Hommage à notre ami Maurice Lemal, notre Gaulois disparu… trahi par sa famille !

Je viens d’apprendre, avec une énorme tristesse, la disparition de notre adhérent Résistance républicaine Maurice Lemal, un des adhérents de la première heure, il portait le numéro 28… Un militant convaincu.

Il avait participé à l’historique apéro-saucisson-pinard du 18 juillet 2010, il avait passé des milliers d’heures à tracter, coller, militer pour la cause, pour Résistance républicaine. Il faut dire qu’il habitait près de Trappes, il savait de quoi il parlait. Cet homme engagé à gauche nous avait rejoints parce que nous avions les mêmes valeurs, les mêmes peurs, le même amour de la France, la même détestation de l’islam. Je crois me souvenir qu’il était pourtant à Front de Gauche…

 

Je le revois encore avec son sac à dos et son déguisement de Gaulois, parcourant en tous sens la manifestation du 10 novembre  2012 pour y vendre nos livres, nos autocollants…. Toujours avec un immense sourire. Il était heureux parmi nous.

Il avait vivement soutenu ma position en faveur du mariage homo, révolté, en homme de gauche, de la campagne aberrante et violente contre  ce qui était, pour lui, complètement normal. Nous avions eu de longs et fréquents échanges à ce sujet.

Et puis, il s’était excusé de ne plus pouvoir venir aux réunions, parlant de soucis de santé, nous continuions  à échanger par courriel…

Et j’apprends ce matin, par pur hasard, qu’il est décédé fin novembre ! Sa famille ne nous a pas prévenus !

Nous aurions aimé lui dire un dernier adieu, nous ne l’avons pas pu et  c’est à cause de sa famille qui l’a trahi.

Voici comment j’ai appris son décès : par un courriel infâme envoyé depuis sa boîte par son fils, en réponse à une lettre envoyée aux adhérents de Résistance républicaine.

 

Je suis effondré, atterrée. Atterrée de la disparition de Maurice, atterrée de constater que les siens ne sont même pas fichus de respecter sa mémoire.

Il était très engagé auprès de nous, il était venu déjeuner chez Pierre avec nous il y a quelques années ( avec sa femme, même peut-être, j’ai un doute) et sa femme ne nous a pas prévenus de son décès. Peur d’avoir honte du défunt qui avait eu le culot de ne pas penser comme sa famille ?

Qu’est-ce que c’est que ce fils, même pas fichu de mettre une majuscule au nom de son père, qui crache sur les engagements de son père, parlant de “paranoïa”, carrément ! Quelle trahison ! Quelle absence de respect pour son géniteur !

Bien évidemment que ni la femme ni le fils de Maurice ne sont obligés de partager les engagements de celui-ci, ils auraient pu le dire poliment et respectueusement : J’ai l’immense douleur de vous annoncer la disparition de Maurice Lemal, mon père, décédé fin novembre. Je vous remercie de bien vouloir retirer son nom de votre liste de diffusion, ni moi ni ma mère ne partageons ses engagements et ne souhaitons continuer son adhésion. 

C’eût été correct, et légitime.

Mais cracher ainsi sur son père décédé en le traitant carrément de paranoïaque, et uniquement parce que Maurice voulait conserver son identité et celle de son pays, c’est indigne. Indigne d’un fils. Indigne d’un être humain. Fils indigne… on comprend ce que cela veut dire par cet exemple !

Tant les gauchistes ne respectent rien qu’ils sont capables de cracher sur la tombe de leurs parents qui ont fait l’immense faute de ne pas penser comme eux. Petits staliniens en herbe, prêts à nous envoyer tous au goulag.

Ça fait peur. Terriblement peur. Et cela nous donne encore plus envie, si c’était possible, de nous battre contre cette engeance préférant les autres aux siens.

Mais ce matin nous préférons nous attacher au souvenir d’un homme de grande valeur, courageux, déterminé, osant penser par lui-même, ne se souciant pas du regard des autres.  Ami Maurice tu nous manques, ô combien.

 

Complément de David Belhassen

Bonjour Christine. L’hommage vibrant que vous avez rendu à Mr Maurice Lemal m’a touché et ému. Il a exacerbé ma nausée à la lecture du courriel odieux de son fils. Voilà jusqu’où peut mener la trahison interne.
En ces temps décadents d’allégeances renégates, traîtres et anti-naturelles (voir mon article à ce sujet), il est impératif d’écrire son testament. .

Voir par exemple ceci :

http://resistancerepublicaine.com/2017/10/07/ne-mourez-pas-idiot-exigez-dans-votre-testament-que-soit-lu-le-jaccuse-de-christine-tasin/

 

 

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21 Commentaires

  1. c’est bien triste d’avoir un fils comme ça,
    il a dû en souffrir de son vivant,

    dans ce cas, il vaut mieux s’entourer de personnes en adéquation avec ses idées

  2. Heureusement que ce joyeux gaulois aura pu partager avec RR des sentiments fraternels. Merci Christine de lui avoir rendu ici un témoignage familial affectueux
    qu’il a dû recevoir -sans retard- dans son nouvel univers où le temps n’existe pas ! Que son repos soit paisible !

  3. Je n’ai jamais connu Maurice Lemal, mais vous pourriez peut-être nous indiquer sous quel pseudo il commentait sur RR,
    cela permettrait de le découvrir dans les anciens articles

    • Il ne commentait pas c’était un adhérent militant dans les rues, pas un commentateur.

  4. Lamentable ! ce genre de dénigrement est malheureusement présent dans beaucoup de familles , le bourrage de crane organisé fonctionne sur ces gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ( ou portefeuille ) et pour ce cas précis il n’ont même pas le respect du défunt . Que ce monsieur repose en paix et si ce n’est son fils d’autres auront une pensée pour lui .

  5. Ainsi. Va la vie. Ainsi va ce si joli petit pays. Lorsque à l’intérieur même de la cellule familiale les valeurs ne sont pas partagées , lorsque ‘ elles ne se transmettent plus, l’ennemi ou l’envahisseur qui lui sait être soudé et solidaire triomphe. Notre culture et notre mode de vie est attaqué et ainsi va la vie avec des exemples comme celui ci le combat est perdu d’avance. Respect pour cet homme Monsieur Maurice Le mal que ceux qui ici l’ont connu et ont su lui rendre hommage en nous disant combien il fut apprécié.

  6. Je n’ai pas eu l’honneur de connaître Monsieur Maurice Lemal ,en lisant vos éloges je constate que c’était un grand humanitaire courageux qui c’est battu jusqu’à la fin pour ces valeurs. Je partage votre douleurs ,il aurait mérité un dernier adieu des patriotes de RR. Il est bien vrais qu’on ne choisis pas sa famille mais ces amis. Requiem in pace Maurice.

  7. Très bel hommage à cet homme courageux et fidèle. Sa mémoire ne peut-être souillée par un fils indigne qui pisse sur sa tombe; ça vient de trop bas !

    Ce mail ignoble résume parfaitement le mode de “pensée” de certains Français qui ne partagent pas nos idées. Ces gens qui nous considèrent comme des ennemis et non des adversaires, n’ont aucun argumentaire, si ce n’est de nous psychiatriser pour nous décrédibiliser. Ils veulent nous attribuer des maux dont ils ont, en fait, les seuls porteurs. Les Khmers rouges n’ont pas disparu; ils se sont ressuscités en France. Les sociopathes, c’est eux. Les tyrans, c’est eux.

  8. Quel connard : les attentats, l’explosion de la délinquance, les réseaux, les trafics, les “je nique ta mère”, “je pisse sur la bible” ou “il faut tuer les keufs”, le refus de la culture occidentale (mais pas des allocations familiales), etc, etc,….
    C’est ça qu’il appelle la paranoïa ?

  9. Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
    ( celles de leur père ) …..

    …. alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la tyrannie.”

    Platon

  10. Merci Christine d’avoir fait référence à mon article sur les testaments. Sans doute la démarche n’est-elle pas facile. Moi-même je n’ai rien entrepris à cet égard. Mais le cas de M. Lemal invite effectivement à se poser la question, spécialement quand on se sait proche de la fin.
    J’exprime ma reconnaissance à cet homme d’avoir su dépasser les clivages et fait preuve de lucidité. Parler de “paranoïa identitaire” en 2007, pourquoi pas, mais en 2019, après tout ce qu’on peut voir au quotidien et de façon plus spectaculaire lors des attentats, ce n’est plus possible. Je ne suis pas un méridional mais je crois savoir qu’un dicton provençal dit “Fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant”. Il aurait peut-être fallu appeler son fils autrement…

    • Excellente conclusion Maxime, merci. Par contre il me semble que l’on n’ouvre le testament qu’après les obsèques, impossible donc de lire un texte du défunt aux obsèques mais il faut y réfléchir sérieusement

      • Bonjour Christine,
        on peut fort bien préparer ses obsèques avec l’entreprise de pompes funèbres, et ainsi décider à l’avance du genre de fleurs, de la musique, du cercueil et des textes qui seront lus pendant la cérémonie

  11. oui j avais déja vu cette photo de lui dans le passé et notamment un certain 18 juin près de la place de l étoile sur les champs elysées au coté de pascal hilout et vous etes juste a coté CHERE CHRISTINE…photo imprimé et affiché sur un mur du couloir d entrée chez moi que je sui allé chercher sur internet au tout début de mon adhésion a RR…
    me plaisait bien MAURICE AVEC SON CASQUE DE GAULOIS…..
    PUISSIEZ VOUS CAMARADE MAURICE QUE JE N AI JAMAIS CONNU…PARTIR SEREIN DANS L AUTRE MONDE…BON VOYAGE A VOUS QUI ETAIT NOTRE AMI….

  12. J’ai l’image de ses enfants en Corée du nord qui, pétris de l’idéologie dominante, dénonçaient leurs propres parents qui étaient ensuite envoyés à la mort.
    C’est terrible.
    L’enfer est pavé de bons sentiments.

    • En Russie soviétique également.
      Cela a dû être affligeant pour son père d’avoir un fils aussi lamentable.

  13. Que sa famille ne soit pas d’accord, c’est une chose, mais par contre, ce qu’ils ont fait, c’est insulter ce père, ce mari… qui sans aucun doute, les a choyé et nourri tout au long de sa vie et, puisqu’ils n’ont même pas respecté ce qu’il était, ce qu’il voulait… Qu’ils ne s’inquiètent pas, ces deux-là, la suite saura leur faire payer ce qu’ils ont fait à cet homme… ce père, ce mari…!!!

  14. Bonjour Christine. L’hommage vibrant que vous avez rendu à Mr Maurice Lemal m’a touché et ému. Il a exacerbé ma nausée à la lecture du courriel odieux de son fils. Voilà jusqu’où peut mener la trahison interne.
    En ces temps décadents d’allégeances renégates, traîtres et anti-naturelles (voir mon article à ce sujet), il est impératif d’écrire son testament. .

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