Jésus parlait et enseignait en hébreu et non en araméen !

 

Préambule

La récupération et l’accaparement de la figure de Jésus (de son vrai nom hébreu Yeshoua’) par les propagandistes panarabistes musulmans et leur collabos palestinophiles, est un des coups de boutoir destiné à saper non seulement la légitimité du peuple hébreu, de sa patrie ancestrale et de son histoire, mais également de miner les fondements du christianisme.

Cette propagande qui a des ramifications de par le monde, y compris par le biais de sites Internet dits “interactifs” du genre Wikipedia ou FB, introduit insidieusement l’allégation que Jésus parlait, non pas l’hébreu mais l’araméen, puisque « l’hébreu était déjà une langue morte à l’époque de Jésus ». Pourquoi l’araméen et non pas l’hébreu ? Sans doute parce que depuis le XVIème siècle, l’opinion générale supposait que l’hébreu était, déjà au temps de Jésus, une « langue morte » en Israël. Et cela en dépit du fait que la Mishnah, qui date du IIème après J.-C , a été rédigée en hébreu ! (sans parler des “Manuscrits de la Mer morte” qui datent du IIème siècle avant J.-C au premier siècle après J.-C !) Mais cette assertion gratuite continue à avoir la vie dure, jusqu’aujourd’hui !

La propagation de cette pseudo “évidence” (relégué par tous les chercheurs au stade de « fable pieuse » et de mythe éculé), et qui ne résiste à aucune étude historique sérieuse, a de nos jours un but bien délibéré : s’accaparer la figure prestigieuse de Jésus à des fins politiques panarabistes islamiques.

 

Mais incapable de détecter l’intention propagandiste sous chaque allégation musulmane, la plupart des chrétiens se sont mis à adhérer au mythe et ont conclu que Jésus parlait en araméen et non en hébreu.

Ce mythe a fait des ravages dans le monde entier depuis sa vulgarisation et l’effet de mode créé par Mel Gibson avec son film – “ La Passion du Christ ” -, nous montrant un Jésus et ses disciples parlant exclusivement en araméen.

Et tout quidam, même celui qui ne connaît pas un traitre mot d’hébreu et d’araméen, y va de son laïus et affirme sans sourciller : “Jésus était un Palestinien qui parlait en araméen”. Ben voyons !

Cette “palestinisation-aramisation” devenue une sorte de « vérité » ex machina, n’est en fait que le stade préliminaire à l’arabisation-islamisation de Jésus. Déjà pullulent sur le net des représentations de Jésus, affublé du foulard palestiniste, avec une tronche d’un Sheikh qatari.

 

Cette imposture, reprise quasiment par tous, chrétiens, Juifs de Diaspora et même par les Israéliens eux-mêmes dont la naïveté idéologique dispute à l’ignorance sur tout ce qui touche aux Evangiles et au “Nouveau Testament”, a été véhiculée ces derniers temps par le pape François.

Si désireux de faire plaisir aux musulmans et calmer son complexe de culpabilité pour n’avoir pas bougé le petit doigt pour sauver les chrétiens d’Orient, locuteurs d’une forme tardive d’araméen, le Pape François a pour ainsi dire apposé sa bulle papale sur le navet de Gibson. Pire ! En visite à Bethléem, il s’est prosterné devant l’icône d’un bébé-Jésus avec des langes aux couleurs du drapeau palestiniste.

Et lorsque le Premier Ministre Israélien – Benyamin Netanyahou –, médusé par le comportement félon du pape François, lui fit la remarque (lors de leur rencontre) que Jésus était un Hébreu parlant l’hébreu, le pape lui répondit avec un sourire vicieux et d’un ton péremptoire / “Jésus parlait l’araméen” !

Par le biais d’une analyse historique, littéraire, philologique et étymologique, le propos de cet article est de réfuter cette allégation (pseudo innocente et “objective”). Il est aussi de révéler – à part le substrat linguistique par lequel les différents rédacteurs des Evangiles canoniques ont initialement rédigé leurs textes -, l’usage que faisait Jésus de l’hébreu dans son parler courant et surtout dans quelle langue spécifique a- t-il dispensé à ses disciples son enseignement, donc son message et sa « Bonne Nouvelle » ?

 

LES LANGUES Á L ’EPOQUE DE JESUS

Á l’époque de Jésus, période de crise, politique, spirituelle, et sociale, quatre langues se « côtoyaient » en terre d’Israël (Judée, Pérée, Samarie, Galilée, Golan). Les voici, selon leur ordre chronologique : l’hébreu, l’araméen, le grec et le latin.

Choisir de s’exprimer dans une de ces langues plutôt que dans l’autre était forcément une façon de se positionner face à l’occupant romain.

 

Le latin était en effet la langue du nouvel envahisseur.
L’administration romaine, qui se mit rapidement en place, faisait naturellement usage de sa langue latine. Cette dernière était probablement parlée, ou tout du moins comprise, par les hauts fonctionnaires judéens et des hautes instances de Jérusalem (comme le Sanhédrin).

En revanche, il est douteux qu’en si peu de temps (une ou deux générations), le latin ait pu pénétrer dans les couches les plus défavorisées de la population hébreue indigène. En Galilée particulièrement, province reculée et fief de la plus farouche résistance anti-romaine, le latin exécré n’avait pas « droit de cité ».

En effet, les patriotes hébreux (francs-tireurs sicaires, rebelles zélotes et autres « ultras »), se chargeaient à coup d’embuscades et guet-apens, d’interdire aux légions romaines toute ingérence dans leur vie. Or, faut-il le rappeler, les surnoms des premiers compagnons de Jésus, laissent penser qu’ils se recrutaient parmi ces « ultras » (ainsi « Simon le roc », « Simon le zélote », « Judah le glaive » ou encore « Jacob l’éclair »). D’autant plus que ces disciples, campagnards bourrus et modestes pêcheurs, étaient, selon les Actes des Apôtres (4, 13), des gens peu lettrés.

Par quel miracle, auraient-t-ils su manier le latin aussi bien que l’hameçon ou la faucille ?! Jésus sortait-il du lot ? Serait-ce sa connaissance du latin qui impressionna ses disciples et lui octroya son charisme ? On a du mal à le croire.

 

Ce qui, lors du Sermon sur la Montagne (Matthieu, 7, 28) séduisit Simon-Pierre, Jean, ou André ainsi que tous les villageois de la contrée, était sa connaissance de la Torah et des Livres des Prophètes, sa façon directe et populaire d’en déduire une éthique et un comportement social (à la différence des méandres de l’exégèse pharisienne), et surtout sa prise de position en faveur des pauvres, des indigents et des opprimés.
Cela n’a pas empêché Jean-Claude Barreau (Biographie de Jésus. Paris, Edition Plon, 1993. p 29) d’affirmer que Jésus n’a pas eu besoin de traducteur lors de sa discussion philosophique, quasi précieuse, avec Pilate le préfet romain de Judée. Or cette célèbre scène (Jean 23, 33-38) est justement une des rares à faire l’unanimité parmi les chercheurs modernes qui la considèrent tous comme non–historique, voyant mal Jésus converser en latin avec Pilate ! L’unique rapport que pouvait avoir à cette époque le fils d’un modeste charpentier galiléen avec « l’administration » romaine, était lors de la levée forcée des impôts. La trique et le son de la monnaie étaient, entre les percepteurs et les villageois galiléens, plus courantes que de virtuelles discussions existentielles sur la rédemption de l’humanité.

 

– Le grec fit son intrusion brutale en Israël cent cinquante ans avant le latin, avec les conquêtes d’Alexandre de Macédoine.

 

Les livres des Macchabées relatent la guerre d’indépendance et de libération que mena victorieusement le peuple d’Israël contre Antiochus, un des successeurs d’Alexandre. A la différence cependant du latin, qui fut toujours identifié comme la langue de l’oppresseur, la traduction de la Bible en grec (« La Septante ») octroya à la langue du nouvel envahisseur ses lettres de noblesse parmi « l’intelligentsia » et les classes dirigeantes judéennes.

Il était de bon ton de converser en grec pour se démarquer de la plèbe qui était encore fidèle à l’hébreu. Presque tous les dirigeants judéens adoptèrent ainsi, à côté de leurs prénoms hébreux, des noms propres grecs tels que « Aristobule », « Hyrcan », « Antigone » etc… Et même Alexandre ! (voir les deux noms du roi hasmonéen : Alexandre Yanaï).
Des dizaines de mots grecs ont ainsi pénétré dans le vocabulaire hébreu, à tel point qu’aujourd’hui les Israéliens sont persuadés que « Sanhédrin » ou « Guématria » sont du pur hébreu alors qu’ils sont d’origine grecque (les chefs Macchabées doivent, c’est le cas de le dire, se retourner dans leurs tombes !).

Nonobstant un succès indéniable dans la Diaspora juive, le grec ne put cependant, à l’époque de Jésus, se répandre parmi les couches populaires autochtones. La syntaxe grecque, étant très différente de l’hébreu ou de l’araméen, les ruraux de Galilée devaient « s’y casser les dents » (à la différence des aristocrates et des citadins de Jérusalem, rompus depuis longtemps à l’emploi du persan – classé avec le grec parmi les langues dites ‘indo-européennes’).

Il faut également imputer le « rejet » des masses de la langue grecque une cause politique : l’amalgame que la conscience hébraïque collective faisait entre le grec, langue devenue quasi officielle dans l’Empire Romain en Orient, et le latin exécré. Seuls quelques noms propres grecs mais latinisés furent adoptés, sans doute grâce à leur résonance hébraïque. Dans les Evangiles par exemple, certains disciples de Jésus avaient des noms grecs comme « Andraï » parce qu’il traduisait « Ishaï », un nom hébreu très prisé qui signifiait « il existe » mais était entendu comme « il est un homme ».Ou parce que le prénom grec calquait parfaitement à l’hébreu (comme l’apôtre Paul = Shaoul).

 

L’araméen bénéficie d’un a priori, en tant que « lingua franca de l’Asie Mineure sémitique » (sic ! Expression anachronique et non scientifique)

 

Il est évident que les Evangiles – bien qu’ils ne nous soient parvenus qu’en Grec -, sont truffés de mots et d’expressions en langue araméenne tels que Abba (= Père), Bar (=Fils), Talitha qumi (= Fillette, lève-toi) etc… Et il est aussi évident que Jésus et ses disciples savaient l’araméen, langue assez proche de l’hébreu, quoique incompréhensible aux locuteurs respectifs de ces deux langues. Un Hébreu ne comprenait pas l’araméen, et un Araméen ne comprenait pas l’hébreu

Néanmoins, ce a priori fait fi de certaines considérations idéologiques, politiques et linguistiques cruciales :L’araméen était lui aussi une langue d’occupant. On pourrait même dire, la langue d’un double occupant. Celle de l’occupant extérieur araméen puis assyro-babylonien qui, six siècles environ avant Jésus, avait détruit les royaumes d’Israël et de Judée (ainsi que le Temple de Jérusalem !), mais également la langue d’un « occupant intérieur » : le judaïsme pharisien.

Les adeptes du judaïsme pharisien (ces émigrés de Babylone, ces “nouveaux-venus” aux yeux des Hébreux autochtones), méprisaient les Samaritains et les Galiléens, Ils leur accolèrent le sobriquet de « cuthéen », de « culs-terreux » (= « bour ve am haaretz ») de « phénicien », de « cananéen » etc…

Ils voyaient dans leur patois hébreu, qu’ils comprenaient mal d’ailleurs à cause d’une différence de prononciation et d’accentuation entre leur hébreu judéen biblique fossilisé et le « charabia » samarito-galiléen, la preuve de la supériorité de leur culture.

Le fossé s’élargit d’autant plus que le judaïsme pharisien modifia même la calligraphie des lettres hébraïques et adopta ce qu’il est d’usage de nommer « écriture carrée » par opposition à « l’écriture saccadée » originelle de l’hébreu.

Tout patriote hébreu (y compris Jésus et ses compagnons) était donc loin de considérer l’araméen comme “sa langue maternelle chérie”. Et bien qu’ils l’employaient épisodiquement, ces Hébreux galiléens savaient, « sentaient », qu’elle n’était pas la leur.

S’il nous est permis de faire un parallèle avec la situation actuelle en Algérie, nous dirions qu’un « kabyle » qui revendique son berbérisme, ne considèrera jamais l’arabe comme sa langue. Tout en parlant parfaitement l’arabe, un Amazigh autochtone cherchera toujours la moindre occasion pour « placer son mot » en langue berbère, si possible et souvent par défi, justement lorsqu’un arabophone se trouve dans les parages.

De plus, on sait aujourd’hui, de par nombreuses découvertes archéologiques et littéraires, que les Samaritains n’ont jamais cessé d’utiliser l’hébreu comme langue vivante et pas seulement liturgique. Or Jésus le galiléen était bien plus proche (au moins géographiquement) de ses voisins Samaritains (voir par exemple « La parabole du bon samaritain », ou sa rencontre avec « La pécheresse samaritaine »). Jésus lui-même fut traité de “Samaritain” par ses opposants judéens du courant pharisien !

Alors, quelle pouvait bien être cette frontière invisible qui faisait qu’un village samaritain parlait l’hébreu, et qu’un village galiléen situé à deux pas parlait uniquement l’araméen ? Absurde !

 

Le problème est donc plus épineux qu’il ne paraissait de prime abord, et l’araméen n’est pas ce franc-parler pittoresque et inoffensif que l’on a bien voulu mettre dans la bouche de Jésus.

 

L’hébreu était la langue indigène originelle de cette contrée.

 

L’archéologie a prouvé que ce que l’on appelle le paléo-hébreu (nommé aussi proto-cananéen) date d’au moins cinq millénaires et qu’il englobait tous les « hébraïsants » : Israéliens et Judéens, Cananéens et Phéniciens (puis Carthaginois), Iduméens et Midyanites, Moabites et Amonites, bref tous ses habitants autochtones.

Á chaque fois que ces peuplades ont eu à subir le joug d’un occupant étranger, leur première réaction fut de se raccrocher à leur langue hébraïque, comme à une bouée de sauvetage identitaire.

Le Père Marcel Jousse, en 1930 déjà, entrevoyait que derrière le « koïné », le grec populaire des Evangiles, se cachait un originel « sémitique » qu’il croyait être l’araméen. Puis, dans les années 1980-90, avec les travaux de l’Abbé Jean Carmignac « La Naissance des Evangiles Synoptiques », et davantage avec « Le Christ Hébreu » de Claude Tresmontant, l’on sait que « ce grec populaire » est en fait une « langue calque », un mot à mot à partir non pas de l’araméen mais de… l’hébreu !

Tresmontant y fait un examen minitieux, verset après verset, des textes évangéliques, et à chaque fois il trouve l’hébreu sous le calque grec.

Certains arguments lui ont été opposés : le fait que dans les Evangiles, la Bible est citée d’après la « Septante », cette traduction grecque en usage chez les Hébreux hellénophones. Et donc que les « hébraïsmes » des Evangiles ne prouvent pas forcément l’existence d’un substrat hébreu, puisque les auteurs des Evangiles pouvaient avoir retenu et copié des expressions hébraïsées de la Septante.

Mais selon Tresmontant, cette argutie ne tient pas compte du constat que la langue grecque des « Septante » était de qualité bien supérieure à celle des Evangiles. De plus, les « citations » des Evangiles ne sont pas fidèles, loin de là, à la traduction des « Septante » (pas plus qu’à la Pshitata, la traduction de la Bible en araméen).

De plus ni le grec et ni l’araméen ne peuvent expliquer clairement les paroles, les “loggias” et les paraboles (donc toute la pensée !) de Jésus. Ces deux langues (le grec évidemment plus que l’araméen) appauvrissent au contraire et même trahissent l’enseignement de Jésus en hébreu, qui était non seulement la langue écrite des « Saintes Ecritures », mais également une langue encore parlée.

Néanmoins, si Tresmontant ne se prive pas, à juste titre, d’égratigner ses collègues, spécialistes du Nouveau Testament grec « qui ne savent pas trois mots d’hébreu », sa démonstration pour réfuter ceux qui privilégient l’araméen au détriment de l’hébreu est moins mordante. Pourquoi ? Est-ce, comme le dit Lionel Rocheman (Jésus. Enigmes et Polémiques. Grancher. 2000. p 158) parce que « masqué par une langue calque, discriminer l’hébreu d’un araméen sous-jacent n’est pas chose aisée » ?!

 

Mais alors, serait-ce tout simplement que le grec des Evangiles serait une double traduction ?  

Celle d’une traduction en grec à partir d’un texte araméen, lui-même pris d’un originel en hébreu ?

C’est ce que nous allons nous attacher à prouver.

  1. METHODE DE RECHERCHE

Pour justement distinguer ces deux langues assez proches, l’hébreu et l’araméen, la méthode proposée est de sélectionner des dictons, des adages, des paraboles, et pourquoi pas des jeux de mots et des calembours, prêtés à Jésus, dans les Evangiles.

 

Ce choix, qui peut paraître arbitraire, découle cependant d’un certain bon-sens commun : Le cachet d’authenticité de ce qui est convenu d’appeler les « loggias » de Jésus pourrait ainsi « sauter aux yeux » de tout lecteur. Ainsi lorsque, par exemple, Claude Nougaro chante « Le corbeau croasse et moi je crois », il est évident que le français est la langue d’origine de sa chanson. Ni l’italien, ni le portugais et ni l’espagnol, pourtant proches du français, ne sauraient retransmettre toute l’ironie « nougaresque ».

Non seulement ce jeu de mots est typiquement français, voire intraduisible, mais le rythme même des allitérations témoigne du substrat linguistique particulier. Néanmoins, il est aussi vrai qu’un bon traducteur de cette chanson par exemple en italien, essaiera toujours de trouver des équivalences, ne serait-ce que pour conserver une partie de la « saveur » du texte originel.

Il en est de même pour les jeux de mots de Jésus qui parsèment les Evangiles. Prenons un exemple : d’après l’Evangile de Matthieu (10, 34), Jésus aurait averti ses disciples qu’il n’est point venu apporter « La paix mais l’épée ! ».

Ce jeu de mots, qui n’existe pas en grec, n’est pas qu’une heureuse coïncidence : bien que « glaive » aurait été plus précis, la plupart des traductions françaises lui ont, inconsciemment, préféré « épée ». Pourquoi ? A cause du jeu de mots « paix » et « épée ».

Cette entorse au texte est due non au génie propre de la langue française, mais plutôt au penchant naturel de tout traducteur de préférer une bonne homonymie à une fidélité bornée à une translation littérale et au mot à mot (« traduttore = tradittore » ?).

Et si de tout temps et dans toutes les langues, les homonymes furent privilégiés par l’étymologie populaire pour créer ses propres jeux de mots, il semble que certains idiomes et certaines époques s’y prêtent mieux que d’autres.
Les langues « levantines » (et l’hébreu en particulier), de par la racine tri-consonantique de presque tous leurs mots et la faculté d’interversion de l’ordre des lettres (métathèse), sont une source inépuisable d’homonymes, donc de « bons mots ».

Examinons de près quatre exemples, parmi les innombrables « bons mots » parsemés dans les Evangiles.

  1. Pharisiens et excréments.

Matthieu (Chap 15) et Marc (chap 7) nous relatent une scène haute en couleurs.
Des pharisiens, très soucieux de leur pureté rituelle (leur nom signifie principalement « séparés du peuple impur »), remarquent que les compagnons de Jésus rompent le pain du repas sans auparavant avoir fait l’ablution des mains. Ils vont voir Jésus et l’accusent d’enseigner à ses disciples le dédain de la tradition des Anciens. Jésus leur répond par un verset d’Isaïe, les accusant à son tour d’hypocrisie en primant le respect méticuleux de leurs traditions au mépris de la Foi.

Et c’est alors que Jésus prononce sa fameuse sentence : « Ce n’est pas ce qui pénètre dans la bouche qui souille l’homme mais ce qui en sort ».

Les disciples, apercevant les pharisiens extrêmement choqués des paroles de leur Maître, lui demandent le sens de la parabole. Jésus les rabroue : « Etes-vous vous aussi des bornés ?! Ne comprenez-vous pas que ce qui pénètre dans la bouche descend dans le ventre et s’en va comme excréments aux lieux d’aisances, tandis que les paroles mauvaises qui sortent de la bouche proviennent du cœur, et elles, souillent l’homme ! »

En relisant cette scène, aussi bien en français qu’en grec ou en araméen, on a du mal à saisir ce qui offusque tant les pharisiens et pourquoi Jésus traite ses propres disciples de bornés ! On aura aussi du mal à expliquer pourquoi la simple juxtaposition de trois mots : pharisiens-excréments-paroles, déclenche instantanément chez les auditeurs de Jésus, le sentiment d’avoir été bafoués d’une part (chez les pharisiens), et… un fou rire général d’autre part (chez ses disciples galiléens).

 

J’en ai fait l’expérience en retraduisant en hébreu ce paragraphe à des Israéliens hébréophones. En effet, si en français, les mots « excréments », « paroles », et « pharisiens » ne rélèvent d’aucune homonymie, en hébreu par contre, ils dérivent tous d’une racine commune P-R-SH, qui étymologiquement indique « ce qui sort », « ce qui se sépare », donc à la fois les excréments (=P-Re-SH) qui sortent de l’orifice anal, les paroles ou encore « exégèses » (= P-Ru-SH) qui sortent de l’orifice buccale, et le pharisien (= P-Ro-SH) qui sort et se sépare du peuple avec son exégèse qui fait l’amalgame entre « excrément » et « parole », anal et buccal.

Par ce « calembour », Jésus rétorque donc aux pharisiens que la véritable souillure est leur exégèse méticuleuse et rébarbative de la Torah.

Certains trouveront l’humour assez vulgaire ou de mauvais goût, d’autres penseront qu’il ne manque pas de « suc ». Mais que l’on apprécie ou non, le sens caché de la parabole n’apparaît qu’en hébreu. Et tout cet épisode aurait été beaucoup moins percutant si Jésus s’était adressé aux pharisiens en araméen, puisque dans cette langue, parole/exégèse (pishra) s’associe bien à pharisien (proushi), mais pas aux excréments (mohraot).

 

  1. Pierre et fils de pierre.

 

Qui ne connaît ce passage de l’Evangile de Matthieu (16, 17-19) :
« Heureux sois-tu, Simon fils de Jonas… Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ».

De prime abord, le jeu de mots est clair, un peu facile et simplet dira-t-on. Pourtant une étude linguistique est à même de nous révéler une toute autre complexité. A l’époque le surnom\prénom Pierre n’existait ni en grec, et ni en latin. En araméen, « pierre » se dit « kaïfa » et en hébreu « eben ».Si nous translittérons en phonétique ce passage de Matthieu en hébreu ,  cela donne : « ashreikha shim’on benyona… atah eben veal eben zo ebneh benyani. »

Un simple coup d’œil nous montre que les consonnes bn qui en hébreu se trouvent aussi bien dans le mot « fils » que dans celui de « pierre », reviennent pas moins de cinq fois !Or, les mêmes mots dits en araméen sont loin de présenter une telle allitération : au lieu de benyona c’est baryona, kaïpha à la place de eben, et kenishti pour benyani.

Bien peu en effet, comparé à l’hébreu dont le clavier sonore enrichit l’allitération en englobant, de façon extrêmement sophistiqué, à la fois le surnom de Simon, le nom de son père (lui-même homonyme du verbe bâtir), le verbe bâtir, la matière première sur et avec laquelle on bâtit, et le but final de cette charade !

Par le biais de cette allitération\charade, Jésus a ainsi fait de Simon-Pierre son premier disciple, l’héritier, tel un fils, de son message, ainsi que le « bâtisseur » des générations futures. D’autant plus que « benyona » signifie en hébreu « fils de la colombe » (= « esprit saint » !), que Pierre est le surnom du Dieu d’Israël (Eben Israël), et que « bâtir » évoque que c’est sur cette pierre que s’est jadis édifié le Sanctuaire de Yahweh !!!

 

  1. Pain et Chair, Vin et Sang

Les trois Evangiles synoptiques nous rapportent ce qu’il est d’usage d’appeler « La Cène », en réalité le repas de Pessah (La Pâque), à partir de laquelle s’instaurera la cérémonie chrétienne de l’Eucharistie. En raison de sa concision, citons Marc 14, 23-24 : « Il (Jésus) prend un pain, bénit, partage, leur donne et dit : Prenez, mangez. Ceci est ma chair.

Il prend une coupe de vin, rend grâces, et leur donne… Il leur dit : Ceci est mon sang… ».

Cet épisode donna lieu à de graves contre-sens. Certains exégètes juifs rabbiniques ont voulu voir dans cette « Cène », non seulement une grave entorse à la Bible (et au Talmud), mais de surcroît un ersatz païen (de nécrophagie ?!), aux antipodes de la Pâque juive. Et à l’opposé, se répandit dans le monde chrétien une même accusation de nécrophagie contre les juifs avec l’odieuse calomnie de « crime rituel » et « d’usage traditionnel de sang chrétien dans la confection des pains azymes »

Que de malentendus entre juifs et chrétiens auraient été épargnés, combien de pogroms et de persécutions auraient pu être évités si Jésus avait été lu dans sa langue originelle : l’hébreu.

 

Voici, grâce à l’hébreu, le sens reconstitué exprimé par Jésus lorsqu’il fit usage de ces quatre mots « pain », « chair », « vin », sang :

 

Pain = LeHeM; Chair = LeHeM; Vin = aDoM; Sang = DaM.

 

Le premier tandem, de racine LHM, est à la fois homonymique et synonymique.

 

Entre parenthèses, le mot « guerre » est construit en hébreu à partir de la même racine (= « miLHaMah), ce qui dit bien ce qu’elle est : Un lieu de « carnage » (du latin carnis = chair), ou encore un moyen de s’approprier le pain (le blé et la terre) d’autrui.
Le second tandem, de racine DM, est une homonymie doublé d’une métonymie (comme d’ailleurs en français dans l’expression « gros rouge » pour un vin de qualité médiocre), évoquant ici la couleur rouge du sang.

 

En d’autres termes, en évoquant l’homonymie et la synonymie de « Pain et Chair » et « Vin et Sang », de la langue hébraïque Jésus ne fait pas que répéter en ce soir du repas de Pâque ce que sait chaque hébréophone.

 

Il livre également à ses disciples ses réflexions profondes avant sa mort prochaine : que la coutume du sacrifice de l’agneau pascal, avec toutes les connotations qu’elle renferme de violence et de sang versé, doit être abrogée par la commémoration de sa propre mort, et par là-même, il sublime la Torah.

Il est à noter qu’une fois de plus l’araméen est inadéquat à contenir toute la parole symbolique de Jésus. Dans cette langue, pain se dit « lahma », et « chair » se prononce « bifra »; quant à sang, c’est « damma » et vin est « hamra ». Il n’y a donc ici ni homonymie, ni métonymie, et la pensée de Jésus s’en trouve sensiblement appauvrie.

  1. Eli et Elahi

« Eli, Eli, lama sabachtani ?  » (” Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? “)

Ces célèbres derniers mots qu’aurait prononcés Jésus sur la croix (Matthieu 27, 46), se trouvent aussi chez Marc (15, 34) : ” Elahi, Elahi, lama sabachtani ?  ”

 

Ce « lama sabachtani » étant en araméen, des exégètes en ont conclu que l’araméen était donc la langue maternelle de Jésus. De prime abord, on imagine mal en effet quelqu’un, aux ultimes instants de sa vie, pousser un dernier soupir dans une langue qui ne soit pas la sienne.

Les choses sont pourtant plus compliquées. En réalité, ces mots de Jésus ne sont pas de son cru. Ils sont la traduction de l’original hébreu (Voir la Bible – Psaumes. 22) : ” Eli, Eli, lamma ‘azabtani ?  “

 

Ce verset a-t-il été dit par Jésus dans la langue originelle (en hébreu), et alors ce seraient les Evangélistes qui pour leurs besoins, et ceux de leurs lecteurs ou auditeurs, l’auraient traduit en araméen ? Ou bien est-ce Jésus lui-même qui l’aurait prononcé, en traduction simultanée pourrait-on dire, en araméen ? Mais pourquoi donc ?

Ce verset biblique était connu par tous et lu à la synagogue des centaines de milliers de fois. Pourquoi Jésus qui se présentait au peuple tel un prophète aurait-il fait une telle entorse à son « image de marque » en prononçant un verset si prophétique non pas dans la « langue sainte » hébreue des Psaumes, mais en araméen ?

Avant d’extrapoler, remarquons qu’il y a entre Matthieu et Marc un changement, presque imperceptible à l’œil nu : le « Eli » en hébreu de Matthieu est translittéré en « Elahi » araméen chez Marc.  Ce « Eli » de Matthieu et ce « Elahi » de Marc sont en fait la clé de voûte de toute l’énigme.

Pour savoir ce qu’a réellement prononcé Jésus, et en quelle langue, il suffit de prolonger un peu la lecture du texte. Il est raconté en effet que des témoins de la scène crurent que Jésus adressait sa supplique au prophète Elie. Or une telle confusion est impensable si Jésus avait prononcé « Mon Dieu » (« Elahi ») en araméen, puisque l’homonymie entre « Eli » (= « Mon Dieu ») et « Elie », le nom du prophète, n’existe qu’en hébreu !

Cela montre donc que Jésus a prononcé ce verset en hébreu, et que le jeu de mots de Matthieu n’a pu être construit que pour des hébréophones. Mais lorsque son jeu de mots fut ultérieurement traduit en araméen, il perdit toute sa saveur.

Dans les quatre exemples mentionnés ici (et il y en a encore des dizaines !), une réponse claire se profile à l’horizon : la prépondérance de l’hébreu chez Jésus au détriment de l’araméen. Seule une référence à l’hébreu permet de comprendre exactement non seulement les paroles de Jésus, mais encore les réactions qu’elles suscitèrent.

Les Evangiles abondent de paraboles et d’expressions (comme par exemple celle du grain de sénevé (Math. 13, 31-32), du levain (Math. 13, 33) et de l’ivraie (Math. 13, 24-30), ou encore des « cheveux tous comptés « (Math. 10, 30), ou la parole de Jean-Baptiste (Jean, 1, 29) sur « l’Agneau qui porte (le péché) » = « Ha seh ha noseh « , toutes typiquement hébraïques et qui ne sont susceptibles de livrer leur sens qu’en cette langue.

On peut donc conclure que même si Jésus connaissait bien l’araméen, il privilégia systématiquement la transmission de son enseignement en hébreu biblique, quitte à ne pas toujours être compris par tous. Il incombait alors aux disciples d’expliciter au peuple (en hébreu populaire, mais parfois en araméen), le sens caché de ses paraboles.

C’est probablement dans un tel contexte qu’il faut comprendre la raison pour laquelle « Les disciples s’approchent et lui disent : pourquoi est- ce en paraboles que tu leur parles ? » (Math 13, 10-15 ; Marc 4, 10-12 ; Luc 8, 9-10), et Jésus de répondre : « Rien de caché qui ne sera découvert, rien d’obscur qui ne sera compris. Ce que je vous dis dans l’ombre, dites-le dans la lumière, ce qu’à l’oreille vous percevez, clamez-le au- dessus des toits ! » (Math. 10, 26).

 

Comme il est dit précédemment, les Evangiles sont truffés de loggias et de paraboles de Jésus dans lesquelles son message est en quelque sorte « crypté » en hébreu biblique.Un tel penchant pour le sens caché des paraboles n’est pas le fruit d’un ésotérisme gratuit de la part de celui qui, paradoxalement, se voulait si proche du petit peuple.

Il révèle que Jésus était bien plus proche que l’on ne le pense des tenants d’un retour à l’identité hébraïque « dure » et d’un activisme patriotique révolutionnaire, tels que celui des zélotes et des sicaires.

Ces rebelles et ces résistants qui luttèrent contre l’occupant romain, choisirent délibérément non seulement de ne parler qu’en hébreu, mais encore de réutiliser les lettres de l’alphabet originel (comme le montrent les pièces de monnaie frappées par les mouvements hébreux insurrectionnels de cette époque).

Cela signifierait-il que, en octroyant son enseignement uniquement en hébreu, Jésus oeuvrait à sa façon non seulement pour la libération du pays contre le joug de l’envahisseur romain, mais également contre l’aliénation culturelle introduite par les précédents occupants, qu’ils soient des étrangers extérieurs à son peuple ou des « occupants » internes comme l’establishment pharisien qui, lui, privilégiait l’araméen ?

Déterminer la langue dans laquelle Jésus enseigna devient alors indispensable non seulement pour en comprendre la substance, mais également pour saisir la portée de l’engagement qu’un tel choix représentait, à cette époque.

L’apôtre Paul lui-même ne s’y est pas trompé : la voix qu’il entendit sur le chemin de Damas était celle de Jésus. Or cette voix, Paul le mentionne spécifiquement, lui parla en hébreu!

Citons le passage (Actes, 26, 14) : « Nous sommes tous tombés à terre et j’ai entendu une voix me dire en hébreu : Shaoul, Shaoul, pourquoi me persécutes-tu ?…

Mais je dis : Qui es-tu, Maître ? Le Maître dit : Je suis Yeshoua que toi tu persécutes »…
Jésus appela Paul de son nom hébreu : Shaoul, qui signifie « l’appelé », nom prédestiné semble- t-il ! On peut voir là une volonté de notifier une chaleur humaine et une familiarité fraternelle de Jésus à l’égard de Paul. Tandis que pour Paul, le fait même de témoigner que Jésus lui parla en hébreu, et dans aucune autre langue, attribuait à la voix une autorité prophétique quasi divine.

 

Toute la complexité de cette relation Jésus-Paul ne peut être appréhendée que dans la langue hébraïque et en aucune manière en araméen ! Il est bon aussi de remarquer que l’hébreu parlé de Jésus était le rugueux dialecte galiléen distinct du judéen officiel de Jérusalem, « policé » et parsemé de mots grecs. Ce qui dénote bien de l’état d’esprit insurrectionnel de ce groupuscule dont Jésus était le meneur.

  • DE L’ARAMEEN SOUS L’HEBREU ?

Devant l’évidence de ce témoignage paulinien, certains « exégètes » chrétiens, aveuglés par leur anti-hébraïsme forcené, persistent à voir de l’araméen même lorsque c’est de l’hébreu. Sur quoi se base leur opinion ? La voici en substance (mise en italiques) :

“Des passages du Nouveau Testament font en effet allusion à la langue hébraïque. Mais il ne faut pas se méprendre sur le sens du mot « hébraïque ». Il ne s’agit pas de l’hébreu classique mais de l’araméen. L’apôtre Paul connaissait sûrement l’hébreu, mais dans la vie courante, il parlait grec ou araméen. Et l’apôtre Jean, dans son Evangile, lorsqu’il mentionne des mots « hébreux », entend par là des mots « araméens ». Il est donc clair que lorsque le Nouveau Testament parle de « langue hébraïque » ou d’« hébreu », il faut comprendre « araméen ».

En résumé, les données du Nouveau Testament ne confirment pas sa rédaction en hébreu, suivie d’une traduction en grec. La langue usuelle de la « Palestine » (sic !) au 1er siècle était l’araméen et à Jérusalem même, une forte minorité de la population parlait le grec. On voit mal pourquoi, les auteurs du Nouveau Testament auraient rédigé en hébreu pour traduire en grec ! Comme nous l’avons vu, il semble que Matthieu ait rassemblé les paroles de Jésus en araméen. 

Certes Papias et d’autres Pères de l’Eglise ont soutenu que la rédaction de l’Evangile de Matthieu s’est faite en hébreu : « Matthieu réunit donc en langue hébraïque les paroles (de Jésus) et chacun les traduisit comme il en était capable ». (Eusèbe, Histoire de l’Eglise, III, 39, 15-16).

Jérôme (†419), l’auteur de la Vulgate, traduction de la Bible en latin, va également dans le même sens ( » Primus omnium Mattheus… qui evangelium in Judaea hebraeo sermone edidit »). Mais nous sommes ici très loin des origines et il semble que la source de Jérôme soit la même que Papias, Origène et Irénée (qui parlent tous d’un original en hébreu). 

On est donc toujours ramené à des suppositions difficiles à prouver et l’hypothèse d’un Evangile de Matthieu rédigé en hébreu reste fragile.

Notons que Papias, qui écrivait vers 130 ne dit pas que tout le Nouveau Testament a été écrit en hébreu. Il ne dit pas non plus que l’Evangile de Matthieu a été écrit en hébreu. Tout ce que l’on sait d’après lui, c’est que Matthieu a mis par écrit en hébreu les « paroles » de Jésus. Or nous savons que pour les anciens le mot « hébreu » signifie araméen(double sic !). Matthieu aurait donc rédigé un recueil de paroles du Seigneur dans sa langue originale – l’araméen. 

En résumé, les données fournies par les Pères de l’Eglise, ne permettent pas d’affirmer que tout le Nouveau Testament a été écrit « en hébreu par les premiers disciples juifs de Yéshoua ». Tout au plus, et ce n’est pas certain, peut-on penser que Matthieu a mis par écrit en araméen les paroles de Jésus. Quoi qu’il en soit ce document est perdu. C’est donc une pure hypothèse qui ne repose que sur le témoignage douteux de Papias… Il est donc impossible de prouver qu’un seul livre du Nouveau Testament ait été rédigé en hébreu avant d’être traduit en grec.

Fin de citation

 

  1. DE L’HEBREU SOUS L’ARAMEEN ?

En lisant la prose de ces hébréophobes, on ne peut qu’être sidérés devant tant de mauvaise foi (dans tous les sens du terme) et de malhonnêteté intellectuelle ! Voici des chrétiens qui non seulement mettent en doute et falsifient le témoignage des Pères de l’Eglise, mais les prennent pour des ignares qui ne savent pas distinguer l’hébreu de l’araméen. Pour eux, même Jean l’évangéliste et Paul, l’ancien rabbin polyglotte versé aussi bien dans la Bible que dans l’enseignement oral des pharisiens, étaient des analphabètes qui mélangent hébreu et araméen !

Or, pour être “cousines”, ces deux langues sont aussi éloignées l’une de l’autre que peuvent l’être le français et l’italien. Un locuteur en hébreu « n’entend » pas l’araméen et vice-versa. Les élèves israéliens laïques aujourd’hui, ne comprennent rien au Talmud de langue araméenne enseigné dans les séminaires religieux.

Toutefois, avant de répondre à leurs exemples pris sur l’Evangile de Jean, contentons- nous d’une remarque : Le nom « Palestine » n’apparaît pas une seule fois dans toute la Nouvelle Alliance (Nouveau Testament) ! Il a été imposé par l’Empereur romain Hadrien après la révolte de Bar Kokhbah en 135 après J.-C. Les noms usités dans les Evangiles sont « Pays d’Israël » ou « Terre d’Israël » ou encore « Judée ».

Pour les successeurs du mouvement de Jésus et ses disciples (trop longtemps taxés de « pacifiste » et « apolitique », alors qu’en réalité il fallait y voir une résurgence hébraïque « subversive » aux yeux de l’occupant romain comme à ceux de l’establishment judaïque !), l’usage du terme « Palestine » aurait été impensable, en tant qu’injure au peuple hébreu.  Ce qui n’empêche pas aujourd’hui certains pseudo chrétiens – y compris le pape François – , alliés aux propagandistes islamo-palestinistes, de parler de « Jésus le palestinien » (sic !), sans jamais se poser la question pourquoi les Evangélistes se sont interdits l’usage du terme « Palestine », considéré comme un affront et symbolisant l’oppression romaine, alors que l’expression « Terre d’Israël » était fièrement arborée ! Pourquoi donc ces exégètes ne respectent-ils pas, à tout le moins, la terminologie des Evangiles ? Est-ce pour des raisons « antisionistes » inconscientes ?

Parlons à présent de certains mots en araméen relevés dans l’Evangile de Jean. Jean n’était pas un ignare et savait pertinemment distinguer l’hébreu de l’araméen. Alors pourquoi dit-il que des mots en araméens sont en hébreu ? N’est-ce pas parce que son Evangile écrit par lui originellement en hébreu, a d’abord été traduit par un quelconque scribe en araméen avant d’être traduit en grec ?! CQFD !

L’Evangile de Jean est d’ailleurs le seul (avec celui de Luc) qui nous révèle le contenu de l’inscription gravée sur l’écriteau, le ‘titulus’, placée au- dessus de la tête de Jésus lors de sa crucifixion : « Jésus Nazaréen Roi des Juifs », et en latin « Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum », avec les célèbres initiales INRI présentes dans toutes les églises.

 

Entre parenthèses « Nazaréen » n’a ici aucun lien avec la ville de Nazareth, mais vient de la racine hébraïque NTsR qui signifie « le gardien » de l’Alliance.

L’inscription était donc :

En hébreu : Yeshoua Hanotsri Wemelekh Hayehoudim

En latin : IESUS NAZARENUS REX IUDAEORUM

En grec : IESOUS NAZORAIOS BASILEUS TON IOUDAION

 

Dans cette inscription en trois langues : hébreu, grec, latin, selon Jean (l’ordre chez Luc diffère : grec, latin, hébreu), l’araméen n’y est pas mentionné !

Comment imaginer d’ailleurs que quelqu’un ait pu privilégier l’araméen, au détriment de l’hébreu, la langue scripturaire et sacrée par excellence ?

Et s’il s’agissait de l’araméen et non de l’hébreu, pour quelle raison Jean lui aurait-il donné la primauté et la prépondérance par rapport au grec et au latin ? N’est-ce pas plutôt parce que le scribe polyglotte de Jean s’adressait principalement à de nouveaux convertis chrétiens, des « Gentils » d’origine grecque, romaine ou autre, et non à des « Hébreux messianiques de souche ».

Il lui importait alors que ces convertis sachent ce qu’ils doivent à la culture hébraïque et au peuple hébreu. Et qu’ils n’oublient pas, pour reprendre la parabole de Paul, qui est l’olivier d’Israël et qui est la greffe sauvage : ” Or si la racine est consacrée, les branches le sont aussi. Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, si toi, l’olivier sauvage, tu as été greffé parmi eux, et rendu participant avec eux de la racine nourricière de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu fais le fier, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. ” (Rom, 11, 16-18).

En d’autres termes, c’est l’olivier des Hébreux qui porte la branche des « Gentils » convertis au christianisme et pas le contraire ! Et c’est pourquoi, selon l’apôtre Paul, tout authentique chrétien se doit de respecter son aîné Hébreu !

 

Pour en revenir à l’inscription de l’écriteau au- dessus de la tête de Jésus – trop souvent représentée, reconstituée et traduite de manière fantaisiste dans les sites d’internet -, elle donnerait en araméen :

« Yeshoua’ Nazara Malka Di Yehoudaia » – initiales comportant 5 lettres (YNMDY), qui ne veulent rien dire dans cette langue !

Alors qu’en hébreu, cela donne : 

« Yeshoua Hanotsri Wemelekh Hayehoudim », donc les initiales du Tétragramme divin : YHWH ! (le « W » qui rend ici le « et » de la coordination est indispensable en hébreu pour une expression dénuée de verbe).

Traduite littéralement en français, elle donne : ” Jésus le gardien (de l’alliance) et le roi des Judéens“.

 

Voici comment, par haine anti-hébraïque, certains chrétiens, affidés au palestinisme, préfèrent déprécier et diminuer la portée de l’Evangile de Jean qui élève Jésus-Yeshoua au statut d’incarnation de Yahweh !

 

CONCLUSION

 

Par le biais de « Jésus le palestinien parlant l’araméen » (« parlant l’arabe », n’est qu’une question de temps !), la récupération politique du personnage de Jésus par la propagande panarabo-islamo- palestiniste est un subtil subterfuge visant à déposséder le peuple Hébreu de son patrimoine culturel et historique.

Car, ne l’oublions pas, Yeshoua’-Jésus (qu’il soit historique ou une figure légendaire, thèse à laquelle personnellement je m’oppose) ne fut pas le seul condamné à la crucifixion. Des milliers d’autres rebelles  Hébreux appartenant à des mouvements insurrectionnels (des «Gilets jaunes » ?) de résistance contre l’occupant romain, furent crucifiés !

Le mouvement de Jésus s’inscrit en droite ligne avec les autres mouvements de libération du peuple Hébreu qui l’ont précédé et qui l’ont succédé, depuis celui des Macchabées, puis de Bar-Kokhba au IIème siècle après J.-C. et jusqu’au XXème siècle avec le Mouvement hébreu de Libération (appelé “sionisme”) qui a prôné la « résurrection » de la langue et du peuple hébreu, sa détermination à se libérer de ses oppresseurs et occupants (y compris palestinistes arabo-islamiques), et son aspiration de retour au pays de ses ancêtres et à sa terre.

Là même où un certain Yeshoua’ Ben Yossef, surnommé “Yeshoua’ Fils du Père”, naquit, vécut et mourut pour ses idées.

 

N’en déplaise aux propagandistes islamiques et à leurs acolytes de tous poils, Jésus était mon frère, un Hébreu qui parlait l’hébreu. Et ce n’est pas en le “divinisant” que des chrétiens malintentionnés et collabos des musulmans, l’arracheront à son peuple hébreu !

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74 Commentaires

  1. le “présumé Jesus” n’a jamais existé ;

    et la langue parlée selon la légende était l’ Hébreu .

  2. A Pelage. 1. Vous dites “Si les musul ont partiellement conquis l’Europe, ils n’ont jamais quittés la Palestine/ Israel.”
    Ma réponse : Les “musul” ont conquis le Pays d’Israël par la violence, le viol, la force, la prédation, et la dhimmitisation. Il faut donc les bouter de mon pays, tout comme Charles Martel les a boutés de votre pays.
    2. Vous dites : “quelles sont vos preuves que Pilate était âpres au gain ?”.
    Réponse : lire les ouvrages de Flavius Josephe sur la question.
    3. Vous dites : “Je me rend compte de la distance linguistique entre l’hébreu-yiddish moderne et le franco-parisien vulgarisé.”
    Réponse : l’hébreu moderne n’a rien de commun avec le yiddish .
    4.Vous dites : “Toutes les oeuvres colonisatrices européennes se sont soldées par des échecs, Algérie, Afrique du Sud, USA (en cours), ISrael,”
    Réponse : Israël est une oeuvre de décolonisation et de libération du colonialisme-impérialisme panarabiste et occidental à la fois !
    5. Vous dites : “Voir la parabole de la poutre et la paille”.
    Réponse : Cette parabole est spécifiquement hébraïque et date d’avant Jésus qui l’a reprise en en faisant un calembour en hébreu.

  3. Comme linguiste, je sais gré à M. Belhacem de ses analyses linguistiques que j’ai beaucoup appréciées, et je viens de mettre cet article en .doc pour le conserver à ma portée.
    Mais je préfère oublier ses conclusions personnelles d’Israélite, qui relèvent de la foi, comme ma propre foi chrétienne.

    Et je remercie Christine de nous avoir permis de nous instruire… même si les appréciations peu flatteuses des paroles du Pape ne font que confirmer ce que je pense de cet étrange successeur de St Pierre…

    • Bonsoir Jean Lafitte. Mes conclusions ne relèvent pas de la Foi (je suis ce qu’on appelle un “athée”), bien que je considère le message de Yeshou’a-Jésus de grande portée éthique, morale, et humaniste.
      Et je respecte la Foi des authentiques chrétiens qui sont fidèles à ce message.
      Le pape Benoit XVI était – à mon avis – un grand Pape d’une immense intégrité et courage dans son combat contre l’islam. Et c’est à cause de cela qu’il a été poussé à démissionner, par une clique de cardinaux qui ont mis à sa place l’imposteur et “l’antéchrist” pape François qui jour après jour bafoue le message de Jésus et le nom de Simon-Pierre.

  4. Toute cette discussion est très intéressante, et on apprend beaucoup, merci à@David B; en premier, puisqu’il nous livre ses connaissances linguistiques et historiques poussées , sur un sujet très peu connu,

    d’après le peu de catéchisme qu’il me reste, il a toujours été question des Hébreux,.L’araméen, il me semble ,est apparu plus tard, dans des revues pseudo-scientifiques se piquant de découvertes sur l’Ancien testament et la région de vie de Jésus,
    je n’en sais pas plus,

    par contre, est-ce que vous pouvez confirmer que les Phéniciens, sont des Hébreux de la tribu de Zébulon, et que ce sont les mêmes Puniques de Carthage ??
    si oui, y a t-il des écrits à ce sujet ?? lesquels ?

    • Bonsoir Fréjusien. Je solliciterai Christine Tasin pour demander son accord à poster sur son site un article fouillé sur la question que vous avez soulevée (,”est-ce que vous pouvez confirmer que les Phéniciens, sont des Hébreux de la tribu de Zébulon, et que ce sont les mêmes Puniques de Carthage ?? “) et qui démontrera qu’en effet les “Phéniciens” et donc les “Carthaginois” étaient des Hébreux (polythéistes) de la tribu de Zébulon.
      Je sais bien que l’actualité et les évènements en France sont prioritaires, et c’est la raison pour laquelle il vous fera prendre patience, jusqu’à ce que Mme Tasin trouve un “créneau” à ce genre d’article fouillé et sourcé (assez long, il va de soit).
      Merci et bonne soirée.

      • Je suis tout à fait d’accord, cher David, évidemment, c’est un sujet passionnant en soi et qui viendra, avec vos connaissances et votre talent habituel démontrer ce que j’enseignais à mes élèves lorsque je parlais de Didon…

        • Merci Christine. Je laisserai passer la fin de semaine qui chez vous sera “submergée” de manifestations et d’évènements qui seront bénéfiques pour votre patrie, je l’espère.
          Et je vous enverrai l’article après les fêtes du réveillon et de l’an, que je vous souhaite joyeuses et heureuses, ainsi qu’à vos proches. Amitiés..

  5. Bonjour Antislam.Je n’ai pas dit que c’est la “divinisation” de Jésus qui excluerait son enracinement dans le peuple hébreu.
    Parmi les Hébreux qui croyaient à sa messianité, il y en a qui l’ont vue en tant que “Fils du Père et iincarnation de Yahweh. Et bien qu’excommuniés par l’establishment rabbinique, ils ont continués à se définir et à être des Hébreux, ethniquement parlant.
    Aujourd’hui, en Israël il y a des mouvements “Hébreux pour Jésus”, ou “Juifs pour Jésus”, qui pour eux l’idée de l’incarnation ou de la divinité de Jésus ne leur pose aucun problème thélogique et ni d’appartenance ethnique hébreue..

    Ce que j’ai dit est qu’il y a en Europe et de par le monde, des chrétiens malintentionnés qui “divinisent” Jésus à escient et uniquement pour lui ôter son hébraïté, y compris en faisant fi du dogme catholique qu’il était “vrai Dieu et vrai Homme” ou plutôt “pleinement Dieu et pleinement Homme”.
    Et s’il était pleinement Homme, il avait alors une identité ethnique, une langue, un pays, une conscience politique, sociale, économique etc…
    Et tout ce qui le faisait “Homme” était enraciné dans le fait qu’il était un Hébreu.
    Or ces faux chrétiens lui inventent une généaologie, un peuple, une langue, un pays totalement anonyme, sans formes et sans saveurs locales, sans goûts et sans couleurs, sans terroirs et sans racines, bref un “zombie” hors du temps et de l’espace, et cela afin de le déshébraïser au stade premier, pour le palestiniser au second stade.
    C’est très subtil de leur part pour gruger les chrétiens d’occident, et même manipuler certains chrétiens d’Orient qui tombent dans le piège, mais avec moi ça ne marche pas ! Je lis ces manipulateurs comme dans un livre ouvert.

  6. Bonjour Pelage. Je n’ai pas trouvé la possibilté de cliquer sur réponse. Aussi je vous réponds ici.
    Votre commentaire demande une réponse, quasiment à chaque ligne, et si je me laissais aller, nous aurions droit à un fascicule de 30 pages. Je vais donc essayer d’être succint et de me contenter des trois points principaux:
    Premier point : Je vois partout des gauchos-bobos pro-palos, car ils sont en effet partout. Et même ceux qui croient “arborer” leur propre opinion, sont à ce point aliénés qu’ils ne s’en rendent pas compte.
    Evidemment que ce n’est pas Sand qui a inventé le mythe khazare ! Sand n’a jamais rien invité du tout ! Il est un compilateur –manipulateur. Il n’a fait que vulgariser ce mythe de Poliakof, c’est tout !
    Et lorsqu’on parle du “mythe khazare”, prière de ne faire usage de “langue de bois” en disant que la khazarie était un état multi-ethnique et pluri-confessionnelle.
    Nous parlons ici du mythe comme quoi les “ashkénazes” seraient des descendants des “Khazares” et donc qu’ils ne sont pas des descendants d’Hébreux”, et que de ce fait ils ne peuvent revendiquer “la Palestine”, en tant que “descendants d’Hébreux” ?
    Est-ce que je me trompe ? Donc parlons peu mais parlons-bien : Il n’y a aucune preuve historique ou génétique au mythe khazare. Il y a eu des recherches ADN dans ce sens , et le résultat est que les “ashkénazes” et les “sepharades” ont les mêmes gênes et un très large ADN commun. Par contre, ils n’ont aucune parenté ethnique avec les Khazares qui comme tous les mongols-caucasiens avaient les pommettes hautes et les yeux bridés.
    Vous en avez vu beaucoup de “Ashkénazes bridés” ?
    Je me contente de cela pour jeter aux orties tout le “mythe khazare” dont vous êtes tant le “fan”, on se demande pourquoi. A moins que…
    Deuxième point : concernant l’inné et l’acquis, vous réitérez l’amalgame en y ajoutant la “langue”. Or la langue est aussi du domaine de l’acquis et non de l’inné !
    Tout votre développement sur la « conversion ethno-linguistique », est un amalgame incroyable de ces deux notions distinctes. Cela n’existe pas et ne peut exister de “conversion “ethno-linguistique “. Tout au plus, il peut y avoir une ethnie (inné) qui (pour telle ou telle cause) a adopté une langue étrangère qui n’était pas sa langue vernaculaire (acquis).
    Et à présent, je vais vous dire la raison de votre amalgame :
    Etant donné que pour vous la notion “ethnie” est nocive, alors vous la supplantez par “nation”.
    Et donc, vous octroyez à l’enseignement à un bébé la langue de ses parents (qui est du domaine de l’acquis) une dimension génétique (inné).
    Et donc pour vous, il suffit qu’un non-Hébreu se soit emparé du Pays des Hébreux, se mette à parler hébreu et réside dans cette contrée, pour le déclarer Hébreu.
    Et par contre si un Hébreu indigène (etniquement parlant, donc avec un grand H, du Pays des Hébreux a été spolié, chassé de sa Patrie, opprimé, persécuté, dhimmitisé, déculturalisé, aliéné, alors pour vous il perd ses gênes, donc son appartenance ethnique.
    Que peut bien signifier cette confusion totale de la pensée ou alors cet amalgame volontaire de l’inné et de l’acquis, sinon notre dépropriation du Pays des Hébreux (rebaptisé “palestine”) et de notre patrimoine, afin de vous l’appropriez ou le transmettre à d’autres “nations” (y compris la Oummah panarabiste-islmamique) ?
    Ah Ah ! C’est donc pour cela que vous niez aussi mon appartenance ethnique au peuple Hébreu !
    Vous voyez, je ne suis pas dupe. Je ne suis pas dupe non plus de votre intention lorsque vous enfoncez les portes ouvertes en disant “les levantins phéniciens (Hébreux amazighés ?) , pas plus que les romains, les vandales, arabes, ou turcs, n’étaient assez nombreux pour changer l’inné génétique des amazigh.
    Ou et quand ai-je dit le contraire. J’ai dit “Quant aux Berbères, ce ne sont pas tant eux qui se se sont judaïsés, mais plutôt des Hébreux qui se sont berbérisés en particulier chez les berbères dits « kabyles ».
    Donc un peu plus de précision et de probité lorsque vous me faites un prcès d’intention qui n’a pas lieu d’être.

    Et le troisième point se déduit des deux premiers :
    Tout d’abord, je n’ai jamais évoqué de ” classes dirigeantes judéennes ne parlant pas hébreux” (L’ajout du X, est un lapsus révélateur de votre part sur votre confusion entre ethnie et langue.
    J’ai dit que les classes dirigeantes judéennes parlaient évidemment l’hébreu mais faisaient aussi usage du grec ou du latin avec l’administration occupante.
    Quant à la sentence de Jésus : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. »
    Votre citation, prise de Segond, est biaisée. Elle est écrite différemment en grec. La voici : “Allez ensuite, faites disciples les nations etc…
    Car avant cela, Jésus avait dit à ses propres disciples : “Je n’ai été envoyé que pour le troupeau perdu de la maison d’Israël” !
    C’est donc qu’au début, Jésus parlait en hébreu à son peuple, et ce n’est qu’après sa résurrection, qu’il a donné à ses disciples (pas à son peuple) la mission de “faire disciples les nations”, et donc évidemment de leur apporter un enseignement en la langue de ces nations : araméens, grecs, romains, celtes, etc…
    Or le sujet de cet article était “La langue de parlée de Jésus et de son enseignement à ses disciples.” Et la réponse est : l’hébreu ! Et non l’araméen ! CQFD
    Et étant donné que j’ai déclaré être son frère, ethniquement parlant, j’ai aussi avec lui ce même point commun que je parle l’hébreu et que mon enseignement en Israël se fait en hébreu.
    Pour ce qui est de l’adhérence à son message, ou des contingences théologiques, confessionelles, religieuses, de Foi et de Croyance, cela est un tout être sujet.
    Donc nul besoin de monter sur vos grands chevaux en disant :” Le Christ est à tout ceux qui acceptent son message, même si ce sont les européens qui lui ont rendu le plus vibrant hommage et seraient les mieux placé pour en revendiquer la « propriété ».
    Lorsque je dis que vous l’avez divinisé pour le deshébraïser, je ne parle pas d’un vol de propriété intellectuelle, mais une négation de son appartenance ethnique et linguistique hébraïque pour le biais de sa divinisation.
    Et cette manière d’agir, assez peu fidèle à l’éthique de vérité de Jésus, laisse – chez moi – planer des doutes sur votre authentique identification avec son message.

    • Bonjour,

      Je ne comprends pas du tout votre position : la “divinisation” de Jésus excluerait son enracinement dans le peuple hébreu.

      je n’ai que des connaissances très pauvres en théologie chrétienne mais je sais que la question de la nature divine/humaine du Christ et la question de la confusion -ou pas- de ses deux natures a fait l’objet de polémiques passionnées et même violentes dans les premiers siècles.

      Pour les Catholiques, il en a résulté que Jésus est “vrai Dieu et vrai Homme”.

      Je comprends parfaitement que cette position est très difficile à appréhender, mais, en tous les cas, elle ne nie en aucune manière, encore une fois, l’enracinement hébreu de Jésus …

      D’ailleurs depuis des décennies, les recherches des théologiens catholiques ont très souvent pour sujet l’enracinement de Jésus dans son Peuple, dans sa terre, dans sa langue …

    • “Par contre, ils n’ont aucune parenté ethnique avec les Khazares qui comme tous les mongols-caucasiens avaient les pommettes hautes et les yeux bridés.”

      Pensez-vous vraiment que tout les khazars avaient gardé le type est-asiatique après des siècles et des milliers de km de migrations ?
      Simple constat, les mouvements de population concernent majoritairement des homme, voir l’invasion islamique actuelle. Donc les nouveaux arrivants prenaient femmes dans les populations conquises. Et ce n’est pas faire de langue de bois que la khazarie était multiethnique, des alains, slaves, goth, turcs et autres peuples d’asie centrale et du caucase. Avant ça, Attila et ses huns régnaient également et principalement sur des sujets non turques.
      Pareillement, les hébreux qui se déplaçaient comme négociants ou soldats prenaient des compagnes où ils le pouvaient et les convertissaient.
      La majorité des ashkénazes n’ont pas plus le type levantin que le type mongol, beaucoup de blonds et de roux aux yeux bleus.
      Une connaissance qui a passé quelques temps au Liban me disait que les palos le prenaient pour un israélien vu qu’il est blond aux yeux bleus.

      Mais vous me dites qu’un juif russe blond, un juif chinois bridé ou un juif éthiopien appartiennent à la même ethnie ? C’est pas plutôt vous qui avaient l’ethnie en horreur ? Moi il ne me viendrait pas à l’idée de voir en un syrien ou un antillais des frères, quand bien même ils sont chrétiens et avec des ancêtres paternels venant de France.
      Pour ce qui est de la génétique, quelques juifs célèbrent ont l’haplogroupe paternel Q, asiatique, ce qui tendrait à prouver que leur ancêtre n’était pas levantin.
      https://www.eupedia.com/europe/Haplogroup_Q_Y-DNA.shtml#famous_people

      Mon intention n’est pas de vous dépossédez de votre droit à cette bande désertique nommée Israel, Palestine, Judée-Samarie. Personne de sensé n’en veux, y a bien que les musul et les israélites pour se disputer à propos de ce coin entouré de barbares salafistes. Les juifs l’ont pris aux anglais qui l’avaient pris aux ottomans, et avant ça tout les grands empires.
      Comme on dit, y sont tous passés dessus, sauf le train.
      Lors, arrêtez votre parano, pas besoin d’exporter ce conflit, nos musul “français” (vu qu’ils touchent la CAF) y parviennent déjà très bien, quoiqu’ils n’aient pas plus d’intérêt dans l’histoire que les européens.
      Au demeurant, la possession vaut titre, et la force donne le droit, ainsi que l’usage fait de la chose. Et y a pas photo, des européens israélites comme les ashkénazes ont fait meilleure usage en 70 ans d’Israel que les musulmans levantins en 1400.

      Je n’ai pas personnellement deshébraïser (drôle de néologisme en passant) le Christ, mes ancêtres étaient des païens collectionneurs de têtes (le siège de l’âme) à l’époque. C’est d’ailleurs une accusation sans fondement, sur la plupart des calvaires et crucifix se retrouve l’inscription INRI, Iesvs Nazarenvs Rex Ivdæorvm. Si Jésus est bien reconnu par les chrétiens comme étant de Nazareth et roi des juifs, en quoi est-il “deshébraïsé” ? C’est “vous” qui l’avaient reniés.
      Comme le roi Charles VII a renié Jeanne d’Arc et a laissé les suppôts des anglais la passer à la broche. Devant tant de veulerie elle se serait écriée “vous ne m’avez pas cru, vous m’aurez cuite”.

      Bien pratique, ce “vous”, cela permet de mettre tout le monde dans le même panier, dans le cas présent les pharisiens et les judéo-chrétiens opposés aux mutilations génitales et aux taboo alimentaires comme vous-même.
      M’enfin, même si vous croyez être un authentique hébreux (libre à vous), cela ne valide pas votre prétention à comprendre mieux le message du Christ que des chrétiens et descendants de chrétiens. Imaginez que tout le monde face comme vous, les népalais ennuieraient tout le monde pour avoir “inventé” le bouddha, les iraniens casseraient les pieds aux indiens en revendiquant la paternité du védisme et du zoroastrisme. N’a-t-on pas déjà les arabes et les arabisés pour emmerder le monde ?

      • Bonsoir Pélage. Là encore, il me faut vous répondre point par point car vous persistez dans vos amalgames et langue de bois.
        1. Le concept “d’ethnie”, et en particulier celui de l’ethnie exogame des Hébreux, n’est pas un concept de “race”.
        Et donc, le f

        • Autant revenir aux fondamentaux alors, voyez les termes d’ethnies, de groupes ethno-linguistiques (germanique, celtique, slave, sémitique), ethno-religieux (juifs, druzes, samaritains), etc.
          Répondre point par point est inutile, Jésus était hébreux, vous ne l’êtes pas, ce groupe ethnique n’existe plus en tant que tel, les samaritains étant leurs descendants les plus proches. Comme les romains n’existent plus, même si les italiens sont leurs descendants.
          Ethnie exogame, c’est ce que je définis comme conversion ethno-linguistique, les hommes prennent des femmes d’autres cultures/ peuples, les enfants prennent les langues, coutumes et croyances du père.

          • Vos pseudo “fondamentaux” sont totalement factices ! Il n’y a jamais eu de peuple” d’ethnie, ou de groupe ethno-linguistique appelé “sméite” ou “sémitique”.
            Ce terme de “sémitique” a été forgé par un philologue allemand du XIIIème siècle pour classer arbitrairement des langues qui lui semblaient proches.
            Par contre, vous vous empressez pour dire que le groupe ethnique des Hébreux n’existe plus et que seuls les Samaritains peuvent s’en targuer.
            Et bien figurez-vous que des recherches d’ADN ont été entreprises et ont prouvé qu’entre les Hébreux samaritains et les autres Hébreux israélites judaïsés, il y une très grande identité ethnique sur la base de leur ADN.
            Donc manque de bol !
            Et d’après votre dernière phrase, je comprends que le concept d’ethnie exogame ne vous est pas encore clair : Il ne s’agit pas de “prendre” systématiquement des femmes de peuples étrangers, mais de ne pas interdire cette possibilité lorsque pour une raison ou une autre un Hébreu ne trouve pas une Hébreue pour l’épouser et avoir avec elle une descendance. Et cette possibilité a été peu utilisée par les Hébreux.
            Quant à “ethno-linguistique”, il me semble que vous ne comprenz pas non plus que dans cette expression la primauté est donnée à l’ethnie et non à la langue. Autrement, on aurait dit “Lingo-ethnique”. Ce qui est tout autre chose, et ne peut servir qu’a désigner la langue d’une ethnie..

      • Rebonjour Pelage. Mon début de réponse a été malencontreusement posté sans le vouloir. Alors, je poursuis point par point.
        2. N’étant pas membre d’une ethnie endogame, mais exogame, un Hébreu peut épouser une non-Hébreu et sa descendance est donc au moins à 50 pour cent hébreue. Ce qui importe est que tout comme un fleuve qui se verse dans la mer salée, et ne ne peut l’adoucir, le nombre des mariages exogames ne doit pas dépasser un certain pourcentage de non-retour.
        Et le peuple Hébreu, dans toutes ses communautés y compris ashkénazes, a toujours été extrêment vigilant à ne pas dépasser ce point de non-retour de l’ethnie exogame afin de conserver sa définition et son identité ethnique.
        3. Que connaissez-vous du “type levantin” ? Est-ce que l’orientalisme occidental ne vous fait pas confondre “type levantin” et type “arabique” ?
        Les Hébreux d’un point de vue physionomique étaient un peuple méditerranéen bien plus proche des Cypriotes que des Persans ou des Bédouins du Hedjaz. Il y avait une gamme large de couleur de cheveux, de poil, de peau et d’oeil, allant du très clair, yeux verts-bleux, et même cheveu rouquin, et jusqu’à l’autre extrémité : teint mat, cheveux noirs, et peau basané. Vos poncifs et vos préjugés sont pris en droite ligne de sites d’internet qui pullulent de pseudo “enquêtes génétiques”. manipulatives. Donc prière de ne pas me faire de copiés-collés ou de me mettre des liens dans vos commentaires. Car si vous rentrez dans ce petit jeu, je peux moi aussi vous submerger de ce genre de liens. Je vous demande la jugeotte, de la rigueur dans la pensée et dans la déduction rationnelle; Pas plus.
        4. La force n’octroie aucun droit. Seul la justice historique donne des droits. Et le peuple Hébreu, n’a rien “pris” des occupants britaniques. Il a libéré sa terre des prédateurs, des colonialiste, et des conquérants de sa patrie ancestrale. Je vois que chez vous l’antériorité des droits historiques n’a aucune valeur, et votre monde est celui de la jungle ou du zoo, et que vous n’avez aucune aspiration à la justice. Désolé, mais pour nous les Hébreux : “Justice et vérité” sont deux valeurs fondamentales, et sans elles la vie ne vaut pas la peine d’être vécue.
        4. Le titulus a été apposé par Pilate par dérision. Et cette dérision s’est justement retourné contre lui. Et ce ne sont pas les Hébreux qui ont renié Jésus, mais des Hébreux. Prière donc de ne pas “généraliser” comme le font tous les propagandistes. Tous les premiers chrétiens étaient des Hébreux, et sans eux vous n’auriez rien su de Yeshou’a-Jésus. Alors un peu de respect pour le tronc qui a porté vos branches.
        5. Je comprends mieux que vous les paroles et le message de Jésus parce que je parle sa langue et qu’il parle la mienne. Que vous le vouliez ou non ! Et ce n’est pas la bigoterie christique angélique qui est une marque de compréhension du message de Jésus, qui figurez-vous était un peu plus complexe que l’angélisme ou que certains passages bisounours des Evangiles, traduits en araméen, puis en grec.
        6. Je ne considère pas vous “emmerder” par mes analyses historiques-linguistiques-philologiques-étymologiques, mais au contraire vous enrichir et vous désaliéner du bourrage de crâne que vous avez subi depuis perpète
        Et prière de ne pas me comparer aux panarabistes dont on sait qu’ils sont le fer de lance de l’islamisation. Ils vous manipulent pour mieux vous phagociter et vous envahir. Nous les Hébreux, nous n’avons aucune prétention d’envahir ne serait-ce qu’un cm de la terre de la France ou de tout autre Etat.ou pays.
        Nous ne revendiquons que la récupération de notre patrie ancestrale de laquelle nous avons été spoliés par la force prédatrice romaine, et qu’après elle, d’autres forces colonialistes et prédatrices – comme celle du panarabisme islamique et son Cheval de Troie palestiniste, oeuvrent à nous en dépouiller.
        . . .
        .

        • 4. La force donne le droit, c’est une vérité pour beaucoup, et cela a pu être vérifié. De même, celui qui se dépouille volontairement de la force perd son droit.
          Voir l’état français. Importe en masse du criminel musul, impose des lois et taxes injustes pour ce faire, force la population autochtone à être des dhimmis au mépris de la justice historique.
          Mais les musul n’ont rien conquis, et l’état a réduit les moyens de ses chiens de garde, police et armée, donc le peuple ne peut pas être réduit par la force et commence à se révolter.
          En Israel, les palos envoient leurs gosses futures terroristes et leurs femmes face à l’armée, se disant benoîtement que l’état va cédé aux pleurs des gaucho. Manque de bol, ça ne marche pas ainsi, l’état a la force et le soutien, je présume, de la majorité.
          Perso je m’en tape des palos, ils ont foutu la merde en Jordanie et au Liban.
          Et je ne prétend pas détenir la vérité, qui déjà du temps de Pascal, différait selon que l’on se trouvait en deçà ou au delà des Pyrénées. Alors d’une rive à l’autre de la Mare Nostrum…
          Et pour la justice, ça dépend souvent de quel côté du manche on se place.

          Pour ce qui est de Pilate que vous considérez comme un criminel et de la vérité, il a dit de Jésus “je ne vois aucun mal en lui”.
          Savoir s’il l’a appelé roi des juifs par dérision est plus délicat.
          N’aurait-il pas dit :
          “Mais, comme c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?”
          Comme s’il ne voulait pas prendre partie.
          J’imagine que ce fonctionnaire romain, confronté à des populations enclines à la révolte, a cédé pour éviter les troubles. Il aurait été par la suite renvoyé et disgracié pour des raisons inconnues, et vu le caractère brutal des romains, c’était sûrement qu’il était considéré comme “modéré”. Après, c’est affaire de croyance, mais les chrétiens en général ne le considèrent pas comme une ordure, plus comme la bonne poire.

          5. D’après votre argument, si j’étais hébraïsant, je serais aussi qualifié que vous pour comprendre son message. Mais quelles sont vos sources, vu qu’il n’a rien écrit en propre, et qu’on ne connais son message qu’à travers les écrits de ses disciples ? Comme Socrate, lui aussi accusé de blasphème et de sédition, dont le martyr et la pensée ont également inspirés le christianisme. Un individu qui ne lis pas le grec ancien ne pourrait-il comprendre et admirer sa pensée et son exemple ?
          On en reviens à cette “spoliation” qui vous obsède.
          C’est de l’inné ou de l’acquis ?
          Remarquez, si les musul pensaient comme vous, ils arrêteraient de vouloir nous infecter avec leur virus satanique.

          6. Pour ce qui est de vous assimiler aux musul, faut dire qu’on pourrait voir des points communs. Les uns voient des gauchistes pro-palos antisémites partout, les autres des islamophobes d’extrême-droite américano-sionistes.
          Alors que la part de la population mondiale qui n’est ni hébreux ni arabe (quelques milliards tout de même) s’en fout royalement et a d’autres soucis.
          Cette culture de la paranoïa semble commune chez les hébreux comme chez les soumislamiques, se défier constamment des gentils, des kouffars.
          Donc voyez un peu à vous désaliéner de votre propre bourrage de crâne.
          D’ailleurs vous utilisez le même sabir que les panarabistes.
          “Forces colonialistes et prédatrices”.
          Sans le colonialisme humaniste qui a idiotement postulé que tout les humains sont capable de s’élever par la science et la raison, le monde se porterais peut-être mieux. Comme vous, je suis un anticolonialiste, ça nous fait au moins un point commun. Israël aux hébreux, l’Europe aux européens.
          Je ne prétend pas détenir la vérité, qui déjà du temps de Pascal, différait selon que l’on se trouvait en deçà ou au delà des Pyrénées.

          • A Pélage. Je lis votre long commentaire, et je ne parviens pas à saisir où vous voulez en venir. Il y a trop de contradictions internes. Et je me vois obligé à nouveau à les décortiquer “point par point”.
            1.Si la force donnait le droit, cela signfie la justification de toutes les injustices. D’autant plus que vous zappez totalement sur ce qu’est l’aliénation d’un peuple par toutes sortes de coercitions et de pressions jusqu’à le dépouiller de son droit à réagir par le combat contre la force oppressive.
            Votre analyse est donc superficielle. Et la preuve est que vous-même vous dites que le gouvernement français oeuvre “à dhimmitiser la population autochtone au mépris de la justice historique !” Et vous ajoutez même que “le peuple ne peut être réduit par la force et commence à se révolter”.
            A la bonne heure !
            D’autre part on peut dire que les musulmans ont partiellement conquis votre pays, au moins du point de vue religieux, puisqu’il est reconnu comme une religion licite.
            2. Votre appréciation de Pilate est à la fois superficielle, bigote, naïve, et dénuée de toute analyse critique.,
            Vous accordez trop de crédit à ce que plus tard les Evangélistes lui ont mis dans la bouche, en le dédouannant de son comportement et sa nature criminelle, afin que les autorités romaines ne déclarent pas le mouvement chrétien naissant comme “illicite”, “rebelle”, et “ennemi de Rome”.
            Il a donc bien fallu aux Evangélistes de mettre de l’eau dans leur vin, et de ne pas faire apparaître dans leurs textes toute leur haine envers ce méga-criminel qui a fait crucifier des milliers de rebelles hébreux (Jésus ne fut pas le seul crucifié pour le motif de rebellion contre Rome, loin de là).
            Et si Pilate a été plus tard démis de ses fonctions par Rome, c’est justement parce que sa cruauté (et son apreté au gain) avait mis tout le pays en ébullition de rebellion ! Donc tout le contraire de la “bonne poire” que les Evangélistes nous décrivent !
            3. Concernant Jésus et sa langue. Ses disciples les plus proches, qui l’ont suivi et écouté, ont conservé ses “loggias” (paroles, bons mots, paraboles, métaphores, discours, sentences, maximes, ordonnances etc…) et les ont transmises dans la langue dans laquelle elles ont été dites, avant que celles-ci aient été traduites.
            Il est donc indispensable de retrouver la langue originelle de ces loggias pour reconstituer le sens profond de ces paraboles ou métaphores. D’autant plus qu’entre l’hébreu et le grec, il n’y a aucune proximité linguistique. Ce qui n’est pas le cas entre le grec, le latin, et le français.
            Votre exemple de Socrate ne tient donc pas la route, d’autant plus que le style du discours de Socrate n’avait aucun lien avec celui de Jésus, tout cousu de réminiscences et de paraboles remaniées mais tirées de l’AT en hébreu.
            4. Encore une contradiction interne dans votre commentaire : Vous parlez de “colonialisme humaniste”, et deux lignes plus loin vous dites “comme vous je suis un anti-colonialiste”. Il faut savoir ce que vous voulez ! Surtout lorsque vous m’accusez de faire usage “du même sabir que les panarabistes”. Donc pour vous, si quelqu’un entre chez une fleuriste pour lui acheter des fleurs, et qu’un autre y entre pour la braquer, ces deux ont un point commun. Merci !

            Vous savez, nous avons une expression hébraïque qui dit : “On accuse toujours autrui de ses propres tares”.

          • 1.”D’autant plus que vous zappez totalement sur ce qu’est l’aliénation d’un peuple par toutes sortes de coercitions et de pressions jusqu’à le dépouiller de son droit à réagir par le combat contre la force oppressive.”

            Vous vous contredisez et me donnez raison dans le même paragraphe.
            – le gouvernement français oeuvre « à dhimmitiser la population autochtone au mépris de la justice historique ! » Et vous ajoutez même que « le peuple ne peut être réduit par la force et commence à se révolter ».
            Donc nous somme d’accord sur ce point.
            Si les musul ont partiellement conquis l’Europe, ils n’ont jamais quittés la Palestine/ Israel. 20% d’arabes israéliens qui aiguisent leurs couteaux. Vous leur filez des places dans vos universités et des aides sociales.

            2. Accusations de bigoterie (encore), terme de gaucho islamophile anti-chrétien ouvert à “l’autre”.
            En passant, quelles sont vos preuves que Pilate était âpres au gain ?
            A-t-il été soudoyé par les marchands chassés du temple par Jésus ?
            Les romains qui finissaient en disgrâce, c’était généralement pour avoir été trop mou ou trop fou, et ne pas avoir convenablement graissé la patte de leurs troupes et des administrations. Alors soit Pilate était probe, soit radin.
            S’il avait fait preuve de fermeté, cela dit, les révoltes de 70 et de 132 n’auraient pas eu lieu.
            Pour les apôtres ayant mis de l’eau dans leur vin, c’est probable, fallait bien convertir, donc présenter un bon romain. N’empêche que ça n’a pas empêché les persécutions.

            3. Ces “loggias”, d’où viennent-elles donc ? L’exemple de Socrate se tiens, on ne sait de son message que ce que ses disciples ont retenu, comme pour Jésus, et les uns comme les autres ont écris en grec, même si ce n’était pas le même dialecte à 4 siècles d’écart.
            Prétendre que des hébreux férus de culture grecque ne connaissaient pas Socrate, Platon est présomptueux.

            4. [Vous parlez de « colonialisme humaniste », et deux lignes plus loin vous dites « comme vous je suis un anti-colonialiste ». Il faut savoir ce que vous voulez !]
            Je me rend compte de la distance linguistique entre l’hébreu-yiddish moderne et le franco-parisien vulgarisé. Lost in translation, comme disent les anglophones.
            C’est vous qui faites de l’humanisme une valeur.
            [C’est une régression qui a entravé le cours naturel de toute société antique censée conduire d’un polythéisme primaire à l’agnosticisme, et enfin à l’humanisme.]
            Le colonialisme occidental avait bien des justifications humanistes, voir Jules Ferry. De gauche. Les “droitistes” étaient contre, ça coûte cher, faible retour sur investissement, déficit en fait. Pour ça que Trump retire les troupes de Syrie, Afgha, Irak. Toutes les oeuvres colonisatrices européennes se sont soldées par des échecs, Algérie, Afrique du Sud, USA (en cours), ISrael, je ne vous le souhaite pas, mais 20% de musul, à moins de les convertir…
            Donc pour ce qui est d’accuser les autres de ses propres tares..
            Voir la parabole de la poutre et la paille.

  7. Jésus n’a jamais existé, la preuve : Paris-Match n’a jamais publié de photos. Vous me faites tous marrer avec vos délires de vieilles bonnes femmes et je ne suis pas étonné de voir dans quel état se trouve ce pays avec des rigolos dans votre genre.

  8. Et pourquoi ne pas croire en Ashera? Parce que Jahve-Elohim à aboli les sacrifices humains en retenant le couteau d’Abraham? Sous entendu: le culte de la Déesse était sanglant et exigeait le sacrifice d’innocents. Implicitement, une féministe comme Françoise Gange l’a admis, en faisant l’apologie d’une civilisation sumérienne matriarcale où le sacrifice – volontaire certes, mais sacrifice quand-même – des mâles était pratiqué. Ah le vieux fantasme de la castration toujours en vogue chez les féministes! En douce, on fait passer l’idée que le culte de la Déesse était cruel. En se fondant sur le fait qu’à une certaine période de l’histoire de l’humanité, des cultes de forme à la fous matriarcaux et sanglants sont apparus? Quid des religions matriarcales des origines? Pour le moins, ne peut-on admettre la possibilité d’une ancienne version de la légende d’Abraham et Isaac où c’est Ashera qui retient le couteau?
    Dans les formes marginales de l’hindouisme encore subsistantes a des epoques récentes, Kali, sous son nom de Durga-la-sanglante, avait bon dos: on lui attribuait la responsabilité des sacrifices sanglant. Quid là-aussi de la réalité historique la plus ancienne?

    • A Peter Wardein> Vous faites là de l’apologie monothéiste de ,mauvais aloi,.
      L’injonction biblique prétendument de haute portée morale « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », parle d’un prochain monothéiste. Si jamais il est animiste ou polythéiste, haro sur le baudet ! Il faut au contraire le haïr, voire le trucider. Comment justifier les appels aux meurtres de païens ? Et quand bien même des adultes se livrent à des orgies, leurs enfants doivent-ils être égorgés ? Est-ce Satan qui dort sous la Bible ? Est-ce là l’éthique monothéiste ? En quoi est-elle un ‘progrès’ en comparaison aux plus sanguinaires des polythéismes ?
      La prétention du monothéisme d’avoir fait faire à l’humanité un grand bond éthique, comparé à la dépravation et la barbarie des coutumes polythéistes, est un leurre. C’est une régression qui a entravé le cours naturel de toute société antique censée conduire d’un polythéisme primaire à l’agnosticisme, et enfin à l’humanisme.
      D’ailleurs, le monothéisme n’a pas « adouci les mœurs ». La protection de l’étranger, la sollicitude pour le pauvre, la veuve, l’orphelin ou la défense du faible et de l’opprimé, faisaient déjà partie intégrante de nombreuses sociétés païennes qui pouvaient d’elles-mêmes et au fil du temps et de l’histoire, devenir de plus en plus morales, éthiques, humanistes.
      or le monothéisme judaïque (ne parlons pas du monstre islamique qu’il a aussi et en partie enfanté) est resté de par son essence, figé dans ses « lois divines éternelles », discriminatrices envers la femme et l’handicapé , et implacablement cruelles à la moindre incartade.
      Ce qu’il croyait être éthique il y a des siècles, l’est encore pour lui aujourd’hui, comme par exemple le bannissement des femmes lors de leurs menstruations ou la circoncision, et sa “cachérisation” débile des aliments L’éthique fossilisée du monothéisme est depuis belle lurette révolue. Elle est de loin dépassée par l’Humanisme qui y voit de la barbarie et de l’obscurantisme.
      Les spiritualismes hindous, bouddhistes, taoïstes, lamaïstes sont eux devenus progressivement des philosophies de non-violence.
      Pourquoi en aurait-il été autrement du polythéisme-paganisme hébreu-cananéen, décrié et montré sans cesse du doigt comme “abominable” pour glorifier le monothéisme ?
      D’autant plus que des valeurs humaines comme altruisme, dignité de la vie humaine, liberté, lutte contre l’esclavage, compassion pour les bêtes de somme, protection des faibles, respect de la nature, y existaient, et bien avant l’hénothéisme israélite puis le monothéisme judaïque. .
      Quant à la pseudo pratique de sacrifices humains chez les Hébreux-Cananéens, elle est une calomnie immonde..
      Ce dénigrement systématique est un stratagème connu pour s’accaparer les biens d’autrui. Il cache aussi autre chose : jusqu’au Ve siècle avant J.-C., le gros du peuple hébreu, en Samarie, en Galilée, en “Phénicie”, dans le Sharon, sur le littoral cananéen, dans le Néguev et le Sinaï, en Idumée, ou sur la rive est du Jourdain, était hostile à la théologie de ‘peuple- religion’ initiée par la secte judaïque de Jérusalem.
      Toutes les imprécations des ‘prophètes’ bibliques sont d’ailleurs dirigées contre ces Hébreux « vénérant leurs arbres-totems », symbolisant l’âme des ancêtres.
      Et quand bien même il y avait anguille sous la roche des médisances anti-palythésites, pa£iennes, totémistes, et animistes , de l’eau a coulé sous le pont de l’Histoire, depuis qu’un Hébreu israélite – quelque peu animiste sur les bords – et répondant au nom de Yeshoua’-Jésus disait « Ce que vous aimez qu’on vous fasse, faites-le à autrui »..

      • Malheureusement en refusant d’écrire leurs connaissances et leur philosophie qu’ils transmettaient oralement, les savants et les druides ont contribué à la disparition de la culture Celte qui s’étendait sur presque toute l’Europe.
        Je suis d’accord avec vous sur la nature sectaire des religions monothéistes.
        Il faut avoir beaucoup de force et de courage pour refuser d’être un mouton, pour être calme face à des gens qui croient aux soucoupes volantes mais qui n’en n’ont jamais vues, ou qui prétendent en avoir vues mais qui vous disent qu’il n’y à qu’eux qui peuvent les voir……..

      • Superbe réponse, mon cher David, qui est la mienne depuis des lustres, sans avoir vos références sur les Hébreux, que je transformerais bien en article mais je suis sûre que vous préfèrerez, si vous le souhaitez faire un article bien rédigé sur le sujet.

  9. He ben moi ce qui me gène dans le monothéisme, c’est qu’il tourne le dos à la nature, en plaçant Dieu au dessus de tout.
    C’est peut-être logique dans la mesure ou ces fables ont été créées dans des lieux où la poussière de sable est plus présente que les verts pâturages.
    Je trouve beaucoup plus saines et plus respectables les croyances qui associent les Dieux à la nature.

  10. “N’en déplaise aux propagandistes islamiques et à leurs acolytes de tous poils, Jésus était mon frère, un Hébreu qui parlait l’hébreu.”

    Belhassen c’est tunisien comme blase. Jésus était punique ? Pourquoi un juif tunisien serait plus “frère” avec le messie qu’un chrétien syriaque, maronite ou copte ? Zemmour est franc quand il déclare “mes origines sont en effet berbères et mon nom signifie en effet olivier en berbère. ” Il ne fait pas comme d’autres nord-africains qui se déclarent au gré de leur fantaisie arabes ou cananéens. Même chez les racialistes protestants US il y a des anglo-saxons pour prétendre qu’ils sont les vrais hébreux…

    “Et ce n’est pas en le « divinisant » que des chrétiens malintentionnés et collabos des musulmans, l’arracheront à son peuple hébreu !”
    Les chrétiens ont divinisé Jésus notre sauveur bien avant l’antéchrist Bergoglio et les lèches babouches qui l’ont précédé. D’ailleurs les hébreux, ou ceux qui se prétendent tel, l’ont rejeté et n’ont pas manqué de le faire savoir.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nittel_Nacht

    Nul n’est prophète en son pays.

    • A Pélage. Parce que l’administration arabo-musulamne occupante et colonialiste a imposé à mes ancêtres d’adopter un patronyme arabe, j’ai perdu pour cela mon origine ethnique hébreue ???
      Drôle de logique !
      Si donc demain les panarabistes islamiques envahissent totalement la France et y prennent le pouvoir et que au lieu de votre patronyme gaulois ou français de souche, ils vous imposeront un patronyme arabe “El Moust’a’reb”, cela changera d’un coup votre origine ethnique et rétroactivement celle de vos aiïeuls”???
      Zemmour est un ignare concernant l’identité ethnique car il ne prône que l’identité “nationale”.
      Et nul besoin de me fournir les élucubrations d’évangélistes.
      En somme vous me niez mon origine ethnique hébreue, sans me^me exiger de moi un test ADN.
      En somme, c’est exactement ce que je disais dans ma conclusion : vous êtes un faux chrétien, et vous avez divinisé Jésus pour mieux le déshébraïser tant votre haine des Hébreux est viscérale.
      Pour votre gouverne, les Hébreux n’ont pas “rejeté” Yeshou’a-Jésus. Ce sont ses opposants judaïques théologiques qui l’ont rejeté.

      • “Parce que l’administration arabo-musulamne occupante et colonialiste a imposé à mes ancêtres d’adopter un patronyme arabe, j’ai perdu pour cela mon origine ethnique hébreue ???”

        Comment savez-vous que vos ancêtres n’étaient pas des collabos comme Saul de Tarse et Flavius Josèphe, citoyens romain ? Ou comme Maïmonide et le messie Sabbataï ? Voir simplement des puniques, voir des berbères, convertis au judaïsme ? A ce moment là, pourquoi un évangéliste coréen ou un serbe orthodoxe ne pourraient-ils légitimement se prétendre descendants des hébreux ? Ou un vegan bouddhiste californien d’origine irlandaise se croire le frère de Siddhartha ?

        “En somme vous me niez mon origine ethnique hébreue, sans même exiger de moi un test ADN.”
        Je n’ai rien à exiger de vous, mais vous admettez que des méthodes scientifiques existent. Bien, produisez cette preuve, si ça vous apaise.
        Même si vous devez bien vous rendre compte qu’un kaïfeng, un falasha ou un ashkénaze ne vous sont pas apparentés. Comme un sunnite du caucase n’a aucun lien biologique avec un marocain ou un pakistanais, ou un catholique vendéen avec ses coreligionnaires mexicains ou philippins.

        “vous êtes un faux chrétien, et vous avez divinisé Jésus pour mieux le déshébraïser tant votre haine des Hébreux est viscérale.”

        Je vénère Yog-Sototh. Ou les Valar. Un spaghetti volant. Honnêtement quelle importance ? C’est quoi cette obsession de la religion des autres ?
        Quel est l’intérêt de baser son comportement vis à vis d’un autre sur son appartenance religieuse supposée ou avérée ?
        Samia, il me semble, a fait part de son irritation quand les dhimmis et les musul la considère de facto comme arabe et musul. Je suis baptisé mais je ne vais pas aux messes dites par des curés communistes pro-immigration ni n’obéit aux directives de l’antéchrist argentin.

        Et qu’est-ce qui vous autorise à décider qui est un “vrai” ou un “faux” chrétien, alors que la question fût débattue presque 2000 ans et n’a pas encore été tranchée, ne le sera jamais ? Etes vous un “faux” israélite pour être un descendant de berbères convertis, et considéré Jésus comme votre frère et messie, au mépris de la conception du judaïsme rabbinique ?
        Descendez de vos grands chevaux, histoire de ne plus prendre les gens de haut.

        • A Pélage. Vous mélangez l’inné et l’acquis. Si un de mes ancêtres hébreux était un collabo, cela ne lui enlève pas son identité ethnique. Il est alors tout simplement un Hébreu collabo.
          Quant aux “puniques”, ils étaient tous des Hébreux, et en particulier de la tribu de Zébulon. . leur langue était hébreue, leur culture était hébreue, et leur identité ethnique était hébreue.
          Pour votre gouverne, ce sont les Grecs qui leur ont octroyé le sobriquet de “poïniké” (pourpre) , sobriquet repris par les Romains, sans que jamais les “puniques” (ou phéniciens) ne se sont eux-mêmes jamais appelés par ce sobriquet !
          Voudriez-vous un article qui vous le prouvera en long et en large ?
          Quant aux Berbères, ce ne sont pas tant eux qui se se sont judaïsés, mais plutôt des Hébreux qui se sont berbérisés en particulier chez les berbères dits “kabyles”.
          Allez donc voir les recherches génétiques qui montrent que tous les Hébreux (les vrais, pas les nouveaux élucubrateurs) des communautés hébraïques judaïsées (y compris les “ashkénazes”) ont une large base génétique commune n’en déplaise à vos gourous gauchistes pro-palestinistes du genre Sand et les propagandistes du mythe khazare.
          Tout le reste de votre commentaire est une longue succession de l’amalgame débile entre l’inné (peuple, ethnie, base génétique commune, ascendance et filiation commune etc…) et de l’acquis : religion, confession, croyance, rabbinisme, christianisme, etc…
          Et enfin, un “faux chrétien” est celui qui trahit le message de Yeshou’a-Jésus par le biais de la négation de sa langue hébraïque, de son ethnie hébreue, de son pays hébreu, par lesquels il a véhiculé son message. C’est simple comme bonne nuit !

          • “n’en déplaise à vos gourous gauchistes pro-palestinistes du genre Sand et les propagandistes du mythe khazare”
            Vous voyez des gaucho pro-palos partout, c’est inné ou acquis ?
            Et il me semble que Sand n’a pas inventé l’hypothèse khazare, d’autres juifs européens l’ont proposé au 19e. La khazarie était un état multi-ethnique et pluri-confessionnelle, difficile d’estimé le nombre de judaïsants, probablement limité aux classes dirigeantes.

            “tout le reste de votre commentaire est une longue succession de l’amalgame débile entre l’inné (peuple, ethnie, base génétique commune, ascendance et filiation commune etc…) et de l’acquis : religion, confession, croyance”

            Ne vous déplaise, le sentiment d’appartenance à une ethnie n’est pas inné.
            Voir les “arabo” berbères. Les romanisés. Les germanisés. L’anglais contiendrait 50% de mots français et dialecte normand, pourtant les angliches se sentent anglo-saxons, certains prétendant que la population celtique fût toute entière exterminée ou mise en fuite, ce qui n’est pas corroboré par l’archéologie et la génétique. Il y donc bien eu un phénomène de “conversion ethno-linguistique”, si j’ose dire, la population d’origine s’identifiant à la nouvelle aristocratie, en acceptant le langage et les moeurs, d’abord saxonne, puis normande, et angevin. Bon nombres de rois d’Angleterre (et d’ailleurs) ne parlaient pas le vernaculaire, mais vous l’avez souligné avec les classes dirigeantes judéennes ne parlant pas hébreux.

            “celui qui trahit le message de Yeshou’a-Jésus par le biais de la négation de sa langue hébraïque, de son ethnie hébreue, de son pays hébreu, par lesquels il a véhiculé son message.”
            D’aucuns argueraient que ça c’est un vrai chrétien, pas un judeo-chrétien borné.
            Jésus n’aurait-il pas dit :
            “Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit.”
            Il fallait bien aux apôtres enseigner dans la langue du crû, araméen, grec, latin…
            Donc vous n’avez pas le monopole de Jésus en tant que phénicien amazighé, Le Christ est à tout ceux qui acceptent son message, même si ce sont les européens qui lui ont rendu le plus vibrant hommage et seraient les mieux placé pour en revendiquer la “propriété”.
            Si pour vous l’avoir diviniser est un vol de propriété intellectuelle, faites un procès ou lâchez l’affaire.

            Faudra demander à la spécialiste kabyle ce qu’elle en pense de votre théorie comme quoi les kabyles seraient les “vrais” juifs berbérisés, cela dit.
            Position assez proche des “arabes” d’Algérie.
            Les levantins phéniciens, pas plus que les romains, les vandales, arabes, ou turcs, n’étaient assez nombreux pour changer l’inné génétique des amazigh.
            Intéressante conversation en tout cas.

  11. Bonjour David Belhassen@, Cet article est passionnant et incomparable. La transmission se révèle extraordinairement en effet dans la force de votre partie “de l’hébreu sous l’araméen” et de l’examen du titulus magistralement résumé par le tétragramme. Mon sentiment (chrétien) est que votre conclusion ne rend cependant pas vraiment justice à la transcendance du Christ comme modèle offert par le Père pour chasser satan.D’où le Baptême et la prière du Notre Père, fondement/refondation de l’alliance, nous permettant à la fois de comprendre la filiation (sans jeu de mot) entre hébraïsme et christianisme, notamment à travers de la “Trinité” que l’actuel Pape renie comme ces palestiniens qui lui sont si chers..

    • Bonsoir Foralo. N’étant pas un croyant, je me place uniquement – et je l’ai bien exprimé dans mon préambule – , sur un plan de l’analyse et la critique historique, géographique, archéologique, philologique, étymologique, linguistique etc…
      Je ne nie aucunement votre droit le plus légitime à développer votre spiritualité chrétienne authentique.
      A titre privé, je préfère, et de loin, la spiritualité chrétienne trinitaire, à celle du judaïsme pharisien-rabbinique (sans même évoquer celle de la théologie-idéologie monstrueuse qu’est l’islam).
      Ma conclusion s’adressait aux “chrétiens malintentionnés”, donc aux faux chrétiens, car un authentique chrétien doit toujours être à la recherche de la vérité, ne serait-ce que pour être fidèle à la parole d’Evangile mise dans la bouche de Yeshou’a-Jésus face à Pilate : “Je suis venu pour amener la vérité. Qui est de la vérité, entend ma voix”.
      Et que lui a répondu, cce gouverneur romain, Pilate le grand criminel machiavélique pseudo “philosophe” : “Qu’est-ce que la vérité ?”
      Tout est en effet relatif pour Pilate, rien n’est absolu, ni vérité, ni justice, ni amour de sa patrie, ni identité ethnique, rien de rien ! Exactement comme le cosmopolitisme colonialiste bien pensant des gauchos-bobos d’aujourdhui ! .

      • Merci de votre réponse DavidB@ et pour le rappel de la réponse de Pilate que j’avais oubliée! (hé oui.. lacune corrigée grâce à vous.)
        שמוצאים בתנ”ך אתה יודע, כמו”אמונה היא” ?
        Bons souhaits pour l’année 2019 qui approche . F.

  12. Il parlait certainement son dialecte dans son entourage immédiat et l’Hébreux lorsqu’il s’adressait à un plus grand nombre. Il ne faut pas toujours chercher midi à quatorze H.

    • A Valkirye. Mais justement, son “dialecte” était l’hébreu à l’accent galiléen , et non l’araméen, langue des fonctionnaires let de l’administration pour différents locuteurs et peuplades étrangères !
      Il ne faut pas toujours chercher minuit à quatorze heure !

  13. Encore une tempête, stérile, sous la (les) calotte (s)…
    Qu’est-ce que nous en avons à faire de savoir si Jésus parlait l’araméen, l’hébreux ou… le patois de Provence (là, je plaisante sous l’irritation que je sens monter) ?…
    Ce qui importe est l’enseignement qu’il nous a apporté et la marque profonde qu’il a laissée sur ce “pauvre monde” qui n’en peut plus à force de bêtise et d’orgueil.
    D’autant qu’il apparaît bien que les deux langues “cohabitaient” à l’époque de Jésus… L’araméen lorsqu’il s’adressait au peuple juif, l’Hébreux lorsqu’il enseignait au Temple et qu’il avait à faire avec les pharisiens…
    Mais bon, ce que j’en dis, ce n’est jamais que ce que l’on m’a enseigné et les maîtres d’alors n’étaient ni totalement abrutis… ni palestiniens… encore moins islamophiles.

    • A Durantal. Vos maîtres, s’ils n’étaient pas des gauchos islamophiles, étaient alors des aliénés graves !
      Et si la langue d’un peuple n’a aucune importance pour transmettre un message, et bien abandonner le celte ou le français, et mettez-vous à parler en arabe, pardi !
      Pauvre France. A quelle aliénation identitaire, ses citoyens de souche sont tombés, sans même s’en rendre compte !

    • Durandal si on pense comme vous on relativise tout, après tout pourquoi ne pas avoir voulu parler allemand et avoir refusé Hitler ? Qu’est-ce qu’on en a à fairede parler allemand ou français ? Vous ne voyez pas l’importance des déclarations du pape disant justement que Jésus parlait araméen, vous ne voyez pas qu’il faut rétablir la vérité parce que nous sommes en train de nous faire manger tout cru par tous ceux qui réécrivent notre histoire pour mieux nous aliéner ?

  14. ” Le christ est Christ au jour de l’avènement pas avant Yeshoua est votre Frère ? heureux homme que vous êtes . Moi , je n’est pas cette prétention . A savoir , si celui-ci parlait hébreux ou araméen ; la réponse coule de source . hébreux dans le cadre ” liturgique ” et araméen pour le ” petit peuple sémitique ancien ” comme les catholiques avec l’idiome latin véhiculaire romain que seuls les soi-disant lettrés maîtrisaient pour leur propre compte afin de maintenir le bas peuple dans l’esclavage idéologique et social . Je suis Croyant par solidarité de mes aïeux et de tous ceux qui ont sacrifié leur Vie pour notre Pays qu’est la France sans avoir recours au talmud ni au el qur’an pour mes choix sociaux dans la défense de ma famille et mes amis face aux déicides sur le plan terrestre où surnaturel pou établir une dénationalisation mondiale et encore moins collabos envers les barbus et autres pharisiens modernes . Thanks à vous tous

    • A Albert Camus. Il n’a jamais eu de “peuple sémitique”. C’est une invention germanique, de penseurs “teutons” précurseurs du nazisme.
      D’autre part, à l’époque de Jésus, l’hébreu n’était pas uniquement “une langue liturgique”, mais également une langue vivante parlée.
      Lorsque vous aurez cesser de rabacher des poncifs wikipédiens, nous pourrions échanger des propos plus sérieux et plus fouillés.

  15. “Un Hébreu ne comprenait pas l’araméen, et un Araméen ne comprenait pas l’hébreu”. Jésus et ses disciples le comprenaient bien et le parlaient bien, pourquoi pas le reste de la population qui n’était pas forcément composé d’incultes ? Ils peuvent aussi utiliser ces deux langues selon à qui ils s’adressaient.

    Franchement, qu’est-ce qui est le plus important, que Jésus parlât et enseignât dans telle ou telle langue ou c’est le message d’amour et de paix qu’il voulait transmettre était entendu ?

    Pourquoi vouloir tout intellectualiser pour tout prouver ?

    • A Vent d’Est, Vent d’Ouest. Et en quoi revendiquer sa langue hébraïque est-il incompatible avec un message d’amour ? Et en quoi est-il interdit “d’intellectualiser”, donc de se maintenir dans le ratio et ne pas tomber dans des spéculations d’ordre “spirituel” ? Voudriez-vous m’imposer votre Foi et vos croyances ? Qu’est-ce qui vous différencie alors du musulman et de son mentor rabbinique ?
      A l’époque de Jésus, seule l’hébreu était considérée comme langue légitime et autochtone par les Hébreux. Toutes les autres langues, araméenne, grecque, et latine étaient vues comme “langue de l’occupant passé et présent”, et donc les Hébreux mettaient un point d’honneur à ne point les parler, les enseigner, ou en faire usage.
      Si vous ne comprenez pas ce point, alors vous ne comprenez rien au patriotisme. Et pourtant ce site s’appelle “Résistance Républicaine” et le patriotisme est une de ses valeurs fondamentales, avec les revendications identitaires qui lui sont inhérentes.
      Ne pas prôner ces valeurs, c’est une trahison à son peuple et à son pays ! Et sans ces valeurs, la langue française se fera phagociter et bouffer par l’arabe qui va être enseignée dans les classes primaires. Pauvre France !

  16. Bonjour david belhassen
    Votre commentaire est fort interressant.
    Je vous rappelle quand meme que la syrie et d’autres contrées étaient largement colonisées par des guerriers et des marchands grecs dès le 6ème siècle avant Jésus-Christ , donc cela n’est pas étonnant que le Christ s’exprima en grec, entre autres.
    Cela dit, bien des nationalités se sont trouvées dans les légions romaines; on y trouvait meme des syriens et des phéniciens, ainsi que des babyloniens.
    Sous occupation romaine, Jésus était obligé de s’exprimer , soit en latin, soit en grec , faute de mieux vis-à-vis de l’occupant romain.
    N’oublions pas que pour nous chrétiens , Jésus-Christ est l’Incarnation de Dieu.
    NB : il est précisé dans les évangile que le centenier était romain.
    Dieu fait chair peut parler toutes les langues qu’il veut.
    Fraternellement.

    • “il est précisé dans les évangile que le centenier était romain”

      Citoyen romain. On ne sait rien de son groupe ethnique d’origine.
      D’ailleurs il utilisa des juifs comme truchement selon Luc :
      [Et ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui des anciens des Juifs, le priant de venir sauver son esclave.
      Et étant arrivés auprès de Jésus, ils le priaient instamment, en disant : Il est digne que tu lui accordes cela, car il aime notre nation et nous a lui-même bâti la synagogue. Et Jésus alla avec eux. Et déjà, comme il n’était plus très loin de la maison, le centurion envoya des amis, en lui disant : Seigneur, ne te donne pas de fatigue, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit.]

      • A Timur. Vous voyez donc bien que le centurion romain n’a probablement pas parlé directement à Jésus, mais toujours par le biais d’un “intercesseur-traducteur”.
        D’autre part, imaginez-vous un peu en tant qu’Hébreu sous la botte des occupants romains. Ou plutôt, imaginez-vous dans votre pays en France et en tant que Français, sous la botte des envahisseurs panarabistes musulmans qui ont pris le pouvoir et instauré une administration locutrice de l’arabe ce qui risque de vous arriver !).
        Et imaginez que vous êtes un penseur dissident, un résistant, un meneur, un patriote. Allez-vous vous fourvoyer à converser en arabe, langue ? Ou feriez-vous tout pour boycotter cette langue et parler uniquement dans votre langue vernaculaire, afin de bien montrer à la soldatesque occupante ce que vous pensez d’elle ?
        Si vous me répondez que vous accepteriez de parler en arabe, alors votre France (et vous) vous êtes foutus !!! Non, merci, cette attitude de collaboset de soumis, très peu pour nous les Hébreux, et a fortiori pour les Hébreux du mouvement de Yeshou’a !.

        • Vous aimez bien les grands mots comme collabo, résistant, et autres blabla que l’école républicaine vous a seriné. Essayez quand même de vous remettre dans le contexte.
          Les français n’ont pas massivement résister contre les teutons car l’occupant avait +1 million d’otages prisonniers de guerre et ne traitait pas si mal la population. Pour sûr les centuries de la wehrmacht n’étaient pas populaires, mais c’était également le cas des “alliés” qui rasaient les villes côtières et ont envoyés la flotte par le fond à Mers el Kebir.
          Pour les hébreux, judéens, cananéens, vous avez dit vous même qu’ils ont connu plusieurs envahisseurs, qui les traitaient bien ou mal, selon que les autochtones filaient doux ou pas.
          Plusieurs factions, classes et couches sociales. Les pharisiens, des persifiés retour de Babylone qui n’avaient que mépris pour le bas peuple et parlaient un dialecte différent(votre analyse), les sadducéens issus de l’aristocratie sacerdotale (kohanim ?), les proto-socialistes esséniens, et les “ultra” sicaires et zélote. Sacré merdier, et je ne compte même pas les milliers de gentils qui avaient fait souche en Judée/ Samarie/ Canaan depuis l’époque des pharaons.

          Vous me dîtes que dans ce capharnaüm (כְּפַר נַחוּם) politiquo-ethno-religieux sans école publique et obligatoire pour laver le cerveau de la jeunesse, le peuple avait conscience de son…quoi, israélité ?
          Se souciais-t-il de savoir si le percepteur d’impôts tapinait pour pharaon, le shahinshah ou le César du moment ?
          Le nationalisme est une notion du 19e, et les juifs il me semble ont adoptés les langues vernaculaires avec un substrat hébraïque, yiddish, ladino, judéo-berbère-perse-araméen.
          Comme les peuplades islamisés ont été forcées d’adopter qui l’arabe ou le turc. Pour ma part je n’accepterais pas d’apprendre l’arabe dialectal maghrébin, mais l’Etat est décidé à l’imposer, comme jadis il avait imposé le franco-parisien au détriment des autres langues, qu’elles soient romanes, germaniques, basque ou celte.
          Et de nombreux collabos s’y mettront pour se faire bien voir de leurs nouveaux maîtres.
          Les élites retournent vite leur veste, le peuple s’accroche à sa langue jusqu’à ce qu’on le force à parler l’idiome de l’envahisseur, vous avez raison sur ce point.

          • A Timur. Vous me tancez pour faire usage de “blabla républicain” comme celui de “collabos”; Mais vous-même en faites usage.
            D’autre part, je réfute le terme de “nationalisme”, terme moderne forgé en occident.
            je parle uniquement de “peuple” dans le sens ethnique du terme, donc je revendique les droits des peuples et de leurs langues dans leur patrie ancestrale. On appelle cela “Etnicisme” ou “Particularisme ethno-culturel”.

            Quant aux envahisseurs teutons, si pour vous mépriser un peuple et le réduire à de “la chair à travail” (sans parler des exécutions sommaires, des persécutions, l’envoi aux camps de la mort, pour les “récalcitrants”, s’appelle “bien traiter”, alors grand bien vous fasse.
            Pour ma part, je combattrai tout occupant et envahisseur de mon pays, fut il .le plus “éclairé” qul soit. .

          • A D.Belhassen.
            J’ai écrit traiter “pas si mal traiter”. Au début. C’est vraiment partis en eau de boudin quand les coco aux ordres du pti père ont commencer à flinguer du casque à pointe puis à se planquer, les boches répliquaient en flinguant plus ou moins au hasard des otages. Rien à voir avec la certaine rectitude morale d’un Estienne d’Orves, du réseau Nemrod, exécuté justement parce qu’un rouge avait fumé un aspirant de la kriegsmarine dans le métro, nonobstant la demande de grâce formulé par Darnan.
            Les collabos pour la plupart se compromirent par soucis de pacifisme et pour épargner à la population plus de souffrance.
            Puis sur la fin, les troupes d’occupations étaient celles dont le reich pouvait faire l’économie, à faible valeur combative mais bien brutales, caucasiens, balkanais..

            “je combattrai tout occupant et envahisseur de mon pays”
            Position qui vous honore. Mais l’histoire démontre que 90% des membre d’une population envahie choisis l’attentisme tant que la situation est supportable. Entre mourir libre et vivre sous le joug, pour beaucoup le choix est limpide.
            Et il est rare que les envahisseur ne dispose pas d’abord d’alliés dans le pays qu’ils envahissent. C’est le pacifisme qui permis la défaite de 40. Vortigern qui invita les saxons, Agila les berbères islamisés pour se débarrasser de son rival Rodrigue.

            En France, ben le gouvernement, gavé aux pétrodollars et qui arrose généreusement les états islamiques, les partis politiques.
            Mais ils n’ont pas l’art de manier la carotte, s’en tiennent au bâton, lors on verra un soulèvement réellement populaire, ça à commencé pour des histoires d’ordre fiscale, mais il y a bien plus, les dhimmi en ont marre de la sharia.
            Et pour ce qui est du particularisme ethnique, un paquet de GJ arborent des drapeaux bretons, pas étonnant, faut que le “plouc” trimballe son gwenn ha du partout, mais aussi les drapeaux occitan, flamand, alsacien, normand…
            Preuve que le nationalisme civique n’a pas effacer la conscience ethnique.

  17. Bonjour,

    Merci pour cette magnifique étude que j’ai dévorée.

    Bien sûr, je ne peux être d’accord avec votre conclusion que partiellement.

    Le très grave problème ce n’est pas la “divinisation” mais bien la “palestinisation”.

    La “divinisation” est une question de foi (chrétienne) qui n’a rien à voir avec la “palestinisation” qui est une question politique donc musulmane ou musulmane donc politique.

    Le fait que Jésus soit Fils de Dieu n’est pas contradictoire, pour moi, avec le fait qu’Il se soit incarné.

    Et cette incarnation est, bien, entièrement; celle que vous soulignez.

    Donc non et non à l’ “islamo-christianisme”, au “palestino-christianisme” qui sont autant d’impostures …

  18. En ce qui concerne la conclusion de Monsieur Belhassen, consistant essentiellement en une critique de la “divinisation” de Jésus, il faut souligner que même si l’on ne croit pas à la réalité historique de la divinité de Jésus, vouloir “faire sauter” cette divinité, revient à vouloir la destruction du christianisme. Ce que je ne reproche pas outre mesure à Monsieur Belhassen.
    Tout au contraire, je trouve tout à fait sympathique la déclaration de Y. Leibowitz qui assumait de dire: “Je hais les chrétiens.” . Cette déclaration ne m’a jamais fait peur, et j’ai toujours pensé que Leibowitz devait être un voisin de palier charmant, même pour les co-locataires chrétiens de son immeuble. Je ne vois pas de meilleure manière de lui rendre hommage que de dire que quant à moi je hais les Hébreux qui ont inventé le monothéisme fanatique. La différence de taille réside dans le fait que les histoires de massacres de masse de cananéens de la Bible hebraique, c’est de la daube. Et pour cause: les cananéens, c’etaient les hébreux mêmes, qui ont cru bon de s’identifier à un misérable petit groupe de nomades-forgerons ayant pour des raisons obscures quitté l’Egypte dans la haute antiquité. L’ennui, c’est que maintenant le monothéisme agressif, d’invention littéraire, est devenu une réalité politique.
    Il faut reconnaître enfin que les juifs ont, dans un effort incessant, abandonné au cours des siècles, leur fanatisme originel, puisqu’ils ont inventé le christianisme
    Et que cet effort ancestral s’est poursuivi jusqu’aux 19ème et 20ème siècle. Ce qui a produit les oeuvres admirables d’Hoffmanstahl ( “La femme sans ombre”, notamment ) et de Léon Chestov. Ils en ont certes été mal récompensés par des églises chrétiennes qui ont, il faut bien le reconnaître, été bien tolérantes à l’égard du nazisme. Sans aller jusqu’à dire qu’Hitler était chrétien – ce qui peut cependant être soutenu à mon sens – je me contenterai d’affirmer que oui, Hitler était monothéiste.

    • Bonjour Peter Wardein. La divinisation de la figure de Jésus n est pas inhérente au christianisme, mais elle est le développement théologique d un de ses courants (quand bien même majoritaire). Il y avait des courants chrétiens (donc messianiques) qui s opposaient à sa divinisation, tout en croyant en sa messianité.:
      Pour ma part, je trouve Leibowitz exécrable. Il était avant tout un pharsien.
      Les anciens Hébreux étaient des polythéistes, animistes, totémistes, qui se sont opposés au monothéiste judaïque avant de succomber à sa propagande.
      Et vous reconnaissez vous-même que les Hébreux et les Cananéens étaient un seul et même peuple artifciellement scindé en deux par la propagande biblique judaïque monothéiste. Je ne vois donc pas de raison pour laquelle vous haïssez les Hébreux. Ou plutôt, je la vois : vous ne faites aucune distinction entre ethnie (hébreue) et confession (judaïque).
      Cet amalgame témoigne d un problème de la pensée, incapable de distinguer l inné de l acquis..
      Et concernant Hitler, il était un anti-chrétien et un musulmanophile !

      • Bonjour,

        Pas du tout d’accord : le monothéisme juif est une avancée formidable pour l’ Humanité …

        C’est de cela dont se nourrit la civilisation européenne depuis 2000 ans …

        Pas trop envie de croire à Ashera :=(

        • Le monothéisme, c’est juste une divinité poliade qui s’est imposée au détriment des autres. Même ainsi, on ne peut parler de pur monothéisme, car YHWH/ Adonaï/ Elohim est servis par des êtres divin d’un rang inférieur qu’il a engendré, les anges/ malakh.
          Ca ressemble fort au polythéisme, avec un dieu suprême ayant souvent le ciel comme domaine servis par des dieux qui sont souvent ses parents, et le nom de ce dieu suprême est père, dieu ou seigneur. Voir Dyaus Pitar, Zeus, Jupiter, Adon, El…
          Mais là on s’éloigne de la linguistique pour aborder les religions comparés

          • A Timur. Il n’y a jamais eu de “pur monothéisme”. Cela ne peut exister puisque le monothéisme fut le prédateur du polythésme par le biais de l’hénothéisme.
            Il n’empêche que ce prétendu “pur monothéisme” a fait, fait, et fera des ravages, et tout particulièrement lorsqu’il prend le visage hideux de l’islam.

        • Bonsoir Antiislam. C’est tout à fait votre droit de croire en ce que vous voulez croire. Tant que vous ne l’imposez pas par la force, le viol, la violence, la prédation, la sauvagerie, la terreur et la coercition, comme le fait l’islam, comme l’a prôné le monothéisme judaïque et comme un faux christianisme qui a trahi le message de Yeshou’a-Jésus, l’a fait dans le passé. .
          Pour ma part, et en tant qu’Hébreu, je préfère les croyances animistes et totémistes des anciens Hébreux.
          Et à propos de “Asherah”, le nom de cet arbre totem et divinité féminine, signifie “bonheur”, et des inscriptions découvertes suite à des fouilles archéologiques parlent de “Yahweh et son Asherah”!!! .

        • Le monothéisme juif est surtout le premier monothéisme populaire par opposition au monothéisme construit par la réforme d’Akhenaton en Égypte , réforme qui ne prie pas ,où le monothéisme entre guillemets car il s’agit plutôt d’un dualisme du mazdéisme en Perse.
          Attendant tout ce que je sais c’est que le judaïsme christianisme et le mazdéisme même si ils ont bénéficié du statut de dhimmitude on sacrément trinqué sous la dictature islamique!
          Et encore pour le mazdéisme qui est d’origine quand même païenne c’est de justesse il ne reste plus que quelques débris dans l’Iran chiite aujourd’hui et dans le Gujarat en Inde.
          Là aussi l’islam passe c’est le désert , c’est aussi le désir spirituel

    • Je suis comme vous, Peter, je n’apprécie pas ceux qui ont inventé le monothéisme et encore beaucoup moins ceux qui ont créé la notion de péché … origine de tant de malheurs et de crimes.

  19. Jésus parlait également le grec et le latin, vu qu’il parlait parfois avec des centeniers romains.
    Le grec était très répandu à l’époque, un peu comme l’anglais aujourd’hui.

    • Bonjour Paul-André Tournelle. Vous déduisez que Jésus parlait également le grec et le latin, parce que selon les Evangiles, il a dit quelques mots à un centenier romain. Or qui vous dit que ce centenier était un Romain ? Les cohortes romaines postés en Judée, en Samarie, en Galilée, bref sur tout le terroire d’Israël, comportaient des multitudes de mercenaires non-Romains et également non-Grecs. La plupart étaient parfois des mercenaires venant soit des Gaules, et le plus souvent de populations autochtones hébraïsantes, comme les Iduméns. Et qui vous dit que ce mercenaire posté en Israël depuis quelques années, n’avait pas commencé à baragouiner des mots d’hébreu ?. Et qui vous dit que dans le groupe de Jésus, il n’y avait pas un disciple ou un passant qui baragouinait en latin ?
      Relisez mon article, si vous l’avez déjà lu, et vous comprendriez ce que signifiait à cette époque de parler en latin : c’est comme pour un résistant français de parler l’allemand lors de la Deuxième Guerre Mondiale !Impossible sans être traité de “collabo” !

      • D’après les actes des apôtres, les disciples de Jésus parlaient différentes langues après avoir reçu l’Esprit Saint à la Pentecôte. Selon l’Evangile, Jésus a reçu le même Esprit Saint lors de son baptême dans le Jourdain; il est donc compréhensible qu’il puisse s’exprimer aussi en latin avec Ponce Pilate sans s’en offusquer puisque son royaume n’est pas de ce monde. 😉

        • A Eric Coffinet. Sur la base de votre Foi aux miracles et “merveilles” de l’Esprit Saint, tout est possible en effet.
          Mais un peu de rigueur rationaliste ne ferait de mal à personne. Nous avons passer le stade de l’enfance et de sa candeur crédule.

          • Mais, quoi encore, vous n’allez pas encore nous dire que le Père Noël n’existe pas !

          • Que l’homme Yeshua’ Ben Yossef “Gardien de l’Alliance” fut hébreux et enseignait aussi en hébreux est une évidence, mais ne passons pas de la “rigueur rationaliste” à la “rigueur nationaliste”. Il n’est pas ce roi-guerrier “Oint de D.ieu” attendu par les hébreux pour établir leur domination terrestre sur les autres peuples car, selon ses propres mots face à Ponce Pilate, son royaume n’est pas de ce monde.

            N’a-t-il pas enseigné qu’il faut redevenir comme un petit enfant pour entrer dans le Royaume des Cieux ? C’est-à-dire nous dépouiller des “vêtements du monde” pour laisser apparaître notre nature profonde. C’est ce qu’a réussi un simple pêcheur mais pas les plus “savants” parmi les hébreux de son temps… Si le divin et le vrai n’étaient pas déjà en nous, comment pourrions-nous les reconnaître ?

      • Ce centenier romain était-il Abdes Pantera de Sidon ?
        Lui aurait-il dit “je suis ton père ?” On peut en douter.
        Blague à part, d’après Luc :
        Et ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui des anciens des Juifs, le priant de venir sauver son esclave.
        Et étant arrivés auprès de Jésus, ils le priaient instamment, en disant : Il est digne que tu lui accordes cela, car il aime notre nation et nous a lui-même bâti la synagogue. Et Jésus alla avec eux. Et déjà, comme il n’était plus très loin de la maison, le centurion envoya des amis, en lui disant : Seigneur, ne te donne pas de fatigue, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit.

        Donc serait-ce un romain “païen” sympa, un “craignant-dieu”, ou peut-être judéen, cananéen, voir de la diaspora, le judaÏsme étant à l’époque une religion licite il me semble ? Le centurion appelle Jésus seigneur dans la traduction, mais qu’en est-il en hébreu ? Adonaï, rabbi ?
        Texte fort intéressant au demeurant.

        • Bonjour Timur..Adoni ou “Adonay” ? “Adoni” n’a pas forcément à cette époque une connotation messianique comme elle l’aura plus tard. Donc “adoni” peut signifier ici : “Mon sieur” = donc Monsieur.
          Quant à “Adonay” qui est une déclinaison au pluriel qu’on pourrait traduire par “mes sieurs” donc “messieurs”, il avait à l’époque de Jésus un sens plus large de “Dieu” sans se soucier de la terminaison plurielle qui peut être comris comme “Dieux” (encore un atavisme du paganisme hébreu d’antan)
          Par contre le terme “Rabbi”, avait à cette époque le sens de “Maître” (à penser) donc celui qui enseigne, l’emminence théologique etc…).
          C’est bien plus tard qu’il prit le sens théologique extrapolé de “Dieu”.
          En fait, d’un point de vue étymologique “Rabbi” vient de la racine verbale hébraïque bi-consonnantique R-B.
          Cette racine signifie “majorer”, “multiplier”, “ajouter”, “être important”, “être princier”, “être un chef” de guerre ou un seigneur à la cour du Roi”.

    • Dommage qu’on n’ait pas de cassettes enregistrées de cette époque, les grottes ont été toutes pillées !

  20. Pourquoi les hébreux ne reconnaissent-ils pas Yeshoua’ Ben Yossef “Gardien de l’Alliance” comme le Mashiah promis dans l’Ancien Testament ?

    • Les juifs ne reconnaissent pas Jésus comme le Messie tout simplement parce ce qu’il n’était pas le Messie. Le nouveau testament est un midrash guematriaque de l’ancien. Mais ce qui était une pure invention du point de vue historique était aussi l’apparition fulgurante d’un texte formidable, tel que l’humanité n’en avait produit jusque là.

    • Bonjour Eric.On ne peut dire que “les” Hébreux ne recoonaissent pas Yeshoua’ Ben Yossef « Gardien de l’Alliance » comme le Mashiah promis dans l’Ancien Testament “.
      Tous les premers “chrétiens” (traduction en grec de l’hébreu mashihim = “messianiques”, étaient des Hébreux (y compris ses disciples et apôtres):.
      Mais il y a d’autres Hébreux (des courants pharisien, sadducén, essénien, zélote, sicaire, etc…, mais aussi athées ou agnostiques)) qui en effet ne croient pas en sa messianité.
      C’est donc une polémique interne légitime au sein du peuple hébreu, car en matière de Foi chacun est libre d’adhérer à telle ou telle croyance ou non-croyance.

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