En Grande-Bretagne, désolé pour nos amis monarchistes, le respect de la volonté populaire n’est pas plus à l’ordre du jour qu’en France.
Les élites cherchent par tous les moyens à revenir sur le Brexit.
Mais gare au retour de bâton prévient le journaliste britannique James Delingpole !
Antiislam.
23 janvier 2019 par James Delingpole (James Mark Court Delingpole, 53 ans, est un auteur et journaliste britannique qui écrit dans de nombreuses publications)
Officiellement, nous ne sommes pas censés spéculer sur les troubles civils qui pourraient survenir si le Parlement britannique réussissait sa campagne contre le Brexit.
Lorsque le Ministre des Transports américain , Chris Grayling, a récemment tenté de le faire, le chef du parti travailliste Roy Hattersley l’a vivement remis en place :
« Je pense que peu de gens prendraient Chris Grayling pour un expert en la manière, voire même en n’importe quoi ».
Par contre, deux universitaires ne se sont pas gênés pour le faire. David Betz et MLR Smith sont professeurs au département d’études de la guerre au King’s College de Londres et savent de quoi ils parlent.
« Nous sommes des spécialistes en la matière. Pendant des décennies, nous avons étudié pourquoi les choses se désagrégeaient, comment une société stable, essentiellement autonome et productive, pouvait se transformer en furie ingouvernable » , écrivent-ils dans un essai pour le Groupe eurosceptique de Bruges.
Leur conclusion est que tous ces députés qui se croient terriblement habiles en utilisant des techniques sournoises pour arrêter le Brexit jouent avec le feu.
S’ils y parviennent, la Grande-Bretagne pourrait bien se retrouver plongée dans une « affreuse guerre ».
Voici ce qu’ils écrivent :
« Il existe une théorie dominante de la cause des révolutions, analysée par des auteurs tels que Ted Robert Gurr en 1970 dans « Why Men Rebel » (Pourquoi les hommes se révoltent), selon laquelle les gens ne se révoltent pas tant quand ils sont matériellement privés de liberté ou sont réprimés, mais quand un écart important se matérialise entre l’avenir qui leur a été promis et qu’ils attendent et la réalité de leur situation actuelle ».
La Grande-Bretagne, selon leur analyse, correspond parfaitement à ce cas.
Un nouvel établissement politique carriériste, égoïste, cynique et manipulateur, a choisi de « contrer la volonté exprimée démocratiquement par le peuple ».
Il a calculé qu’il pouvait fort bien s’en tirer avec cet « abus de la démocratie » et a cru que, contrairement aux Français, par exemple, le peuple britannique ne se déchaînerait pas.
C’est la raison pour laquelle l’élite en place, toutefois en minorité, s’est montrée capable de tant d’impudence et d’effronterie face à sa mission pour défier le vote populaire.
Ces parlementaires ont enfermé la population britannique dans un choix entre le Brexit en-nom-seulement et l’absence de Brexit.
Ils sont arrogants, hautains et assez suffisants pour s’imaginer pouvoir s’en sortir. Mais vont-ils y parvenir ?
Les professeurs Betz et Smith ne le pensent pas :
« Comme certains désirent tant nous le rappeler, nous ne sommes pas une île dont la fortune et les folies sont distinctes de celles de nos proches voisins. Si les personnes, les biens et les idées traversent librement les frontières de l’Europe, pourquoi le concept des Gilets jaunes n’en ferait-il pas autant ? »
En plus de sous-estimer la possibilité d’un désordre civil, la classe des élites se fait des illusions quant aux conséquences à long terme de sa modification des règles et traditions du Parlement.
Le Président de la Chambre des Communes, John Bercow, a agi comme si le livre de règles du Parlement était tout simplement ce qu’il disait.
Bien que cela puisse éventuellement permettre à certains de ses collègues comme Dominic Grieve de faire dérailler le Brexit, cela créera également un précédent épouvantable.
Tout groupe de parlementaires qui désirerait bricoler avec la constitution à l’avenir pourrait désormais croire qu’il a carte blanche pour ce faire.
Les électeurs, quant à eux, perdront toute confiance dans un processus démocratique qui, à juste titre, aura été truqué pour se jouer d’eux :
« Le fait que la classe politique ait été prise de court par le résultat du référendum de 2016 a montré qu’elle ne comprenait que très mal les sentiments et les aspirations de la population en général. Si ces politiciens ont fait un faux calcul sur la position des citoyens vis-à-vis de l’Union européenne, nous n’avons alors aucune garantie que le pari sur la volonté des citoyens de ne pas réagir face à de nouvelles promesses non tenues et à l’abandon d’une instruction démocratique claire reste sans réponse ».
Je pense que les deux universitaires, Betz et Smith, ont un point. Aucun de nous ne veut la violence.
Mais si cela se termine ainsi, ce sera entièrement la faute de notre classe politique.
Son arrogance et sa complaisance rappellent les Bourbons des années 1780.
Et nous savons comment cela s’est terminé.
Traduit par Jack pour Résistance Républicaine.
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Nos amis British vont s’en mordre les doigts , tout comme le peuple Français ,et cela va vite arriver .Quand nous voyons qu’une partie du peuple qu’il soit britannique , français , espagnol ,etc .etc. se mobiliser contre les Patriotes ,je me dis ,ce qu’il doit arriver ,arrivera , dû à la crétinerie d’une partie de cette populace soumise au système et a leur dhimmitude .Et tous ces cons de dhimmis seront les premiers à chialer et déféquer dans leurs frocs ;grand bien leur face !
il ferait bien de retourner leur regard vers l invasion islamique et l islamisation de Birmingham , Luton et Londres , avant que les musulmans prennent le pouvoir en Angleterre et installe la charia , car chez eux c est pire qu’ en France
Oui sauf que les – anti Brexit – ne luttent en rien contre le prosélytisme islamiste et ont même le soutien du Maire de Londres.
allez, c’est bon! ça part en couille de tous les cotés
la belle aventure est finie :
« »Foulards rouges » et « gilets bleus »: la riposte aux « gilets jaunes » s’organise et se divise
Publié le jeudi 24 janvier 2019 à 6h09″
Bravo a Mac Rond et a tous les antipatriotes!! les islamo-gaucho doivent se marrer!
Les Français ont Macron, les Allemands ont Merkel, et les Brits ont Theresa May. Un président, une chancelière et un premier ministre, tous les trois sans enfant, suivant la politique du « après nous le déluge ». Mais le « déluge » pourrait bien leur tomber sur la tête depuis que ces sinistres personnages se foutent aveuglément de leurs peuples sans vouloir se rendre compte de la colère qui monte un peu partout en Europe, et en particulier dans leurs trois pays. « Il faut que ça pète » écrivait Vendéenne le 20 janvier… On y va tout droit.