursuivre consciemment d’aussi égoïstes desseins.

Ils n’ont accepté le désastre que la rage au cœur.

Ils l’ont cependant accepté, trop tôt, parce qu’ils lui trouvaient ces atroces consolations: écraser, sous les ruines de la France, un régime honni; plier les genoux devant le châtiment que le destin avait envoyé à une nation coupable… »

 

Aujourd’hui, ces chefs affolés à l’idée de plier les genoux devant  l’ennemi pour expier les fautes d’une France coupable  s’appellent  Macron, Castaner, Belloubet …

 

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5 Commentaires

  1. La guerre de 1914 ne s’est terminée qu’après le second épisode, après 45.

  2. Il semble que nos dirigeants ont la même cécité que celle décrite par Marc Bloch dans « L’étrange défaite » (que je suis en train de relire)…
    Non seulement la cécité mais aussi la collaboration, l’imprévoyance, le défaitisme, la 5e colonne… tout y est !
    Bientôt la guerre ethnique qu’ils ne veulent pas voir, qu’ils ne veulent pas entendre et qu’ils font tout pour qu’elle arrive !
    Aux armes citoyens !

  3. Merci Antiislam, le pliage de genoux est bien traduit pour ce qu’il est : une soumission, une reddition inconditionnelle, pour ce qui est semble-t-il, inévitable, un châtiment mérité.

    Là encore, je renvois à cette vidéo d’Aldo Stérone : https://youtu.be/Y3V7svLkwG4

  4. livre mémoires admirable!

    oeuvre d’ un Français juif patriote e en mourir, pour sauver l’ honneur de notre France

    livre a posseder absolument dans sa bibliothèque

    je commence a disperser la mienne, agé de 4 fois vingt ans, je commence a donner a mes petits enfants, les plus beaux exemplaires, hier j’ ai donné a l’ ainé les trois livres de la « répnse de quelques juifs a Monsieur de Voltaire », ecrit par l’ abbé Guéné
    edités en 1808

    il avait dejà hérité anté mortem de tout le rayon « Inquisition « 

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