Et les Noirs maîtres d'esclaves en Caroline du Sud ? Qu'est-ce qu'on fait de leurs descendants ?


Black Slaveowners : Les Noirs maîtres d’esclaves en Caroline du Sud, 1790-1860. Par Larry Koger.

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« La plupart des Américains, qu’ils soient noirs ou blancs, pensent que l’esclavage était un système exclusivement réservé aux Blancs pour exploiter les Noirs, mais l’étude de Larry Koger révèle à quel point les Afro-Américains ont joué un rôle important en tant que maîtres d’esclaves dans cette institution particulière.

En examinant la population diversifiée de propriétaires d’esclaves afro-américains de Caroline du Sud, Larry Koger démontre que les Afro-Américains libres ont largement adopté l’esclavage comme système économique viable et qu’ils – comme leurs homologues blancs – ont exploité le travail des esclaves dans leurs fermes et leurs entreprises. S’appuyant sur le recensement fédéral, les testaments, les actes de vente hypothécaire, les déclarations de revenus et les annonces dans les journaux, Larry Koger met en lumière la nature de l’esclavage afro-américain, sa complexité et son raisonnement.
Larry Koger révèle le système de castes qui existait au sein de la communauté afro-américaine d’avant-guerre – un système dans lequel des mulâtres prospères et des Afro-Américains à la peau plus claire cherchaient à se séparer de ceux tenus en esclavage.

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Koger conteste la thèse selon laquelle la plupart des esclavagistes afro-américains seraient des propriétaires bienveillants qui auraient acheté la liberté de parents. Au lieu de cela, il montre que même si certains ont acheté des membres de leur famille et d’autres esclaves pour des raisons humanitaires, les Afro-Américains de Caroline du Sud ont acquis des esclaves principalement parce qu’ils n’avaient guère accès à d’autres sources de travail et qu’ils considéraient la possession d’esclaves comme un moyen de s’élever au-dessus des masses. »
https://academic.oup.com/jah/article-abstract/73/2/469/705769

Anthony Johnson, un Africain/Américain, est considéré comme le premier esclavagiste.
« Anthony Johnson (né vers 1600 – mort en 1670) est un esclave originaire de l’Angola qui a été acheté par des Européens et a obtenu un contrat de servitude puis avait obtenu la liberté au début de la colonie de Virginie au xviie siècle après avoir purgé sa peine. Il est devenu propriétaire possédant des esclaves et a été le premier des habitants de Virginie à avoir le droit de posséder un esclave légalement reconnu. Détenu en tant que serviteur sous contrat en 1621, il gagna sa liberté après plusieurs années et se vit attribuer des terres par la colonie.
Il devint plus tard un cultivateur de tabac prospère dans le Maryland, il est considéré comme le premier esclavagiste, aux États-Unis, il intenta une action en justice pour établir son droit de propriété sur un esclave, John Casor Il a atteint une grande richesse après avoir été un serviteur sous contrat et a été qualifié de « patriarche noir » de la première communauté de propriétaires nègres en Amérique. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Johnson_(colonisateur)

« Et pendant un certain temps, en Virginie, les Noirs libres pouvaient même « posséder » les services de serviteurs blancs sous contrat. »


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La civilisation Occidental ne doit rien aux Africains. Non, le monde moderne n’a pas été construit sur le dos des esclaves noirs Africains, mais sur le dos des enfants blancs Européens.

Le monde entier a bénéficié de la modernité issue de l’exploitation des enfants blancs Européens. Nous ne devons plus nous incliner devant le politiquement correct et les meutes anti-racistes qui clament des contre-vérités et insultes le mémoires de nos Peuples d’Europe.

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8 Commentaires

  1. Toussaint l’Ouverture après sa rébellion à fait établir le travail forcé et à même fait fusiller l’un de ses neveux qui s’était rebellé. Le Liberia a été fondé par des anciens esclaves US repartis en Afrique. Ils y ont établi l’esclavage… L’esclavage est un état de fait ancien (Rome etc) Il revient aussi aux occidentaux de l’avoir interdit et grâce à la colonisation de l’avoir fait presque disparaître d’Afrique mais il perdure dans certains pays et même en Afrique du Nord pour effacer certaines dettes des parents vendent leur fille pour un certain temps.
    Nous pouvons aussi nous poser la question de notre statut lorsqu’on sait que l’état Français nous confisque 75/100 de la valeur initiale de notre travail…. ne serait-ce pas une forme d’esclavagisme moderne !

  2. Je ne savais pas pour les Etats-Unis, très intéressant ; il faudrait du coup faire la parallèle avec la grande France (Réunion en particulier, où c’est avéré).

  3. merci à vous @ Beat pour cet excellent article . il serait bien de traduire ce livre en Français , afin de le faire circuler dans les librairies . cela ferait taire les bobos et tous les bien pensants autoproclamés .

  4. Ne jamais oublier, je dis bien jamais, que les premiers patrons de la traite négrière du monde ont été les arabes et…les noirs.
    Les rares blancs qui en en avaient les moyens n’étaient que des clients.
    C’est tellement plus facile de taper sur les clients que sur les patrons des magasins, n’est-ce pas ?
    D’ailleurs ça a toujours cours actuellement et ce ne sont absolument pas blancs qui sont dans la boucle :
    Mauritanie : « Les lois anti-esclavagistes sont en conflit avec les lois musulmanes »
    http://www.fdesouche.com/1231877-mauritanie-les-lois-anti-esclavagistes-sont-en-conflit-avec-les-lois-musulmanes
    Celui qui va tenter de m’emmerder avec la repentance, il est pas né, c’est sûr.

  5. C’est une honte de rappeler certains faits. Ne pas oublier, non plus que c’était leurs « frères » qui les vendaient pour leur faire prendre la mer.
    Cachez moi vite cette vérité.

    • C’était bien pratique pour les potentats locaux. Ils pouvaient se débarrasser des indésirables facilement tout en gagnant quelques hochets clinquants (les chaînes en acier bien brillantes par exemple, chose inconnue et bien utile, et ça peut faire un beau collier). Quant aux vendus à la forte tête ou à la trop grande personnalité faisant de l’ombre au despote des lieux, cela leur évitait d’être assassinés. Les descendants de ces esclaves ont un meilleur QI que leurs lointains cousins restés sur place. Quant à la Taubira gémissante, si elle était plus objective et plus intelligente, elle réaliserait qu’elle doit l’existence au passé, quel qu’il soit. Sinon, les lignées généalogiques seraient différentes, et avec un passé légèrement modifié, aucun de nous ne serait là aujourd’hui, la probabilité de notre conception étant infiniment faible. Absolument tous les événements du passé ont contribué à notre existence aujourd’hui. Mais il n’est pas interdit à cette dame à la langue bien pendue de préférer n’avoir pas existé si elle juge sa vie sans intérêt.

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