Flagrant délit de détournement culturel : maintenant c’est au tour de Robinson Crusoé de devenir arabe et musulman !
L’histoire de Robinson écrite il y a 300 ans est devenue un mythe.
On sait que l’écrivain s’inspirait de la vie d’Alexandre Selkirk, un Ecossais qui, à la suite d’une tentative ratée de mutinerie sur un navire, s’était fait échouer sur une île au large du Chili.
Or, voici l’indécent raccourci qu’ose faire l’Obs avec jubilation à propos de la sortie d’un livre :
Le mythe de Robinson existait avant Defoe dans un conte arabe, glorifié ici dans le but relativiser l’histoire de Robinson Crusoé et la réviser sans aucune subtilité à la mode indigéniste et racialiste.
On nous parle de « version originelle » et on découvre que « Robinson n’est pas cet homme blanc triomphant » décrit par Defoe !
Il veulent garder le mythe du robinson mais enterrer Robinson Crusoé !
A quand la nouvelle version dans les écoles ?
« Avant Defoe »…
Pour nous tous, Robinson, c’est d’abord ce personnage échoué sur une île déserte, né sous la plume de l’écrivain anglais Daniel Defoe, et qui vient de fêter ses 300 ans. Puis toutes les variations sur thème qui s’ensuivirent, ces « robinsonnades » multipliées à l’infini, le « Vendredi » de Michel Tournier, « l’Empreinte à Crusoé » de Patrick Chamoiseau ou le « Foe » de J. M. Coetzee, pour ne citer que quelques exemples de l’époque récente.
Pourtant, à l’origine oubliée du mythe, il y eut un texte arabe du XIIe siècle, un conte philosophique poétique et envoûtant, et qui fut un best-seller en Europe au XVIIe siècle : « Hayy ibn Yaqzàn » (« Vivant fils d’Eveillé », parfois traduit par « le Philosophe autodidacte ») du philosophe andalou Ibn Tufayl.
Le récit des aventures de Hayy, élevé sans père ni mère sur une île déserte par une gazelle, et qui découvre par sa raison seule la vérité de l’Univers, a ainsi été le texte arabe le plus lu dans le monde occidental après « le Coran » et « les Mille et Une Nuits », avant d’être totalement occulté, restant sous la forme de trace mémorielle pour le seul monde arabe et quelques doctes arabisants.
Dans cette version originelle, qui nous est « vaguement familière », Robinson n’est pas cet homme blanc triomphant, qui enseigne sa langue à Vendredi ; Hayy n’a, de fait, jamais connu la civilisation. L’homme de « la rencontre » n’a, lui non plus, rien du bon sauvage.
L’article de l’Obs est reproduit ici : https://www.facebook.com/pg/EditionsVerdier/posts/
«Robinson Crusoé» a 300 ans
https://www.letemps.ch/culture/robinson-crusoe-daniel-defoe-netflix-300-ans-solitude
L’anniversaire a été peu claironné, mais il se trouve que Robinson Crusoé a 300 ans. Le roman de Daniel Defoe, publié sans nom d’auteur car présenté comme la narration du survivant lui-même, est paru la première fois en avril 1719 à Londres. L’écrivain s’inspirait de la vie d’Alexandre Selkirk, un Ecossais qui, à la suite d’une tentative ratée de mutinerie sur un navire, s’était fait échouer sur une île au large du Chili.
Les copies n’ont pas tardé. Quelques mois après la parution de la première partie, un éditeur concurrent publie une version abrégée, sans aucune autorisation. Le droit d’auteur avait alors quelques lacunes. Depuis, on ne compte plus les robinsonnades conçues dans le creuset de l’archipel de Crusoé, situé au large du Brésil. Le Robinson suisse en est l’un des dérivés les plus connus, de même bien sûr, plus tard, que Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier, en 1967.
Robinson, modèle de la nouvelle civilisation
=cible toute trouvée des indigénistes !
Dans une intéressante étude, Jean-Pascal Le Goff indique qu’au XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe, le roman d’origine comme les robinsonnades «jouent un rôle de premier plan dans la promotion et l’apologie de la colonisation». Ce n’était assurément pas le dessein de Defoe, qui ne contestait certes pas l’esclavagisme, mais qui a des lignes troublantes de relativisation du jugement moral face aux «méchants sauvages», et qui finit même par faire de Vendredi un meilleur chrétien que Robinson, un comble…
Qu’importe. Crusoé devient le précurseur de l’assujettissement des territoires et des humains, le parangon du progrès, le modèle de la nouvelle civilisation.
L’histoire vraie qui inspira le roman.
Alexandre Selkirk
https://fr.vikidia.org/wiki/Alexandre_Selkirk
https://data.bnf.fr/fr/13573228/alexander_selkirk/
Alexandre Selkirk est un marin écossais, né en 1676 à Lower Largo, en Écosse.
Il a servi de modèle au romancier Daniel Defoe pour le personnage de Robinson Crusoé.
Il quitte sa famille et sa ville à 13 ans pour cause de mauvaise conduite à l’église. Il fuit pour échapper à la justice et s’engage comme marin. De 1695 à 1699, il participe à une tentative de colonisation du nord du Panama. Bon marin, il se voit confier des responsabilités sur les navires sur lesquels il s’engage.
De retour chez lui en 1701, au cours d’une dispute familiale, il profère des menaces de mort contre un frère, et frappe son père.
En 1704, il reprend la mer sur le bateau du capitaine Stradling, qui fait escale aux îles Juan Fernandez, dans l’océan Pacifique, pour réapprovisionner avant de retourner en Angleterre. Le navire étant en mauvais état, Selkirk exige qu’il soit réparé avant de franchir le Cap Horn une zone de navigation très dangereuse. Mais le Capitaine s’y oppose. Il refuse alors de continuer le voyage, et demande à être débarqué. Comme c’est un élément très indiscipliné de l’équipage, et qu’en plus, il a des responsabilités dans l’équipage, il est pris au mot. En réalité, Selkirk pensait pouvoir convaincre d’autres marins de débarquer avec lui, et espérait être sauvé par un navire qui serait passé plus tard. Mais aucun marin ne le suit.
On le laisse sur l’île Mas-a-Tierra, aujourd’hui appelée Robinson-Crusoé, dans l’archipel Juan Fernandez, à quelque 400 milles marins des côtes chiliennes. Ce n’est que lorsqu’il se retrouve seul sur l’île, qu’il se rend compte des conséquences de son geste. Il tente sans succès de convaincre le capitaine de le rembarquer, mais celui-ci refuse. Il apprend par la suite que le bateau a fait naufrage et qu’il n’y a eu aucun survivant.
Robinson Crusoé
Selkirk reste sur l’île 4 ans et 4 mois, de 1704 à 1709. Il n’a avec lui qu’un mousquet, de la poudre, quelques outils, des vêtements et un peu de corde. Il reste longtemps près du rivage, craignant de s’aventurer à l’intérieur de l’île. Sa vie s’améliore lorsque finalement il l’explore. Il y trouve de quoi améliorer son alimentation avec des chèvres sauvages qui lui apportent de la viande et du lait, et il peut cueillir des légumes et des baies. Il apprivoise des chats sauvages pour se protéger contre les rats qui l’attaquent la nuit.
D’une façon générale, il tire parti avec astuce des pauvres moyens dont il dispose. Ainsi, il apprivoise des animaux sauvages. Il se construit une cabane, améliorant aussi ses conditions d’hébergement.
Un jour, il aperçoit un bateau et lui fait signe. Celui-ci se déroute, mais, faute de chance, il s’agit d’un navire espagnol, les Espagnols étant à l’époque ennemis des anglais. Craignant d’être pendu s’il est pris, il se cache jusqu’à son départ.
Le 2 février 1709, William Dampier secourut le marin écossais, dans une expédition menée par Woodes Rogers.
Lorsqu’il rentre à Londres en 1711, il est pauvre. Un écrivain publie son histoire dans un journal local. Puis il rentre en Écosse, où il devient une célébrité locale.
Il reprend la mer et meurt de la fièvre, en 1721, au large des côtes d’Afrique.
Robinson Crusoé
Son histoire inspira Daniel Defoe, qui écrivit son livre Robinson Crusoé (publié en 1719), racontant l’histoire d’un homme, seul rescapé d’un naufrage, qui doit survivre sur l’île en la civilisant. Celui-ci fait une rencontre étonnante, Vendredi, un Indien. L’histoire fut reprise par Michel Tournier sous le titre Vendredi ou la Vie sauvage (publié en 1971).
Une île au large du Chili a été rebaptisée en l’honneur de Robinson Crusoë, et une île voisine a été nommée Alejandro-Selkirk.
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On s’attend à Kamel De GAULLE, Aïcha et Mouloud CURIE et bien sûr Nouredine HUGO. La jalousie pousse les décérébrés au QI de moule cuite à s’attribuer des mérites qu’ils ne peuvent avoir à cause de leur indigence intellectuelle. Heureusement, ils ont l’Obs pour les aider…
Si il y a un hebdomadaire qui symbolise bien cet état d’esprit, c’est Télérama!
Les critiques sont souvent pertinentes quand à la qualité des œuvres traitées mais on sent bien que tout ceci est mu par une idéologie qui fait que, si en plus, l’oeuvre en question est porteuse d’un message droit de l’hommiste racialiste ou social ou les trois en même temps, c’est le top et cette œuvre a toutes les chances de se retrouvé mis au pinacle de Télérama qui fait autorité et est une référence en matière de critique en quelque sorte pour toute notre bien pensance . Si on veut savoir ce que pense tous ces gens il suffit de consulter cet hebdo. Et le pourquoi des prix à Cannes
il doit bien y avoir du vrai dans votre titre ; Robinson Crusoe , arabe , quand on lit ce qu’il fait avec ses chèvres ………
C’est plutôt le conte arabe qui s’inspire de l’histoire de romus et Romulus. Un enfant élevé par un animal…
Toujours cette confusion entre Arabe et Musulmans ! Les Andalous (habitants d’Al-Andalus, espagne musulmane médiévale) n’etaient pas des Arabes mais des Hispanos-Mauresques, c’est à dire un mixage de populations Ibériques (hispanos) et Berberes (Maures). Il n’y avait quasiment aucun ADN arabe dans ces populations ! Il n’y en a pas plus aucjourd’hui selon les dernieres etudes (entre 2% et 10% d’ADN arabe au Maghreb). Mais ils furent islamisés, comme la France est en cours d’islamisation aujourd’hui.
Pour avoir fait un article dessus la génétique (haplogroupes) en Afrique du Nord, la proportion arabe est supérieur à ce que vous dites.
Pour l’Algérie c’est en gros 50% berbère, 30% arabe, 10% subsaharien, 10% européen.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Haplogroupes_Y-ADN_dans_les_populations_de_l'Afrique_du_Nord
Il n’empêche que les berbères ont été arabisés.
Si le Maroc est le moins arabisé, c’est qu’il s’est converti à l’islam sans combattre !
vos chiffres ne contredisent pas les 2% à 10% d’ADN Arabe dans tout le Maghreb. Les berberes ne sont pas arabophones, ils parlent le darija ou darja. Tres peu de personnes parlent l’Arabe dit classique au Maghreb. Ils ne peuvent d’ailleurs pas le lire ! C’est comme si on disait que la langue d’oc était du latin.
Si je compte bien 50% berbère + 30% arabe + 10% subsaharien + 10% européen = 100% Or c’est impossible ! Il y a forcément un pourcentage de merde…Entre 40 et 50%. Au moins…
Bonjour :
Titre revu pour plus de clarté : « Connaissez-vous Rachid Crusoé, héros arabe (adjectif) et musulman ? »
Tout au long de l’article de l’Obs, Kamel Daoud (Algérien) revendique cet adjectif : monde arabe, texte arabe, conte arabe, médecine arabe, [langue] arabe etc..par opposition claire à l’Occident qui aurait -je cite- « volé » leur « patrimoine » (p79).
Je suis totalement favorable à ce que les Gaulois produisent massivement des mêmes et des vidéos allant dans ce sens :
Mahomet en noir
Malcom X en arabe
Les Saoud en noirs
Thomas Sankara en arabe
Boumediene en noir
Mohamed Ali en arabe
Le Roi du Maroc en noir
Les commerçants d’esclaves du maghreb en noirs
Les esclaves en arabes
etc…
Vu que ces gens ne peuvent pas s’encaisser entre voisins frontaliers « frères africains » ça les occupera à se bouffer la goule entre-eux, ça nous fera des vacances !
Tout est dans tout et inversement… quand ça les arrange.
Quand c’est un noir ou un arabe qui s’inspirent de l’art des blancs, c’est de la créativité, de l’énergie, du renouveau.
Quand c’est l’inverse, c’est de l’appropriation culturelle, c’est du racisme spoliateur, c’est de l’impérialisme.
Rachid Crusoé, MDR !
Pourquoi pas Mouloud de la Fontaine ?