Paris : Essia Boularès, suspectée de l’incendie criminel qui a coûté la vie à 10 personnes, pourra être jugée

BRÈVE

Certains sont déclaré irresponsables car sous l’emprise du cannabis, d’autres sous celle de l’alcool et des tranquillisants seront jugés… La justice française c’est de plus en plus l’incohérence…

La locataire soupçonnée d’avoir mis le feu à un immeuble parisien, dans la nuit du 4 au 5 février 2019, est accessible à une sanction pénale selon une expertise psychiatrique. […]

Voici les deux articles que nous avions consacrés à l’affaire à l’époque.

Incendie à Paris : Essia (prénom arabe) occupait-elle un logement du XVIème préempté par Hidalgo ?

Incendie : les medias opposent Radia la victime algérienne à Essia la tunisienne incendiaire…

Et l’article du Parisien ci-dessous :

 

Incendie à Paris : la suspecte avait déjà mis le feu dans une boutique du quartier

Le propriétaire d’un magasin de prêt-à-porter du XVIe arrondissement témoigne. La femme suspectée d’avoir provoqué un incendie criminel ce lundi avait déjà mis le feu à sa boutique il y a deux ans.

Lucien Sadoun est propriétaire du magasin de prêt-à-porter Garfield, rue d’Auteuil, située à deux pas de la rue Erlanger où un violent incendie a fait 10 morts dans la nuit de lundi à mardi. Il y a deux ans, sa boutique avait été prise pour cible par Essia B., la femme suspectée d’avoir déclenché le terrible sinistre qui a ravagé l’immeuble de la rue Erlanger.

« Nous la connaissions bien. Elle était une de nos clientes. Il y a deux ans, elle a mis le feu à trois endroits de la boutique pour détourner l’attention de notre personnel et voler dans la caisse. L’une des vendeuses l’a prise en flagrant délit et elle a pris la fuite. Nous avons réussi à éteindre les foyers et nous avons fait un signalement à la police et déposé plainte », raconte Lucien Sadoun. « Cette scène a beaucoup choqué mes collaborateurs. Nous n’avons subi que des dégâts matériels. Ce n’est rien par rapport à la dizaine de morts qu’a entraîné son geste dans la nuit de lundi », soupire le patron, qui connaissait aussi une des victimes. Il est en colère.

« Nous avons vu son état se dégrader »

« J’ai une pensée pour cette architecte morte dans l’incendie. Elle aussi c’était une cliente. Ce drame aurait pu être évité si on n’avait pas laissée ressortir de Sainte-Anne cette pyromane. C’est une incendiaire. Et une kleptomane. Nous avons vu son état se dégrader lentement au cours des dernières années ».

L’épouse du gérant, de son côté, ne s’explique pas qu’on l’ait laissée ressortir de Sainte-Anne. « Elle a commis les deux actes juste après un séjour à l’hôpital psychiatrique. Nous, les dégâts étaient uniquement matériels. Mais les conséquences de son dernier geste sont atroces ».

Laurent, serveur à la brasserie le Moulin d’Auteuil que la suspecte fréquentait régulièrement, ne s’explique pas davantage ce geste. Lui aussi avait l’habitude de servir la femme qui a mis le feu à l’immeuble du 17 rue Erlanger. « Elle était une habituée. Elle venait généralement seule et se faisait servir des kirs au comptoir et plus rarement des cafés. La dernière fois que je l’ai vue, c’était samedi matin. Cela faisait trois mois qu’elle avait disparu de la circulation. Elle m’a semblé aller plutôt bien alors qu’habituellement elle semblait plutôt désœuvrée. Lorsque j’ai appris ce qu’elle avait fait, j’ai été choqué. Certes, elle buvait trop et le mélange alcool et antidépresseurs pouvait la mettre dans un état anormal. Mais de là à mettre le feu et tuer 10 personnes… Jamais je n’aurais imaginé qu’elle soit capable de commettre un tel geste ».

http://www.leparisien.fr/paris-75/incendie-a-paris-la-suspecte-avait-deja-mis-le-feu-dans-une-boutique-du-quartier-06-02-2019-8005851.php?fbclid=IwAR0wTMEENCpkh81oqxqQEGQNs7V2CfTQCHzdBglZlcplbmKQyL1mXwaZZU8

Commentaire : 

– J’habite à 5 minutes et les témoignages de personnes de l’immeuble en face sont très durs.
Une femme avec ses enfants juchés sur une corniche de 50 cm de large au 6ème étage, sauvés de justesse par un jeune voisin qui a réussi à se hisser à un balcon juste au-dessus et à faire monter cette famille, des gens hurlants en train de brûler vifs et ceux qui se sont jetés dans le vide…


Après Essia, voilà Saad…

Rivalité amoureuse et querelles de voisinage : Saad E.F. jugé pour un incendie mortel à Paris

Ce mardi, s’ouvre devant la cour d’assises de Paris le procès de Saad E.F. Le jeune homme de 23 ans, il en avait 19 au moment des faits, est soupçonné d’être à l’origine du sinistre, ce qu’il a toujours nié. Des traces d’hydrocarbures ont été découvertes devant la porte d’une famille du 3e étage. Une constatation qui n’a pas surpris les habitants de ce logement puisque avant même les résultats de l’analyse tous désignaient l’accusé… qui n’est autre que l’ancien fiancé d’une adolescente vivant dans l’appartement.

www.20minutes.fr


Lyon : une femme enceinte et sa fille tuées dans un incendie criminel, le suspect retrouvé en Tunisie

C’était il y a tout juste un an. Le soir du 9 février 2019, un incendie ravageait la boulangerie et les appartements situés au-dessus au numéro 125 de la route de Vienne dans le 8e arrondissement (Lyon sud, proche de Vénissieux). Une explosion avait suivi tuant une mère de famille enceinte et sa fille de 4 ans. Seul le père avait survécu en étant projeté par la fenêtre du domicile familial.

On apprend ce samedi soir que l’homme chargé par les gérants de mettre le feu au commerce a été retrouvé en Tunisie. En cavale, ce quinquagénaire, légèrement blessé dans l’explosion, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Lyon Mag

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3 Commentaires

  1. Contre Radia, la victime algérienne… Du coup, l »autre Essia Boularès, tunisienne, n’a pas l »excuse d’être shootée ni celle d’être déséquilibrée… C’est triste à dire mais s’il n’y avait pas eu cette malheureuse Radia, on est en droit de s’interroger sur les conclusions psychiatriques et judiciaires de l’état mental de l’incendiaire qui iraient très probablement dans le sens du vent, celui du politiquement correct et de l’excuse inventée pour la bonne cause.

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