Ecole : les dédoublements en banlieue ont fait progresser seulement 3% de plus d’élèves…

Tout ça pour ça !

.Jean-Michel Blanquer chargé de mettre en place la promesse de Macron à l’endroit des quartiers « populaires »  :
Victoire, pour l’année scolaire 2017-18, les dédoublements en REP+ sont une réussite…

Enfin, c’est ce que l’on chante à la Deep (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance).

Rien qu’à lire la presse, c’est l’extase, enfin il leur en faut peu, parce que même la présentation n’est pas très jouissive !

Cette mesure-phare du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, consiste à baisser à une douzaine d’élèves au maximum les effectifs des classes de CP et de CE1 dans ces quartiers, pour permettre un enseignement plus progressif et personnalisé.

Elle a d’abord concerné, à la rentrée 2017, 2.200 classes de CP de quartiers très défavorisés (dits REP+), avant d’être étendue en septembre à 3.200 classes de CP de quartiers défavorisés (REP) et 1.500 classes de CE1 en REP+ (rentrée 2018).

A la rentrée prochaine (2019), elle touchera tous les CE1 de REP+ et de REP et bénéficiera ainsi à 300.000 élèves, soit 20 % d’une classe d’âge.

Publiée mercredi, une évaluation du dispositif par la DEPP, l’agence des statistiques du ministère, montre un « effet statistiquement très significatif ».

La DEPP a comparé deux groupes d’élèves (15.000 au total, dans 408 écoles): l’un rassemblant des élèves de REP+ dans des classes ayant été dédoublées, l’autre des élèves aux profils sociaux proches de ceux de REP+ mais n’ayant pas bénéficié de la mesure.

Il ressort de cette étude que le dispositif a permis une « baisse de la proportion d’élèves en très grande difficulté de 7,8 % pour le français et de 12,5 % en mathématiques ».

Ainsi, au terme de la première année, « sur les 24.000 élèves en très grande difficulté, il y a 2.000 élèves de moins en très grande difficulté en français et 3.000 élèves de moins en très grande difficulté en mathématiques ».

 

Donc une extrapolation de l’évaluation de 15 000 à 60 000 élèves annoncée sur 408 écoles prises dans leur ensemble.
L’évaluation de la mise en place de la mesure montre  que pour 24 000 élèves en très grande difficulté, la réduction est de 2.000 en français et de 3 000 en mathématiques ». Ce qui permet d’annoncer une amélioration de 7,8% pour le français et 12,5% pour les maths…
Si je chipote, 7,8% de 24 000, ça ne fait pas 2000, mais moins de 1900 !

A bien lire le site du ministère, il faut faire les calculs sur 60 000 élèves !
Autrement dit, le nombre d’élèves en très grande difficulté est passé de 40 à 37% en français et de 40 à 35% en math.

Une telle application en CP, parce qu’en CP au début des apprentissages scolaires, les résultats auraient dû limiter les élèves en grande difficulté à ceux ayant de véritables difficultés intellectuelles, moins de 10 %.

Bon prince, je reconnaîtrais comme une réussite, la réduction de plus de 50% du nombre des élèves en grande difficulté. Bien moins pourtant que l’ambition affichée sur un site rectoral « Dédoublement des classes de CP en REP+ : une première étape vers 100% de réussite en CP » (Démagogie, quand tu nous tiens ! On ne peut dire que les résultats soient à la hauteur des ambitions proclamées…).

Pour reprendre la synthèse des résultats.
Les premiers résultats du dédoublement des CP en REP+ sont positifs. (Ouf !)
Ils sont conformes aux études françaises et internationales qui établissent un lien entre baisse très significative du nombre d’élèves par classe et amélioration des résultats des élèves dans les petites classes (Il faut bien approuver l’analyse du chef Macron et finalement rejoindre les organisations comme la FSU : « Des moyens, des moyens, des moyens *! » ).
* : l’Education tous secteurs confondus, c’est 150 milliards d’€

Les objectifs de la mesure de dédoublement des classes étaient aussi :
. l’amélioration du climat scolaire dans les classes ;.
. l’amélioration des conditions de travail des professeurs ;
. la personnalisation accrue des pratiques d’enseignement ;
. le renforcement des formations et de l’accompagnement des professeurs.


L’étude de la DEPP établit que ces objectifs ont été atteints. (Re-ouf !)
L’enquête souligne que, pour être pleinement efficace, le dédoublement des classes doit s’accompagner d’une transformation en profondeur des pratiques pédagogiques.
Bien sûr, il fallait terminer sur la caution pédagogiste !

Que nous dit-on d’autre ?
– Lorsqu’ils sont interrogés sur les bénéfices induits par la réduction de la taille des classes :
. 96,5 % des professeurs concernés rapportent une meilleure compréhension des modes de raisonnement des élèves
. 98,5 % une meilleure identification des besoins des élèves.
. 82 % une meilleure dynamique de la classe
Heureusement mon colon, avec une réduction des effectifs de 40%…
– Les professeurs des CP dédoublés en REP+ décrivent des classes mieux disposées aux apprentissages scolaires : les élèves y sont plus attentifs, plus concentrés, plus efficaces dans leur travail, plus motivés et ils présentent moins de difficultés de comportement, de lecture et d’apprentissage.
Heureusement, en passant de 20 à 12, si cela avait été l’inverse !
Pour continuer, le rapport ne peut s’empêcher de faire dans le pédagogisme : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? : 
En termes d’enseignement du français, les professeurs des classes de CP dédoublées en REP+ recourent plus fréquemment à …/… l’enseignement systématique du code alphabétique

Pour ces dédoublements, il faut des moyens. Ainsi 2200 classes dédoublées en 2017/18.

Plusieurs origines pour ces moyens, des créations pures, des conversions d’un secteur à un autre, des suppressions en certains endroits pour les transférer…

Evidemment, des transferts ont lieu des endroits sans grandes difficultés, genre petite ville tranquille, ou campagne où la classe a été considérée d’effectif insuffisant, vers les zones en grandes difficultés, souvent présentés comme quartiers « populaires » par euphémisme sociétal, surtout pas de causes ethno-cultu(r)elles !

L’échec de la mesure de dédoublement des CP dans les quartiers de grandes difficultés scolaires ne fait que confirmer les propos de Zineb El-Rhazoui. Une partie de la population immigrée refuse l’assimilation. Leurs enfants déjà empreints de ce marquage communautariste ne font qu’en rajouter malgré eux une preuve.

En conséquence, la France périphérique paie encore pour la diversité enrichissante chère à nos gouvernants, politiques et bobos bien-pensants. Les GILETS JAUNES encore « taxés » si j’ose dire !

A mon modeste avis, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge !

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6 Commentaires

  1. Quand on passe son temps à parler en arabe, à fermer les esprits à coup d’islam à toutes les sauces, faut-il s’étonner ?
    Peine perdue ! Peine perdue !

  2. Des dizaines d’écoles communales fermées pour arriver à ça !
    Finalement, Blanquer ne vaut pas mieux que les autres avant lui.

  3. NE VOUS PERDEZ PAS l’interpellation faite à Macron par une élue RN, non invitée au GRAAaaand débat ; des pépites et tout ça avec le sourire.
    :::: https://twitter.com/diaz_edwige/status/1101536164589260801/video/1

    Edwige Diaz @diaz_edwige (RN)
    #GrandDebatAuFeminin
    #Pessac
    #Citoyenne

    Différence de #CodesCulturels ,recul des #DroitsDesFemmes ,#Communautarisme …

    🗳 À quand un #Référendum sur l’#Immigration comme le souhaitent @MLP_officiel et 11 millions de Français ?
    _______________________________________
    Quand ce ne sont pas de nouvelles taxes, ce sont des hausses, et quand ce ne sont ni les unes ni les autres et bien voilà, comme pour nos agriculteurs pour qui des déluges de larmes s’annoncent :
    De 12, 14 voir 16% de baisse de la PAC.

    Marine Le Pen Compte certifié @MLP_officiel
    :::: https://twitter.com/MLP_officiel/status/1101141007712899077
    📹 « #Macron livre notre agriculture à toute une série de prédateurs. Par le bas, avec la loi #Egalim, qui bénéficie à la grande distribution ; par le haut, avec la diminution des aides de la PAC ! » #SIA2019 #SalonDeLAgriculture @CNEWS

  4. Ils ont dit « moins en TRES GRANDE » difficulté et pas qu’ils n’avaient plus de difficultés. C’est cher payé pour si peu.

    A nos frais bien sûr….

  5. Le redoublement n’était pas mal non plus, et efficace, et ça coûtait moins cher.
    Mais, maintenant, le redoublement serait  » stigmatisant « .

    • Oui enfin avec des limites, quand on voit certains arrivés en seconde voire terminale avec 4 de moyenne en ayant passé sa scolarité à redoubler…. Quand on ne veut pas étudier ou que l’on en a pas les capacités, il faut trouver autre chose.

      Apprendre un métier, c’est pas mal non plus pour l’avenir.

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