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Une étude de la Revue politique et parlementaire, re-publiée sur le blog Mediapart d’un sociologue. Elle est in extenso dans le pdf en fin d’article à télécharger, pas très facile à lire car c’est un article de recherche, avec des statistiques et des tableaux.
En revanche la conclusion, qui synthétise les résultats, fait réfléchir :
Conclusions
L’épidémie de covid-19 a donc fait en France au moins 38 000 victimes au 31 mai 2020 mais, selon l’INSEE, au 30 avril, le surcroît de mortalité par rapport aux années antérieures est de l’ordre de 22 000 à 26 000 victimes.
Notre analyse statistique montre que, pour la France, aucune des justifications habituellement avancées ne peut expliquer les écarts considérables constatés dans les taux de mortalité à l’hôpital (afflux des patients, débordement des capacités hospitalières, plus ou moins grande gravité des cas hospitalisés)
Il est donc impossible d’affirmer que les hôpitaux français ont tous traité de la même manière les malades, ce qui pose quelques questions dérangeantes.
Comment expliquer que les malades hospitalisés pour covid-19 sont morts 2,5 fois plus à Paris qu’à Toulouse ou qu’en outre-mer ? Pourquoi est-on mort deux fois plus dans les hôpitaux mosellans, ou de Meurthe-et-Moselle, que dans ceux du Var ou des Bouches-du-Rhône ? Ou encore 1,6 fois plus dans la région parisienne que dans les Bouches-du-Rhône ? Pourquoi une différence de près de 50 % de mortalité entre des départements voisins comme le Var et les Alpes-Maritimes ? Voire de 1 à 3 entre la Haute-Corse et la Corse-du-Sud ? Pourquoi la mortalité à Paris est-elle significativement plus élevée que dans le reste de l’Ile-de-France et dans la plupart des départements de province, alors que les hôpitaux parisiens sont richement dotés et que les plus grands spécialistes y travaillent ?
Bien sûr, il serait intéressant d’examiner cette situation au niveau des hôpitaux. Les résultats seraient sans aucun doute encore plus contrastés, mais il n’existe pas à ce niveau de transparence.
Tous ces constats et ces questions, s’agissant d’une même pathologie, touchant des personnes au profil assez comparable, ne peuvent renvoyer qu’au système de soins, aux pratiques mises en œuvre et surtout aux traitements.
A l’heure du bilan définitif, il faudra comprendre pourquoi une partie du système hospitalier français a semblé dépassé – spécialement au cœur même de ce système dans les établissements les plus prestigieux – alors qu’une autre partie a fait face à l’épidémie avec plus de succès.
Enfin, le questionnement de l’action gouvernementale ne pourra pas être esquivé. En effet, en mars 2020, les autorités françaises se sont posées en « chefs de guerre » face à l’épidémie. Elles ont eu recours à un « confinement » général extrêmement dur pour tenter de ralentir la diffusion du virus dans le pays. De plus, les autorités ont mis sur la touche la médecine de ville, interdit aux médecins de prescrire certains médicaments et aux pharmaciens de les délivrer ; elles ont levé le secret médical et obligé les médecins à transmettre à l’administration le nom des patients atteints de covid-19. Elles ont édicté une réglementation « sanitaire » tatillonne. Elles ont mis l’économie quasiment à l’arrêt et obéré pour longtemps l’équilibre de l’assurance maladie et de l’assurance chômage sans parler des coups très durs portés au système scolaire.
Or, comme nous l’avons montré, toutes les données empiriques disponibles suggèrent que cette politique n’a pas eu d’effet sur la dynamique de l’épidémie ni sur la mortalité finale, mortalité très lourde par rapport à la plupart des autres grands pays comparables.
Les pays qui ont obtenu les meilleurs résultats face à l’épidémie, ont adopté une attitude exactement opposée : prévention (spécialement protection spécifique pour les personnes à risques), dépistage systématique (particulièrement du personnel soignant), mise à l’écart des malades et soins précoces (souvent avec des traitements comparables à ceux interdits en France). Ces pays ont fait confiance au corps médical et aux citoyens. Ils se sont bien gardés de mettre entre parenthèse les libertés publiques et ils n’ont pas plongé leur économie et leurs assurances sociales dans une crise sans précédent.
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Télécharger l’étude complète en pdf ici :
Les chiffres de la mortalité liée au Covid-19_ premier bilan
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Les auteurs présentent les valeurs très intéressantes, mais ils exagèrent la gravité de COVID-19. J’ai chargé les chiffres de la mortalité mensuelle à partir du site d’INSEE. Si on regarde les valeurs de mortalité pour un pic d’épidémie (mars-avril), nous avons un surplus de mortalité en 2020 à rapport de 2019 : +26443 et à rapport de 2018 : +18536 (l’épidémie de grippe en 2018 a été plus importante).
Cependant, cette comparaison avec une grippe n’est pas correcte, car un pic de grippe normalement arrive en janvier-février et le pic de COVID-19 était en avril. Pour avoir les valeurs représentatives il faut prendre les nombres de morts pour jan-avr et dans ce cas nous avons un surplus en 2020 à rapport du 2018 : +14787. En mai 2020 la mortalité était plus petite que pendant les années précédentes. Donc, la période janvier-mai sera encore plus représentative. Le surplus de morts en jan-mai 2020 est à rapport du 2018 : +12993 et en comparaison avec 2019 : +15290 . Donc, COVID-19 a donné la surmortalité de 13000 à rapport d’une grippe saisonnière sérieuse. C’est grave, mais cette surmortalité est de 26% de mortalité mensuelle. Et cette variation n’est pas exceptionnelle, car en janvier 2017 nous avons eu la surmortalité de 14000 à rapport d’année précédente et personne n’a même pas remarqué cela en pleine campagne électorale.
Donc, le catastrophisme de COVID vient plutôt de média
Merci pour cette analyse en effet, j’ajouterai que le catastrophisme vient d’abord des politiques, avec chaque soir le croque-mort Salomon, le confinement, les mesures absurdes etc
C’ est sûr que si je vois beaucoup de médecins essayer de prendre soin de leur patient, je ne vois beaucoup de politiques prendre soin de leurs administrés…
(hormis les méchants fascistes populistes…)
Je ne sais cependant pas ce que vont pouvoir faire des médecins « de base » si de grandes revues médicales sont prêtes à publier n’ importe quoi. Les syndicats ne semblent guère intéressés, même par la suppression de liberté de prescription… Pendant ce temps Manu détricote la sécu et les CH publics pour permettre à ses amis de gagner plus….
Bonne journée.
Ben déjà pour que les MGLs aient pu prendre en charge la pandemie encore eut il fallu qu’ils en aient les moyens , pas de masques FFp2 , pas de dotation de protection , pas de gants , pas d’infos , pas de soutien , pas de … j’ai déjà temoigné de ce que j’ai vecu .. je n’ y reviendrai pas … cette mise à l’ecart , ce mepris ,est parfaitement comprehensible , il est culturel conceptuel basé sur l’hospitalocentrisme d’etat et pas seulemnt macronien soutenu par toute la gauche jacobine , il ne faut pas oublier que toutes les cliniques et moyens d’imagerie attenants ont eté mis sous tutelle des ARS donc d’etat , entrainant je l’ai déjà dit , une perte de chance au diagnostic donc au traitement chirurgical , et un retard des interventions programmées que nous allons payer en morbi mortalité surajoutée , je precise qu’apres m’avoir superbement ignoré pendant trois mois , sans aucune aide de ses agences , de ses directions et de ces comités scientifiques aux ordres *, je suis depuis le 11 mai en tant que MGL,et afin d’assurer la bonne marche du deconfinement ,l’acteur indispensable et incontournable du processus en plateforme 1 charge à moi de depister le cov + et d’en signaler les cas contacts à la plateforme 2 que constitue ma CPAM … curieux que ce ne soit pas l’ARS qui soit en plateforme 2 , plutôt que la CNAM qui je le rappelle est une assurance et en aucun cas habilitée à intervenir dans une mission de santé publique … sauf que en cas de pepin , la CNAM est independante de l’etat , pas l’ARS … et oui le baton merdeux ne doit pas rester dans les mains du politique ….reçu çà ce matin de la DGS urgent d’habitude çà part à la poubelle tout de suite mais çà j’ai gardé , en voici un extrait …. » Le HCSP recommande, de manière générale, qu’aucune antibiothérapie ne soit prescrite chez un patient présentant des symptômes rattachés à un Covid-19 confirmé (en dehors d’un autre foyer infectieux documenté) du fait du caractère exceptionnel de la co-infection bactérienne.
De manière plus détaillée:
– En ville, chez un patient ayant une infection respiratoire (haute ou basse) fortement évocatrice de Covid-19, ou confirmée au SARS-CoV-2, il n’y a pas d’indication à prescrire une antibiothérapie.
Il n’ y a pas d’indication à prescrire , il n’y a pas de contre indication non plus , donc si je suspecte un patient fortement evocateur (trice) de cov2 rien ne m’empeche de precrire du Zytromax , ce que j’ai déjà fait et ce que Raoult fait aussi …Veran n’a pas interdit les macrolides … au bal des faux culs le HCSP n’aurait pas fait tapisserie ….
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allez histoire de se marrer voici ce qu’on echange entre nous , Blog , face book , sites de l’UFML ( remarquables interventions de jerome Marty ) ,entre autres
« Cette épidémie a fait découvrir que nous avions en France :
* Le Ministre de la Santé
* Le directeur Général de la Santé
* La direction de Santé Publique France
* Le Directeur de la Haute Autorité de Santé
* les Directeurs des Agences Régionales de Santé
* Le Directeur de l’Agence nationale Sanitaire
* la Direction de l’Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé : Epidémiologie-France
* Le Centre National de Recherche Scientifique en Virologie Moléculaire
* L’agence Nationale de sécurité du médicament et de la Santé.
* Un nombre d Infectiologues Parisiens incroyablement et anormalement élevés probablement lié au fait que les Virus et de Bactéries descendent de l’avion à CDG et ouvrent leur sièges social prés de l étoile
Mais comme tout cela ne suffit toujours pas ! Et suite à cette Épidémie , Nos Chers Politiques , monstres d’efficacité, de pragmatisme , et toujours soucieux d’économies des finances publiques vont créer :
– le Haut Commissariat de lutte contre les Epidémies
– Le Haut Conseil de Veille Sanitaire
– L’agence Nationale de Sécurité de Logistique Médicale .
– 5 000 fonctionnaires en plus ( et les petits copains à placer) et où ça ? : à Paris, évidemment !
La prochaine fois, on aura peut être des masques (payants) mais il va manquer les gants !
La Médecine Française croule en effet sous l’administratif centralisé…
Et pour la mise en place du déconfinement, on nomme un Monsieur déconfinement, Jean Castex ENA, puisque il n’y avait personne de compétent et disponible dans l’armée citée précédemment. »
Si Macron avait voulu foutre en l’air tout le système hospitalier et social de France il a fait exactement ce qu’il fallait faire, maintenant il a un boulevard ouvert devant lui avec le fallacieux prétexte du Covid, il a déjà commencé à foutre en l’aire le droit du travail j’en ai un exemple près de moi :
Un de mes amis et d’autres de ses collègues vont être licenciés pour faute (pratique pour ne payer aucune indemnité) parce qu’ils ont refusé de travailler un jour férié pour le salaire d’un jour normal alors que les intérimaires engagés par la boite étaient payés double.
Et ce n’est qu’un début, on commence parler de baisses de salaires ou d’allongement du temps de travail, de suppression des jours fériés, de suppression de jours de vacances etc etc et je fais confiance à cette bande de putassiers pour nous trouver tout un tas de restriction des acquis sociaux pour cause de Covid, non cette ordure de Macron a voulu foutre la France en l’air il a fait exactement ce qu’il fallait.
Merci pour cette info majeur Christine, pour rappel, l’IHU Marseille du Professeur Raoult fait 0,5% de taux de mortalité, l’hôpital de la Timone à Marseille fait 3,1%, car Raoult met en ligne toutes ces données en toute transparence, il devient donc nécessaire pour comparer et classifier les différents Hôpitaux de France que tout les Hôpitaux mettent leur taux de mortalité en ligne un fois contrôler, nous verrions bien alors qui sont les premiers de la classe et qui sont les bonnets d’âne.
Dans ce premier compte rendu de la covid-19, Paris est à 21% de taux de mortalité (vous savez, chez Karine Lacombe) et à 12% dans les Bouches du Rhône.
Impressionnant n’est pas monsieur macron ?