Nous sommes la France

                    

Par le sang de nos pères qui coule dans nos veines,

Tumultueux et fier, l’essence souveraine,

Par nos femmes à peau blanche, et nos enfants joueurs,

Par nos destins guerriers qui dominent nos peurs,

Nous sommes la FRANCE.

 

Par la motte de terre serrée dans notre main,

Qui  sait être passé, mais aussi lendemain,

Par ce sol sacrifice de tant de nos héros,

Par la terre arrosée de la sueur des travaux,

Nous sommes la Nation,

 

Par nos plaines fertiles et leurs blonds champs de blé,

Par nos montagnes altières aux cimes enneigées,

Par nos vagues marines sans cesse renouvelées,

Par notre démesure, qu’on ne peut mesurer,

Nous sommes la Beauté.

 

Par nos chansons de geste, nos fêtes qui se dansent,

Où  montent  des prières, de tradition immense,

La grâce de nos compagnes, la torque dans les cheveux,

Belles  femmes de seigneurs, ou belles femmes de gueux,

Nous sommes l’Histoire.

 

 

Elles nous donnent ces enfants, fils de nos traditions

Attachés à l’honneur, au bien, à la Nation,

Qui s’écoulent en torrent  au sortir de la classe,

Comme poissons échappés au goulot d’une nasse,

Ils sont la Transmission,

 

Nous voulons échanger vos lois par milliers,

Contre un droit juste et  simple, issu de l’équité,

Nous voulons destituer vos juges dévoyés,

A la courbe pensée, aux sentences biaisées,

Nous sommes la Justice.

 

Nous avons renoncé à l’unique horizon

Du culte universel de l’ignoble Mammon,

Et nous lui préférons le culte de l’esprit

Du Divin, du Sacré, de tout ce qui grandit,

Nous sommes l’Ascèse,

 

Des lâches assassins de nos femmes violées,

Des innocents frappés, des prêtres assassinés,

De la secte abhorrée qui nous veut décimer

Les exterminateurs nous serons à jamais,

Nous sommes leur Terreur.

 

 

Pour préserver le Bien nous sommes déterminés

A relever des armes trop tôt abandonnées,

Et à mettre nos vies au service de nos droits

Contre une religion d’envahisseurs sans loi,

Nous sommes le Glaive,

 

Par nos batailles gagnées derrière les croix Celtiques,

Au son des cornemuses  par nos héros épiques,

Aux  épées légendaires et aux destins tragiques,

Pieusement  célébrés par nos  gestes antiques,

Nous sommes l’Héroïsme,

 

Pour  sceller à jamais le cercle que nous sommes,

Pour pouvoir nous parer enfin du nom de l’Homme,

Pour le pouvoir transmettre à l’infini des jours,

Sans que plus rien ne puisse interrompre son cours,

Nous sommes l’Amour !

 

Nous sommes fièrement la tête et puis le bras,

Nous sommes sagement l’Alpha et l’Oméga,

Les rivages d’antan, le vécu de l’instant,

Ce qui est achevé, ce qui est advenant,

Nous sommes le Temps,

 

 

Nous sommes à tout jamais l’ami de l’animal,

Le pourfendeur zélé du très sadique Halal,

Compagnons de merveille du galop d’un cheval,

Aperçu  dans la brume à l’aube, dans un val,

Nous sommes  le Bouclier,

 

Nous sommes le sourire qui égaye la face,

Nous sommes quand il le faut, le tranchant de la glace,

Nous sommes le génie qui visite et qui passe,

Le beau qui nous  transcende et l’art qui nous dépasse,

Nous sommes la France!

 

 

 

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8 Commentaires

  1. Formidable poème @Patrice Cirier! Il possède tous les élements,propres à invoquer ce qui nous dépasse, nous Français, pour nous tirer vers le haut, en rappelant nos racines, solides , ferventes, courageuses,et combien antérieures à tous les genres de décrets de ces bédouins rétrogrades, pilleurs, adeptes du chamelier taré du désert.Merci.

  2. Un grand MERCI pour ce magnifique texte !!!!! Dans mon âme et mon coeur, l’écho des mots, résonnent en moi…
    Un régal ! Espérons qu’il en soit de même pour tous !!!

  3. Sublime de beauté ! Presqu’un hymne. Mais comme rien n’est jamais parfait, il m’a manqué la strophe : “Nous sommes le Peuple !”:

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