Robert Ménard avait été poursuivi par un procureur de la République du chef de provocation à la haine, la discrimination ou la violence contre les musulmans.
La Cour de cassation relaxe définitivement le maire de Béziers le 4 juin.
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Les habituels sycophantes – pardon, parties civiles – étaient de la partie :
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra),
L’association J’accuse Action internationale pour la justice (Aipj),
L’Union des étudiants juifs de France (Uejf),
Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap),
La Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen (Ldh),
L’association Maison des potes Maison de l’égalité,
L’association SOS racisme Touche pas à mon pote.
On ne voit pas bien, en particulier, de quoi venait se mêler « l’Union des étudiants juifs de France » quand il est question de musulmans et non de juifs, mais on est habitué à l’approximation dans ce domaine…
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Il serait d’ailleurs juste, à mon avis, que les associations parties civiles paient des dommages et intérêts au prévenu quand celui-ci gagne son procès. Leur intervention suscite en effet une sorte d’opprobre particulièrement inutile dès lors que, de toute façon, le procureur de la République s’est saisi du dossier. Elles jettent le discrédit – puisqu’elles se prévalent de grandes et belles valeurs dont il n’est pas sûr du tout qu’elles les défendent réellement – sur une personne qui n’avait rien à se reprocher.
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Un message avait été posté par le maire de Béziers sur twitter le 1er septembre 2016 :
« #rentreedesclasses : la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe… »
Le 5 septembre suivant, au cours d’une interview réalisée sur LCI, il se montrait plus explicite :
« Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment que c’est un problème. Il y a des seuils de tolérance. On n’ose pas le dire. 91 %, madame, d’enfants musulmans ».
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Sur la forme, je trouve que Robert Ménard s’était montré maladroit et inexact
C’est quoi, d’abord, cette histoire de « seuils de tolérance » ? Soit on considère l’islam comme nocif et l’intolérance est de mise, soit on n’y voit pas de problème et peu importe que ce soit 30, 50, 70 ou 90%…
Au surplus, un enfant reste un enfant, comme tel pas encore responsable des choix idéologiques imposés en réalité par les parents.
De là à condamner pour incitation à la haine, il y avait un pas que les juges du premier degré avaient franchi : une peine d’amende et l’indemnisation des associations qui s’étaient constituées partie civile.
Robert Ménard, le ministère public et certaines de ces associations qui espéraient le faire casquer davantage ont relevé appel de cette décision et le jugement a été effectivement infirmé en deuxième instance, à défaut d' »appel ou exhortation, même implicites, à la discrimination, la haine ou la violence ».
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La victoire du bon sens sur l’idéologie !
La décision donne une définition du « grand remplacement » comme un « processus qui consisterait en un remplacement, en France métropolitaine, du peuplement européen par des personnes originaires du Maghreb ou d’Afrique sub-saharienne ».
Elle s’attache aussi aux particularités du réseau twitter : « la possibilité que donnait le signe dièse d’accéder à des informations sur ce sujet, ne pouvaient, en l’absence de toutes précisions, être comprises comme renvoyant à cette thèse, exposée dans un ouvrage qui n’est pas interdit et dont l’auteur a seulement été condamné pour avoir tenu des paroles précises et virulentes au cours d’une réunion publique ».
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Finalement, on glisse de façon malheureuse de l’islam à la couleur de peau, ce qui alimente l’idée que l’islamophobie serait un racisme. La maladresse de Robert Ménard finalement dessert le camp patriotique, puisque le regret exprimé par ailleurs portait sur le fait que « les élèves des écoles n’étaient plus en grande majorité blancs comme auparavant« .
C’est bien là toute l’ambiguïté de la critique de Robert Ménard. On peut, à mon avis, présumer, dans une France où il est possible de changer de nom et de prénom pour les faire franciser afin de mieux s’intégrer, présumer qu’un nom et un prénom musulmans révèlent une appartenance à l’islam.
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En revanche, critiquer l’immigration massive et dénoncer un « grand remplacement » relève d’une autre logique. On met en cause l’incapacité des services publics à gérer l’immigration massive, l’inadéquation des structures existantes, la concurrence avec la main d’oeuvre autochtone, la dilution de son pouvoir électoral, les coûts pour les finances publiques… Il n’est plus question de l’islam en tant qu’idéologie ni de la charia comme vecteur de changement de civilisation.
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Si l’on peut se réjouir que la Cour de cassation confirme l’arrêt d’appel en considérant que « s’exprimant sur une question d’intérêt public relative à l’immigration, (R. Ménard) n’use pas de termes violents ni n’invite le public à combattre, haïr ou discriminer de potentiels envahisseurs, de sorte que ces propos, dont la formulation peut légitimement choquer, n’ont pas, en l’absence d’appel ou d’exhortation, même implicite, excédé les limites admissibles de la liberté d’expression« , on ne peut que déplorer la maladresse contreproductive du discours de Robert Ménard.
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Robert Ménard sait être critique y compris contre des patriotes, il n’est pas injuste de relever que l’ambiguïté de ses arguments le cantonne pour l’instant à une vocation politique municipale.
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Ménard a eu un procès pour avoir osé dire que ce qui est, est ! Si encore il disait n’importe quoi, je comprendrais qu’il ait des problèmes ! Mais non, il relate simplement ce qu’il voit tous les jours, et c’est pour ça qu’il se retrouve au tribunal !
Cela fait cinq ans , six mois après son élection que M. Ménard a été informé par lettre recommandée de comité de quartier, du constat des habitants parasités, envahis, dont la vie journalière était pourrie par l’inflation islamiste (moitié moins que maintenant) et qui avaient voté pour lui. Pas de réponse, sinon l’action portée sur la Devèze, à l’autre bout de la ville,(son installation d’enfance..) par aménagements, crédits, quand toute la déjection monte depuis la gare et le « Faubourg » à l’assaut du Centre ville! Quant à la députée Emmanuelle Ménard, elle ne répond pas aux courriels l’interrogeant, envoyés sur son adresse mail à l’A.N ! Bravo en effet, mais ce n’est pas pour la raison que vous évoquez qu’il devrait avoir un procès. Car il s’accommode très bien , visiblement de ce qu’il voit tous les jours, au point que nous nous demandons si certains de ses séïdes adjoints de la mairie ne font pas cause commune avec les associations muslims marocaines et turques. Va te faire f….e R. M
Il y a effectivement un certain paradoxe à évoquer le « grand remplacement » dans une commune où il a été élu. Si vraiment la situation était telle qu’il la décrit, aurait-il pu être élu ?
Ses positions très à droite sur les sujets sociétaux ne sont d’ailleurs pas forcément pour déplaire à des musulmans rigoristes.
Utiliser la justice, pourquoi les offices droit-de-l’hommistes se gêneraient-elles, les magistrats acceptent de poursuivre pour de telles débilités imaginaires et de perdre du temps et de faire perdre du temps, au lieu de se battre contre les vraies racailles et de reconnaître la légitime défense ! Tant que la « justice » acceptera de se faire utiliser de cette manière peu honorable, il n’y a pas de raisons que cela ne perdure pas.
Votre article m’a immédiatement renvoyé à cet autre article de RR, posté récemment :
http://resistancerepublicaine.com/2019/06/18/deux-refugies-expliquent-pourquoi-la-suede-sautodetruit/
Un passage de la vidéo est exactement sur la même thématique :
https://www.youtube.com/watch?v=8TKqXiDOMhA&t=2221
« On peut aller en prison en Suède pour dire ce que l’on pense OU TOUT SIMPLEMENT POUR DIRE CE QUE L’ON VOIT ». Et la vidéo poursuit en citant le cas d’une suédoise de 70 ans, assignée en justice pour « hate crime » (incitation à la haine) pour s’être plainte, sur les réseaux sociaux, de migrants qui déféquaient dans sa rue.
« On ne voit pas bien, en particulier, de quoi venait se mêler « l’Union des étudiants juifs de France » quand il est question de musulmans et non de juifs, mais on est habitué à l’approximation dans ce domaine… »
Comme SOS-Racisme, l’UEJF est une officine du P.S. elle sert, comme pépinière pour cadres du PS. Ainsi Klugman, ancien président de l’UEJF est désormais conseiller municipal d’Anne Hidalgo.
Bonjour,
Merci, Maxime, pour cette analyse précise.
Utiliser la justice française pour ce genre de ragoût peu ragoutant c’est une honte .
Menard est courageux et essaye de trouver une solution pour sa ville qui fut récemment dégueulasse et inhabitable .Il remonte la pente peu à peu à coup de petites actions qui peuvent changer la vie des habitants d’origine .Dans tous les cas qui leur donne un formidable espoir .
Cela s’appelle la dignité . Ce dont on manque le plus cruellement .
Sans s’énerver ,patiemment il va faire un jour de Béziers une ville modèle du vivre ensemble :fermer leur sale gueule à ces importuns qui n’on aucun respect pour les lois de la République .
Honte à ces assos et hip hip hip hourra pour Robert Ménard et son épouse .
Merci à eux pour l’exemple .