« Mon pays c’est l’amour », c’est pour ça que tu l’as quitté, Johnny ?

Il paraît que le disque posthume de Johnny aurait déjà atteint des ventes mirobolantes. C’est Laetitia qui va être contente.

Mais nous ?

Il y a vraiment des gogos pour croire que Johnny leur aurait offert un cri d’amour, à eux et à son pays, à notre pays ?

Menteur. Faussaire.

Ce disque ne sert qu’à augmenter le magot de la veuve – éplorée ? -. Et à accroître notre amertume, à nous Français.

Même ceux qui sont des fans inconditionnels de Johnny – je ne suis pas de ceux-là même si je lui reconnais du talent et des titres mythiques, fabuleux – ont du mal à avaler quelques petites choses…

-La fuite aux Etats-Unis, pour un homme cultivant son côté franchouillard… ça sent l’abandon. Au moment où, en sus, nos politiques nous ont abandonné, ont commencé à cracher sur nous, sur notre histoire, sur la France, pour loucher sur ceux qui viennent d’ailleurs. Les Français juste bons à l’acclamer, à le faire vivre fastueusement en achetant ses disques, en allant à ses concerts… mais pas assez intéressants pour qu’il consente à partager leur sort, à supporter leur sort, à reprendre du goût pour un pays vilipendé de toutes parts, même par ses dirigeants ?

On aurait bien eu besoin d’un Johnny disant merde au pouvoir, sans « faire de politique », juste en chantant ses chansons fleurant bon l’amour, le vin, la vie… Ses chansons gauloises, finalement. Sans se soucier des impôts, des taxes… Comme s’il ne laissait déjà pas un héritage conséquent à des gens qui ne se sont donné que la peine de naître et de porter son nom. Combien de maisons, combien d’argent, combien de revenus acquis et à venir par la vente des disques ?

-La tombe à Saint-Barthélémy, loin si loin, même si c’est encore la France. Les plus épris de ses fans ne pourront jamais se recueillir sur sa tombe, n’est-ce pas, là aussi, un abandon ? C’est pas sympa… Il n’y a pas beaucoup d’amour là-dedans… La France juste bonne pour amasser, juste bonne pour y mourir, juste bonne pour s’y faire soigner… Pas très beau, tout ça.

-L’héritage à la mode anglo-saxonne, bafouant le droit français qui ne permet pas de déshériter ses enfants… Mon pays c’est l’amour, vraiment ? L’amour du fric oui.

Quant au jour choisi pour la sortie de cet album… On ne peut pas en vouloir à Johnny, c’est vrai, mais on n’est pas obligés de donner un centime à la veuve, proche de Macron…

En effet, l’album sort en pleine crise gouvernementale, quand Macron est au plus bas dans les sondages, quand on vient d’hériter d’un Ministre de l’Intérieur amoureux de l’islam et du grand Remplacement, quand on a un Président qui multiplie les cris de haine pour notre pays, quand un candidat à la présidentielle discrédite cette fonction en se comportant comme un bouffon, quand chaque jour les nôtres sont agressés, violés, insultés, tués… par de nouveaux arrivants ne connaissant que le rapport de force et la loi mahométane…

Tout cela, on n’en parle plus… Johnny fait disparaître le reste.

Il n’est plus question, sur tous les medias, que de l’album posthume de Johnny… Même Laetitia a quitté son palais doré américain pour venir en France en faire la promotion.

La France, tu l’aimes ou tu la quittes, Laetitia.

La France, si tu l’avais aimée, tu ne l’aurais pas quittée, Johnny, alors ne reviens pas d’entre les morts nous faire croire à un mythe. Non, tu n’aimes pas le pays qui t’a vu naître et qui a fait de toi un star, un milliardaire, une espèce de héros.

Tu ne mérites pas l’amour de tes fans. Et ils feraient bien de ne pas récompenser de telles trahisons en donnant encore et encore de l’argent à une femme qui vit ailleurs et n’aime pas la France, et va le dépenser ailleurs, dans un autre pays.

 

 693 total views,  1 views today

image_pdf

24 Commentaires

  1. Moi j’aime bien Johnny ,mais je n’achèterais pas son dernier disque, on me le prêtera sans doute
    je suis d’accord avec le commentaire de Palimola
    Johnny n’est pas pire que certain autre artiste
    ils sont tenus à des résultats au point de vue des ventes de disques
    et leur maison de disques , manager , leur font certainement la morale dans ce sens
    ne rien dire , ou pas trop en dire , aujourd’hui seul l’argent compte
    les chanteurs ne sont pas des héros !

  2. Pas folle elle sait ou vendre les disques
    Jonnhy ne serait rien sans ses fans
    C’est pour eux une sorte de drogue comme une secte
    Il a pris le contrôle du cerveau de certains et c’est pour ça que nos politiques les utilisent
    Aimer une chanson jusqu’a L’dolatrie très peu pour moi
    Certe ses spectacles sont très réussit mais il est payé pour ça

  3. Mauvaise lecture de ce titre. « Mon pays c’est l’amour » n’est pas « J’ai de l’amour pour mon pays ». Au contraire, il affirmait ainsi son attachement apatride au sentiment imaginé universel qu’est l’amour. Aucun patriotisme chez lui. Seulement l’affirmation de l’appartenance à la caste des jet-setters et des bourgeois mondialistes aux intérêts liés à l’argent qu’ils gagnent dans tous les pays, les frontières de ceux-ci n’étant que des freins à leur libre jouissance.

    • Bien sûr, mais ce titre m’a fait bondir justement pour ces raisons

  4. ben moi,j ai adoré notre JOJO….
    je n achèterai pas son dernier album parce que je ne veus pas engraisser la laéticia….
    par contre,si on me l offre…je serai dans l obligation de l accepter….je vais attendre un peu aussi pour pouvoir le télécharger…
    SALUT JOHNNY….J ECOUTE BEAUCOUP ENCORE TES CHANSONS….
    JE NE T EN VEUS PAS D AVOIR QUITTER LA FRANCE…

    JE T EN VEUS D ETRE PARTI SI TOT….
    COMME BOB MARLEY….LE TABAC ….FINALEMENT VOUS A FUME….

    IL Y A DES CHANCES QUE JE FINISSE AINSI…

  5. Chacun peut écrire ce qu’il veut sur Johnny. C’est très bien. Mais j’ai la chance d’être un ami de longue date, d’un de ses guitaristes. Croyez-moi ou pas mais le taulier n’était pas si reprochable que ça. C’était un gars gentil et très fidèle en amitié, même s’il était confronté aux décisions dures de ceux qui administraient son métier. C’ést un métier absolument épuisant (essayez de chanter 20 fois la même chanson tous les jours et on en reparlera…). J’ai du respect pour Johnny car il ne savait pas dire non pour des tas de choses. Il n’avait pas que des défauts, je vous l’assure. Après, la question du fric, c’est autre chose… Mais humainement, on ne peut pas lui jeter des pierres.

    • Peut-être connaissez-vous son parolier, le corse Michel Mallory… J’ai été à l’école avec ses 3 filles et il venait jouer de la guitare au Noël de l’école communale (et oui, dans les années 70, on fêtait encore Noël à l’école publique et il y avait même un calendrier de l’avent). Johnny, Sardou et Carlos fichaient le bazar quand ils venaient dans mon village, pas loin de Loconville.

  6. Johnny n’a pas été pire dans son comportement vis a vis de la France que la plupart des chanteurs , acteurs , humoristes , sportifs ..etc….qui finissent par vivre a l’étranger pour des raisons de pognon . Personnellement ça ne me gène pas a partir du moment ou ces gens ne nous font pas la morale en prônant le vivrensemble et le multiculturalisme car eux mêmes n’en subissent pas les dommages . J’ai entendu lors d’une interview traitant de la prise de nationalité russe de Gérard Depardieu que celui ci avait versé au fisc et autres la somme de 117 millions d’euros depuis le début de sa carrière , bien sûr je ne suis pas inquiet pour lui mais c’est vrai que la somme est conséquente .

    • Je suis d’accord avec vous Palimola , mais le problème c’est que je ne suis pas très objectif concernant Johnny c’est quelqu’un pour qui j’ai une certaine affection.
      Les Brel , Brassens, Ferre ou Ferrat était de grands artistes qui puisaient leur inspiration dans la culture Française mais n’étaient pas destinés à une écoute juvénile.
      Au contraire de Johnny qui bougeait dansait criait sur la télé noir et blanc c’était génial pour le gamin de 8ans que j’étais qui le singeait en s’essayant au twist.
      C’était comme un grand frère un peu fou, moi qui n’avait que des sœurs qui aimaient CloClo ou Monty.
      Je me rappelle que l’on faisait régulièrement des concours d’imitation de chanteur
      il faut dire que l’époque les années soixante n’étaient pas très folichonnes je dirais carrément tristounettes pour les mômes que nous étions, les artistes que l’on entendait étaient soi d’anciens chanteurs de l’après guerre comme Fernandel, Montand soit des accordéonistes ou encore des réalistes comme Aznavour ou Piaf .

  7. La nécrophilie johnnyphile bat son plein. Un pote qui fait dans la vente de disque m’a dit que c’était l’émeute au Leclerc. Il a quand même réussi à avoir ses vinyles 23€, sur ebay c’est déjà à 80, alors il attend un peu pour revendre.
    Les gens sont des moutons.
    Et st Barth c’est la France…
    Autant que la Polynésie ou Mayotte. Personnellement je suis contre ces îlots sans intérêts qui coûtent cher au contribuable.
    Rien à faire de Johnny

  8. « La France, tu l’aimes ou tu la quittes »… Je suis d’accord avec cette sentence valable pour les racailles ayant la haine de notre pays.

    Mais Johnny ? A-t-il une seule fois, à la manière des rappeurs style Medine, craché sur les Français ?

    Pour la tombe à St-Barth, il y a un précédent encore plus lointain : Jacques Brel aux Marquises… Ça ne m’empêche pas d’écouter ses chansons.

    Après, les histoires de gros sous…

    De toute façon, dans 10-15 ans, Trénet, Brassens, Aznavour, Brel, Johnny auront disparu au profit d’un rap encore plus démentiel jusqu’à ce que l’islam mette le hola et fasse taire tout le monde (et avec lui, nos dissensions musicales).

    • Difficile de comparer Johnny et le Grand Jacques ( fais gaffe Brel est mon idole, ma référence absolue 😉 ) : Le premier est parti pour des histoires de gros sous, le second est parti pour échapper à des difficultés familiales et par amour de la terre que Gaughin avait lui aussi adorée.Et il s’était installé aux Marquises, île française pour ses dernières années, il était légitime qu’il s’y fasse enterrer, tant il a chanté l’amour de cette terre. Rien de cela pour Johnny, errant de la Suisse à Los Angeles en passant par Saint-Barthélémy… sans vraiment de déclaration d’amour à ce dernier lieu. Opportunisme et hasard versus amour, on ne les compare pas.

      • C’est vrai, on ne peut pas comparer. Mais c’est comme des goûts et des couleurs…

        Mon oncle était à l’Olympia lors des adieux de Brel en 66 (52 ans avant qu’un islamiste veuille souiller la salle mythique) et me disait qu’il en avait eu la chair de poule. 🙂

        Je vibre également pour Brel (tiens, »Les marquises », justement, avec les images de son bimoteur faisant l’avion-taxi…) mais je conçois que l’on puisse aimer les chanteurs « yéyé » synonyme pour beaucoup de l’insouciance des années 62-68.
        Une époque que je n’ai pas connu puisque de la « génération Mitterrand », Sos Racisme, SIDA et chute du Mur de Berlin…

  9. comme quoi les français sont C….
    ils se plaignent , mais filent 1 fric fou à certains (qui n ‘en n’ont rien a foutre d ‘eux & de la FRANCE comme pour les fouteux bien noirs
    et aussi leur guenille à 140 € )
    et après ils votent …..

  10. Moi j’aimais bien Johnny Hallyday car on n’a tous au moins un souvenir avec une de ses chansons et il a quand même claqué en impôts, en clopes, en boissons,…plus en France que le commun des mortels. Nous devrions tous avoir la rock nd roll attitude afin de niquer les envahisseurs.

  11. pourtant plusieurs centaines de milliers de personnes ont assistés a son enterrement exclusivement des blancs bien franchouillards ! ne vous en déplaise ça interpelle non ?? quand a son exil il a fait comme des centaines d’artistes et sportifs de haut niveau ils sont partis parce que plein le cul de se faire spolier et voir son pognon distribué aux racailles

  12. Je n’ai jamais aimé Jean-Philippe Smet, né à Paris en 1943 d’un père Belge, comme ses ascendants, et dont le patronyme signifie « forgeron » en flamand (cf. Smith anglais, Schmied allemand). À l’époque, son père était responsable des programmes de Fernsehsender-Paris, la chaîne de télévision allemande destinée aux troupes dans les hôpitaux, dont les studios étaient situés rue Cognacq-Jay à Paris. Il n’était évidemment pas le seul Flamand à bien s’entendre avec les Allemands, mais ne fut pas inquieté à la Libération. (Source Wikipédia).
    C’est ce fils de Belge qui a pris un nom d’allure américaine pour alle beugler sur les planches.
    Mais en entendant ce matin, sur RTL, une des chansons de son dernier disque, je n’y ai rien trouvé de différent de ses beuglements habituels.
    Cela a dû plaire, mais à côté d’un air de Charles Trénet ou de Georges Brassens, l’oreille tant soit peu musicale fait la différence entre musique et bruit…
    J’en jauni à l’idée d’être encore obligé de l’entendre alors que j’écoute les informations quotidiennes sur mon vieux poste…
    Et merci Christine de nous avoir rappelé que ce fut un champion de la course au trésor…

    • Je savais qu’il avait des origines belges comme Annie Cordy ou comme Jacques Brel mais j’ignorais le passé pour le mois douteux de son père.
      Très peu de chance pour moi pour que j’achète ce disque posthume sans intérêt.

  13. si vous pensez que la nouvelle source de pognon de la bécassine peroxydée va faire disparaître le tas de merde qui s’accumule devant la porte a macrouille, je ne pense pas que vous ayez raison. Et si Salvini remplace cette loque avinée de juncker NOUS ALLONS RIRE! 😉

  14. Tout a fait d’accord, je ne suis pas un fan mais je reconnais que Johnny est un grand artiste car on ne fait pas une carrière si longue en déplaçant tant de gens pour ses concerts si on n’a pas de talent. Cependant on sait bien que pour services propagandistes rendu Sarko a effacé son ardoise fiscale,on n’oubliera pas que ce monsieur vivait a Gstaad en Suisse pour échapper au fisc alors que le français sont écrasés d’impôts et taxes, on n’oubliera pas le concert a Paris qui a couté plusieurs centaines de milliers d’euros au contribuable et l’exil aux USA pour échapper a la merde qu’il y a dans cette France en déclin qu’il dit tant aimer et grâce à laquelle il est devenu ce qu’il a été. Son album posthume est une vile manœuvre commerciale pour piquer un max de fric a une bande de gentils idiots manipulés qui iront de bonne foi acheter ce disque et permettre a sa veuve et à ses héritiers d’engranger encore plus de fric. Non tout ça c’est pas chic, pas sympa , pas correct, je dirais même… minable……

Les commentaires sont fermés.