Comme c’est facile, quand on s’appelle Royal et qu’un crétin d’ex-compagnon vous offre un Ministère de l’écologie de sauter comme une bécasse sur toutes les idées farfelues qui passent et de faire raquer le contribuable qui n’en peut mais !
Imaginez la gourdasse de compétition en extase à l’idée de mettre des panneaux solaires partout qui transforme une route, oui, carrément une route… en panneaux solaires !
C’est la Normandie qui a subi une de ses dernières inventions. Un tronçon d’un kilomètre de route recouvert de panneaux solaires, pour la modique somme de 5 milllions d’euros… Je les entends soupirer, les smicards… On pourrait, on aurait pu en faire des choses, avec 5 millions d’euros. Mais quand on vit dans les ors de la République, 1000 euros, 5 millions, bah ! Tout ça c’est la même chose, non ? Et puis c’est gratuit c’est le contribuable qui paie.
Chronique d’une gabegie annoncée, quelques mois plus tard, il a fallu reconnaître que le rendement était nul, de l’ordre de 0,1% (combien de siècles pour rentabiliser la mise de 5 millions ? ), que la route est salement abîmée et l’installation solaire itou – ben oui, il y a des camions qui circulent sur la route-, que le bruit est insupportable pour les riverains. Bref, il faut, moins de 3 ans après, refaire totalement la route… mais en maintenant le projet, n’est-ce pas. Il va être réduit, il n’y aura plus que 700 m de route solaire. Coût de la réfection ? 5 autres millions ? Et dans 3 ans, on recommence, on réduira à 300 m, sans doute, cette fois….
Aux dernières nouvelles, la Royal serait, comme c’est le cas depuis 40 ans, en recherche de recyclage politique. Personne n’a voulu d’elle comme tête de liste aux Européennes, elle écume tous les plateaux télé pour vendre son bouquin et son auguste personne qu’elle verrait bien à la tête de la France en 2022…
Déjà qu’on a Macron le fossoyeur, mais la folle du Poitou aux manettes, ça pourrait être drôle-ment terrifiant. Il paraît même que leur alter ego Jadot est sur les rangs.
Amis Résistants, l’avenir est à nous. Il doit être à nous… on n’a pas le choix. Va falloir se remonter les manches sérieusement.
Les aventures de la route solaire de la Reine des Neiges
Le 22 décembre 2016, la France se préparait déjà à passer la période des fêtes de fin d’année dans des températures et des précipitations de saison. Toute la France ? Presque puisqu’une fine politicienne, Ségolène Royal, résistait alors à l’envie de prendre une retraite amplement nécessaire et venait faire profiter de son immense talent les habitants de Tourouvre-au-Perche en Normandie en inaugurant, avec pompe et fanfare, une extraordinaire « route solaire ».
Comme l’expliquait alors Le Monde dans un articleétonnamment prudent, la Reine des Neiges s’était alors entichée de ce projet de tronçon routier recouvert de panneaux photovoltaïques, sans précédent au monde par sa taille : un kilomètre de pavage solaire, permettant d’après les industriels derrière le concept de produire de l’électricité en suffisance pour la consommation de l’éclairage public d’une ville de 5000 habitants.
À l’époque, en dehors de quelques petits doutes sur la rentabilité globale du projet financé par un État décidément pas avare de l’argent gratuit des autres, nombre de journalistes avaient loué l’innovation technologique que représentait cette fumisterie prouesse électrique en revenant avec plus ou moins de détails sur la technique employée pour enfermer les feuilles photovoltaïques dans une résine soi-disant résistante aux impératifs routiers.
L’idée de base était, comme souvent, aussi simple qu’idiote : puisqu’installer des panneaux solaires représente à la fois un risque de défigurer des paysages naturels et un manque à gagner en termes de surface agricole dès lors qu’on veut le faire sur une surface un peu sérieuse, pourquoi ne pas mettre à profit ces vastes surfaces déjà largement exposées au soleil (et donc aussi à toutes les intempéries) que sont les routes du pays ? Et quoi de mieux que ces routes, qui supportent le passage d’engins pouvant peser des dizaines de tonnes, à des vitesses importantes, qui soulèvent une quantité considérable de poussière généralement opaque, pour accueillir un matériau à la fois fragile, très sensible aux obstructions lumineuses, pour fournir à tous une énergie aussi variable qu’intermittente et dont la gratuité claironnée haut et fort s’arrête au moment de payer la facture du fameux revêtement ?
En plus, à 5 millions d’euros du kilomètre, pourquoi se priver, puisque c’est l’Etat qui paye ?
Aussitôt dit, aussitôt payé, aussitôt fait : prometteuse d’une vaste extension de cette filouterie idée lumineuse à un réseau plus large de routes françaises, l’expérience pilote était lancée.
Pourtant, dès le départ, plusieurs pointaient les problèmes inhérents de cette fausse bonne idée : rendements faibles, durabilité discutable, tout pointait déjà vers un désastre financier. Vingt mois plus tard, en août 2018, les choses se précisaient, levant la plupart des doutes sur la foirade magistrale qu’on pouvait deviner dès le départ : entre des rendements encore plus faibles que prévus (409 kWh au lieu de 767) et une production totale dont le prix global se montait à peine à 6000€ (soit un rendement de 0.1%), le désastre financier était consommé.
C’est donc avec une surprise très mesurée qu’on apprend ces derniers jours que cette même route solaire va subir un ravalement complet et subir de lourds travaux après ses trois belles années de bons, loyaux et microscopiques services.
Le constat est cruel et sans ambiguïté : le projet initié par Ségolène Royal a subi le même sort que tant d’autres dans lesquels celle qui était alors ministre de l’Environnement a fourré ses doigts avec insistance. Il n’a pas rempli ses objectifs initiaux et doit être entièrement revu. Pour cela, une nouvelle tranche de travaux (dont le coût total n’est pas encore connu) a été lancée afin de tenir compte du magnifique « retour d’expérience » de ces trois premières années. Parce qu’en plus du rendement minable, il faut y ajouter les plaintes des riverains agacés par le bruit que génère cette installation : dès que les véhicules dépassent 50 km/h, les nuisances sonores sont suffisamment fortes pour que la mairie ait décidé d’abaisser la vitesse maximale autorisée.
Pour faire bonne mesure, le tronçon recouvert par les panneaux sera donc réduit à 700 mètres, ce qui ajoute au sentiment de fiasco total sans lequel ce projet n’aurait probablement pas pu bénéficier du « Label Ségo, Des Fiascos Rigolos »™.
Mais nous sommes en France et même un Fiasco Rigolo labellisé peut toujours nous emmener vers des sommets de lolitude et de cramage décomplexés de pognon des autres : non seulement le désastre précédent ne semble pas avoir suffi pour qu’enfin, une administration, un politicien ou simplement la populace qui finance ces âneries y mettent le holà, mais en plus est-on décidé à rendre toute l’opération aussi citoyenne que festive en faisant réaliser une fresque murale aussi peu gratuite qu’utile à sauver le projet : grâce à l’intervention dûment facturée d’un collectif de grapheurs nantais, la glissière de sécurité en béton qui longe cette route solaire de la servitude carbonée va être joliment décorée ce qui ne manquera pas, espérons-le, de camoufler le désastre…
Cette pénible aventure illustre à elle seule plusieurs maux que le peuple français subit régulièrement sans trop grogner : idiotie d’une idée initiale, sa récupération pour des raisons purement médiatiques par des politiciens aussi incompétents qu’avides d’exposition facile, capitalisme de connivence qui permet à certaines entreprises bien en cour de bénéficier d’une publicité gratuite et, dans une certaine mesure, d’investissements publics coûteux, résultats navrants mais qui ne remettront en cause ni le projet ni les investissements et n’apporteront aucune opprobre pourtant logique sur le politicien qui aura porté cette ânerie à bout de bras, et, mieux que tout, relance du bourrichon pour une nouvelle fournée encore une fois payée au moins en partie par le contribuable qui n’a, dans cette affaire, jamais son mot à dire.
La France crève de ces initiatives idiotes et coûteuses, de ces politiciens sans vergogne et systématiquement oubliés lors des bilans, de cette presse bien trop arrangeante pour rappeler leur responsabilité directe dans ces échecs. De millions cramés en routes inutiles en autres millions perdus dans des projets tout aussi dispensables, ce sont finalement des milliards qui, chaque année, disparaissent et appauvrissent chacun d’entre nous.
http://h16free.com/2019/05/31/63809-les-aventures-de-la-route-solaire-de-la-reine-des-neiges
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bravo de le rappeler!!
faut dire que les « soutiens » ne leur ont jamais manquéa ces deux parasites
Ségolène n’est peut-être pas aussi bête que ça (bien qu’elle soit passée par l’ENA), elle a dû être trompée sur la marchandise. En tant que politicienne, elle aurait dû être prudente et faire une expérience sur 100 m avant d’accepter un projet aussi incertain puisque nouveau. Les innovations sont nécessaires au progrès. Pour rentabiliser les routes, elle aurait dû faire également l’expérience de mettre les panneaux solaires sur les côtés de la route.
On ne peut pas exclure qu’elle aurait pu bénéficier d’un bakchich, paraît-il que cela se fait quelquefois avec ceux qui ont un pouvoir de décision. Comment le savoir ?
trompée sur la marchandise ?
Vous ne pensez pas que si l’affaire avait été rentable et faisable, les chercheurs et ingénieurs auraient déjà expérimenter la chose ?
Elle a toujours su ce qu’elle faisait sciemment, appliquant l’adage de son ex : c’est pas grave, c’est l’état qui paye.
Et elle et les autres continueront comme cela tant qu’ils ne seront pas comptables des deniers publics.
L’engagement à « servir le pays » (oui je sais, ça fait rire du monde) ne doit pas être que politique et tout mandat d’élu devrait également comporter une clause financière obligeant tout candidat à rembourser l’intégralité des sommes gaspillées, détournées, etc.
Si cette clause existait vous verriez qu’il y aurait déjà beaucoup moins de candidats et de listes à chaque élection.
Vos doutes sont légitimes mais il ne faut pas accuser sans preuves. Ségolène n’a pas de culture scientifique, son erreur est compréhensible (mais très regrettable). Par contre, persister dans l’erreur mérite des qualificatifs déshonorants.
Je ne sais pas ce que la France et les Français vont devenir avec tous ces fous qui n’ont rien dans la cervelle si les Français continuent de fermer les yeux…
Quand je pense qu’il y a en a qui se permettent de critiquer TRUMP qui pourtant remonte son pays (justement, c’est mal il parait) mais dont le moindre propos est décrié et trituré sous toutes les coutures même si c’est pour répondre (gentiment je trouve vu l’affront qu’il a supporté) à des attaques d’un maire de Londres voire d’une certaine qui serait devenue duchesse….
On l’insulte et il n’a pas le droit de répondre, c’est la « logique » actuelle… (cf Le Point et Orange les articles qui en parlent).
Que des tarés…
:
Faites savoir CONCRÈTEMENT à Ségolène Royal, la tout autant inutile que dispendieuse Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique (si, si, ça existe !) que vous partagez pleinement l’opinion exprimée dans cet article : Imprimer l’article et le lui envoyer par la poste à l’adresse postale publique de sa quasi virtuelle pseudo ambassade, que vous trouverez sur la page
https://lannuaire.service-public.fr/gouvernement/administration-centrale-ou-ministere_1094009
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Optionnellement, vous pouvez inclure votre prénom et ville en guise de signature dans le petit espace blanc au bas de la dernière page (inutile de risquer de potentielles représailles en indiquant naïvement vos coordonnées complètes).
Voilà, contribuer à pousser la folle du Poitou à enfin prendre une retraite parfaitement pas méritée mais oh combien salvatrice pour les futures finances publiques, ça ne coûte qu’un timbre.
Voyons voir : 320 millions de dettes à sa région, qu’elle ne remboursera pas.
1 milliard de dettes de portiques qu’elle ne remboursera pas.
5 millions pour un bout de route qu’elle ne remboursera pas.
Je trouve qu’elle régresse la mamie, elle vieillit mal. Mais bon, elle est pas que conne, c’est jamais avec son pognon à elle. Socialiste qui s’en dédit.
la fofolle qui avait osé déclarer sa maison sur les hauts de cannes -06- a MOUGINS trés exactement au quart de sa valeur 😆 😆 😆
maison familiale partagée avec l’ aimable François Dutch….Dutch et Royal …Royal Dutch ….humour !
et leurs enfants
bien sur en fond d’ impasse, avec tennis et piscine, plus vue prenable sur toute la baie de Cannes et les iles de Lérins…normal! c’est l’ état qui rince ces deux parasites qui n’ ont jamais bossé de leur vie
ils avaient eu l’ immense culot (pour les taxes foncière et d’ habitation) de déclarer en 2009 la valeur de 278.000 euros !!!!!!!!!!!!!!!
un copain dans l’ immobilier m’ avait suggéré de faire une offre aux tourtereaux a 1million d’ euros, tout en me garantissant que je faisais alors une excellente affaire……
Salopards !! (de riches frolant la pauvreté !! 😆 )
et ce sont de semblables flibustiers du portefeuille qui se voient confier les destinées de la France!
ordures !!
Et qui, avec son ex-mari mais associé de la SCI « La Sapinière » a toujours magouillé pour que leur magot reste sous le seuil de l’ISF.
Son écotaxe et ses portiques qui ont couté un bras ne lui ont pas servi de leçon, elle continue dans son délire cette cruche, bien sûr tant qu’il s’agit de jeter le fric des autres par les fenêtres cette gourdasse n’a pas de limites
Un pays de cons, géré par des fous, ou un pays de fous géré par des cons,
C’est comme on veut.