Une maladie contagieuse via l’air expiré par les malades ? Un air de déjà vu avec la tuberculose…

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L’épidémie a atteint son apogée au XIXe siècle, où elle a été responsable de près d’un quart des décès des adultes en Europe.

La tuberculose est une maladie contagieuse, secondaire à une infection au « bacille de Koch » (Mycobacterium tuberculosis). Cet agent bactérien est transmis par voie aérienne, via les gouttelettes contaminées par la bactérie, qui sont en suspension dans l’air expiré par les malades, en particulier lors de la toux.

L’inhalation d’un petit nombre de gouttelettes contaminées suffit à infecter un individu.

Quels sont les signes de la tuberculose pulmonaire ?

Après le contact avec le bacille de Koch survient une phase d’incubation où la bactérie lutte contre les défenses immunitaires de la personne infectée pour pouvoir se développer. Celle-ci dure de un à trois mois et passe généralement inaperçue. On peut éventuellement avoir une fièvre modérée (38° C) et ressentir un peu de fatigue.

La « forme pulmonaire » de la tuberculose, c’est-à-dire l’infection limitée au poumon, est largement dominante dans cette maladie (2/3 des cas), mais d’autres organes peuvent être atteints : on observe des formes méningées, cutanées, rénales, intestinales, ganglionnaires ou génitales… que l’on appelle des « tuberculoses extra-pulmonaires ».
Le plus souvent, la tuberculose pulmonaire se manifeste par des signes peu spécifiques mais dont la persistance au-delà de trois semaines doit donner l’alerte :

• Une toux persistante et non expliquée de plus de 15 jours,
• Une bronchite traînante,
• Un amaigrissement important inexpliqué,
• Une fièvre prolongée à 37,5° – 38,5°C avec des sueurs nocturnes,
• Une grande fatigue,
• Des crachat sanglants lors de la toux (« hémoptysie »),
• Une perte de poids.

Affiches sur un mur de Paris, “Pour les blessés de la tuberculose, Comité central d’assistance aux militaires tuberculeux…” (1916)

 

[3e Campagne nationale du timbre antituberculeux 1929-1930. “De l’air pur”.] : [Ne partez pas sans avoir acheté le timbre antituberculeux “De l’air pur”. 10 centimes] / [affiche éditée par le Comité National de Défense contre la tuberculose]

 

[8e Campagne nationale du timbre antituberculeux 1934. “Calmette sauveur des tout-petits”.] : [Demandez partout le timbre antituberculeux…] / [affiche éditée par le Comité National de Défense contre la tuberculose]

 

L’épidémie a atteint son apogée au XIXe siècle, où elle a été responsable de près d’un quart des décès des adultes en Europe.

Création des sanatoriums

En 1854, le naturaliste et médecin allemand, élève de Schönlein, Hermann Brehmer, guéri d’une tuberculose après un séjour dans l’Himalaya, publie une thèse intitulée La tuberculose est un mal curable.

Il s’y fait l’avocat de cures dans des établissements tels que celui qu’il crée, dès la même année 1854, à Gorbersdorf, où les malades doivent bénéficier du bon air, d’exercices physiques et d’une alimentation équilibrée.

Rejetées au début par l’élite médicale, ces idées finissent par s’imposer partiellement, et s’ensuit le développement des sanatoriums (où le repos se substituera à l’exercice physique préconisé par Brehmer). Il faut rappeler que, dès 1820, Sir James Clark prônait les cures d’air, notamment dans des contrées méridionales, tandis que George Bodington avait proposé dès 1840 de mettre ces cures à la portée des moins fortunés en construisant les hôpitaux, à proximité des villes certes, mais à la campagne.

En 1882 enfin, à la suite des travaux de Pasteur, Robert Koch met en évidence le bacille tuberculeux à partir de lésions humaines.

En 1940, Selman Waksman découvre l’action antituberculeuse de l’actinomycine puis, en 1942, de la streptothricine (antibiotiques).

Histoire de la tuberculose voir ici

 

 

https://anniversaire-celebrite.com/tuberculose-cause-mort57.html

 

LA LITTERATURE ROMANTIQUE ET LES PHTISIQUES lien ici (Extraits littéraires : Alexandre Dumas, Chateaubriant, Victor Hugo…)

Sanatorium : cartes postales anciennes lien ici

Les sanatoriums, ces lieux peuplés de fantômes…

Hier

Et aujourd’hui…

 

 

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9 Commentaires

  1. on a plutôt l’impression que c’est le gouvernement qui agit au mieux pour faire entrer le virus et le répandre sur tout le pays,

    aller chercher des contaminés en Chine, c’était pas la meilleure idée, dans des conditions pas vraiment sécurisées, répandre le virus dans l’Oise, puis accueillir des touristes chinois en pleine épidémie chinoise,

    actuellement, ils vont encore étaler le virus en évacuant les malades du Grand Est vers des hôpitaux où il reste de la place, au lieu d’installer des hôpitaux de campagne amovibles
    comme les soignants ne sont plus protégés, en raison de la pénurie de matériel médical, ils vont créer d’autres ” clusters” , comme ils aiment les appeler, les familles des soignants se contaminant et contaminant les autres proches
    on pourrait se demander s’ils ne sont pas en train de faire un exercice grandeur nature, en prenant toute la population comme cobaye

  2. Mes parents qui étaient nés en 1912 et 1917 avaient connu l’épidémie de tuberculose contre laquelle, alors, il n’y avait pas de médicaments. Ils avaient vu la longue agonie d’un cousin atteint de tuberculose osseuse… Quand j’étais petite, années 1950 on nous enseignait l’hygiène : ne jamais utiliser les couverts, ni boire dans le verre d’un autre, ne jamais mordre une bouchée d’un aliment d’une autre personne, ne jamais tirer un coup de la cigarette d’un autre, ne jamais tousser ou éternuer sans se couvrir le visage, se laver les mains, aussi en sortant du WC et avant de passer à table, même à l’école on devait montrer les mains à la maitresse. Les bises et bisous étaient réservés au cercle restreint des intimes. Ne jamais cracher par terre, etc… J’ai appris cela quand j’étais petite, à la maison et à l’école. Ces mesures d’hygiène ont été négligées avec les miracles des antibiotiques, mais aussi l’exubérance des années 60 et ensuite l’arrivée des migrants qui eux, avaient d’autres comportements entre autres les crachats par terre – regardez les comportements des joueurs de foot… Bref, quand j’étais petite tout devait être propre… aujourd’hui sur Internet on voit des rats au pied de la Tour Eiffel, sans parler des bidonvilles des « migrants »… On a fait un bond en arrière dans l’enseignement, l’éducation, la discipline, l’hygiène et tout le reste…

  3. Bonjour,

    Dans les années 60 encore, à l’école communale, on nous vendait des timbres anti-tuberculeux que l’on devait, à notre tour, revendre …

    Et il y avait des cartes de Paris effrayantes dans les livres d’Histoire avec les arrondissements de l’est , représentés tout en noir, à cause des nombreux cas de tuberculose.

  4. On peut attraper le virus en respirant l’air ambiant, dites-vous ?
    Pour ma part, j’ai l’odorat surdéveloppé, on m’a souvent dit que j’aurais pu travailler dans le milieu des vins à ce sujet…
    et hier je trouvais qu’il régnait des miasmes délétères justement…
    C’est à se demander s’il n’y aurait pas derrière le discours officiel quelque chose de plus grave et d’organisé.
    Une tentative peut-être de la part “d’islamo-écolos” de nous empoisonner en diffusant le virus depuis des points situés sur le territoire en touchant en priorité l’Occident. Puisque nous sommes trop nombreux sur Terre… et puisqu’une guerre de civilisation est aussi en cours.
    C’est quand même étonnant à cet égard que les pays musulmans et africains soient, en gros, les seuls de la planète à ne pas être touchés par ce virus actuellement.
    Je ne sais pas si c’est scientifiquement faisable. Cela peut sembler on ne peut plus complotiste mais je me fie à l’hypersensibilité de mon odorat et au constat que la situation actuelle devrait finalement très bien convenir à ceux qui manipulent l’écologie pour la mettre au service du grand remplacement…
    Après tout, l’Etat islamique a déconseillé à ses membres de se rendre en Europe actuellement :
    https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-l-etat-islamique-deconseille-a-ses-membres-de-voyager-en-europe-7800260476
    Ce que les médias traduisent par “voyager”… !! comme si c’était de cela qu’il s’agissait… ils viennent nous tuer en réalité…

    • Bonjour votre réflexion est juste ,les merdias officiels ne parle pas des pays africains , ils ne sont pas touchés par le cov19 , étrange non ,sachant que les peuples de ces pays là sont encore plus indiscipliner que les Français .
      Oui bizarre que les journasalopes ne pipent mots sur,l’Afrique ! L’omerta des putains de mondialistes !

        • En Amérique du sud , certains pays malgré la chaleur sont concernés par le corona…
          HS bizarre en ce moment pas d’avions commerciaux mais pas mal d’avions non identifiés avec des chemrails …

      • Pour détecter le virus il faut un “kit” pour analyser – combien croyez-vous qu’il y ait de “kit” au Congo ou au Zimbabwe ? (entre autres) – s’il n’y a pas de “kit”, il n’y a pas d’analyse et donc il n’y a pas de cas – si le virus ne résistait pas à la chaleur l’Arabie Saoudite ne serait pas contaminée.- C’est en effet en Afrique que l’effet pourrait être le plus meurtrier: avant que la population n’en prenne conscience la contamination sera tellement répandue qu’on ne pourra rien faire. Ajoutez-y la promiscuité, le manque d’hygiène, les conditions de vie désastreuses dans… les slums en Inde, les favelas en Amérique du Sud et les township d’Afrique… Si en Europe on ne parvient pas à arrêter l’épidémie, comment voudriez-vous le faire dans le Tiers Monde. Ebola c’est spectaculaire : on voit vite, Corona , avant qu’on ne s’en aperçoive, il a eu le temps de contaminer tout le monde. A mon avis la Chine va atteindre son pic et puis diminuer, idem en Europe, mais en Afrique la contamination va arriver plus tard et continuer à augmenter et évoluer « naturellement »… Croyez-vous qu’il soit possible d’imposer le confinement dans une ville comme Kinshasa ou un township comme Soweto ? L’Afrique risque de payer le prix fort.

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