J’ai bien sûr beaucoup apprécié la vidéo quotidienne de Pierre Cassen, qui révèle que Malek Boutih sera salarié par le Paris Saint-Germain, comme conseiller éthique du club, rien de moins ! Selon ce propos, il interviendra sur toutes les questions, concernant les jeunes, les femmes ou le médical. Le Paris-Qatar (PQ), déjà préservé par ses contrats passés avec Sos Racisme contre le racisme, avec la Licra contre l’antisémitisme, avec le Paris Gay Club contre l’Homophobie, se protège encore un peu plus. Quant au Qatar, il peut continuer tranquillement à préparer sa Coupe du monde 2022 et exploitant des esclaves privés de tout droits sociaux, comme il arrose toute la petite mafia, il n’a aucune campagne internationale à craindre, contrairement à Poutine quand il organise les Jeux Olympiques ou la Coupe du Monde.
Je comprends que Pierre n’ait pas pu tout dire en 7 minutes (deux fois plus long que d’habitude) et qu’il en a déjà beaucoup dit. Mais s’il avait eu davantage de temps, je pense qu’il aurait fait une nuance, et précisé que Malek Boutih est de tous les présidents de Sos Racisme celui qui a tenu le discours le plus hostile aux islamistes et au communautarisme, au point d’avoir failli devenir ministre de Sarkozy (il était le deuxième choix, Julien Dray étant le premier, et finalement ce fut Fadela Amara), et de se faire parfois qualifié de « Lepéniste de gauche).
Le père de Malek Boutih, sympathisant du FLN, vint s’installer en France aussitôt l’indépendance obtenue. Et la France l’accueillit. C’est ce même Malek Boutih qui a tombé le masque, face à Florian Philippot, en expliquant que si le FN arrivait au pouvoir par les urnes, il refuserait ce verdict !
Voilà donc le nouveau conseiller éthique du PSG, un homme qui annonce son refus du résultat du suffrage universel, si celui-ci ne lui convient pas. Un homme par ailleurs salarié à Skyrock, avec le titre pompeux de directeurs des relations institutionnelles, autrement dit l’homme qui prend son téléphone, en utilisant son carnet d’adresses, pour arranger des coups au service de son employeur.
Mais surtout, le camarade Malek Boutih vient d’ouvrir un véritable vivier à l’ensemble du mouvement antiraciste. Il va suffire aux dirigeants de proposer à l’ensemble des clubs de football professionnels des chartes éthiques, avec un référent éthique, salarié par le club, pour lutter contre un racisme présumé, et placer les petits copains.
Il est croustillant, puisqu’on parle du racisme, de noter que le football français, et européen, incarne toutes les aspirations du nouvel ordre mondial : il est multiculturel (dans la majorité des équipes de l’élite française, il y a une grande partie de joueurs originaires d’Afrique), le fric y est roi, et il n’y a plus aucun contrôle, plus aucun quota, un club français peut aligner onze joueurs étrangers, ce qui est presque le cas du Paris Saint-Germain. Mener un combat contre le racisme quand, dans un pays majoritairement blanc, une majorité de joueurs sont noirs, il faut oser !
Mais l’expérience du référent éthique Malek Boutih ne peut s’arrêter au seul football. Il y a nombre d’entreprises publiques qui vont se voir sommer par le gouvernement d’embaucher (payés par les Gilets jaunes) des référents éthiques, pris dans le vivier des associations dites antiracistes. Et puis on imposera aussi aux entreprises privées la même chose, en leur pourrissant la vie par des testing incessants, spécialité de Sos Racisme. On demandera à des potes de postuler à un emploi qu’ils n’ont pas envie d’occuper, par ailleurs, et devant le refus de l’employeur, on le sommera de s’expliquer devant les tribunaux.
Il a vraiment réussi un beau coup, Malek Boutih. Les antiracistes n’avaient déjà pas de militants, ni d’adhérents, mais vivaient de subventions exorbitantes et de leur racket judiciaire. A présent, grâce à Boutih, les voilà avec un nouveau fromage à se partager.
Les prostituées avaient besoin d’un souteneur pour les protéger, les clubs de football et les entreprises françaises auront, elles, besoin d’un référent éthique.
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Le système et la pourriture qui l’enveloppe nous imposent ces choses sans que nous puissions nous y opposer , lorsque les stades seront vides on pourra se dire enfin les veaux commencent a comprendre ! mais nous y sommes loin .