Que signifient étymologiquement “islam” et “musulman” ? Rien à voir avec la paix…

L’islâm (en idiome coranique الإسلام) ne signifie pas “la paix”.

Les locuteurs de langues européennes se font souvent abuser par des propagandistes islamiques du genre Tariq Ramadan et consorts qui – exploitant l’ignorance de leurs interlocuteurs dans cet idiome -, leur “vendent” le boniment de l’islam en tant que “religion de Paix”.

Il est donc grand temps de faire une analyse linguistique, étymologique, et philologique de “islâm”.

 

Tout d’abord, remarquons que ce terme est mentionné moins de 10 fois dans tout le Coran ! Et toujours au défini “l’islâm”.

Ce terme est un substantif forgé à partir d’une forme verbale active transitive, dont la racine tri-consonantique est S-L-M.

Ce substantif renferme une gamme de sens tels que “soumission”, “assujettissement”, “sujétion”, “réparation”, “paiement”, “concordance”, mais aussi “perfection”, “plénitude”, voire “conciliation” et à la rigueur “pacification”.

 

En fait cette racine SLM vient de la racine verbale ShLM (avec un S chuintant) en langue hébreue-cananéenne, dont l’acception première est   “être entier”, “être achevé”, “être parfait”, “être plein”.

Cette acception a un rapport étroit avec la lune. En effet, on la retrouve dans le nom de “Shalem”, un des Dieux anciens du Panthéon hébreu-cananéen (polythéiste). En effet, Shalem était le Dieu de la pleine lune, donc au 14èmesoir du cycle lunaire, lorsque sa circonférence était entière, parfaite, complète, accomplie, aboutie, et sans défaut.

C’est d’ailleurs à partir du Dieu “Shalem” qu’a été forgé le nom de la ville de “Yerushalem” (translittérée “Jérusalem” en français).

En effet,   YeruShalem signifie – selon son étymologie hébraïque originelle – “Lancez (la pierre de fondation de l’autel en hommage à) Shalem”.

Cette racine ShLM a également donné le salut hébreu “shalom ‘aleykhem” équivalent au “salam ‘aleykoum” en idiome coranique, et qu’on doit traduire non pas par “paix sur vous”, mais par “plénitude sur vous”.

Ainsi dans la Bible (voir Samuel II. 11.7), il nous est fait le récit de l’adultère du Roi David qui envoya Ouryah (un de ses chefs d’armée dont il convoitait la femme) lui rendre compte sur le déroulement de la guerre contre Moab. Il lui demanda alors ce qu’il en était de “shalom ha milhamah“.

Si l’on traduit “shalom” par “paix”, cela donne un absurde et paradoxal “paix de la guerre“, car “milhamah” signifie en hébreu “guerre”.

En fait le Roi David questionna Ouryah si “la guerre s’était achevée par la victoire entière, parfaite, pleine, et complète des Israélites sur les Moabites et si ces derniers avaient été soumis, assujettis, et vaincus, donc “pacifiés”.

Pour conclure, la traduction exacte de “l’islam” dans le contexte coranique n’est pas “la paix” et encore moins “religion de paix”, mais “la soumission à la perfection”. Et c’est pourquoi le personnage biblique (fictif et légendaire) de Abraham, est honoré dans le Coran du titre de “muslim”, c’est-à-dire le parfaitement soumis, le modèle par excellence du musulman, celui qui n’a pas rechigné lorsque Yahweh (Allah dans le Coran) lui ordonna de “sacrifier” son fils Isaac (et non Ismaël, dans la Bible et le Coran, en dépit de certains exégètes musulmans qui n’ont pas froid aux yeux même lorsqu’il s’agit de trahir et de déformer les versets du Coran).

“Muslim” (“musulman” en translittération française) est en effet forgé sur la même racine SLM, et le préfixe M du substantif). Sa traduction littérale est : “celui qui est entièrement, pleinement, et parfaitement soumis. Et comme le Dieu de l’islam est Allah, cela signifie : être entièrement, pleinement, et parfaitement soumis à Allah”. En d’autres termes : Lui obéir aveuglément !

Il est à noter entre parenthèses que cette acception originelle de la racine hébraïque ShLM (et son emprunt coranique SLM) dans le sens de “être entier” et “être parfait” fut en usage chez les Cathares dont les chefs spirituels se désignaient comme : “les Parfaits” !

 

Lorsqu’un musulman dit à son interlocuteur non-musulman “je suis musulman”, en fait il lui assène “je suis parfait” (dans ma soumission à Allah). Et donc, que son interlocuteur est obligatoirement “imparfait”, en d’autres termes “inabouti”, “inachevé”, “abâtardi”, “déficient”, “défectueux”, voire “handicapé”, “infirme”, “mutilé”.  

 

La prétendue “tolérance” de l’islam à l’égard des autres religions que nous rabâchent sans cesse les médias, est non seulement un leurre, une chimère, un attrape-nigaud, une duperie, une imposture, mais aussi et surtout une dangereuse simulation, celle de la “taqyah” musulmane.

 588 total views,  2 views today

image_pdf

16 Commentaires

  1. Bonjour David Belhassen,
    je reviens un peu tard sur l’article, et je découvre la vidéo, très explicite dans laquelle vous démontrez la création du mythe d’Abraham,
    bien sûr, il faut être expert en langue héraldique pour décortiquer la formation de ce nom,
    et c’est extrêmement intéressant, merci pour ce cours magistral !

    Je retrouve ce complexe de culpabilité, inculqué aux hébreux et qui ressemble fort à celui des chrétiens, bien qu’il ne soit pas présent dans les évangiles,
    cette culpabilité a dû être récupérée par les pères de l’Église dans l’ancien Testament (que je connais très peu, voire pas du tout)
    Votre conclusion appuie ce que nous dénonçons sur ce site,

    et pour ce qui est du rêve de bergoglio, ce pauvre personnage est complètement déconnecté des réalités, sans doute par son origine sud-américaine qui l’a tenu loin de l’histoire de notre continent ,

    S’il s’imagine réaliser un syncrétisme avec l’islam, il ne le verra pas de son vivant, mais il aura surement le temps de voir la catastrophe qu’il attire par ses actes inconsidérés et ses prises de position à contre-courant

    • Bonjour Fréjusien. L’article promis sur la figure mythique d’Abraham est publié ce matin sur RR. Bien à vous.

      • Bonjour@David B.
        merci de nous apporter toutes ces informations et connaissances d’expert,

        correction “langue hébraïque” et non héraldique

  2. À ce sujet les chrétiens d’Orient qui utilisent la langue syriaque en usage liturgique ou en usage vernaculaire comme dans certaines régions de Turquie et d’Iran) n’est jamais qu’un dérivé de l’araméen et feraient bien de se souvenir de la plus grande proximité de cette langue syriaque avec l’hébreu bien plus qu’avec la langue arabe: ils ont très longtemps été abusé par une prétendue arabité due à l’oppression que la dhimmitude leur a suggéré depuis 15 siècles.
    Pour qui a lu toute la Bible voit bien par exemple que les Syriens en réalité ne sont pas des Arabes les pires justement des Syriens et bien justement des Araméens descendants des Bar Haddad(Ben Haddad), Hazaël et autre Naaman, qui ne se souvient pas de l’épisode de la stèle du Béthel appelé Yégar Sahadoutah, le Monceau Témoin, un jour probablement la mémoire leur reviendra.

    • Bonsoir Sarisse. Votre lucidité, votre sagacité, et votre clairvoyance – qualités assez rares par les temps de frilosité intellectuelle qui courent – méritent d’être saluées..

  3. Allah est aussi un menteur si je me fie à la sourate 13 verset 27 :
    Ceux qui ont mécru disent: “Pourquoi n’a-t-on pas descendu sur lui (Muhammad) un miracle venant de son Seigneur?” Dis: “En vérité, Allah égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent” http://www.fleurislam.net/media/doc/coran/sourate_013.html.
    La vérité par définition n’égare pas. Je trouve risqué de se soumettre inconditionnellement à un menteur.

    • Déjà qu’il contrôle tout, le ‘tout-puissant’, les tremblements de terre, les accidents de chemin de fer, les maladies infectieuses, les massacres et injustices en tout genre, et en plus voilà maintenant qu’il “égare qui il veut”, encore la preuve qu’il est “bon et miséricordieux”, ne l’oublions pas.

  4. Merci M. Belhassem pour ce riche exposé qui m’apprend beaucoup.

    Et je découvre l’acception de « paiement » pour le trilittère SLM, tout à fait parallèle à « pacare » latin, dérivé de « pax, pacis », « la paix » et qui signifie « apaiser » et « payer », car c’est mettre fin aux réclamations du créancier

    « payer » est un aboutissement phonétique de « pacare », parallèle à celui de « precari » devenu « prier » et même — ecxusez la vulgarité — à celui de « cacare » devenu « chier ».
    En langues d’oc, c’est plus proche du latin: on a « paga, prega, caga ». D’où en “toulousain“; « Tu me fais caguer ! ».

    • Bonjour Jean. C’est très intéressant ce que vous me faites découvrir par le biais du latin. Cela signifie que les peuples anciens, bien que parlant des langues totalement différentes, faisaient les mêmes liens sémantiques, liens qui de nos jours semblent bizarres. Et pourtant jusqu’aujourd’hui, pour “payer”, on fait usage en hébreu de la racine “shalem”.

    • Bonjour Frejusien. Pour des dizaines de raisons, étayées par des preuves dans différents domaines : histoire-géographie-archéologie-philologie-étymologie-critique biblique etc… etc…
      Je vous envois une vidéo (en hébreu) dans laquelle je prouve comment, quand, pourquoi, et par qui ce personnage fictif a été concocté.
      Ainsi qu’une vidéo de vulgarisation en français qui résume succintement la vidéo en hébreu.

      D’autre part, je soumettrai demain au site RR en vue de sa publication, un article (en français) sur le sujet.

      Bien à vous

      .https://www.youtube.com/watch?v=Dk9zJdbTQis&t=1s

      https://www.youtube.com/watch?v=AiJqF9oUr5c&t=148s

  5. Le djihad des musulmans qui dans leur bouche n’est pas un gros mot malgré les dégâts que ce mot a fait ces dernières années c’est d’islamiser le monde.
    Tous ces idiots utiles à cette cause des musulmans sont formatés et biberonnés au coran et à leur cinglé de prophète ( des gens sont morts en France pour de simples dessins de ce débile pédophile) D’expérience je peux vous garantir que l’on ne peut pas être ami avec un musulman car au fond de lui il nous prend pour un dépravé et comme le dit le coran ‘tu peux partager la table d’un mécréant mais tu ne dois pas nourrir d’affection pour lui” Les lois que notre état lâche veut reformer c’est par une peur bleue de voir ces millions de musulmans vivant en France et ailleurs aussi de nous égorger si nous gardions nos valeurs (droit au blasphème, séparation des religions et de l’état, laïcité dans l’espace publique,…..)

Les commentaires sont fermés.