Photo : Théo, un jeune qui défend notre élevage de qualité
Nathalie Morice, qui s’épanouit dans son travail, au milieu de ses veaux
Coup de gueule de Nathalie, une éleveuse.
Elle en a ras-le-bol de l’agri-bashing [mise au pilori], mais aussi à l’inverse des brebis galeuses de sa profession .
À la mi-octobre 2019, l’association L214 diffusait une nouvelle vidéo choc de maltraitance sur des veaux destinés à l’industrie laitière.
Ces images, tournées dans le Finistère, ont fait bondir Nathalie Morice, éleveuse de veaux de lait sous la mère à Saint-Molf (44)depuis 2008.
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Depuis l’année dernière, elle s’est associée avec sa fille Samantha pour créer le Gaec de la Ferme des Îles Morice. Dans l’exploitation familiale, on est loin de l’élevage intensif et des mauvais traitements épinglés par l’association de défense du bien-être animal.
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Jamais la dernière pour assurer la promotion de son activité sur les réseaux sociaux, elle claironne :
« Chez moi, les veaux, c’est le grand luxe « .
Musique, lit de paille, huiles essentielles…
Chez les Morice, les jeunes bovins sont bichonnés à l’ancienne.
Les veaux naissent par saillie naturelle, fruit d’un croisement entre un des trois taureaux blanc bleu belge de la ferme et une des vaches (limousine, blonde d’Aquitaine, charolaise…) nourries à l’herbe.
« Ils restent un mois dehors avec leur mère, puis ils rentrent à l’étable « .
Là, un régime spécial les attend : lit sur paille, ambiance musicale, soins à base de plantes et d’huiles essentielles et au menu… du lait, rien que du lait à boire.
Deux tétées par jour, de 25 à 30 litres ingurgités en fin d’engraissement.
Alors que dans un élevage intensif, les veaux sont abattus vers le 4e ou 5e mois, ceux de Nathalie sont élevés en longueur.
Ils restent au minimum six mois et jusqu’à huit mois. C’est au cas par cas ».
Circuit court
Nathalie Morice engraisse 230 veaux sous la mère chaque année. 110 sont nés sur l’exploitation, le reste est acheté à des éleveurs du coin.
« Entre 450 et 500 € par veau, pas 50 comme un veau de batterie « .
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Le Gaec a fait le choix du circuit court.
On vend en direct et à quelques grandes surfaces du secteur. Aujourd’hui, je vends mon veau entre 9 € et 9,60 € le kg carcasse. On devrait être plutôt à 13 € mais les prix sont tirés vers le bas par les veaux de batterie, peste l’agricultrice. Mais j’aime tellement ce que je fais. Je préfère gagner moins d’argent que d’aller travailler à l’usine ».
Tacles aux acteurs
Au passage, l’éleveuse en profite pour adresser quelques tacles bien sentis à certains acteurs de la filière.
C’est aux bouchers de faire leur boulot en arrêtant d’acheter de la viande anémiée et aux professeurs d’arrêter le formatage dans les écoles en disant que le veau doit être blanc.
Le nôtre est rosé et 100 % de nos clients le trouvent succulent. On peut faire du haut de gamme qu’on est fier de vendre. Moi, je peux me regarder dans une glace. Mais pour notre image, il faudrait que certains paysans arrêtent de faire de la m… ».
Publié par Nathalie Morice , octobre 2019, source
« Théo, futur éleveur »
L’agriculture sait qu’elle doit redorer son image.
Cela passera aussi par des initiatives comme celle de « Théo, futur éleveur » qui a régulièrement posté son quotidien sur YouTube.
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L’éleveuse a raison de dire qu’un bon veau doit être rose, c’est le signe qu’il a été élevé sous la mère,
une tranche de veau blanche sera insipide et sèche, c’est le veau industriel sans intérêt gustatif
j’ai passé ma jeunesse dans la petite de mes parent (années 50 ) ensuite on s’est fait bouffer par les gros aux tracteurs , nous faisions du cochons et des veaux , des poulets et des lapins , du lait et du beurre comme toutes les petites fermes de l’époque et personne ne maltraitait ses animaux. Tout le monde était paysan personne ne réglait ses problème avec la chimie de chez Bayer , ces gens actuellement n’existent plus ils ont été remplacés par des industriels de la terre avec des grands pulvérisateurs et nous mangeons de la merde et les problèmes de santé multiplier par X , cherchez l’erreur !