En 6 mois, la fortune des 14 milliardaires français a augmenté de 34,8%

C’est la crise pour les Gilets jaunes, c’est la fête pour les milliardaires

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Chacun se souvient de cette étude de l’OFCE, l’Observatoire français des conjonctures économiques, qui nous apprenait récemment que le niveau de vie des Français avait baissé de 440 euros par an entre 2008 et 2016.
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Mais ne généralisons pas. Nos  milliardaires se portent mieux que jamais. Ils sont les premiers de la classe !
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Selon le Top 500 mondial de Bloomberg, les 14 milliardaires français de ce classement ont vu leur fortune augmenter de 34,8 % depuis le 31 décembre 2018 !
Record mondial !
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Le livret A se contente de 0,75 % par an…
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La croissance de leur patrimoine se monte à  69 milliards d’euros sur six mois.
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Au top de la croissance des très grandes fortunes suivent les Thaïlandais, les Singapouriens, les Danois, les Japonais, les Chinois.
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Les Américains font pâle figure avec une croissance de 15 % sur six  mois.
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Depuis le 1er janvier 2019, la fortune cumulée de Bernard Arnault, François Pinault et Françoise Bettencourt Meyers a progressé de 46 milliards d’euros ! À titre de comparaison, l’impôt sur le revenu rapporte 80 milliards par an à l’État.
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46 milliards en 6 mois, c’est le prix de 15 porte-avions, alors que la France n’a pas les moyens de s’en payer un deuxième et se contente d’un PA opérationnel à mi-temps !
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Ce qu’ont gagné les trois principales fortunes de France en six mois, c’est l’équivalent de 1,5 fois le budget annuel de la Défense !
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Tandis que Macron creuse chaque jour dette et déficits pour financer le coût démentiel de l’immigration, nos grosses fortunes nationales engrangent les milliards par dizaines.
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Certaines de ces fortunes ont été acquises à la force du poignet en partant de zéro et méritent notre admiration. Mais d’autres sont sans doute moins louables.
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Des milliardaires, il en faut, mais à condition que les Gilets jaunes n’aient pas le frigo vide.
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Après la révolte des Gilets jaunes, qui ont obtenu 30 à 50 euros de pouvoir d’achat supplémentaire chaque mois, il est permis de s’interroger sur l’avenir de nos sociétés libérales livrées à un mondialisme débridé, où l’argent n’a ni odeur, ni frontières, ni patrie.
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Car les laissés-pour-compte sont légion.
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La mondialisation a sorti bon nombre de pays du tiers-monde de la misère, argument avancé par ses apôtres, mais on évacue systématiquement son coût pour les sociétés occidentales. Car elle a liquidé notre industrie et notre agriculture, laissant sur le carreau des millions de Gilets jaunes et de paysans ruinés.
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Ce sont les Gilets jaunes qui paient la facture de la mondialisation et de l’immigration, pas les milliardaires et le grand patronat.
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Les gouvernements successifs ont maintenu artificiellement le niveau de vie par l’emprunt. Mais avec un endettement de 100 % du PIB, la fête est finie.
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Le système ne pourra pas tenir éternellement et finira par s’effondrer.
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Entre l’immigration de masse qui monopolise l’énergie du pays, et la concurrence sauvage imposée par les mondialistes avec des traités commerciaux criminels, qui laminent notre industrie et notre agriculture, nous courons au désastre.
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Mais pour l’instant, c’est la politique de l’autruche qui prévaut. Le choc de la révolte n’en sera que plus violent…
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https://ripostelaique.com/cest-la-crise-pour-les-gilets-jaunes-cest-la-fete-pour-les-milliardaires.html

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8 Commentaires

  1. Excellent illustration de ce que les anglo-saxons appellent « l’illettrisme économique » : le fait de ne rien comprendre à l’économie.
    Votre diatribe inepte est à comparer aux nuls en maths qui calculent l’âge du capitaine à partir du nombre de cheminées. Dit autrement, vous racontez absolument n’importe quoi, vos comparaisons n’ont aucun sens: c’est aussi idiot que de comparer bêtement des chiffres tirés de domaines différents, le nombre de bactéries dans l’intestin à la population terrestre, la distance Terre-Soleil, la fortune de Bernard Arnault, ou le prix d’un kilo de riz en dollars (zimbabwéens) par exemple.
    Non, la fortune des milliardaires n’a pas augmenté de 34,8%: c’est juste la valorisation virtuelle, théorique, la valeur comptable de leur patrimoine qui a changé, pour cause de hausse de la Bourse.
    Leur maison ne s’est pas agrandie, leurs terrains n’ont pas changé de taille, leur usines ne se sont pas dupliquées : matériellement, la seule vraie richesse qui compte, ils ont toujours à peu près la même chose.
    Si la Bourse s’effondre dans la suite de l’année, vous pourrez titrer tout aussi intelligemment : les milliardaires voient leur fortune baisser de 50% en 6 mois (à peu près ce qui s’est produit en 2009)!
    Savez-vous qu’en 1958, la fortune de tous les Français a été divisée [comptablement] par 100? Oui, quand on est passé de l’ancien au nouveau franc…. Et pourtant, personne n’est mort d’un appauvrissement aussi terrible et dramatique!
    Demandez à l’ex-milliardaire Jean-Charles Naouri ce qu’il en pense, lui dont la « fortune » est passée de plusieurs milliards à quelques dizaines de millions, divisée par plus de 10 (je n’ai pas le chiffre exact, puisqu’il est carrément sorti du classement des 500 plus grandes fortunes).
    Commencez donc par étudier le b-a-ba de l’économie avant de la commenter à tort et à travers
    En passant il est consternant de voir que des journalistes « économiques » racontent ces mêmes âneries, ce qui prouvent qu’on recrute dans ces revues des journalistes qui n’ont en fait aucune réelle notion d’économie
    (le fameux François Lenglet de TF1-LCI avait d’ailleurs raconté qu’il avait « appris » l’économie (?) « sur le tas », vu qu’il est titulaire d’une maîtrise de…lettres modernes! Un exemple parmi d’autres) .

    • Bonjour,
      Le miliardaire est totalement libre d’actualiser ce qui est potentiel …
      Je n’ai pas du tout le respect que vous avez pour la « science économique ».
      Des « Prix Nobel d’économie » (prix qui n’existe en fait pas) se déchirent sur des mécanismes élémentaires.
      Un peu comme si des Médailles Fields divergeaient sur l’algorithme de résolution de l’équation du second degré …
      Un proche me disait souvent que n’importe quel économiste appelé à gérer un bar-tabac le mettrait en faillite en dix jours : c’est bien vu je trouve.

      • Vos objections n’ont aucun rapport avec la mal-compréhension économique que je dénonce, et aucune pertinence.
        Il ne s’agit pas de « respect pour la science économique », mais simplement de maîtriser intellectuellement ce dont on parle et les concepts qu’on emploie: et ce n’est pas parce que ce n’est pas une science prédictive infaillible que c’est n’importe quoi et des élucubrations dénuée de sens. Ce n’est pas que du vide, des concepts fictifs et bidons : cela a bien un sens, une logique, et on ne peut pas raconter n’importe quoi selon son imagination divagante. Sinon on se retrouve à calculer sans s’en rendre compte l’âge du capitaine.
        La science économique, ce sont des mécanismes et des outils conceptuels et techniques, qui permettent de comprendre le fonctionnement et de construire l’économie réelle (aspect normatif) à défaut de la contrôler de façon déterministe (ce qui n’est d’ailleurs pas forcément souhaitable, sauf dans les rêves totalitaires des gauchistes) et d’en maîtriser tous les tenants et aboutissants.
        Au surplus si la science économique ne vaut rien, est aussi inepte et fumeuse que l’astrologie ou la morphopsychologie, que c’est disserter du sexe des anges, alors pourquoi faire appel à elle pour en tirer des conclusions, comme le fait l’auteur, puisque tout cela n’a aucun sens et ne signifie rien? On ne peut pas retenir ce qui nous arrange et jeter ce qui nous contrarie.
        ______
        L’incompétence gestionnaire supposée des économistes (qui reste à prouver, Keynes a fait fortune à la Bourse) ne justifie pas de comparer le prix des carottes et des ordinateurs comme le fait l’article, et de confondre évaluation (forcément grossière et au doigt mouillé) du patrimoine et revenu ou argent disponible.
        Cette attaque ad personam est un argument fallacieux et facile, qui ne retire en rien son intérêt à la science économique – à condition de la comprendre un minimum pour en cerner la vraie portée et les limites.
        Je vous aime bien sur d’autres sujets, mais là je suis bien obligé de vous dire que votre argument est du même tonneau que ceux qui disqualifient globalement la science et les scientifiques sous prétexte qu’ils ont fait la bombe atomique et déréglé le climat avec leurs expériences, comme on disait à l’époque, ou que certains d’entre eux se sont trompés sur tel ou tel point dans le passé.

        • Bonjour,
          Merci de votre réponse, mais je persiste :=)
          Les plus « gradés » des économistes divergent totalement sur des mécanismes de base.
          C’est cela que je juge très inquiétant.
          D’autre part je trouve désespérant que des têtes bien faites, Ulm + agrégés de maths ou X-Mines, par exemple se perdent dans cette pseudo-science qu’est l’économie …

          • Ce que vous dites est inexact, ils ne divergent pas sur les fondement ni sur les mécanismes ou concepts vraiment de base, comme le circuit économique ou le cycle de la croissance, ou les notions d’offre et de demande. Je ne connais aucun économiste qui affirme que supprimer l’investissement permet de booster la croissance !
            Ce sont plutôt sur les phénomènes complexes et en particulier les politiques économiques, leurs conséquences et les objectifs à poursuivre qu’il divergent – car là cela interfère avec la politique (les choix de société) et les convictions de chacun en la matière sur le « bien », la liberté, le droit de propriété, les inégalités de richesse, etc.
            .L’économie n’est pas une « science » au sens de la physique, la chimie ou la biologie, une « science dure ». C’est une création humaine, artificielle, contrairement à l’univers physique qui est une réalité objective. La monnaie n’est pas un phénomène naturel, et pourtant elle est universelle (comme l’ont montré les anthropologues).
            C’est plutôt une « science pratique » et une construction, comme le sont les « sciences » juridiques et politiques. Accessoirement, une science expérimentale et d’observation (des effets de ce que l’on a fabriqué).
            Cela devient une « pseudo-science » quand on croit qu’on peut en faire une science naturelle, une science dure qui consiste à explorer un phénomène physique et à en découvrir les « lois naturelles ».
            Selon moi, l »économie est techniquement une branche des mathématiques et précisément de la théorie des jeux. Il n’y a donc pas de lois prédéfinies, elles sont construites, comme les règles du Monopoly ou des échecs.
            A noter que la « théorie des jeux » a été développée conjointement par un des plus grands mathématiciens du XXème siècle, Janosz von Neumann (inventeur entre autres de l’ordinateur – qui est d’ailleurs une « machine de Neumann »), et l’économiste Oskar Morgenstern, dans un ouvrage intitulé « la théorie de jeux appliquée à… l’économie! » (Theory of Games and Economic Behaviour).

          • Bonjour,
            Les économistes ne sont même pas d’accord sur votre dernier point.
            Les ultra-libéraux,en particulier, sans doute parce qu’ils sont nuls en maths, en font exclusivement une branche du Droit …
            Mais le Droit c’est sérieux : quand vous jouez 10 années de liberté de votre client, vous ne pouvez pas affirmer n’importe quoi comme le font les économistes.
            La théorie des jeux ou la construction d’ordinateurs, c’est aussi du sérieux : pas grand chose à voir avec l’économie.
            On peut très difficilement faire de Von Neumann un économiste : un matheux, un physicien, un logicien oui …
            Bref, c’est le flou le plus total sur cette « science » économique qui ne fait que détourner de bons esprits …

      • (Suite de ma réponse, j’ai été interrompu dans sa publication par le téléphone).
        Quant à « libre d’actualiser », c’est comme votre maison, encore faut-il trouver un acheteur prêt à payer le prix auquel vous l’évaluez : si tous ces milliardaires vendaient en même temps, où trouverait-on l’argent et les acheteurs? Pas chez eux, puisqu’ils seraient tous vendeurs! La valeur d’un bien n’est effective et « actualisée » que quand vous l’avez vendu et touché le pognon. Donc cet « enrichissement » est bien juste une vue de l’esprit, virtuel, comme la « capitalisation boursière ».
        En effet la capitalisation boursière, c’est le même problème : on l’a bien vu en 2009, quand elle a baissé de moitié et que les journalistes commentaient sottement que « des centaines de milliards sont partis en fumée ». Ben non, ils n’avaient jamais réellement existé ! Nulle masse d’or ne s’est sublimée ! Nulle usine n’a disparu dans la cinquième dimension !
        S’ils peuvent « partir en fumée » d’un claquement de doigt, c’est bien parce que c’est fictif, des chiffres sur du papier, et qu’ils ne se transforment pas en argent disponible sur un compte en banque à la seconde.
        Et je ne parle même pas du problème de la valeur réelle de l’argent ensuite, ce qui est encore une autre question fort complexe de la « science économique » vilipendée, comme on le voit avec le $ zimbabwéen, le bolivar vénézuélien ou le Deutsch Mark de 1923 – (https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/le-venezuela-enterine-leffondrement-de-sa-monnaie-136969 ).
        _______
        C’est avec ces raisonnements ineptes qu’on a créé l’ISF*, que les idiots ignorants veulent rétablir : un impôt qui a « rapporté » (comptablement, dans l’absolu cela même est discutable) 83 misérables milliards en 35 ans, soit moins de 10 cents par français par jour, 30€ par an, le Pactole !, en faisant disparaître, et pas « en fumée », mais à l’étranger, 2000 milliards de PIB – de richesses disponibles – partis se créer sous d’autres cieux, ce dont nos « partenaires » et néanmoins concurrents nous remercient.
        Seul un imbécile peut faire un placement économique qui pour rapporter 1€ en coûte 25€. Et nous Français, toujours plus malins et rusés que les autres, l’avons fait!
        C’est ainsi que les « Gilets Jaunes » ont sottement réclamé (certes sous l’influence mortifère de l’extrême-gauche hystériquement idéologique) de rétablir la cause même de leur malheur.
        *ISF dont le socialiste Michel Charasse, ministre du budget, a dit « qu’il avait été naïf de le créer en 82, et stupide de le rétablir en 88 ». Si ce n’est pas une façon de dire que c’est fondamentalement idiot…

  2. Je parie que minus en chef est très fier de ces performances, il a agi dans le sens qu’on attendait de lui, sa récompense ne saurait tarder,
    méfiance, ils risquent de le faire ré-élire,
    et dire que certains imbéciles prédisaient des bains de sang avec Marine, et nous avons eu les bains de sang, et en prime une accélération du sous-développement du pays
    en effet, c’est le cas type d’un pays sous-développé , que d’avoir un grand écart entre une minorité de très riches et une masse populaire de plus en plus pauvre, avec de nombreuses personnes à la rue,
    il faut savoir que les socialistes, en 1981, ont jeté des centaines de personnes à la rue,
    avant La mite errante, il n’y avait personne à la rue, mis à part les qq clodos alcoolisés des grandes villes, le processus de paupérisation a été enclenché à cette époque, et on a pu voir pour la première fois des jeunes femmes sur des cartons avec leurs enfants en plein hiver, sous des portes cochères,
    honte aux socialopes cupides et immigrationnistes

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