Je me sens totalement français, qu’il disait, Rachid Taha, enterré en Algérie entouré de voilées…

Les funérailles du chanteur Rachid Taha comme étendard en faveur de l’Algérie

Rachid Taha est un chanteur algérien dont le répertoire musical est principalement inspiré de la musique raï et des traditions arabes.

Arrivé en France à l’âge de 10 ans, Rachid Taha est un élève turbulent dont la scolarité est fortement perturbée. Il se met à apprendre l’arabe dès son plus jeune âge en écoutant les chansons d’Oum Kalthoum.

En 1981, aux côtés de deux amis d’origine maghrébine, Rachid Taha fonde le groupe rock « Carte de Séjour » afin de prôner la tolérance et l’intégration envers les immigrés présents sur notre territoire français. En 1986, ce groupe défraye la chronique en adaptant la chanson « Douce France » de Charles Trénet dans une version arabisée. Le texte de cette reprise de « Carte de Séjour » fut distribué à l’ensemble des députés de l’Assemblée Nationale en France.

En 2006, Rachid Taha sollicite la nationalité française en affirmant se sentir « totalement français » tout en composant le tube « Rock La Casbah » en référence à ses racines algériennes. En 2016, Rachid Taha reçoit un trophée des Victoires de la Musique pour l’ensemble de sa carrière musicale.

Le 12 septembre 2018, Rachid Taha meurt dans son sommeil à son domicile des Lilas en banlieue parisienne et son corps est immédiatement été rapatrié vers l’Algérie.

Sur les vidéos retransmettant la cérémonie des funérailles de Rachid Taha à Alger, on peut apercevoir un grand drapeau algérien recouvrir le cercueil du défunt avec pour titre « Rachid Taha retrouve la terre de ses ancêtres ». Le reportage se poursuit avec une interview de la famille de Rachid Taha en présence de sa mère et de sa sœur totalement voilées et habillées selon la mode islamique. Avec en conclusion, le témoignage de la veuve de Rachid Taha, une Française de souche prénommée Véronique, qui souligne tous les liens fraternels qui unissent la France et l’Algérie en insistant sur la générosité et l’hospitalité du peuple algérien.

Les obsèques du chanteur Rachid Taha sont en réalité une façon de continuer à véhiculer la propagande officielle selon laquelle il existerait une réelle fraternité et une véritable réconciliation entre la France et l’Algérie alors que les crispations et les tensions autour de cette page de l’histoire coloniale française ne cessent de s’envenimer et de resurgir des deux côtés de la méditerranée.

 

 

 

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8 Commentaires

  1. @ Maghreck

    Regardez bien : trois proches du cercueil et l’autre tout à droite de l’écran.

    Ceci étant, je ne vois pas l’intérêt de le signaler dans l’article, elles sont en terre d’islam, non ? Et ma foi, si cela lui plaît de se faire enterrer là où il est né, quand bien même qu’il déclarait se sentir plus français ? Bah, peut-être à la manière de Zidane ? L’argent, dit-on,n’a pas d’odeur…

  2. Maghrek c’est peut être vrai mais on en voit une sur la photo!
    Mise à part cela je suis fortement déçu que ce chanteur malgré son apparente proximité avec notre pays jusqu’à lui donner des leçons d’accueil et de fraternité y compris en nos institutions se soit fait enterrer dans un pays qui ne lui aurait jamais donné une chance de pouvoir se réaliser comme il a pu le faire et qui ne lui aurait jamais permis de se moquer et de jouer avec des parlementaires représentants du peuple
    Dois-je en déduire qu’il faut qu’un pays soit totalitaire et dirigiste pour être aimé et respecté!!!.
    Ou alors c’est il senti investi d’une mission qui aurait été de donner des leçons à une France démocratique au nom d’un régime autoritaire Algérien car en se faisant enterré dans ce pays il cautionne tout cela et le reste y compris les chanteurs qui ont été tués en Algérie ces dernières décennies parce qu’ils étaient eux épris de liberté!
    Ce qui ne m’empêchera pas d’écouter et réécouter avec plaisir « ya rayah » y compris au concert un deux trois soleil avec Faudel banni depuis par la bien pensance et Khaled en délicatesse avec le justice et « rock the casbah » y compris par les Clash.

  3. Ce mec avait fait, à ses débuts, une reprise de « Douce France » de Trenet en version rock, tout en avouant que cette reprise avait pour lui un double langage. Incidemment, lors de l’annonce de sa mort, je me trouvais devant la tévé qui avait visionné ce passage…

  4. Véronique,

    tiens! j’ en ai connu une autre de Véronique, celle qui essuyait les larmes du Supplicié

    mais celle là, la Veronique Taha, elle essuie sans doute les lames………..

  5. Le pauvre doit se retourner dans sa tombe… lui qui n’avait rien à f… de l’islam, qui buvait de l’alcool (beaucoup trop d’ailleurs), mangeait du porc et vilipendait le communautarisme en particulier musulman.

    Sans compter qu’il jouait de la musique, ce qui est haram, et pire du rock, ce qui est encore plus haram…

    • D’après le sieur Taha, son alcoolisme était une ignoble rumeur propagée par des islamophobes. En fait il souffrait juste d’une maladie congénitale car ses parents et grand-parents étaient cousin, ce qui est beaucoup plus conforme aux usages islamiques.
      Je fais confiance aux islamistes algérien de Oumma.com à ce sujet.
      https://oumma.com/rachid-taha-luttait-contre-une-maladie-rare-quil-avait-dissimulee-pendant-des-annees/

      Quoique on peut être un taré congénital ainsi qu’un ivrogne cocaïnomane, les 3 vont souvent ensemble.
      Un déchet biologique qui ne polluera pas le sol de France, déjà bien chargé au demeurant.

  6. Totalement Français, mon cul, totalement Algérien oui. Mais qu’ils se cassent tous les pseudos totalement Français et qu’ils emmènent avec eux les Français totalement pro musulman, ça sentira meilleurs en France. Dehors vite de l’air.

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