« Je prêche la guerre sainte contre l’Occident qui menace les musulmans »

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7 décembre 1985, Paris attaqué :

« Je prêche la guerre sainte contre l’Occident qui menace les musulmans »

 

Déclaration de l’auteur de la série d’attentats, Fouad Ali Saleh, disciple de la «Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix ».

 

Qui est Fouad Ali Saleh ?

Fouad Ali Saleh est un Tunisien né en France, converti au chiisme.

Il était jugé comme organisateur d’une partie des attentats terroristes commis à Paris en 1985-1986, en relation avec des péripéties de la guerre civile libanaise.

Le chef du commando terroriste responsable de cette campagne d’attentats, Fouad Ali Saleh, a été arrêté en mars 1987.

Dénoncé par un complice en échange d’une somme d’argent conséquente, Fouad Ali Saleh est piégé et arrêté en compagnie de son chauffeur dans leur logement du 44bis rue de la Voûte dans le 12ème arrondissement de Paris, le 21 mars 1987 par la DST, dans le coffre douze litres de nitrate de méthyle.

Une importante saisie d’explosifs de ce type réalisée fin 1986 en forêt de Fontainebleau au cours d’un flagrant délit de trafic destiné au réseau de Saleh a permis de couper court à une troisième campagne d’attentats après le plus meurtrier d’entre eux, rue de Rennes.

 

 

Déclarations de Fouad Ali Saleh .

Pour comprendre qui est vraiment Fouad Ali Saleh, lisons les exaltations de ce terroriste meurtrier et fanatisé

 

(Extraits des déclarations de Fouad Ali Saleh publiées dans Le Monde et Libération les 30 et 31 janvier, 5 et 11 février 1990) :

 

 

« Au nom de Dieu tout-puissant, destructeur de l’Occident, que soient maudits les fils mécréants d’Israël et de Jésus […]. Je ne m’appelle pas Fouad Ali Saleh, je m’appelle la mort de l’Occident […].

Les juifs et les chrétiens, fils de porcs, n’ont pas le droit de parler quand un musulman s’exprime, […] ces chrétiens anthropophages qui mangent leur Dieu au cours d’un rituel maçonnique, ils le mangent dans l’Eucharistie […].

Il faut mener la guerre sainte pour purifier la Terre de la puanteur judéo-chrétienne […]. Le sida est le chef-d’œuvre de l’esthétique judéo-chrétienne […].

L’Occident n’a plus le droit à l’existence !

Les crimes que vous avez commis depuis des siècles justifient votre anéantissement total […].

Le terrorisme, c’est le prêche, c’est la guerre sainte ! Dieu ordonne de posséder des armes pour se défendre. Comment les Afghans ont-ils fait et les Vietnamiens et les Algériens ?

Je prêche la guerre sainte contre l’Occident qui menace les musulmans.

Les juifs veulent faire de la planète un camp de concentration, avec les chrétiens comme gardiens et comme bourreaux […].

La perestroïka, voilà le terrorisme, c’est un complot contre l’islam […].

L’Occident sera sanctionné sans pitié jusqu’à l’extermination du dernier Européen de la planète, judéo-chrétien, gréco-romain blanc et occidental […].

C’est la guerre sainte. Il est fini l’Occident. Quatorze millions d’enfants sont morts cette année à cause de l’Occident […].

Le Hezbollah vous écrasera. Faites votre deuil et préparez votre cercueil, chrétiens, vous les ennemis de Dieu. Je suis là pour votre malheur […].

Musulmans, attaquez les centrales nucléaires, les usines chimiques. Que la justice déferle par vagues. L’islam a tout le temps. De l’Iran, nos frères partiront livrer bataille et iront sur Paris, Londres et Washington… »

Citations réunies par Marc Knobel

 

7 décembre 1985.

En plein préparatifs de ce Noël 1985, 2 bombes incendiaires font 43 blessés dont douze grièvement.

Deux bombes explosent dans deux grands magasins parisiens du quartier Opéra-Haussmann, le samedi après-midi, à une heure de grande affluence en raison de l’approche des fêtes de fin d’année.

Une première bombe aux Galeries Lafayette : le magasin était bondé, un peu avant 18 heures dans le rayon des décorations de noël, et puis quelques minutes plus tard une autre bombe a explosé à 300 mètres de là, au rayon parfumerie du Printemps.

Témoignage de Sylvie,  l’une des vendeuses du magasin :

“Il y a eu une explosion terrible, on a vu les gens courir partout avec du sang … c’est affreux”.

 

Les policiers, en raison de la nature de l’explosif utilisé, orientent leur enquête vers un groupe terroriste étranger, peut-être originaire du Proche-Orient. L’enquête démontrera la responsabilité du Hezbollah.

 

Le jour même, le gouvernement Fabius préfère parler de l’œuvre  d’un « déséquilibré »

(début de la vidéo ci-dessous, 0.47’).

 

 

Une longue série d’attentats.

Depuis l’explosion de plusieurs bombes dans les Galeries Lafayette et au Printemps le 7 décembre 1985, Paris essuie en effet une série d’attentats sanglants, dont six dans le seul mois de septembre 1986.

Ces derniers sont tous revendiqués par le Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient, pour le compte du Hezbollah libanais. Leur but est de faire pression sur la France pour qu’elle cesse d’apporter son soutien à l’Irak dans le conflit qui l’oppose à l’Iran.

Retour sur la chronologie d’un «septembre noir» qui a plongé Paris dans la terreur.

 

 

4 septembre : carnage évité dans un RER bondé

Depuis les bombes dans les Grands magasins, d’autres attentats ont eu lieu sur les Champs-Elysées, près de la Tour Eiffel et dans le forum des Halles. Mais jamais autant n’ont eu lieu dans un laps de temps si court, soufflant un véritable vent de panique sur la capitale. La première alerte du mois de septembre est une attaque manquée, dans le RER, à la station Gare de Lyon. Le 4 septembre au soir, heure de pointe dans les transports en commun, un détonateur explose entre les jambes d’un passager à 18h32. Si le système n’avait pas failli, les 13 pains de plastic laissé dans un sac, sous une banquette, auraient fait un «carnage».

8 septembre : 1 mort et 20 blessés à l’Hôtel de Ville

Jacques Chirac l’assure, «c’est la guerre». Le Premier ministre promet «fermeté et rigueur à l’égard de la lutte contre le terrorisme». Alors qu’il tient à Matignon un conseil de sécurité sur ce sujet précis, une bombe explose dans le bureau de poste qui se trouve dans le bâtiment de l’Hôtel de Ville de Paris. L’explosion fait un mort et vingt blessés.

 

12 septembre : 41 blessés à La Défense

Après le centre-ville, c’est le quartier d’affaires de Paris qui est visé. Les «fous d’Abdallah», du nom des commanditaires présumés, ont encore frappé. Trois fois en moins de huit jours. Plus d’un millier de personnes se trouvent autour de la cafétéria du centre commercial Les Quatre Temps lorsqu’à 12h30, une bombe explose. Bilan : une quarantaine de blessés, dont une vingtaine dans un état grave. La charge aurait largement pu être meurtrière mais l’engin, placé près de la grande verrière du bâtiment, s’est majoritairement dispersé vers l’extérieur.

 

14 septembre : les Champs Elysées encore touchés

C’est la troisième fois dans l’année que la célèbre artère de Paris est visée. Le 14 septembre, deux jours seulement après l’attentat de La Défense, une bombe fait un mort et deux blessés dans le Pub Renault des Champs Elysées. Les trois victimes se sont sacrifiées pour sauver les 300 clients de l’établissement : les deux policiers et l’employé du pub ont réussi à descendre la bombe dans le garage avant qu’elle n’explose. Dans le même temps, Jacques Chirac annonce les mesures prises dans la matinée en conseil de sécurité : le retour des visas pour les étrangers et l’armée aux frontières.

15 septembre : la préfecture de police visée

C’est l’escalade infernale. Quelques heures seulement après l’attentat des Champs Elysées, une bombe explose au cœur même de la préfecture de police ! «Il pleuvait ce matin, le terroriste a pu dissimuler l’engin sous un imperméable», tente d’expliquer un policier. La bombe était dans la salle des permis de conduire, accessible au public. Un attentat qui coûte la vie à une personne et en blesse cinquante. Soit trois morts et plus de 110 blessés en onze jours.

 

17 septembre : l’attentat le plus meurtrier de la série

«Ils ont encore tué…» Les Unes affichent  la désolation, le sentiment d’impuissance face au carnage désormais quasi quotidien. Il s’agit cette fois du plus meurtrier des six attentats de ce «septembre noir» : 7 morts et 52 blessés dans la rue de Rennes. Soit 10 morts et plus de 160 blessés en moins de deux semaines. Et au moins 14 morts et plus de 300 blessés attribués aux actions du Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient (CSPPA).

17h25, le 17 septembre 1986, deux hommes à bord d’une BMW noire lancent une bombe devant le magasin Tati, rue de Rennes (Paris VIe). C’est un mercredi, jour des enfants, dans une des artères les plus commerçantes de la capitale. L’explosion fait sept morts et plus de cinquante blessés.

 

«J’ai été projetée en l’air (…) c’était un spectacle d’horreur : des bras, des jambes, des mutilations terribles… puis je me suis regardée et j’ai vu que je n’avais plus que la moitié d’une jambe et que mon sang coulait.»

 

Deux minutes auparavant, Colette Bonnivard* flânait encore insouciante devant les vitrines des magasins. Mais comme tant d’autres Parisiens, elle avait tout de même en tête les images d’horreur qui inondaient les médias cette année-là.

 

Les Unes du «Parisien» au lendemain de trois des terribles attentats qui ont touché Paris au mois de septembre 1986. 

17 septembre 1986 – Attentat de la rue de Rennes à Paris, revendiqué par Fouad Ali Saleh (7 morts, 50 blessés). La responsabilité de la République islamique fut établie dans une série de 14 attentats dans la capitale française.

C’est à l’époque un bilan extrêmement meurtrier sur le sol français qui, dans une période très courte, a marqué les Parisiens qui y ont été confrontés.

Cet enchaînement sanglant s’est achevé avec l’attaque de la rue de Rennes et, définitivement, avec l’arrestation de Fouad Ali Saleh, l’organisateur présumé des actions du réseau pour le Hezbollah, le 21 mars 1987.

 

Pour le compte du Hezbollah libanais

L’attentat de la rue de Rennes est le dernier et le plus meurtrier des quatorze attentats revendiqués par le «Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient», fomenté par Fouad Ali Saleh pour le compte du Hezbollah libanais avec pour objectif de faire cesser le soutien apporté par la France à l’Irak dans le conflit qui l’oppose à l’Iran et d’obtenir les libérations de trois terroristes détenus en France : Anis Naccache (réseau iranien), Georges Ibrahim Abdallah (réseau libanais FARL)  et Varadjian Garbidjan  (réseau arménien ASALA).

 

VIDEO. Extrait du documentaire «Attentats de 1986, la guerre cachée»

 

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5 Commentaires

  1. Bientôt une rue Fouad Ali Saleh dans quelque patelin communiste de la région parisienne ?…

  2. je ne comprends pas qu’après avoir vécu des événements aussi violents et meurtriers perpétrés par des musulmans, les Parisiens n’ont pas vu de quel côté il fallait voter pour que ça ne se reproduise plus

  3. je ne comprends pas qu’après avoir vécu des événements aussi violents et meurtriers perpétrés par des musulmans, les Parisiens n’ont pas vu de quel côté il fallait voter pour que ça ne reproduise plus

  4. c est eux les monstres les pires que la terre a produit , les muzz sont irrécupérable et pour eux c est nous les mauvais , ils voient l occident et l Amérique comme des démons , le coran fabrique de cinglés …Hugh!

  5. J’espère que ce montre est encore derrière les barreaux et qu’il n’en sortira pas vivant !

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