On se fout de ce que veut la mère de Vincent Lambert, il ne lui appartient pas !

Nous n’avions pas encore abordé, sur Résistance républicaine, le débat qui occupe le devant de la scène médiatique et touche à un sujet et sensible et passionnant, l’euthanasie. Mais les différents rebondissements et l’importance donnée à ce sujet dans les medias nous conduisent à évoquer le sujet.

Jusqu’à présent, à chaque fois que l’on me parlait de débrancher ou pas Vincent Lambert, ma réponse était simple : on se fout de ce que veulent les parents de Vincent Lambert, il ne leur appartient pas. La seule chose qui importe c’est ce qu’il aurait voulu, lui.

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Je suis, quant à moi, et cela n’engage que moi, favorable à l’euthanasie parce que je crois trop à la grandeur et à la dignité de l’Homme pour accepter de devenir un légume, quelqu’un qui ne pense plus, qui ne parle plus, qui ne lit plus, qui ne reconnaît plus personne, qui ne ressent plus rien, qui ne peut ni penser, ni agir, qui est emmuré vivant dans une tombe, réduit à être plus dépendant encore qu’un petit bébé, ou bien, tout simplement, qui souffre trop. Trop de souffrance est inhumain.

Je ne peux comprendre ceux qui, au nom de croyances, voudraient laisser la nature, ou Dieu décider de la fin de la vie. Quand on vieillit tranquillement, en gardant bon pied bon oeil et, surtout, toute sa tête, pourquoi pas ? La vie est précieuse, géniale, extraordinaire et il serait stupide de l’abréger sans de très graves raisons de le faire. Mais au nom de quoi faudrait-il accepter l’horreur, accepter de devenir tel qu’on n’a pas envie d’être, tel qu’on ne veut à aucun prix  vu par ceux qu’on aime ? Ces gens-là, qui ne parlent que de volonté divine, ont-ils, tout au long de leur vie, refusé tout soin médical, pour eux ou pour les leurs, pour laisser faire la nature/volonté divine ? Ont-il renoncé à toute contraception, ne serait-ce que par l’abstinence, pour laisser faire la nature/volonté divine ? Poussons même le bouchon : ont-ils vécu nus toute leur vie pour vivre comme Dieu les a faits ?

Je ne plaisante pas vraiment, la situation de Vincent Lambert et de tous ceux qui demandent le droit de mourir, qui demandent qu’on les aide à mourir et qui se voient refuser ce droit qui devrait être fondamental est terrible, terrifiante, et fait souffrir et le demandeur et son entourage. Combien de personnes ont eu envie -cela m’est arrivé- en voyant souffrir un proche aimé devenu moins qu’un animal de revenir avec un fusil ou de la mort-aux-rats ? Sans pouvoir le faire, puisque l’euthanasie est malheureusement et stupidement interdite dans notre pays.

Alors oui, l’euthanasie, mille fois oui. 

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Mais le cas Vincent Lambert, est-ce un cas d’euthanasie ? 

Sait-on si Vincent Lambert entend, ressent encore, au bout de 11 ans de survie par branchement, sans bouger, sans parler, sans rire, sans voir ?

Je ne sais pas.

Mais il me semble que celui qui détient la réponse à la question posée : Faut-il débrancher Vincent Lambert… c’est lui. Le Vincent Lambert d’il y a 12 ans. Et la seule qui connaisse SA conception de la vie, ce qu’il voulait ou pas dans ce genre de situation cela ne peut être que son épouse, veuve de fait toujours mariée à un homme avec qui elle ne peut plus communiquer. Elle affirme et nombre des frères et soeurs de Vincent Lambert avec elle qu’il n’aurait jamais accepté une telle vie, qu’il aurait demandé à être débranché….

Que vient donc faire là la mère de Vincent Lambert ? Ce n’est ni sa place ni son rôle. Il avait une femme, c’est elle qui a le témoin.

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Un bel article, véhément à l’égard de la mère de Vincent, et qui choquera pour sa véhémence, certains, a été écrit par Anne Schubert sur Riposte laïque. Je vous le donne à méditer. Elle y dit des choses vraies. Je ne suis pas d’accord avec elle sur tout, je n’aurais pas dit les choses de la même façon parfois, mais l’essentiel est ailleurs. Je crois que son analyse de la mère de Vincent Lambert est intéressante et ouvre des perspectives psychanalytiques.

Inutile de dire que ce ne sont, forcément, que des suppositions, je ne pense pas que Anne Schubert connaisse la mère de Vincent Lambert, mais même si cette analyse ne correspond  pas à Madame Lambert, beaucoup d’enfants devenus adultes reconnaîtront leurs mères…

 

Vincent Lambert ou l’égoïsme d’une mère

Regardez la photo et demandez-vous : que veut-il, LUI ?

Avant de prendre une décision majeure, on devrait toujours se demander : que voudrais-je si c’était moi ? Eh bien, personne ne s’en soucie, et surtout pas son hystérique de mère qui serre trois brins de muguet sur son sein en prenant des airs de madone éplorée. Fini, madame, avez-vous oublié que votre rôle est terminé ? (depuis plus de 20 ans, comme le temps passe !). Et surtout, vous pensez à lui ? Mais regardez-le !

Pour tous ceux qui m’accuseraient de manquer de compassion, je répondrai que j’ai 4 enfants que j’aime par-dessus tout et que c’est à eux que je pense en écrivant cet article. Par pure coïncidence, ma meilleure amie, qui habite en outre quelques maisons plus loin, est en train de s’éteindre comme une petite bougie et je sais parfaitement ce qu’elle souhaite. Le pire, me dit-elle, c’est de dépendre des autres. Je m’en voudrais de la prolonger. Et pourtant, qu’est-ce qu’elle me manque déjà ! Qu’est-ce qu’elle me faisait rire ! Intelligente, cultivée, bourrée d’humour ! Comme j’aimais nos marches en forêt, tapant de concert sur le dos des muzz. Comme je regrette nos équipées en province ! Ce que je voudrais, c’est la récupérer comme avant. Elle aussi est couchée, ne mange plus. Elle ne sera plus jamais la même.

J’ai vu un long débat sur l’arrêt des soins de Vincent et suis totalement  stupéfaite ! Vous croyez peut-être qu’il  aurait voulu terminer sa vie ainsi, prolongée de force, sur les genoux de sa maman, nourri artificiellement ? Un jour, il s’est marié, Vincent, il a pris une grande décision. Fini, maman. Je suis un  homme, maintenant. C’est moi qui décide. Et si je ne peux plus, ce sera ma femme, que j’ai choisie. Ton rôle est terminé. Je t’aime, mais tu ne décides plus pour moi. (Vous devriez voir les photos des mariages de mes enfants. Je ne les montre à personne. En larmes. Effondrée. Chavirée. Dur, de lâcher prise). Loufoque, cette histoire.  Pour moi, cette insensée doit avoir quelque part un manque qu’elle tente de remplir en surprotégeant son fils adulte.

Cela dit, c’est vraiment triste. Je serais désespérée à sa place. J’y pense souvent. Il y a tellement de pauvres enfants violés, torturés, massacrés, et personne n’en parle. Ils sont insensés, les parents ! Que coûte un patient de ce type chaque jour ? Pourquoi cette agitée ne le prend pas chez elle pour le nourrir et l’hydrater elle-même, avant d’accuser les médecins qui ont fait tout ce qu’ils pouvaient ? Et de coûter un pognon de dingue à la communauté, sans le MOINDRE espoir d’amélioration ? En Belgique, on ne parlerait même pas de ce truc. Je ne sais même pas si une seule ligne dans un journal de province y serait consacrée. Je ne peux tout simplement pas comprendre. Et le battage qu’on fait tout autour. J’ai entendu son médecin, hier. Il est MORT depuis 11 ans ! On prolonge juste son calvaire. Et pour vous-même, la mère abusive, vous voudriez quoi ? Que l’on vous aliment à la pipette, que l’on change vos couches, que vous soyez allongée jour pour jour pendant que les autres vivent (cela, si Vincent est encore capable de ressentir quoi que ce soit, ce que contredit formellement son médecin). Mettez-vous à la place du pauvre gisant. Que voudriez-vous ? Que ça se termine le plus vite possible. Les médecins veulent le sédater, l’assoupir doucement, mettre fin à cette longue crucifixion. Après 11 ans ! Mais non. Son hystérique de mère veut garder son bébé, car elle n’a rien d’autre à serrer sur son cœur. J’ai entendu son médecin dire : Vincent est mort depuis 11 ans. On le fait vivre artificiellement. Il y a des années, sans les progrès de la médecine, il serait mort depuis longtemps. Mais voilà, l’appel a abouti, on continue la torture.

Vincent a 43 ans. Il est marié, et c’est mamounette qui hurle dans les médias ? Mais elle n’a plus rien à dire, la vieille ! C’est un adulte ! Et il est mort depuis 11 ans, déjà. Madame Lambert, malgré toute ma compassion, il est temps de lâcher prise ! Vous n’avez pas appris ? Il y a des livres pour cela. Oui, ce n’est pas facile, je sais.

Je vous donne un exemple personnel, veuillez m’excusez, mais je ne peux pas parler pour les autres. Ma fille avait 17 ans et 9 mois, elle avait un RV chez un nouveau médecin pour des maux de tête. Comme elle ne mangeait rien (anorexie provisoire), j’ai appelé le médecin, juste pour le prévenir. Il m’a dit : elle a quel âge ? Elle aura 18 ans dans 3 mois ? Merci, madame, au revoir. Cela ne vous regarde pas. Clac, le cornet. C’était un peu fort, mais c’est comme cela. Aujourd’hui, mes enfants  ont entre 35 et 40 ans, je ne me mêle plus de leur vie. Sauf s’ils demandent. Et ils le font. Dans ce genre de situation, ce seraient les époux et les enfants qui décideraient. Et si je souffre, je pleure. Et je n’envahis pas les tribunaux pour cela.

Qu’est-ce qu’elle attend, la tourmenteuse ? Qu’on lui remette son bébé de 43 ans dans les bras pour le langer, lui donner le biberon? Incapable de parler, de manger, de lire, d’aimer, de vivre, d’exprimer sa souffrance ? Ici en Belgique, un truc pareil, ça ne passerait jamais ! Je lui souhaite de s’éteindre doucement, et le plus vite possible. Et qu’elle arrête de saisir les instances internationales.

J’ai trouvé un merveilleux éloge du lâcher-prise :
Tu rentres à la maison, tu ouvres la porte et tu sens quelque chose de singulier. De vide, de froid. Tu entres dans la chambre déserte. Tu te sens mal. Oppressée. Tu ouvres nerveusement l’armoire, car tu savais déjà bien avant lui que ce moment-là devait arriver. Il te disait que dans un an, ou un peu plus, vous devriez vous séparer. Il est toujours plus difficile à celui qui reste de supporter le départ de l’autre. La douleur que tu ressentiras devant le placard vide de ses rares effets sera aussi lancinante qu’au premier jour de votre première dispute. L’amour ne vieillit pas s’il est amour. Tu veux sangloter. Tu n’y arrives pas. Accepter les choses telles qu’elles sont c’est accepter quelquefois avoir un pied en enfer. Alors, lentement, tu te lèves sans rien voir. Tu sors de la chambre et tu vas dans la cuisine, là où le café se prenait toujours à deux, chaud et odorant, où à deux se discutaient les ineffables futilités dont personne n’aimerait soudain se passer. Où s’en est-il allé? Tu ignores quand ton fils rentrera. Tu ne sais plus combien de temps tu restes là prostrée, absente sur le lit de ton fils adoré, adoré à la manière des mères qui s’accrochent à l’amour filial pour compenser l’échec conjugal (S. Messali).

Certes, pendant que les Français s’acharnent sur Vincent Lambert, ils ne s’interrogent pas sur les causes de l’incendie de Notre Dame, sur les circonstances de la mort de ses soldats, ni sur les élections européennes. Il n’y a pas de petits bénéfices. Un élément que je ne comprends pas, c’est cette obsession des Français de chaque fois tout ramener aux exactions des nazis: (euthanasie = élimination nazi). C’est cela, faites donc un bazar autour de ce mort artificiellement vivant mais rien autour des muzz qui assassinent des gens en pleine rue.

Au cas où cela intéresserait quelqu’un, l’avis d’un quotidien belge :
La cour d’appel de Paris  a ordonné lundi soir le rétablissement des traitements visant à le maintenir en vie, interrompus depuis lundi matin, jusqu’à ce qu’un comité de l’ONU se prononce sur le fond de son dossier. Les avocats des parents sont attendus mardi matin au centre hospitalier de Reims pour vérifier la reprise, au moins provisoire, des soins. Cet énième coup de théâtre, intervenu lundi soir a été fêté par la mère de Vincent Lambert, Viviane, qui a salué auprès de l’AFP “une très grande victoire”, tandis que son neveu François, favorable à l’arrêt des traitements, a dénoncé du “sadisme pur”.
Me Jérôme Triomphe, a lancé à la foule, en apprenant leur victoire par téléphone: “On a gagné!”. C’est quoi, ce cirque ? La coupe d’Europe de Foot ? Et le “Droit du patient à ne pas subir d’acharnement déraisonnable” dans toute cette histoire ?

La nouvelle interruption des traitements, la mise en œuvre d’une “sédation profonde et continue”, avait débuté lundi matin, conformément à une décision médicale signée par le docteur Sanchez en avril 2018, et soutenue par une partie de la famille dont son épouse Rachel Lambert, sa tutrice légale, et validée par le Conseil d’Etat fin avril.

Jusqu’à présent, tous les ultimes recours déposés par les avocats des parents -Cour européenne des droits de l’Homme, tribunal administratif- avaient échoué. La famille est coupée en deux camps, d’un côté autour de ses parents, grenouilles de bénitier et terriblement égoïstes (Dans le christianisme, d’autant plus dans le catholicisme, l’égoïsme est combattu et considéré comme l’opposé sémantique et philosophique de « l’amour ». Il s’agit donc, implicitement, d’un péché), de l’autre autour de son épouse Rachel et son neveu François, qui entendent mettre fin au chemin de croix et affirment que l’ex-infirmier avait lui-même pris position contre tout acharnement thérapeutique. Vincent Lambert n’a pas laissé de directive anticipée écrite mais sa femme est sa tutrice légale. Rachel, cinq de ses frères et sœurs et son neveu dénoncent l’acharnement thérapeutique en raison des lésions irréversibles causées à son cerveau lors d’un accident de la route.

“On était en train d’éliminer Vincent! C’est une très grande victoire! Ils vont le réalimenter et lui redonner à boire. Pour une fois, je suis fière de la justice”, jubilait sa mère. Elle jubile, la Viviane ! Son fils est condamné à une vie de légume, et elle jubile.

“Il y a une jouissance de la part de ceux qui font tous ces recours. C’est du sadisme pur de la part du système médico-judiciaire”, dénonçait au contraire François Lambert, son neveu.

Le président de l’association du Droit à mourir dans la dignité a déploré lundi soir l’acharnement des parents, Vincent Lambert se retrouvant au milieu d’une affaire qui le dépasse.

«L’arrêt des traitements et la sédation profonde et continue ont été initiés ce matin», a écrit le docteur Vincent Sanchez, chef de service des soins palliatifs, dans un email à la famille dont l’AFP a obtenu copie. «Dans cette période douloureuse, j’espère pour monsieur Vincent Lambert que chacun saura ouvrir une parenthèse et se rassembler, auprès de lui, afin que ces moments soient le plus paisibles, intimes et personnels possible», a ajouté le médecin.
Personnellement, j’aurais aimé qu’on parle un peu plus de sa pauvre épouse, reléguée au placard par une belle-mère autoritaire. Pauvre petite Rachel. Avant de jubiler, la forcenée a-t-elle pensé à elle un instant ?

Anne Schubert

https://ripostelaique.com/vincent-lambert-ou-legoisme-dune-mere.html

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84 Commentaires

  1. ça fait tellement réfléchir sur l’euthanasie, que je crois que je vais réviser mon jugement, et changer d’opinion,

    dans un monde matérialiste, qui se dirige ostensiblement vers le meilleur des mondes, avec des poussées de cupidité, compétitivité et rentabilité, déshumanisation du milieu du travail et perte des repères sociétaux, l’euthanasie peut servir des desseins plus ou moins avouables

  2. @Cécile Comeau

    « Le Québec l’a fait et il n’y a pas eu d’eugénisme ici »

    Pourtant :

    « Québec : les dérapages de l’euthanasie deux ans après »

    « Le rapport annuel d’activités de la Commission sur les soins de fin de vie, publié le 26 octobre 2017, montre une hausse significative du nombre d’euthanasies, dont 10% de cas d’ « assistance médicale à mourir » non conformes à la loi ou difficiles à interpréter. »

    https://www.alliancevita.org/2017/12/quebec-derapages-de-leuthanasie-deux-ans-apres/

    Et pour Vincent Lambert, peut-être n’avez vous pas lu tous les éléments le concernant ? Et vous parlez encore d’avoir recours concernant son cas à l’euthanasie ?

    Justement, que certains puissent encore parler de tuer Vincent Lambert avec tout ce qui est dit sur ce cas, montre qu’une euthanasie légale ne peut que produire des glissements rapides vers ce qui apparait comme une « solution » quelle qu’en soit les raisons, individuelles ou collectives….

  3. En fait, le problème vient du fait qu’on mélange euthanasie pour fin de vie et
    euthanasie pour handicap,
    si on ne connait pas le cas particulier de Vincent Lambert, on peut supposer qu’il est en fin de vie,

    en s’informant sur la situation, on voit rapidement qu’il y a une anomalie qq part, et que Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, et que peut-être il n’a pas envie qu’on l’achève,

    on ne sait même pas pourquoi sa femme tient tant à l’achever, y aurait-il des questions de gros sous ?? on ne sait rien

  4. Bonjour Mme Tasin, autant sur certains points je suis d’accord avec vous, autant sur Vincent Lambert je ne vous comprends pas. Pour une fois vous êtes d’accord avec micron. « Le débrancher » il n’est branché à rien sauf à une machine qui le nourrit quand personne ne peut le faire. « Il ne reconnaît plus personne » ah bon! D’où tenez-vous ça ? « Il ne pense plus » ah bon ? « Il souffre » les 70 spécialistes qui ont appuyé sa mère disent le contraire, « la vie est précieuse » oui justement, « le droit de mourir » donc droit au suicide, « que veut-il? » étant catholique la réponse est facile, un athé effectivement ne peut comprendre, « sa famille » l’appuie sauf sa femme qui peut-être veut refaire sa vie et son neveu qui semble bien haineux, « regardez-le » tuez-le il n’est pas comme nous (pas esthétique ?) « que coûte-il ? » et les conneries du gouvernement coûtent-elles moins cher que de nourrir un handicapé ? (Et oui Vincent Lambert à commis pour crime que d’être handicapé) « acharnement » à l’hydrater et le nourrir pour lui donner une chance de s’en sortir, « son médecin » parlons-en son rôle n’est-il pas de l’aider à vivre et non à mourir ? Comment se fait-il que 70 spécialistes le contredisent ? Pourquoi a-t-il toujours refuser de l’envoyer dans des structures adaptées pour lui et qui l’acceptait ? Pourquoi n’a-t-il eu le droit, comme d’autres à avoir un fauteuil roulant ne serais-ce pour sortir de sa chambre dont il est pris en otage depuis 11 ans ?, pourquoi (encore!) n’a-t-il pas eu le droit de rentrer chez ses parents qui sont d’accord pour l’accueillir et s’en occuper ? (l’hydrater et le nourrir sans assistance mécanique), « sa femme tutrice légale » demain il m’arrive quelque chose mon épouse peut demander ma mort, c’est normal, le mariage n’est-il pas pour le meilleur et pour le pire ? ( chéri tu es handicapé, tu dois mourir), aujourd’hui mettons à mort les handicapés, demain les sourds et les muets, pourquoi pas ? Suite logique. Vincent Lambert n’est pas mort ni dans le coma comme on a pu le dire, il s’endort le soir et se réveille le matin, s’il souhaitait mourrir il l’aurait fait la dernière fois que la « loi » l’a privé de nourriture pendant 31 jours (il faut en vouloir pour tenir le coup) arrêtez de decider sa mort pour lui. Et honnêtement, faire mourir un handicapé de faim et de soif, est-ce humain ? Si on le faisait pour un animal, on aurait la SPA sur le dos. Relisez-vous Madame, et réfléchissez à vos propos.

    • Bonjour Stef, j’ai plus parlé de l’euthanasie en général que du cas Vincent Lambert, si compliqué que les experts s’entretuent… Mais nous avons le droit de ne pas toujours être d’accord. Merci pour votre analyse

  5. Quelle cruauté envers monsieur Lambert ! Les animaux sont mieux traités. On fait vivre monsieur Lambert comme un légume depuis des années. C’est inhumain. Il devrait partir dans la dignité et sans souffrance. L’Assemblée nationale de France devrait légiférer pour le droit à mourir, quand il n’y a plus aucun espoir médicalement parlant. Le Québec l’a fait et il n’y a pas eu d’eugénisme ici. Aucun tribunal de France, d’Europe ou de l’ONU ne devrait interférer dans la souveraineté législative du peuple français qui a élu démocratiquement des gens pour les représenter. Les tribunaux n’ont pas à faire et refaire les lois. C’est le législateur qui est souverain en cette matière. Les tribunaux ne sont pas là pour gouverner. Les juges ne sont pas élus, ils sont nommés et, très souvent, on se demande par qui.

  6. Tout à fait Christine et nous aurons beaucoup à faire .

    Voir déjà ce qui arrive à MLP juste avant les européennes .

    La justice indépendante ! vraiment ?!

    Amitiés

    Claude

  7. Christine, je ne juge certainement pas, c’est votre façon de voir les choses pour vous, mais rien que pour vous, et il n’y a rien à discuter là-dessus c’est respectable, qui n’a pas peur de perdre le contrôle de sa vie ? Personne, c’est on ne peut plus humain.

    Mais si vous saviez les dessous des diagnostics posés (notamment en matière d’Alzheimer souvent posés à tort…), vous relativiseriez…. Et je suis d’accord avec vous, les EPAHD sont d’une tristesse…. mais c’est peut-être à ce niveau qu’il faudrait agir surtout qu’il y a des moyens de maintenir les personnes à domicile mais c’est un autre débat de société.

    Et la fin de vie près de ses proches permet bien souvent des choses très positives voire surprenantes même si c’est très dur, je le conçois comme vous, mais votre vision des choses vous appartient et en tant que telle il n’y a rien à en dire.

    Tout comme pour les personnes qui se suicident ne supportant pas leur état, cela leur appartient. Il y en a d’autres qui arrivent à vivre avec voire à l’optimiser (les exemples ne manquent pas) c’est donc une affaire toute personnelle.

    Je rappelle simplement la fin de mon commentaire : « Pour moi, c’est une question de l’ordre de l’intime qui se joue exclusivement dans le registre du personnel et ne doit pas être porté comme une règle au niveau du général, je rajoute « surtout pas ». »

    Pour la Suisse, laissez-moi vous mettre quelques liens choisis comme ça, il y en d’autres, qui vous montreront que ce n’est pas si simple :

    – « Le suicide assisté en Suisse – Les dérives du système » :

    https://www.law-right.com/fr/le-suicide-assiste-en-suisse-les-derives-du-systeme/

    J’aime bien là cette phrase : « …quelle est la limite entre une réelle envie de mourir et une dépression passagère qui pousserait une personne dans une période « sombre » de sa vie à ne plus vouloir exister ? »

    – « Le suicide assisté en Suisse : synthèse des dérives » :

    https://www.alliancevita.org/2011/10/derives-de-leuthanasie-en-suisse/

    J’espère pour ma part, je le redis, que la France n’aura pas la folie (une de plus) de voter une telle loi.

  8. Je vous remercie Christine, je sais que vous n’avez pas voulu cela.

    Vous savez cela arrive quelque fois, entre bons amis, nous pouvons ne pas être d’accord sur tout, c’est normal ce serait si monotone , mais chacun peut penser autrement, on discute et puis , on reste toujours bons amis.

    Moi aussi j’ai peut être été un peu vive, et j’en suis désolée, mais c’est surtout le titre qui m’a fait très mal . on ne peut « se foutre » de ce que veut une mère.

    Seuls ceux qui ont perdu la leur très jeunes peuvent savoir ce que ce titre signifie.

    • Je comprends Claude, merci à vous, nous restons bons amis, unis dans la lutte commune. Amitiés

  9. Bonjour Christine

    J’ai toujours été d’accord avec vous , mais là, je regrette il y a des choses qui me choquent et je ne peux m’y plier sans rien dire , ce n’est pas dans ma nature .

    Libre à vous , de penser ce que vous pensez, mais permettez moi de penser autrement , d’ailleurs je vois que d’autres commentaires vont dans ce sens , il me semble . ce qui vous déplait c’est que j’ai fait allusion aux nazis et bien oui , c’est vrai ils commettaient des horreurs et le fait d’éliminer systématiquement les handicapés en était une ! pourquoi me parlez de Bd Voltaire , je ne suis pas catholique, je suis juive et oui et je n’ai pas honte de le dire au moins .même si cela déclenche les foudres de certains contre moi, nous avons l’habitude ! alors vous savez , là vous tombez bien mal . et si quelqu’un déteste les nazis , inutile de vous dire, je pense, que je suis la première !! il se trouve que lorsque je vois un article qui me parait correspondre à ce que je pense , je ne fais pas attention si il est catholique ou n’importe quoi, je m’y intéresse.

    Il était inutile de m’insulter ainsi. il suffit de me dire que vous n’êtes pas d’accord , chacun a son libre arbitre, il me semble. et ça je le comprends tout à fait .

    • Désolée Claude si je vous ai insulté je n’en avais pas du tout l’intention, j’ai été choquée par le rapprochement avec le nazisme je vous l’ai dit et comme vous avez cité BD voltaire qui publie régulièrement des articles contre République et laïcité, j’ai pris le mors aux dents. Veuillez m’en excuser.

  10. A ceux qui ont peur de perdre leur « dignité »…

    Je crois qu’aucun débat ne pourrait cerner le sens de ce concept qui à mon sens serait sans fin car cette notion est avant tout « subjective »….

    Qu’est ce que la dignité d’un « être » humain ? Est-ce qu’un être humain qui est dépendant physiquement, a véritablement perdu « sa » dignité ? Certains beaux témoignages ici pourtant ont montré qu’entouré de l’amour des siens il était possible de se sentir heureux. Peut-être d’ailleurs peut-on en apprendre de ces moments uniquement centrés sur la profondeur des sentiments et non sur l’action sans cesse en mouvement ?

    Je pense que lorsque l’on est bien portant il est intolérable pour certains, simplement difficile pour d’autres, d’imaginer de voir son corps ne plus fonctionner, donner l’impression d’en être absent et de devoir (surtout) dépendre de l’Autre pour ses besoins quotidiens.

    Mais l' »être », l’humain n’étant pas qu’un corps qui n’est qu’un véhicule, a-t-il là vraiment perdu sa dignité ? Pour ceux qui sont centrés sur l’action et le corps oui sans doute… mais pas pour tout le monde, et encore, on peut changer d’avis, une opinion peut être transformée par l »expérience.

    La souffrance physique insupportable (et c’est étonnant mais il y aussi une part subjective de la douleur, chacun y étant différemment sensible, c’est pour cela que l’hypnose peut marcher) est une autre question et les moyens utilisés par la clinique médicale sont maintenant suffisamment avancés pour permettre de l’anesthésier même jusqu’à la fin de vie quand plus rien n’est possible pour sauver la personne.

    Alors, pourquoi vouloir plus ? Pour ma part, je ne comprends pas. Avec les dérives que cela risque inévitablement de produire ? Car c’est certain, l’être humain étant ce qu’il est, on peut craindre des dérives eugénistes même mues par des « bons » sentiments (même Hitler donnait des raisons « humanistes » à son choix aussi délirantes étaient-elles : sauver son Peuple).

    Je pourrais en citer des qui se font déjà alors que ceux qui les décident le font en pensant en toute humanité et cf aussi celles que l’on observe à travers les glissements constatés dans les pays qui ont permis légalement l’euthanasie. On voit déjà toute l’ambiguïté qu’il y a autour de la situation de Vincent Lambert et si l’euthanasie était légale en France on l’aurait tué depuis longtemps.

    Les désirs humains ne sont pas aussi clairs qu’il n’y paraissent dans le réel, le monde émotionnel est une jungle qui trouve ses racines dans les profondeurs, pas toujours très cleans, de notre histoire et bien souvent nous nous efforçons de leur donnent la couleur de l’humainement correct et la prudence est donc de mise.

    Mais, l’ultime question c’est : que ferait-on vraiment si l’on se retrouvait dans ces situations ? Quelles seraient vraiment nos décisions ? Pour soi ? Pour l’Autre ? Et là, a-t-on le droit de décider pour lui ? ..

    Je pense que l’on ne peut vraiment en juger et décider que lorsque l’on y est.

    Et l’expérience montre que certains qui ont voulu l’euthanasie (je ne parle pas de ceux qui demandent aux autres de les suicider parce qu’ils n’ont pas le courage de le faire eux-même…) avant ou parce qu’ils étaient dans une situation extrême, ont remercié les Autres de ne pas l’avoir fait….

    Pour moi, c’est une question de l’ordre de l’intime qui se joue exclusivement dans le registre du personnel et ne doit pas être porté comme une règle au niveau du général, je rajoute « surtout pas ».

    • Non les choses sont infiniment plus simples. Il n’y a plus de dignité quand on a perdu toute maîtrise intellectuelle de ses propos, quand on en est réduit à communiquer comme un animal pour des besoins primaires. Un tétraplégique s’il a toute sa tête a sa dignité, et d’ailleurs on a des exemples fabuleux de tétraplégiques communiquant juste avec des battements de cil, réussissant à écrire des livres… Mais au-delà de la dignité si je suis favorable à l’euthanasie c’est que je pense que l’homme doit pouvoir choisir le moment de sa mort quand la vie qu’il vit ne vaut plus la peine d’être vécue selon SES critères. Mon modèle, c’est Henry de MOntherlant, esthète, amoureux de la beauté, des sculptures antiques etc qui décide de se suicider parce qu’il devient aveugle et que pour lui ce n’est pas une vie. C’est ça la belle mort, quand on a la chance de pouvoir gérer seul son suicide. Mais pouvoir demander qu’on m’aide à mourir si je ne peux pas le faire seule pour moi est très important. J’ai déjà prévenu les miens que si, un jour, devenue démente, n’ayant pas su, pas pu me tuer, si je me rate, si je n’ai pas vu venir l’horreur à temps… avant je me retrouve en Ehpad, qu’ils ont l’interdiction absolue de venir me voir. Je ne veux pas que ceux que j’aime me voient dans cet état, gardent ce souvenir de moi.Et une loi autorisant l’euthanasie, avec énormément de précautions, de règle,s comme en Suisse, permet à chacun de choisir – ou pas – de mourir. C’est la vraie liberté. Je ne vois pas pourquoi on m’empêcherait de mettre fin à mes jours sous prétexte que d’autres changent d’avis parfois !

  11. « Par ailleurs, il est évident qu’il faut faire évoluer la loi pour libérer la femme de Vincent de ses obligations matrimoniales et lui permettre de refaire sa vie. »

    Pourtant, je connais, à mon grand étonnement, des cas de personnes qui ont divorcé alors que leur conjoint (te) était atteint d’une maladie incurable. Je croyais en effet que le divorce était impossible dans ces situations mais visiblement cela se fait.

    Donc je ne comprends pas ce qui se passe dans cette situation particulière.

  12. L’article et les commentaires , dans leur ensemble sont affligeants ! Je suis tout à fait d’accord avec le commentaire de FARRET qui au moins a une connaissance plus complète de ce qu’il en est exactement.

    Attaquer une mère de cette façon est répugnant , parler d’argent comment ose t-on ! reconnaissons et respectons l’amour d’une mère le plus fort au monde, et ceux qui en sont privés le savent plus que d’autres , j’en parle en connaissance de cause, j’ai perdu ma mère à 7 ans.

    Cet homme n’est pas en fin de vie , la sonde est branchée uniquement pour l’alimenter et l’hydrater , voyez vous la différence, ce qui fait que le débrancher, équivaut à le laisser mourir de faim et de soif , et ce pendant plusieurs jours, on l’ignore exactement . car il respire normalement .

    Il déglutit mais avec difficultés, il bouge une jambe, il pleure !

    il devrait être ailleurs et non avec ces médecins qui le laissent là , attendant qu’on leur dise d’en finir afin de le laisser mourir de faim et de soif . une honte

    Il doit bénéficier de soins de kinésithérapie 6 fois par semaine. mais rien n’est fait ,

    On doit s’en occuper , et tout ce que l’on trouve à dire c’est que c’est un légume et qu’il encombre , cela ne sert à rien il n’y a aucun espoir ! qu’en sais t’on ? savez vous que des paraplégiques que l’on disait sans aucun espoir de marcher, remarchent aujourd’hui !

    Les chercheurs ne cessent de faire de nouvelles découvertes , c’est fabuleux .

    Souvenez vous des nazis et de leur programme répugnant AKTION T 4.

    Ne retombons pas dans ces horreurs .

    Que les parents de ce pauvre homme arrivent à le déménager , là où il doit être, là ou l’on le prendra en charge comme un être humain et non comme un déchet qui ne sert à rien .

    Et si son épouse est gênée, il y a un bon moyen d’être libre sans vouloir à tout prix se débarrasser de son mari, qu’elle divorce., bon sang , et laisse les parents à l’amour de leur fils .

    • Vous avez bien le droit – et le devoir – de dire ce que vous pensez de l’affaire Lambert mais je ne peux accepter que vous renvoyiez dos à dos l’euthanasie demandée par des millions de gens qui ont une haute idée de la dignité humaine et les pratiques nazies qui éliminaient ceux qui ne correspondaient pas physiquement ou moralement à leur idéal aryen. C’est une accusation lourde et monstrueuse et impardonnable, merci de ne pas relayer sur ce sit les conneries cathos intégristes de Bd voltaire qui refusent la liberté de l’homme et sa grandeur.

  13. Je suppose que cette question m’est adressée alors, la réponse est claire : Oui, cent fois oui, mille fois oui, j’aurais, depuis très longtemps, mis un terme définitif à la vie de mon fils (unique) aujourd’hui majeur.
    Je ferais de même, sans aucun état d’âme, pour quiconque se trouverait dans cet état et j’espère bien que si un jour je dois à mon tour être un mort-vivant comme Vincent, on m’achèvera sans délai.

  14. Le cas de Vincent Lambert est compliqué.
    Il ne s’agit pas d’acharnement thérapeutique : il n’est pas soigné.
    On ne peut pas l’euthanasier : on n’a aucune preuve de ses désirs. Mais s’il avait voulu mourir, un médecin explique qu’il serait tombé malade et serait mort depuis longtemps.
    Or il a résisté à 31 jours sans eau et sans nourriture. N’est-ce pas une preuve qu’il veut vivre ?
    Ne soyons pas trop pressés de tuer les grands malades, les faibles, les handicapés. Nous pourrions le regretter.

  15. Tout à fait d’accord avec vous @Amélie, le regard est vivant et conscient, bien plus que celui du Christian Nabil , le converti,

    c’est proprement honteux et inhumain de vouloir abréger sa vie, en le laissant lentement mourir de faim et de soif,

    la lettre du Dr Sabine explique tout cela très précisément, et on a encore beaucoup de choses à découvrir sur le coma et le fonctionnement du cerveau, qui est capable de se régénérer, selon les découvertes récentes.

  16. Vos collègues de Riposte Laïque ont retiré cet immonde article. Vous devriez en faire autant.

    • je ne vois pas pourquoi on le retirerait il a permis le débat, chacun s’est exprimé

      • Oui, le débat a été très fourni et a permis de découvrir des aspects insoupçonnés de cette triste situation. S’il est vrai que le docteur ayant Vincent L en responsabilité se comporte en dictateur allant jusqu’à empêcher une dame docteur neurologue de consulter le malade, on peut ne plus avoir confiance dans ce médecin et demander un autre thérapeute. Mon point de vue sur ce cas est maintenant plus nuancé ….

        Par ailleurs, il est évident qu’il faut faire évoluer la loi pour libérer la femme de Vincent de ses obligations matrimoniales et lui permettre de refaire sa vie.

  17. Merci pour cette lettre du Dr Sabine Paliard Franco, ses arguments sont excellents et humains, et j’approuve chaque mot, cela rejoint en tous points l’expérience que j’ai pu avoir.

    Je relève aussi ce qu’elle a dit du coma, en effet, l’on sait maintenant que les personnes dans cet état ont conscience du monde extérieur malgré leur apparente absence du monde réel. ceci pour dire à quel point l’on a encore beaucoup à apprendre du cerveau et des ressources insoupçonnées de l’humain.

    J’ajouterai que la photo de Vincent Lambert figurant sur l’article, montre un regard qui est loin d’être vide (ce qui signerait une absence de conscience) pour qui sait observer.

  18. @frejusien,

    Je suis vraiment désolée pour votre tante, c’est terrible, mais en même temps je ne suis pas étonnée.

    Je connais cette toute-puissance de certains médecins qui croient tout savoir, ils sont aussi très soutenus par la société qui idéalise ce corps de métier et leur donne, de façon abusive, beaucoup trop de pouvoirs.

    Je suis tout à fait en accord aussi avec vos deux derniers commentaires.

  19. Avis du Dr Sabine Paliard Franco sur
    https://www.famillessanteprevention.org/lettres/a-propos-de-notre-frere-en-humanite-vincent-lambert-de-ma-collegue-le-docteur-sabine-paliard-franco/?base=977&campaignId=207&segmentId=280&shootId=1056

    Son long plaidoyer s’appuie sa pratique de ce genre de situation et cite des cas comparables. Il faut appliquer la loi Leonetti II. Le patient n’a rien signé et même s’il avait signé, l’expérience montre que souvent le signataire change d’avis une fois lourdement handicapé. Il faudrait le transférer dans une unité spécialisée privée avec l’aide de ses parents. L’argument de la difficulté technique ou financière ne tient pas, certains soins sont beaucoup plus onéreux que les siens puisqu’il est sans assistance respiratoire ou autre. Il ne souffre pas. Ce qui est légal n’est pas forcément moral et bon. Il faut respecter sa vie ! A voir en détails.

  20. pour répondre au titre, je finirais par dire que Vincent Lambert appartient plus à sa mère qu’aux juges qui ne le connaissent pas,
    il appartient plus à sa mère qui l’aime, qu’à son toubib dont on ne connait pas le niveau de compétence, ni les motivations,

    s’il n’y avait en plus, cette interdiction de le faire traiter ailleurs, qui me semble de loin, outrepasser des droits humains et légitimes, cet homme n’est pas un objet cobaye des médecins de l’hôpital, encore un cas de gauchite aigüe, :: décider d’une manière totalitaire de la vie d’un individu

  21. @Amélie,
    pour ma tante, c’est assez récent 3 ans, la loi Léonetti était là depuis longtemps, seulement dans les hôpitaux, les médecins décident à leur guise, ma cousine ne savait même pas que sa mère avait un cancer des intestins, elle l’a appris après son décès,

    je pense que pour Vincent Lambert, le cas offre des similitudes, des pontes tout puissants, qui prennent des décisions et empêchent la famille d’être bien informée, c’est une façon de garder le pouvoir et le contrôle, la famille est traitée comme menu fretin,

    Vincent lambert est traité comme un objet, sous la dépendance du médecin de l’hôpital, qui empêche son transfert vers une structure adaptée, c’est un handicapé profond, mais ce n’est pas un malade en phase terminale, il vit, il respire, et on le torture en le privant d’eau et de nourriture, on interdit à sa mère de le voir ,
    qu’est-ce que ça veut dire ???

    pour le coup, je suis de l’avis de @Farret,
    je n’ai jamais suivi cette histoire, histoire privée, qui devrait le rester, et ceux qui jugent rapidement, sans connaitre toute l’histoire, feraient mieux de se taire (certains commentaires sont vraiment gauchistes, comme les réflexions d’Attali)

  22. Les données sont simples :
    – Soit il ne ressent plus rien donc il faut en finir puisque, de toutes façons, il ne reviendra jamais à une vie normale.
    – Soit il est vivant et ressent des émotions alors, il faut l’euthanasier car personne ne supporterait de rester ainsi pendant plus de 10 ans. Pas même pendant 10 jours.

  23. Euthanasier les handicapé, ce n’est pas nouveau. Il y a un dénommé Hitler, qui faisait ça très bien.

  24. « ce mort artificiellement vivant »
    Quelle violence dans le propos… qui montre un manque de compréhension de ce qu’est la vie en général et la vie humaine en particulier… Nous devrions tous faire preuve d’humilité face à ce problème qui nous dépasse et éviter les attitudes dogmatiques. Et si la science pouvait faire des progrès et finalement régénérer les cellules nerveuses, après tout, c’est l’espoir qui fait vivre.
    La violence de ce commentaire qui s’en prend à une mère qui défend son fils me fait penser à ce qu’une écrivain de renom avait écrit à propos de la mère d’un petit garçon assassiné…
    Est-ce que le grand physicien Stephen Hawking serait aussi rentré dans cette catégorie des « morts artificiellement vivants » – sachant que nous dépendons tous les uns des autres – ein Mensch ist kein Mensch, dit-on en allemand, l’homme tout seul n’est rien et ne peut survivre seul – sauf dans les histoires romancées…

  25. Oui,amelie ,moi aussi , j ai tres peur de la société dans laquelle vivront nos enfants…. si les islamistes sont des barbares, je crains que d autres parmi les notres, helas, sont en train de le devenir ….

  26. Je crois qu’il faut lire la lettre du professeur Joyeux envoyée à Mme Buzin, c’est une excellente analyse sur le cas de Vincent Lambert, et rejoint votre analyse, en effet, le cas de cet homme est bien différent de nombreux « légumes » relié par de multiples tuyaux, en effet il semble qu’il soit conscient et d’ailleurs à ‘es yeux ouverts, je suis sûre que la plupart des gens qui sont pour le faire mourir, narriveraient pas à le faire des qu’ils croiseraient sont regard.

  27. Sur ce sujet il faut être vraiment très très prudent car l’euthanasie ne l’oublions pas est l’un des chevaux de bataille de nos ennemis politiques , ils en rêvent : dernierement una macronienne voulait déjà enlever aux vieuc blancs le droit de vote alors que les memes veulent faire voter les envahisseurs et le mineurs , alors pourquoi pas éliminer les vieux blancs par une loi de « fin de vie » comme décrit dans beaucoup de romans et films qui apparaissent avec le recul vraiment prophétiques .
    Lorsque vous rédigez un testament après un certain moment vous n’y pensez plus et puis certains se payent un codicille tout simplement parce que dans la vie des évènements peuvent venir bousculer fermement votre personnalité et vous faire changer d’avis sur la mort et ce que vous voulez qu’on fasse de vous en cas de décès ou de coma . tel qui ne croit pas en l’après vie ou en Dieu aujourd’hui peu changer diamétralement d’avis a tout moment . cependant s’il a oublié de tenir a jour ses dernières volontés au moment de se trouver dans le coma se trouve bien LUI prisonnier de ces dernières volontés non tenues a jour . en bref il est très dangereux de légiférer sur ce sujet et les conséquences peuvent être dramatiques et liberticides au final

  28. @Boing

    « Vincent Lambert est vivant, ne peut plus communiquer »

    Oui ce n’est pas parce qu’on ne peut plus exprimer à l’extérieur que l’on ne ressent pas à l’intérieur.

    De plus, on sait maintenant que le cerveau est plastique et que des connexions peuvent se recréer alors qui peut anticiper vraiment une évolution ou pas d’autant que la science avance au niveau de ce que l’on sait notamment au niveau du mystère que contient encore le cerveau humain ?

    Pour les cas d’AVC par exemple, cela dépend du patient lui-même et combien de diagnostics médicaux terribles (genre » vous ne marcherez plus jamais » etc…. les exemples sont nombreux) ont été remis en question avec le temps….

    J’aime bien votre commentaire réaliste et humain, merci.

  29. @lazare

    Merci pour votre émouvant témoignage et ne perdez pas espoir, vous avez raison.

    Je vous souhaite une longue et heureuse vie près de vos proches qui vous aiment, beaucoup de gens qui n’ont pas vos difficultés physiques ne peuvent pas en dire autant.

  30. @Chuck Hammer

    Je suis tout à fait d’accord avec votre commentaire très humain et sensible ainsi qu’avec tous les commentaires qui vont dans ce sens (je ne cite pas les pseudos, il y en a plusieurs).

    Par contre, j’ai très peur pour la société de demain quand j’en lis d’autres…..

  31. @Gascon,

    d’abord, je ne peux ressentir la douleur qui fut la votre, ni l’imaginer, mais je compatis au drame que votre famille a connu.

    Je veux seulement vous faire savoir qu’apparemment, contrairement à votre fils, Vincent Lambert n’était pas condamné à une vie végétative, mais qu’il aurait pu et dû être soigné. Cela lui a été refusé.

  32. @frejusien

    Il y a eu des cas où les personnes souffrantes réclamaient l’euthanasie mais, et on pouvait les comprendre, en réalité leur désir était d’arrêter de souffrir pas réellement de mourir. on voit cela dans certaines tentatives de suicides aussi. Une fois sortis d’affaire, ils ont remercié de ne pas les avoir euthanasié.

    Je compatis vraiment pour votre tante, ce pouvait être le cas avant devant la résistance de certains du corps médical d’utiliser des sédatifs qui gèrent la douleur et finalement aident à la finalité létale, mais ce n’est plus le cas (la nouvelle loi l’a désormais autorisé officiellement comme je l’ai dit, mais si là aussi il y a parfois des dérives, cf le cas de mon propre père que j’ai cité).

    C’est un problème complexe qui soulève beaucoup d’émotionnel à juste titre mais cela reste pour moi une affaire personnelle (l’euthanasie ne se justifie plus à partir du moment où on peut sédater jusqu’à la fin les patients) mais le « droit de tuer » (car c’est bien ça) ne doit pas être légiféré pour en faire une règle générale.

    Et pour ceux qui sont obsédés de voir ces motivations à toutes les sauces, ce n’est pas du tout une question de religion même si certains le justifient ainsi.

  33. @boing

    « Non, Vincent Lambert est simplement devenu emblématique d’un sourd et profond combat : l’instauration de l’eugénisme des handicapés »

    vous avez bien résumé le fond de cette affaire. Encore une fois, je suis écoeuré par la mauvaise foi des médias : l’affaire Vincent Lambert n’est pas une affaire d’euthanasie.
    Clairement.
    L’euthanasie a un cadre et un sens bien défini : abréger des souffrances quand il n’y a plus d’espoir de rémission, et que la fin de la vie ne sera plus que souffrance.
    Ici, le cas est totalement différent : c’est non seulement un refus de soin d’un handicapé, mais de plus, la décision de le supprimer. On a collé sur le cas de Vincent Lambert le combat pour le « droit de mourir dans la dignité ».

    Simple exemple de la mauvaise foi des journalistes : comment ne pas envisager un seul instant l’hypothèse selon laquelle, sa femme, n’agit pas par amour, mais par l’envie (très légitime) de vouloir refaire sa vie, de refonder une famille, de se remarier. On sait que la bigamie est interdite en France et on comprend bien qu’elle ne peut, en l’état, obtenir un divorce de son mari. Sa seule solution est donc bien de « devenir veuve ».

    Bref, il est à peu près certain que ce n’est pas l’ « amour » qu’elle porte à son mari qui la motive à « vouloir abréger ses souffrances ».

  34. Enfin, apparemment, concernant Vincent Lambert (je n’ai pas mis les liens trop nombreux, on peut chercher sur internet ces éléments y sont) :

    – 26 spécialistes reconnus auraient dit qu’il n’est pas en fin de vie mais qu’il est handicapé,

    – il y aurait aussi quelques interactions au grand étonnement de sa famille mais aussi des soignants qui étaient présents,

    – il respire de façon « autonome » et est bien vivant (confirmé par les médecins), ce n’est donc pas un « légume »…

    – et il n’y aurait pas d’acharnement juste ses besoins couverts,

    – ainsi qu’une évolution reconnue et confirmée par un neurologue réputé (qui dit d’ailleurs bien qu’il n’est pas en fin de vie) mais le CHU de Reims l’empêcherait d’approcher le patient comme s’il leur appartenait (cherchez l’erreur…)

    – et, bien que privé durant 1 mois d’alimentation juste de l’eau (le pauvre….) il a survécu donc si il voulait vraiment mourir il se serait laissé aller mais il résiste…

    Donc, avec ce contexte, il faudrait arrêter de le nourrir et de la soigner… ?

    Pas si simple …..

    Pensez aussi là, à travers ce cas, aux glissements idéologiques qu’il pourrait en résulter (qu’il y a déjà d’ailleurs et pas que dans ce domaine)….

  35. Bonjour à toutes et tous…

    à l’intention de l’auteur de ces écrits :

    Suite à divers ennuis de santé je me suis retrouvé en état similaire à Vincent Lambert, et après 3 ans je suis sorti de cet état, suis toujours alité à vie ou à mort selon que l’on est optimiste ou pas….. Mais heureusement que mes proches ne m’ont pas débranché car depuis 10 ans, bien qu’alité 24/24 je peux profiter de mes enfants, petits enfants et autres personnes dont ma bien aimée épouse qui a eu confiance !!!

    Alors ne TUONS PAS LES GENS !!!!!!!!!!!!!!!!
    Tout est possible surtout quand on voit les progrès médicaux de plus en plus rapides, et dans ce domaine particulièrement, les recherches vont très bientôt donner des résultats, je suis cela de très très près croyez moi….!!!

    Mais bien sûr il faut la FOI, croire en DIEU et LUI faire confiance !!!

    Chose qui paraîtra étrange pour des personnes tenant un tel discours sur ces sites d’info de droite (dont je suis), mais sachez qu’ils ne faut JAMAIS DÉSESPÉRER (j’en suis la preuve ENCORE vivante et « morphinée » à 300 %) et vous qui vantez les racines Chrétiennes de la France dans vos articles, vous feriez mieux de faire des choix clairs !!!
    On ne peut se revendiquer de Clovis et être laïciste !!
    L’aleteia voudrait que vous soyez croyant pour vous réclamer d’1 France Chrétienne !!

    Soyez donc logiques dans vos articles et de grâce ne tuez personne, je suis très heureux même si je n’ai que 2 ou 3 h de pleine conscience sans trop fatiguer…. je crains que vos convictions ne soient en péril et nuisent à vos ancêtres qui doivent se retourner dans leurs tombes, les pauvres…

    & pour finir, VIVE LE PROGRÈS MÉDICAL !! ( ET LA MORPHINE (entre 6 et 8 grammes/jour selon l’intensité de la douleur……. la première fois que j’en ai pris les personnages…..sortaient de la TV…..!! LOL ) )

    NON A L’EUGÉNISME ET NON A L’AVORTEMENT…( sauf cas spéciaux évidemment…)
    NON A TOUTE CETTE CULTURE DE MORT OU DE GPA ET Cie..!!

    • Bonjour,

      Merci de votre témoignage émouvant.

      On peut se revendiquer de Clovis quelles que soient ses convictions personnelles.

      Le cas de Jeanne d’Arc est encore plus parlant : elle a des admirateurs fervents de l’extrême-droite à l’extrême-gauche …

  36. Incroyable le ,nombre de com sur le sujet sur RR !

    Je vais donc rajouter mon grain de sel pour m’adresser aux cathos…
    Pour m’exprimer à leur endroit et avec respect, cet homme est mort, il n’a plus son âme, c’est une enveloppe corporelle vide de toute conscience.

    Je les appelle par contre à SE DÉFENDRE tant ils sont persécutés au prix de milliers de vie chaque année !
    Ainsi je considère l’appel du pape particulièrement déplacé devant les réalités…

    Cet événement montre aussi l’absurdité de la « justice »…
    Certes elle peut commettre des erreurs de « bonne foi », ce qui est loin d’être une généralité, mais les multiples recours ont épuisé le fond de crédibilité d’une éventuelle vie consciente à protéger.

  37. Je connais une légume de bientôt 30 ans, qui vit comme ça depuis sa naissance, dans une coque. Malheureusement, elle n’est branchée nulle part. Elle respire seule, et c’est bien la seule chose qu’elle fait seule. Faut-il l’euthanasier?

  38. Bonjour tout le monde,
    je voudrais dire que la phto ci-dessus est manipulatrice.Il ne ressemble plus du tout à cela.
    Je vous conseille de chercher sur le web les dernières images où on le voit pleurer. Perso, ça m’a enlevé toute hésitation.
    Les partisans de son euthanasie ne se rendent pas compte qu’ils ouvrent la boîte de pandore. On crée un précédent, une jurisprudence qui permettrait tous les excès.
    J’ai eu à m’occuper de ma mère pendant des années et plus d’une fois , on m’a sussuré: il faut la laisser s’en aller maintenant. Plusieurs fois, j’ai lutté
    À chaque fois, alors qu’elle était mourante, elle s’est remise a continué à bien vivre et ce, pendant des années..
    Et quand il a fallu la laisser partir, je l’ai fait.
    Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, dit-on.
    Alors il n’y a qu’à confier ce pauvre homme à sa mère, ce qu’elle réclame au lieu de l’assassiner.
    C’est un adversaire de l’acharnement thérapeuthique qui vous le dit.

  39. Un cas semblable, dont personne ne parle :

     » Jean-Pierre Adams, qui a débuté le foot dans le Loiret, a eu 70 ans, samedi dernier.
    Depuis 1982, il vit dans un état végétatif…….
    ….. Alors, si Bernadette Adams ( sa femme ) avait un message à faire passer, ce serait celui-ci :
    « Que personne ne l’oublie. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. » « .

    https://www.larep.fr/orleans-45000/football/jean-pierre-adams-bernadette-sa-femme-rencontree-a-montargis-veille-sur-lui-sept-jours-sur-sept_12772238/

    Même cas, mais aucune folie médiatique ou autre ……

    • apparemment Adams peut se lever un peu pour des exercices, pour bouger… ce qui n’est pas le cas de Vincent Lambert si j’ai tout compris

  40. Cela fait presque onze ans que cet homme est dans le coma et les collèges de médecins se sont à trois reprises prononcés sur son état de mort cérébrale, même si les fonctions respiratoire et cardiaque sont autonomes.Seule la nutrition et l’hydratation sont requises pour maintenir sa vie « corporelle », sans oublier le grave manquement du corpus médical qui l’a privé de soins physiques de rééducation pendant six ans, dans un endroit ad hoc.(d’accord avec @Pikachu). Je pense, en accord avec Anne, que la mère,en dehors de son amour inconditionnel pour Vincent L, est ( peut-être ) simultanément dans une problématique de lutte d’image féroce avec sa belle fille et , de plus, de soumission à une faction catholique culpabilisante et très puissante ( les jésuites grands patrons de nombreux services hospitaliers en France, Paris et province) sous la houlette du pape françois du vatican. La gauche mondialiste et franc-maçonne formant l’autre versant de cette double postulation: sédation » raisonnable  » abrégeant des souffrances non évaluables versus chemin de croix( l’agonie christique à suivre comme exemple pour les catholiques).C’est un grave et vieux problème de société qui pose au même moment la question de l’IVG et celle de l’euthanasie..Dire que l’ambassadeur du Vatican, convaincu d’attouchements sexuels est convoqué en France ces jours-ci, muni de toute l’immunité diplomatique nécessaire, ajoute à la dualité sarcastique de notre monde bi-polaire,dans lequel il faut légiférer pour s’affranchir de la responsabilité morale, tout en sauvant quelques « otages » bien sélectionnés.. Aïe Aîe Aïe !

  41. Je suis, quant à moi, et cela n’engage que moi, favorable à l’euthanasie parce que je crois trop à la grandeur et à la dignité de l’Homme pour accepter de devenir un légume, quelqu’un qui ne pense plus, qui ne parle plus, qui ne lit plus, qui ne reconnaît plus personne, qui ne ressent plus rien, qui ne peut ni penser, ni agir,

    Je suis entièrement d’accord avec vous Christine et j’ai fait part de ma décision favorable à l’euthanasie, à ma fille!

  42. Ce qui est troublant dans cette affaire est que la mère de Vincent a déclaré (et on en parle très peu !) que son fils n’a été que nourri …aucune kiné pour le réadapter…aucun autre soin !
    D’autre part ces médecins spécialisés en soins palliatifs , ont déclaré qu’il a des lésions cérébrales irréversibles …ils sont les seuls à savoir s’il pouvait y avoir amélioration et reprise d’une vie normale, non?
    S’il se réveille maintenant comment vivra-t-il? il me semble que c’est le principal!
    en fauteuil roulant ? même pas! il est déformé, paraplégique…quelle torture imposée par une mère qui ne pense qu’à elle !
    Par amour elle a le devoir d’abréger ces souffrances , comme le demande sa femme…
    C’est tout! Sédation finale avec sa famille autour de lui , serait , à mon avis, la seule issue humaine.

  43. Qui décrète que l’autre est un légume? Là est toute la difficulté.

    Les référentiels en vigueur sont imparfaits, imprécis, profondément discutables. Les hormones, les ressentis, les perceptions, les « moi je » ne sont d’aucun secours pour décider ou pire encore… préconiser.
    Une autre difficulté tient dans le fait que celui qui décide aurait le savoir.
    Rien n’est moins sûr.
    Le décideur est généralement celui qui a des convictions. Mais que valent les convictions relativistes qui empoisonnent notre époque?

    Il faut donc que le décideur soit bon braillard pour convaincre ou mieux…faire convaincre. Mais chacun a aussi la liberté de ne pas être suiveur de braillard.

    Pour être clair sur le relativisme : tout le monde s’émeut du bien-être animal, Vincent Lambert ferait -il exception?
    Tout le monde compatit au désastre frappant les abeilles , les oiseaux , les insectes, la diversité végétale,à l’ exception de Vincent Lambert?

    Non, Vincent Lambert est simplement devenu emblématique d’un sourd et profond combat : l’instauration de l’eugénisme des handicapés, empoignade entre les forces de la vie et celles de la mort (qui ont tout à gagner).
    Puisque chacun serait libre du choix de son camp, il ne devrait pas l’imposer à l’autre, non?
    Alors quelle serait la qualité supérieure de ceux qui se permettent de choisir pour Vincent Lambert?

    Vincent Lambert est vivant, ne peut plus communiquer. C’est le statut quo qui caractérise cette situation laquelle pose problème uniquement parce que les institutions ne sont pas préparées à répondre dans le temps long.
    L’économie de moyens doit-elle commander partout , tout le temps, quel que soit l’enjeu? Si la famille de Vincent Lambert était milliardaire ,il n’y aurait aucun problème, aucune question , aucune remarque. S’il avait été célèbre et riche comme tel pilote de course , quelle voix se serait faite entendre?

    Puisque chez les préconisateurs ,le sens du respect de l’autre est très variable me semble-t-il, il est donc permis de s’interroger: L’auteur(e) de l’ article n’aurait-il (elle) pas supposément comme Vincent Lambert un cerveau de courge, par exemple?

    Sur cette question dont l’honnêteté ne saurait remise en cause dans le climat actuel, je ne sais, n’étant pas jardinier, et si j’ai le courage de l’avouer c’est que par simple prudence j’ai choisi mon camp, celui de la vie.

  44. Je ne comprends pas que les médecins ne déclarent pas son décès.
    On est en train de jouer avec le corps d’un homme mort.
    Un avant (mauvais) goût de ce que la science sera capable de faire demain en fabriquant un corps humain sans cerveau à partir de cellules vivantes.
    Je ne comprends pas non plus que des représentants de l’église parlent au nom de Dieu dans cette histoire.
    Qui peut prétendre, à part un mécréant, savoir ce que Dieu pense ?

  45. C’est cela, oui.. Tuez Vincent et dans 10 ans on tuera les pauvres qui auront un cancer, les retraité qui auront la prostate, les gosses, etc..tous ceux qui auront une petite mutuelle hop ! la piquouze..

    C’est Attali qui jouit quand vous, les patriotes ses ennemis, réclamez ce qu’il désire le plus.

  46. C’est une affaire trop compliquée pour en tirer des conclusions péremptoires, dans un sens, ou dans l’autre.

    Quitte à euthanasier, j’aimerais bien qu’on mette fin aux soins, à l’alimentation, à l’hydratation, à tout, de Salah Abdeslam, l’un des assassins du Bataclan :
    Il est une plante vénéneuse …. c’est bien pire qu’un légume !

  47. Votre méconnaissance de cette affaire est incroyable. Autant sur de nombreux sujets comme l’immigration, les problèmes dû à la politique frontalière de notre pays, vous êtes remarquables car vous connaissez votre sujet, autant en parlant de Vincent Lambert vous reproduisez un discours pré-maché par les ardent défenseurs de la mort de Vincent Lambert. Ce que vous dites est faux et horrible, ce que dit Anne Schubert l’est plus encore.
    Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, il n’est pas « branché », il n’est pas un légume. C’est un tétraplégique lourd en état pauci-relationnel. Pour le traduire en termes plus humains, c’est un handicapé lourd qui de ce fait a des troubles moteurs importants et ne peut plus avoir les mêmes comportements et relations qu’une personne en bonne santé.
    Mais Vincent Lambert réagit, Vincent Lambert est heureux de vivre quand ses proches sont à ses côtés.
    Il n’est pas branché mais seulement nourri par sonde car il a beaucoup de mal à deglutir.
    Pas d’assistance cardiaque, pas d’assistance respiratoire. Alors ne parlons pas d’acharnement thérapeutique ou d’un Vincent Lambert branché. N’est ce pas le plus élémentaire des droits humains que d’être nourri ? Je ne pense pas que donner à manger à quelqu’un soit un acharnement thérapeutique ou même un soin. Sinon je me permettrai de vous demander quel soin avez vous mangé à midi, ou au dîner.
    Ne me parlez pas du travail exceptionnel de ses médecins ! Cela prouve votre ignorance du sujet ! Son médecin justement, le docteur Sanchez, le retiens comme dans une prison, tout à l’idée que ce patient est A LUI, tout à son rêve de réaliser la première euthanasie en France. Vincent Lambert est enfermé a clé dans sa chambre, au seins d’un service qui n’est pas adapté à ses problèmes. Un handicapé est ENFERMÉ DANS SA CHAMBRE D’HÔPITAL ! Ses parents, eux, doivent montrer leur carte d’identité pour aller le voir. Tout à fait normal aussi. Vincent Lambert est « soigné » par un médecin qui ne rêve que d’une chose : le tuer.
    Ne dites pas qu’il coûte cher à la société c’est du n’importe quoi ! Combien de structures adaptées à lui se sont proposées pour le prendre en charge ? Libérant ainsi le pauvre état français d’une charge terriblement lourde qui pèse sur la dette d’une façon abominable.
    Cet argument est d’ailleurs intrinsèquement choquant et vicié. Comme de nombreux autres, tel que c’est un mois pour la société, ou c’est un légume et il ne sert à rien. Quelle société est prête à éliminer des faibles !? N’y a t il donc pas d’humanisme dans notre monde ? Avec de telles valeurs ne venez pas pleurer après ceux qui se cherchent cet humanisme perdu chez les migrants. Quelle société serait tombée assez bas pour refuser de protéger les faibles, les considérant comme un fardeau trop lourd à éliminer ? Cela me rappelle des temps bien sombres de l’histoire européenne…
    Sur ce sujet encore beaucoup beaucoup de choses à dire, notamment sur l’euthanasie, nouveau grave combat à mener vers la déshumanisation et la perte de réalisme de l’homme dans sa recherche de toute puissance. Cette euthanasie fruit de l’orgueil démesuré de l’homme du XXI° siècle qui veut tout gérer, tout dominer. Refuser le cycle de la vie.
    Sur ce sujet, vous avez dit faux. Entièrement faux. La vérité est importante, mais pas seulement dans certains domaines.
    Je vous remercie si vous m’avez lu et j’espère que vous comprendrez l’importance du cas Vincent Lambert et l’importance d’en traiter avec justice, honnête et… Humanité.

    • Merci pour ce long exposé, le sujet est en effet difficile ; vos arguments ne changent rien à ce que je pense, car pour moi la dignité de l’être humain est essentielle, mais vous apportez des éléments très intéressants au débat.

  48. Je rajoute que quand je vois l’appareillage derrière le lit de ce malade ,je ne crois pas que ce soit pour une partie de plaisir .Et encore on en voit qu’une partie .
    Excusez mon propos provocateur mais je suis au comble de l’indignation envers les partisans de l’acharnement par tuyaux diverses et variés .

  49. Il faut sacrément aimer quelqu’un pour le laisser partir -sans souffrance- ainsi qu’il a été conseillé par les médecins . Conseillé n’est pas le mot ,bien sûr,les médecins ne sont pas des notaires .
    Les médecins prennent une décision basée des critères qui sont l’irréversibilité du retour à une situation normale .
    Je n’ai pas compris si ce malade pouvait se nourrir de façon normale ou bien par sonde,cathétère , et perfusion etc …

    Les journalistes racontent tellement de conneries qu’on en perd le bon sens le plus élémentaires.
    L’horreur absolue et l’indignité la plus totale a été atteinte le soir où l’on a vu une foule acharnée hurler sa « joie » quand le « traitement  » a repris .On aurait dit des supporters de la coupe du monde . Ce malade n’aurait certainement voulu cela . Ces hystériques pousser des cris de joie comme aux jeux du cirque .

    Quelle honte! quelle indignité !.
    La coupe du monde de la bêtise,de la cruauté ,de la névrose chrétienne .

    Certainement des gens qui ne croient plus dans le salut de l’âme par la rédemption ,leur propre rédemption sur cette terre ,c’est à dire manifester un peu d’humanité et d’intelligence .

    Ce malade a droit à autre chose qu’une forme de torture et d’être livré à des tortionnaires .
    Il faut un amour immense pour dire adieu à quelqu’un pour lui éviter cette déchéance malheureusement inéluctable .

    Il y a des gens qui jouent avec la vie comme si elle n’avait pas de valeur .Donner de la valeur à la mort c’est donner de la valeur à la vie .
    Savoir dire adieu même si cet adieu est déchirant .
    Quand le cerveau ne fonctionne plus ,à quoi bon appeler cela la vie .

    La vie ,ce ne sont pas quelques fonctions émonctoires .C’est plus que cela ,quand même .Bien sûr qu’un médecin vous dira qu’il y a des exeptions ,il y a toujours des exeptions .Ok ,le gars se réveille mais avec des séquelles épouvantables .
    Tout cela ne s’appelle que par un mot :la souffrance .
    Et il y a toujours cette vieille idée même pas christique que seule la souffrance peut racheter le pêché originel .

    La religion est quelque chose de terrible .et vas-y que le jésuite de service radine sa fraise maintenant.
    Mais de quoi il se mèle ce connard .Qu’il reste au vatican à bouffer ses loukoums et laisse travailler les médecins qui ont du travail ,eux .
    Du vrai travail qui consiste à empêcher les gens de souffrir .

    Enfin ,cela devrait se passer comme ça .Jusqu’à ce qu’on les rende dingues ,eux aussi ,préssurés par tous ces débats contradictoires qui ne les concernent pas .Parce finalement qu’elles ne concernent que la politique et la religion .

  50. la mère de VINCENT LAMBERT est une grosse égoiste!
    elle continue de croire que son fils lui appartient a elle seule…ce n est pasde l amour ce qu elle exige de la société de maintenir coute que coute son fils dans un état végétatif cloué depuis trop d années dans un lit d hôpital!!!!.
    CE N EST RIEN D AUTRE QUE DE LA POSSESSION…
    je déteste ce genre de mère et ce genre de femme….
    prete a remuer ciel et terre pour garder VINCENT….
    SA MERE EST UNE MALADE QUI RELEVE DE LA PSYCHIATRIE….
    BONNE JOURNEE….
    PUIS VOUS L AVEZ VU AVEC SES SUPPORTERS HURLER DE JOIE QUAND LUNDI SOIR ELLE APPENAIT QUE LES SOINS REPRENAIENT…
    ON AURAIT DIT QU ELLE VENAIT ET QU ILS VENAIENT DE GAGNER UN MATCH DE FOOT….
    TORTURER SON FILS COMME CA C EST CRIMINEL….
    FAUT LAISSER PARTIR VINCENT MAINTENANT POUR L AUTRE MONDE…D AILLEURS IL L A DEMANDE….
    PAUVRE GARS….JE SUIS A LA LIMITE D INSULTER TOUS CES ABRUTIS QUI VEULENT LE VOIR CONTINUER A LE VOIR SOUFRIR AINSI….
    DITES VOUS BIEN AUSSI LES AMIS,QUE CE PAUVRE GARS N EST PLUS DANS SON CORPS….MAIS BIEN A COTE PLUS OU MOINS LOIN…

    VINCENT DESIRE PARTIR DEPUIS BIEN LONGTEMPS….CETTE DERNIERE VOLONTE DOIT ETRE RESPECTE….

  51. Vous remarquerez toutefois, que si la mère tient tant à conserver son légume, elle refuse tout droit à l’épouse de reconstruire sa vie.
    Elle ne serait probablement pas contre le fait, comme dans certaines traditions de brûler l’épouse avec le mort.

  52. Puisqu’elle y tient tant, je lui suggère de le prendre entièrement à sa charge, à domicile.

  53. Pour ma part, je ne suis pas toute puissante pour décider à la place de quelqu’un. Le problème, c’est le risque de dérive. Avec les cons qu’on a au pouvoir, passer une loi sur l’euthanasie pourrait ensuite inclure tous les handicapés lourds qui, malgré ça, parviennent à vivre et veulent vivre. Par exemple, peut-être que lui aurait voulu être euthanasié, mais regardez Stephen Hawkins qui a été quand même qualifié de génie. Bien sûr, il aurait préféré une vie normale sans souffrance mais il a quand même réussi à vivre.
    Avec une loi sans garde-fou, demain, quelqu’un qui perd ses deux jambes, au lieu de se voir proposer des prothèses, se verrait proposer une injection létale ? Ceux qui sont au pouvoir sont trop dangereux pour faire passer une telle loi (n’oubliez pas Attali qui veut euthanasier les +60 ans sous prétexte qu’à la retraite, on ne sert plus à rien).

  54. je crois que cette femme n’aime pas son fils ou alors elle ne connait pas le sens des mots, l’amour ne consiste pas à voir souffrir et dépérir un humain dans la honte et la décrépitude , l’amour c’est aussi dire non! et lacher prise. non! cette femme n’aime pas son fils.

  55. Cette histoire strictement personnelle d’une famille mise sur la place publique est indescente. Les parents Lambert se servent des médias, toujours en quête du sensationnel est lamentable. Les journaleux nous saoulent avec leurs lamichettes. La mort n’est pas interdite. Dieu ou pas Dieu, vivre c’est bouger, aimer, penser, rêver, créer …… et non pas être un légume avachi dans un lit d’hôpital. Arrêter le supplice de Vincent Lambert. Pensez à sa souffrance, à sa déchéance. à ceux qui l’aiment et qui souffrent aussi de le voir dans cet état. J’ai perdu mon fils. Sa mort est douloureuse, je le respectais trop pour oser lui faire subir l’affront d’une vie végétative.

  56. La question du pognon de dingue que coûte à la communauté le cas Vincent Lambert est effectivement importante. Posée par maintes personnes (hier encore dans C dans l’air), celle-ci est restée sans réponse.

  57. Je ne crache pas sur la mère de Vincent Lambert, pour elle son fils est vivant et ne souffre d’aucune maladie, je comprends qu’elle puisse avoir envie de continuer à le voir tous les jours, personne ne peut se mettre à sa place,

    de même que personne ne peut se mettre à la place de son fils, le mieux est de laisser ses dernières volontés par écrit, cela évitera les controverses

  58. Je suis pour l’euthanasie, mais uniquement quand la personne concernée la demande.

    pour le reste, tout est subjectif, un comateux vient de sortir du coma aux USA, après 15 ans d’immobilité,

    une de mes tantes, en stade terminal de cancer de l’intestin, a été laissée, hurlante de douleur, sans calmant ni sédation, tout l’étage entendait, sauf les infirmières et le docteur,

    je conseille à tous de laisser des directives écrites et bien visibles, même en plusieurs endroits, pour ne pas avoir à subir des décisions extérieures, une fois plongé dans l’impuissance

  59. Christine, je m’étais à l’époque penché sur cette histoire et contrairement à ce que les médias idéologisés servent, ce n’est pas une question d’euthanasie.
    De mémoire, cet homme a une problématique particulière et aurait dû depuis des années suivre une rééducation. Il est dans un hopital qui n’est pas adapté mais qui refuse de le transférer dans un centre adapté à sa problématique. Encore une fois, j’avais bien lu le dossier, le problème des parents n’est pas l’euthanasie mais le fait qu’il n’est pas soigné. Faute de soins, il est présenté comme un légume, en mort cérabrale, donc à euthanasier, mais ce n’est pas le cas.
    Il y a donc bien combat idéologique, mais il n’est pas du fait de la famille, mais d’une partie de la gauche sociétale, qui en a fait son cheval de bataille. A tort.
    Cet homme comme de nombreux handicapés aurait dû être soigné.
    Le corps médical sur cette affaire, se comporte comme la juge Anne Ihuellou dans l’affaire Sarah Halimi : elle a détourné une affaire, en a pris les commandes, pour faire ce qu’elle veut, et non pas ce qui doit être fait. C’est un combat idéologique tout simplement : il ne colle pas au cas de Vincent Lambert.

  60. La mère a su capter l’oreille « compatissante » que les autorités politiquement correctes accordent aux LGBTQRSTUVWXYZ délirants et finalement déviants du bon sens.

    La mère si pieuse ne semble avoir aucune foi dans un au-delà christique capable de transfigurer et libérer son fils de ses limites extrêmes et irrémédiables actuelles. Elle l’empêche d’y aller. Elle ne voit pas la lumière d’une âme libérée. Elle est en fusion malsaine avec son fils en état morbide.

    Je crois que c’est sain de choisir son moment de mourir, de s’y préparer spirituellement positivement. Et d’aider les gens à aller vers la lumière. Je crois qu’on crée le monde et le monde où je veux me trouver est celui de la lumière sur terre et dans l’au-delà. Nous, les gens de lumière par notre recherche de la vie et de son expression créative, sommes justement en concurrence en ce moment sur terre avec les gens adorateurs de la morbidité que sont les mahométans à la recherche de la coercition, de la soumission, de l’arrêt de l’innovation, de la dictature abjecte.

  61. Navrée de cet article de Mme Tasin et du billet de Mme Schubert. Il me semble que vous n’ayiez tenu compte ni l’une ni l’autre d’autres informations suffisamment approfonfies pour faire une analyse objective de la situation.
    Quant à moi j’estime clairement qu’il n’appartient à quiconque de décider qui doit vivre ou mourir, et l’euthanasie sous prétexte d’humanisme n’est plus ni moins qu’un meurtre, légal, certes, et je me fous d’attirer sur ma personne d’éventuelles insultes à la suite de mon commentaire aucunement politiquement correct, s’il n’est pas censuré avant.

  62. Vincent Lambert n’appartient pas non plus aux médecins, et encore moins à sa « pauvre petite épouse ». On va nous faire pleurer dans les chaumières de la bien-pensance !
    La seule solution est que toute personne majeure dépose en bonne et due forme son testament dans lequel, elle donnerait les directives dans ce cas précis.
    Pour ma part, je l’ai déjà fait : et je ne veux en aucune manière servir de cobaye aux médecins et autres démiurges en blouse-blanche qui, lorsqu’ils ont fini de me « cobayer », s’arrogeraient le droit de « m’euthanasier » sous pretexte que je suis devenu une légume.
    Et croyez-moi, je saurai quoi indiquer à mon épouse et à mes enfants pour qu’une telle « carotte » ne soit pas mon lot !

  63. Article intéressant qui montre que ce n’est pas simplement une question d’opinion et que les dérives sont réelles ne respectant ni les droits ni la sécurité des patients (en particulier, euthanasie de mineurs, de patients atteints d’Alzheimer… on se demande pourquoi…) même dans un pays qui a encadré le processus par la Loi :

    «  »Rétablissement d’une vérité
    Pourquoi les euthanasies clandestines sont plus nombreuses dans les pays qui l’ont légalisée que dans les autres »

    https://www.atlantico.fr/decryptage/3564446/pourquoi-les-euthanasies-clandestines-sont-plus-nombreuses-dans-les-pays-qui-l-ont-legalisee-que-dans-les-autres

  64. Dites donc,Ca va aller la Belgique,vous nourissez dans vos prisons des djihadistes , laissez la mere de vincent lambert tranquille! Le pognon de dingue ,je prefere qu il soit utilise pour les handicapes qui n iront tuer personne eux ! Respect pour cette femme qui aime son enfant ! C est une battante, qui ne lachera jamais, une francaise qui n a peur de rien , si tout le monde etait de cette trempe ! Vous devriez savoir et comprendre à resistance republicaine , que lorsqu on est dans les tribunaux,vous qui y etes souvent , et qu on cherche à vous faire plier par tous les moyens , c est qu on derange l etat et ce qu il planifie pour le futur ! Viviane lambert , c est le grain de sable dans le rouage vers l euthanasie légalisée ! Notre civilisation est en train de sombrer ….on peut demander aux djihadistes de venir s occuper des 1 700 personnes qui sont comme Vincent , puisque ce sont des legumes ….cela ne devrait choquer personne !

  65. Je ne lis pas Libération mais cet article donne la réponse aux questions que l’on pourrait se poser :

    « La sédation profonde en phase terminale jusqu’au décès.
    Elle peut accélérer intentionnellement la venue de la mort. Le décès survient après un temps indéterminé, le patient est endormi dans un sommeil profond, il ne ressent plus aucune souffrance. Recourir à la sédation profonde suppose, bien sûr, la prise de décision entre le médecin et les proches. La mort n’est pas donnée instantanément, comme avec une seringue. Ce n’est ni un acte d’euthanasie ni une assistance au suicide.  »

    Monique PELLETIER Avocate, ancienne ministre

    https://www.liberation.fr/societe/2015/03/26/fin-de-vie-partir-endormi-et-apaise_1228974

    Cela se fait depuis des années dans les hôpitaux et la loi récemment votée n’a fait que régulariser cela, alors que veulent les gens de plus ?… Curieuse demande…

    Juste un témoignage : mon père a survécu avec bonheur un an après que ma mère ait décidé de le faire sortir du lieu où l’on a appliqué cette méthode, on nous avait dit que c’était fini, qu’il était en fin de vie… Alors la sédation c’est bien dans certains cas bien sûr mais on ne peut généraliser, c’est très compliqué.

    Sur un plan plus professionnel, je dirai que j’espère, avec l’expérience et la connaissance que j’en ai (ce n’est pas un avis superficiel mais étayé), que cela ne sera jamais voté, ces demandes sont plus complexes qu’il n’y parait sur le terrain.

    Pour Mme Lambert, je m’abstiens de juger une telle situation si douloureuse, comment le peut-on ?

    Surtout quand on n’a les détails de la situation que par l’intermédiaire de la Presse qui ne dit rien de la réalité vécue autant par la famille que par le patient (il y aurait des signes de vie mais c’est quelque chose de rapporté par un article des médias donc on n’en sait pas plus).

    Je pense que dans les méandres de ces terribles dilemmes, on peut se laisser à imaginer une évolution de la science, c’est humain face à un proche d’avoir de l’espoir. Cela se voit d’ailleurs parfois défiant les critères actuels déterminés par la clinique et devant l’étonnement du corps médical et scientifique. Je tairai certains cas et résultats de recherches qui vont dans ce sens, afin de ne pas toucher certaines personnes pour qui ce sujet serait trop sensible.

    Et, sans lien avec cette situation dont je ne connais pas le fond, heureusement que l’on ne laisse pas toutes les épouses décider du sort de leur mari….. Que les gens aillent faire un tour dans les prétoires… ce n’est pas que dans les films.

    Quand on touche à l’Humain on ne peut que rester prudent devant sa complexité, ce n’est jamais simple. On le voit au niveau par exemple aussi de l’IVG, la réponse ne peut être manichéenne.

    Pour ma part, je m’abstiens de porter un jugement dans un sens ou dans l’autre, je respecte ce qui est de l’ordre de l’intime et du personnel quand des personnes sont confrontées à ces terribles et douloureux choix.

  66. L’euthanasie ?, peut-être, mais je ne l’accepterai jamais si ce n’est qu’à travers un référendum populaire, un aucun cas en provenance d’an Parti politique, des associations ou de groupes de pression médiatique.

  67. je trouve que ce que l’on fait vivre a ce pauvre homme est inhumain, j’ais honte pour cette mère qui fait vivre a son fils un enfer qu’il n’aurait jamais voulu selon ses proches, de plus la mère n’a rien a dire en principe vu qu’il a quitté le nid et qu’il a vécu sa propre vie et a fondé une famille, c’est a cette famille de dire et de décider c’est sa femme qui le connais mieux que la mère indigne qui le torture…
    personnellement j’ais bien prévenu depuis très longtemps et je le rabâche a ma femme et mes enfants surtout pas d’acharnement, pas de pleurs pas de jérémiades, il est préférable de passer dignement plutôt que comme un légume!

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