L’Actu ou Géo Ado, la presse jeunesse au service de l’idéologie « progressiste »
« Les journalistes de ton quotidien s’engagent à respecter un code déontologique, celui de la presse américaine (www.spj.org).
L’ACTUte donne 10 règles d’or du journalisme :
Dire la vérité
L’unique souci du journaliste est d’informer le public avec honnêteté, de façon indépendante.Un journaliste ne doit jamais falsifier des informations ou le contenu de photos, de vidéos… Il ne doit pas déformer les propos d’une personne interviewée.
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Ne jamais donner son opinion
« Au sens strict, informer se limite à faire connaître les faits. Cela n’interdit pas de les expliquer. Mais, dans tous les cas, cela doit absolument se distinguer de l’expression d’opinions », précise François Dufour. Un journaliste ne fait pas de commentaires visant à influencer le lecteur.Il n’oriente pas son article en fonction de son opinion personnelle. Pour analyser les faits, les situer dans un contexte, il interviewe des spécialistes. L’opinion se cantonne à certaines rubriques bien identifiées (éditorial…). Il y a une exception : les dessins de presse sont presque tous des dessins d’opinion. Les dessinateurs (des journalistes) y donnent leur avis sur un sujet, souvent pour montrer le côté absurde ou ridicule d’une situation ou amener le lecteur à réfléchir.
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Stéphanie Lelong, Play Bac Presse.”
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Rassuré par cette belle profession de foi, celle du journalisme intègre, neutre mais objectif, j’avais donc abonné mes enfants, d’abord au Petit Quotidien (6-10 ans) puis à Mon Quotidien (10-13 ans) et, enfin, à L’Actu (+13 ans).
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S’il est vrai que les deux premiers quotidiens s’avéraient sympathiques et exempts d’idéologie, l’Actu se révéle digne de Libé ou du Monde, c’est-à-dire qu’il affiche une ligne éditoriale typique d’un média de gauche ou « progressiste » (ce qui revient quasiment au même).
En gros, la fameuse déontologie ( celle de la presse américaine ?) des journalistes de gauche pourrait se résumer ainsi :
Le féminisme, l’écologie, les Droits de l’Homme et LGBT, l’antiracisme unilatéral, le rap, le multiculturalisme, le métissage, l’islam, l’Union européenne, les migrants, tu adoreras
Le populisme, les démocraties illibérales, Trump, Poutine, tu haïras
Le fascisme, le néonazisme et milices des années 30, tu combattras
La France et son histoire, les Français, inlassablement tu dénigreras
Le respect de ce code permet d’obtenir de généreuses aides financières de l’Etat, les fameuses subventions dédiées au maintien du « pluralisme de la presse ».En fait de pluralisme, on constate quotidiennement l’uniformité éditoriale des médias subventionnés, ceux pour la jeunesse ne dérogeant pas à la règle. Dans un article de 2010, Médiapart nous apprend que 50% du chiffre d’affaire de PlayBac Presse, l’éditeur de L’Actu, provient du dispositif étatique d’aides à la presse.
Pour se rendre compte du bourrage de crâne à destination de nos adolescents, ô combien sensibles et influençables, voici quelques titres d’articles :
« Elle a aidé des migrants en mer, elle risque 20 ans de prison »(12 juin 2019)
« Plastique en Méditerranée : la France, plus gros pollueur »
« États-Unis : le gouvernement refuse que ses ambassades hissent le drapeau gay »(13 juin)
« A 20 ans, parler d’homosexualité est quelque chose de normal »
« Plélan-le-Grand : un mini-concert de rap néonazi pour célébrer l’anniversaire d’Adolf Hitler »(14 juin)
« Deux ados étrangers héroïques obtiennent la nationalité italienne »
« Découverte aux Etats-Unis de l’épave du dernier navire négrier »(18 juin)
« Suisse : des milliers de femmes en grève pour leurs droits »
« Je suis devenu rappeur par besoin de reconnaissance »(21 juin)
« Les rappeurs, des poètes qui dénoncent »(22 juin)
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Bien sûr, aucun journaliste de L’Actu n’avouera directement aux lecteurs son penchant idéologique pour LREM, LFI ou le PS. Cependant, au fil des numéros, on se rend bien compte d’une préférence pour tel ou tel sujet : les gentils migrants à sauver, l’homophobie-racisme-islamophobie à combattre, le méchant Trump et la montée des populismes à dénoncer, la résurgence du fascisme à déplorer etc.
Le 18 juin, L’Actu zappait complètement l’appel du Général de Gaulle pour faire sa Une sur l’épave d’un navire négrier et dénoncer ainsi, pour la énième fois, le commerce triangulaire et la traite des esclaves. Dans ce numéro, on apprend donc que les Européens ont déporté pendant 400 ans, 12,6 millions d’Africains et que la France en a déporté 1,26 aux Antilles. En revanche, motus et bouche cousue sur la traite arabo-musulmane.
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Dans sa dernière livraison, L’Actu met en avant la « poésie » des rappeurs « qui dénoncent ». Qui dénoncent quoi ? Et bien, la pauvreté, le racisme, la police… évidemment !
Car les rappeurs sont les « poètes des temps modernes »racontant avec leurs mots la vie urbaine : c’est Public Enemy dénonçant les conditions de vie de la communauté noire aux Etats-Unis ; c’est Tupac Shakur criant son indignation face à la ghettoïsation de certains quartiers new-yorkais et c’est NTM (« Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ? ») se faisant le porte-voix des banlieues oubliées. Le tout vilipendant « le racisme et l’extrême droite », les inégalités sociales, les bavures policières et les magouilles politiques, le rejet des immigrés etc. Le quotidien n’a toutefois pas osé faire l’éloge de l’œuvre de Nick Conrad…
Dans le paysage médiatique à destination de la jeunesse, L’Actu n’est pas le seul à commettre ce bourrage de crâne. On peut citer, également, Géo Ado( Bayard Presse) qui, dans son numéro de juin, met en avant le métissage avec un titre en forme d’interrogation : « 2 parents, 2 pays, c’est 2 fois mieux ». On se doute de la réponse…
C’est tellement convenu que même mes enfants, après en avoir ri, se sont lassés de ces messages subliminaux. Du coup, j’ai cessé mon abonnement.
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Pourtant, l’information à destination des enfants semblait une bonne idée, née d’une belle intention :« aider les élèves à former leur jugement critique et à développer leur goût pour l’actualité, pour devenir des citoyens éclairés. »
Oui, éclairés et de Gauche, cela va de soi.
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« C’est tellement convenu que même mes enfants, après en avoir ri, se sont lassés de ces messages subliminaux. Du coup, j’ai cessé mon abonnement. »
Quand je dis que les enfants peuvent avoir plus de recul qu’on ne le pense parfois même plus que certains adultes.
Sinon, ce genre d’hydre d’un « savoir imposé » à la nouvelle sauce idéologique est comme un virus, il se répand partout. Le Point est accusé par certains aussi de la même chose.
Enfin, c’est comme toute maladie virale, tout le monde ne l’attrape pas heureusement.
Après les enfants qui vivent avec des parents aux yeux ouverts ont plus chance de ne pas se faire manipuler que les autres….
ça c’est sur !