De la décence à la décadence
Il y a de cela quelques générations la gauche décente aurait sobrement titré : Émeute. Libre au spectateur de faire la fête ou non pendant ou après le spectacle.
À l’époque la notion de respect n’était pas exclue des raisonnements.
Vous avez dit respect?
Ce que vous êtes vieux.
Madame, Monsieur, l’Émeute est une fête.
Ce titre est une affirmation, un slogan, un programme politique. Ce titre est un produit culturel avec cette photo prise au Sommet des Amériques à Québec en 2001.
Et c’est là que ça devient indécent. Car il faut faire la fête en émeutier. La joie de lancer un cocktail Molotov dans un nuage de gaz lacrymogènes est irrépressible. Le courage dé-constructif n’est pas qu’un fantasme d’adolescent écrasé sur le divan de sous-sol d’une maison de banlieue.
Et qu’importent les citoyens qui vivent dans les quartiers fêtés de la sorte. Je le sais, j’y vivais. Les gaz entrent dans les appartements et n’en sortent que deux semaines plus tard. Les bébés ont les yeux irrités, les adultes ont les yeux irrités, les vieillards ont les yeux irrités. On tousse, on pleure, on est malade. On a le sens du goût altéré. Par les gaz et par le dogme. Le goût dogmatique de la fête de ceux qui pensent Bien mais qui puent. Ceux qui peuvent quitter le quartier se sauvent. Les autres restent pris en otages.
La photo montre qu’il n’y a pas que les résidents qui se sauvent. Un guerrier de l’émergence fuit par la droite le chaos qu’il a créé à gauche. Tel choix d’image est un aveu subliminal d’impuissance. Et la ligne rouge, droite comme vertueuse, est géométriquement parfaite. À l’opposé du rouge du vivant, de celui qui tache les corps, les vêtements, le bitume. Parce que la cause est parfaite : inhumaine.
La Fête Émeutière ajoute au stress que vit le petit peuple déjà pas riche et qui ne peut plus travailler normalement voire ne plus travailler du tout. Tant pis pour lui. Qu’il crève. Les guerriers de l’émergence débarquent en ville. Ne demandez pas le programme, il vous sera imposé.
La notion de respect est exclue des raisonnements. L’irrespect de la vie humaine n’est plus un épiphénomène, il est devenu une fête culturelle.
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Denis Pouchiline investi comme chef de la République autoproclamée de Donetsk
:::: https://francais.rt.com/international/55679-denis-pouchiline-a-ete-investi-chef-republique-autoproclamee-donetsk
21 nov. 2018
Partisan d’un rapprochement avec la Russie, Denis Pouchiline a été investi à la tête de la République autoproclamée de Donetsk – qu’il dirige depuis l’assassinat d’Alexandre Zakharchenko – après avoir largement remporté l’élection du 11 novembre.
Denis Pouchiline a officiellement été investi président de la République auto-proclamée de Donetsk (RPD), le 20 novembre.
Dirigeant par intérim depuis l’assassinat d’Alexandre Zakharchenko, Denis Pouchiline a remporté l’élection qui s’est déroulée le 11 novembre avec plus de 60% des suffrages, sur un programme résolument tourné vers Moscou. «L’orientation vers la Russie sera poursuivie. Il s’agit non seulement d’une intégration culturelle et sociale, mais aussi économique», avait-il notamment déclaré lors de sa première conférence de presse après sa victoire.
Selon l’agence de presse Tass, qui cite le ministère des Affaires étrangères de la République auto-proclamée de Donetsk, plus de 60 représentants venant de neuf pays étaient invités à assister à la cérémonie, dont le chef de la République Populaire de Lougansk, Léonid Passetchnik, le chef de la République de Crimée, Sergueï Aksionov, ou encore plusieurs députés de la Douma russe.
Denis Pouchiline, 37 ans, qui était devenu un négociateur politique avec Kiev, avait pris la main après l’assassinat d’Alexandre Zakhartchenko, lors d’une explosion dans un café de la ville de Donetsk, le 31 août. Ce dernier dirigeait la RPD depuis novembre 2014, l’est de l’Ukraine ayant décidé de faire sécession à la suite du coup d’Etat de Maïdan qui avait renversé le président Viktor Ianoukovitch.
C’est le nihilisme absolu
La « fête » est la quintessence de la société du spectacle, elle est donc absolument « sacrée ».
Et comme une pseudo-liberté est, elle aussi, la quintessence du bien, la pseudo-fête s’autorise tout. TOUT.