Il y eut une période heureuse, quand on ne parlait pas d'identité nationale

J’aime bien lire Benoît Rayski, même si je ne suis pas toujours d’accord sur tout avec lui.
Cette fois,  » y’a pas photo « , comme on dit :
Je suis entièrement d’accord avec lui !
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Benoît Rayski :
 » LE BON TEMPS ?
Il y eut une période heureuse quand on ne parlait pas d’identité nationale…
C’était il y a quelques dizaines d’années. On a l’impression que des siècles se sont écoulés depuis.
Pendant près de cent ans, la France, bienveillante, a accueilli des millions d’étrangers. Ils y venaient pour travailler.
Ou parce qu’ils trouvaient que c’était un très beau pays.
Des Italiens tentaient d’échapper à la dictature de Mussolini.
Des Espagnols ne voulaient pas vivre sous Franco.
Des Portugais refusaient le joug de Salazar.
Des Arméniens fuyaient les couteaux des assassins turcs.
Et les Juifs fuyaient tout.
Aucun de ces immigrés ne détestait la France.
Et leurs religions ne posaient aucun problème puisqu’ils acceptaient les lois et les coutumes de la République.
Certains Français ne les aimaient pas. Ils leur arrivaient parfois de crier « à bas les métèques ! » et « mort aux Juifs ! ».
Mais d’autres voix plus fortes et plus nombreuses couvraient la leur.
.
Certes, pendant quelques années – de 1940 à 1944 – on n’entendit qu’eux : mais leurs vociférations devaient tout à la présence des chars allemands.
Il est à noter que pendant cette période (pas celle de Vichy bien sûr) révolue, les mots « identité nationale » étaient absents du vocabulaire courant.
La France allait de soi.
Le drapeau tricolore était légitimement respecté.
Et tous – y compris ceux dont les accents étrangers écorchaient sauvagement notre langue – chantaient la Marseillaise.
.
Vinrent d’autres temps et d’autres immigrés.
Ils étaient de pays que nous avions colonisés naguère.
Ils avaient traversé la Méditerranée pour trouver ici une vie décente et pour y obtenir des salaires qu’on leur refusait chez eux.
Ils étaient chez nous. Et ils y étaient bien.
Puis – première génération, deuxième génération…- petit à petit s’installa chez une partie d’entre eux un sentiment destructeur.
La France cessa d’être le pays qu’il les avait accueillis pour devenir le pays qui les avait colonisés.
Colonisatrice un jour, colonisatrice toujours…. Haïssable donc !
.
Les élites médiatiques et intellectuelles volèrent au secours de ce ressentiment mortifère. Le « beauf », caricaturé par Cabu (« con, Français et fier de l’être ! ») fut jugé méprisable et ringard.
Seuls les Noirs ou les Arabes étaient beaux selon les canons esthétiques de la rive gauche.
Ils étaient chez nous ? Non, chez nous, ça devait être chez eux !
La préférence immigrée devint la norme. Tout ce qui s’en écartait fut insulté, stigmatisé et condamné pour racisme et fascisme. Ainsi piétiné le « beauf se rebiffa. On lui enlevait son pays. Il comprit alors qu’il en avait un.
.

Et il se mit à revendiquer, avec tous les excès dû à une révolte brouillonne et passionnée, « l’identité nationale ».
Pendant longtemps, il n’avait pas semblé nécessaire de la revendiquer tant elle allait de soi. Mais le fait d’être bafouée lui assura une résurrection inespérée.
C’est ainsi qu’aujourd’hui on parle beaucoup d’ »identité nationale ».

Mais il parait que c’est un gros mot.
https://www.atlantico.fr/decryptage/3579120/il-y-eut-une-periode-heureuse-quand-on-ne-parlait-pas-d-identite-nationale–benoit-rayski

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5 Commentaires

  1. Les Valoisiens pleurent leur maire emprisonné pour patrouillage politiquo-financier, Notre Drame de Paris est en tête des intentions de vote à Paris et Litelassol, où qu’il aille, est assailli de selfie par les Français qu’il plume.  » J’ai bien peur que la fin du monde soit bien triste  » (G. Brassens- le grand Pan)

  2. Que dire, si ce n’est qu’il y en a marre et plus que marre, d’autant plus qu’aujourd’hui, il faut tuer du blanc pour le remplacer par du café au lait, ou du noir… et ça tout le monde est au courant maintenant…
    Tous ceux de la catégorie politique, oeuvre dans ce sens…
    Quand des blancs sont assassinés, comme au Bataclan, Nice et tous les attentats perpétrés sans cesse, et dans les banlieues chaque jour, mais les Merdias évitent d’en parler;… mais ne vous inquiétez pas, tous les jours des Français meurent après agression sauvage…, au mieux se retrouvent à l’hôpital… mais il ne faut surtout pas en parler, parce que ce n’est pas politiquement correct dans cette France vendue à l’ennemie, pire que pendant la dernière guerre mondiale…
    Alors oui, les Français commencent à se réveiller, car petit à petit nous finissons par savoir qu’un jeune que nous connaissions au mieux a été sauvagement agressé et au mieux est à l’hôpital, au pire, nous irons à son enterrement… Comme timothy… et bien d’autres…
    Mais surtout il ne faut pas en parler…! eh bien j’en ai par-dessus la tête de ne pas en parler, j’en parle et ceux que ça dérange, n’ont qu’à ne pas me lire ou m’écouter…
    Ce pays doit changer complètement de tactique…
    Nous sommes chez nous,
    Ils sont chez nous…!
    Celui qui n’est pas content, retourne au bled… mais ça ne risque pas, car ils veulent l’argent des Français sans rien faire de leurs 10 doigts.
    Il faudra bien qu’ils repartent, car ça va chauffer sérieusement d’ici peu… et pour un certain temps…!!!
    Les Français n’ont pas droit aux armes, eux oui, puisque rien n’est véritablement fait pour arrêter les armes d’arriver en France pour cette vermine…!

  3. Merci à Claude t.a.l d’avoir relayé l’article. Mais je ne suis pas d’accord avec Alexcendre@. L’émigré doit rendre des comptes surtout lorsqu’il vit sur le dos des Français qui, eux, n’ont pas « d’ailleurs ». Et bien sûr demander des comptes francs en même temps aux « zélites », dont nous connaissons tous les noms et l’origine!

    • Fomalo : J’ai voulu dire que l’émigré c’est celui qui passe par le tuyau et pas celui qui ouvre le robinet (une image ) ceux qui ouvrent les robinet c’est la clique qui trahi notre pays tous les jours et qui nous a mis dans notre actuelle situation . Pour en revenir aux émigrés ne nous trompons pas de cible eux profitent du système il suffira de changer les règles pour que les flux s’inversent quitte a forcer un peu les choses, mais les vrais responsables de cette émigration massive ceux là il ne faut surtout pas les oublier !

  4. Ce constat n’est pas le fait du hasard ! depuis quarante ans il a été piloté sournoisement par nos élites , pourquoi ?c’est simple pour mettre une population tampon entre eux et nous et en prime avoir une main d’oeuvre pas chère pour les servir . C’est a ces gens là qu’il faut demander des comptes et pas a l’émigré , malheureusement ils sont hors d’atteinte ils ont tous un ailleurs ailleurs et ils sont même binationaux pour beaucoup , ce n’est pas demain qu’ils rendront des compte .

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